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Ce matin, un feu s’est déclaré dans une cellule de la maison d’arrêt de Besançon, située 5 rue Louis-Pergaud. Les surveillants pénitentiaires ont rapidement maîtrisé le sinistre à l’aide de deux extincteurs. Neuf personnes ont été incommodées par les fumées : un détenu et huit surveillants. Toutes ont été examinées à l’unité de soins de l’établissement. Un détenu de 36 ans et un surveillant de 25 ans ont été transportés au CHU Minjoz. La police nationale était sur place.

Ce matin, vers 6h45, un feu de cheminée s’est déclaré dans une habitation située 5, rue de la salle des fêtes à Boujailles. Le sinistre a touché l’ensemble du conduit et une poutre maîtresse. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont mobilisé une lance pour maîtriser l’incendie et procédé à des opérations de dégarnissage. Des experts en risques bâtimentaires ont été dépêchés sur place. Des étais ont été posés sur les poutres porteuses pour sécuriser la structure.

Ce matin, vers 10h30,  Ã  la Cluse et Mijoux, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour un chauffeur bulgare de 58 ans retrouvé inconscient dans son camion, au 11 hameau Le Frambourg. Classée blessée grave, la victime a été médicalisée sur place avant d’être héliportée par Dragon 25 vers le CHU Minjoz. La gendarmerie nationale était présente sur les lieux.

Près d’une centaine de policiers, gendarmes et douaniers français et suisses ont été mobilisés ce mercredi dans le cadre d’une vaste opération de contrôle transfrontalier menée simultanément sur dix points situés entre le Territoire de Belfort et le département du Jura. Une démonstration concrète de la coopération policière franco-suisse, déjà très active au quotidien.

Une opération d’envergure sur dix points de passage

Pilotée depuis le Centre d’information et de commandement de la police nationale du Doubs à Besançon, l’opération a réuni l’ensemble des forces engagées : police nationale, gendarmerie, douanes françaises, mais aussi polices cantonales de Neuchâtel et du Jura ainsi que les douanes françaises. Au total, 90 agents ont été déployés sur le terrain dans des patrouilles mixtes, avec un objectif clair : contrôler les flux pour détecter des faits de contrebande, des trafics (stupéfiants, cigarettes), des fraudes documentaires ainsi que d’éventuels mouvements migratoires irréguliers. Â« C’est une opération concrète, dont nous avons déjà les premiers résultats avec des interpellations », explique Laurent Perraut, le  directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs. « Nous nous entraînons, mais nous travaillons aussi en situation réelle. »

Un exercice… mais surtout du réel

Pour les autorités françaises comme suisses, ces opérations servent autant d’entraînement que d’action opérationnelle. Les équipes mobilisées procèdent à des contrôles de personnes, de véhicules, de coffres, et utilisent des moyens spécialisés : équipes cynophiles, spécialistes de la fraude documentaire, drones d’observation ou encore moyens aériens. « On met en commun toutes les expertises possibles », souligne Yvan Keller, chef d’état-major de la police neuchâteloise. « Cela nous permet de nous entraîner à collaborer pour être prêts à réagir ensemble en cas d’urgence". 

L'interview de la rédaction : Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs 

Des enjeux de sécurité partagés

La frontière franco-suisse, longue de 180 kilomètres sur ce secteur, est traversée chaque jour par 30 000 travailleurs frontaliers. Un flux massif, qui nécessite une vigilance permanente. Les deux pays sont confrontés à des problématiques sécuritaires similaires. "Du côté suisse, la flambée du prix de l’or accroît la pression criminelle sur les manufactures horlogères de l’Arc jurassien" explique M. Keller. Et de poursuivre : « Des bandes organisées peuvent être tentées de mener des effractions ou des braquages Â». Des échanges d’informations, des enquêtes conjointes et des contrôles mixtes sont déjà menés quotidiennement. L’opération du jour illustre cette coopération « excellente », selon les responsables, et indispensable pour anticiper les risques.

L'interview de la rédaction : Yvan Keller, chef d’état-major de la police neuchâteloise

Un modèle de coopération transfrontalière

Sur le terrain, policiers, gendarmes et douaniers français travaillent côte à côte avec leurs homologues suisses. Un fonctionnement rodé qui permet d’agir avec réactivité des deux côtés de la frontière. « Nous partageons beaucoup de thématiques de sécurité. Cette collaboration quotidienne est essentielle », rappelle le responsable français. « La présence conjointe sur des opérations comme celle-ci renforce encore notre capacité à agir ensemble. » Les premiers bilans de l’opération — interpellations et infractions relevées — confirment son efficacité. Mais au-delà des résultats immédiats, les forces engagées y voient surtout une consolidation de leur capacité d’intervention commune.

La DIR Est procède ce mercredi, de 9h à 16h, à l’abattage d’arbres dangereux sur la nationale 57, au niveau de l’échangeur n°52 de la zone idustrielle Valentin. La bretelle d’entrée vers Besançon sera fermée durant l’intervention. Une déviation est prévue via l’échangeur n°51 (RD1). Prudence recommandée aux usagers.

Portée par le CHU Minjoz, l’étude INFLAMA révèle que les implants mammaires en silicone, même intacts, peuvent déclencher une inflammation chronique des tissus. Menée auprès de 43 patientes opérées dans le service de chirurgie plastique, l’analyse montre une activation immunitaire marquée et une dérégulation de gènes liés à des maladies inflammatoires comme le lupus. 

Ces travaux, publiés dans la revue Biomaterials, associent le CHU de Besançon, l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M/CNRS/UHA) et la Tumorothèque régionale. Ils soulignent la nécessité d’un suivi rigoureux des porteuses d’implants et d’une réglementation renforcée.

Oscar Lombardot ne participera pas à l’ouverture de la saison de Coupe du monde en Suède, le 29 novembre. Le licencié de l’ES Saugette n’a pas été retenu par la Fédération française de ski. À 25 ans, le Pontissalien devra poursuivre sa progression en IBU Cup, tandis qu’Antonin Guigonnat (34 ans) lui a été préféré dans une liste masculine où figure notamment le Jurassien Quentin Fillon Maillet. La Pontissalienne  Lou Jeanmonnot portera également le dossard tricolore.

L’UFR STAPS de Besançon fête ses 50 ans ce mercredi sur le campus de l’Université Marie et Louis Pasteur. Fondée en 1975, l’unité de formation en sciences et techniques des activités physiques et sportives célèbre un demi-siècle d’engagement pédagogique, scientifique et sportif. Au programme ce matin : les traditionnels prises de parole des officiels, conférence historique et table ronde sur l’évolution du campus sportif depuis 1975. Un hommage à Yvette Demesmay, première directrice de l’UFR, ponctuera la matinée, avec la dénomination de la salle de danse à son nom.

L’après-midi sera consacré aux nouvelles installations : PIMS, piste d’athlétisme, Maison campus sports et parkour. À 15h, les doctorants ouvriront "Stranger STAPS", une articulation entre formation et recherche. Enfin, à 18h, le concours "Mon poster en 180 secondes", prix Yvette Demesmay, viendra clore cette journée anniversaire, entre transmission et innovation.