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Le 30 août, vers 11h30, boulevard du président John Fitzgerald Kennedy à Besançon, le gérant de l’épicerie « A Casa » a surpris via les caméras de surveillance un individu en train de dérober des billets dans la caisse. L’auteur, âgé de 55 ans, a reconnu les faits et restitué la somme volée, soit 240 euros. Interpellé sans incident, il a expliqué avoir profité de l’absence de personnel pour agir. À l’issue de sa garde à vue, il a été convoqué dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) fixée au 5 mars.

Le 30 août dernier, vers 21h30, à Besançon, les forces de police sont intervenues rue de Bruxelles, alertées par un homme recherchant l’agresseur présumé de sa fille. Lors du contact, les agents ont découvert que l’individu portait une hache à lame de 15 cm, classée en catégorie D. Agé de 49 ans, il a été interpellé sans incident et placé en garde à vue. Cette dernière a été levée le 31 août, dans l’après-midi. Le mis en cause a été remis en liberté avec une convocation devant le délégué du procureur pour une ordonnance pénale prévue le 7 janvier.

Claudine Caulet, élue en charge de l’éducation, dresse un état des lieux de la rentrée 2025 pour le périscolaire et la restauration scolaire. Entre amélioration des inscriptions, hausse des effectifs et défis d’organisation, le service éducatif poursuit son adaptation.

Une campagne d’inscription simplifiée et efficace

La campagne d’inscription au périscolaire et à la restauration scolaire, qui s’est terminée mi-mai, s’est déroulée dans de bonnes conditions. « Nous avons simplifié le portail famille, qui avait posé problème il y a deux ans. Cette fois-ci, tout s’est très bien passé », explique Claudine Caulet. Les parents ont également pu recourir à un dossier papier classique, ce qui a facilité les démarches. Toutes les demandes déposées dans les délais ont été satisfaites. Les services ont ensuite traité les dossiers arrivés après la date limite. Au total, 5 300 enfants sont accueillis au restaurant scolaire cette année.

L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti 

Des refus, mais en nombre limité

Malgré ces efforts, une centaine de refus « secs » a été enregistrée pour le périscolaire du midi. Une partie est liée à des situations d’impayés : « Nous avions prévenu dès janvier-février les familles concernées qu’elles ne pourraient pas réinscrire leurs enfants si la situation n’était pas régularisée », précise l’élue.

Une organisation repensée pour accueillir plus d’enfants

L’organisation évolue progressivement afin de faire face à une demande croissante.

  • Les ATSEM (agents spécialisés des écoles maternelles) encadrent désormais les enfants de maternelle à la pause méridienne, venant ainsi renforcer les équipes d’animation.
  • La ville continue d’acheter des repas à l’extérieur et investit dans la rénovation des restaurants scolaires, comme ce fut le cas à l’école Viotte, permettant ainsi un meilleur roulement des enfants et augmentant les places disponibles.

Entre le début du mandat et aujourd’hui, 400 à 500 places supplémentaires ont été créées, et près de 800 par rapport à la fin du mandat précédent. Pourtant, la fréquentation continue de progresser : environ 70 % des enfants déjeunent désormais à la cantine.

Une rentrée sous le signe de l’émotion et de la vigilance

Pour Claudine Caulet, la rentrée reste un moment fort : « J’adore voir arriver les CP, avec leurs sourires parfois édentés, c’est toujours touchant. » Si quelques inquiétudes ont existé concernant la météo ou des risques d’inondations, la rentrée s’est globalement bien déroulée. L’élue conclut sur un ton optimiste, tout en reconnaissant les défis à venir : « La demande continue de croître, nous devons courir un peu derrière, mais nous allons y arriver. »

Ce 1er septembre marque la rentrée des classes pour les plus de 2.700 écoliers, collégiens et lycéens de l’académie de Besançon. Les cours d’école reprennent vie, les classes se reforment et les enseignants retrouvent leurs élèves dans une atmosphère joyeuse. « C’est vraiment un moment de fête, presque paisible, où l’on voit les enfants heureux de revenir », souligne Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté.

Une préparation de longue haleine

Derrière l’apparente fluidité de cette reprise, une organisation minutieuse a été déployée. La rectrice le rappelle : « C’est une grosse machine, du travail de dentelle. Chaque rentrée est un petit miracle qui se prépare jusque dans les moindres détails. » Tout le week-end, les équipes rectorales et départementales ont encore procédé aux derniers ajustements. 

Une sécurité au cœur des priorités

Au-delà de l’enseignement, la question de la sécurité reste omniprésente. La rectrice insiste : « Nous veillons chaque jour à la protection des enfants Â» insiste-t-elle.  La journée de la rentrée s’annonce dense pour la rectrice et ses équipes, mobilisées dans les quatre départements francs-comtois. De l’école primaire au lycée, tous les établissements sont concernés par ce suivi attentif. « Nous allons sur le terrain, à tous les niveaux, pour être aux côtés des enseignants et leur redire notre confiance », explique Mme Albert-Moretti.

L'interview de la rédaction :Nathalie Albert-Moretti 

Des défis mais aussi de l’enthousiasme

Entre défis logistiques et exigences pédagogiques, la rentrée reste un temps fort de l’année éducative. La rectrice conclut sur une note optimiste : « Les enseignants sont passionnés, contents de retrouver leurs élèves, et les élèves eux-mêmes sont heureux de revenir. C’est une énergie collective qui fait de la rentrée un moment unique. »

Un incendie s’est déclaré hier soir à Abergement-les Thésy, dans le Jura. Il concerne un bâtiment agricole. Au plus fort du sinistre, une trentaine de sapeurs-pompiers se sont rendus sur place. Affaire à suivre.

Un nouvel éco-centre est en construction par le Sybert, chemin du Gradion,  Ã  Ornans. Sur 6 310 m², il accueillera jusqu’à 40 000 usagers par an. Avec 3,2 M€ d’investissement, il sera doté de 14 bennes dont six  compactrices, limitant les transports et l’impact environnemental. Des arbres et arbustes champêtres seront plantés pour favoriser la biodiversité. Les travaux, engagés en juin 2025 pour 16 mois, mobilisent plusieurs entreprises locales. L’ouverture est prévue en 2026.

Le 8 septembre prochain s’ouvrira devant la cour d’assises du Doubs le procès de Frédéric Péchier, ex-anesthésiste de 53 ans, accusé de 30 empoisonnements présumés, dont 12 mortels. Le procès, prévu jusqu’au 19 décembre, s’annonce comme l’un des plus longs et complexes de ces dernières années. Ce dimanche, Maître Randall Schwerdorffer et le journaliste bisontin Willy Graff étaient les invités d’« Affaire suivante » sur BFM TV, l’émission consacrée aux affaires judiciaires. Ils y ont évoqué notamment les enjeux d’équité du procès, la place des victimes et la préparation de la défense.

Chronologie judiciaire

L’affaire débute en 2017, lorsque plusieurs incidents médicaux « graves et concordants Â» surviennent. Très vite, les soupçons se portent sur l’anesthésiste Frédéric Péchier, accusé d’avoir manipulé des produits injectés à des patients. En 2019, le médecin est mis en examen une première fois pour sept cas d’empoisonnements présumés. Quelques mois plus tard, l’information judiciaire s’élargit à vingt-quatre nouveaux cas, dont celui particulièrement marquant d’un enfant de quatre ans. Malgré la gravité des faits reprochés, il évite la détention provisoire et reste placé sous contrôle judiciaire. Deux ans plus tard, en 2021, sous le poids de la procédure et de l’exposition médiatique, Frédéric Péchier est hospitalisé d’urgence après une tentative de suicide.

Le dossier connaît un nouveau tournant en septembre 2023 : l’ancien anesthésiste est cette fois mis en examen pour trente empoisonnements au total, dont douze mortels. Le parquet de Besançon, en mai 2024, requiert son renvoi devant la cour d’assises, l’accusant d’avoir empoisonné des patients en bonne santé dans le but de nuire à ses collègues. Trois mois plus tard, en août 2024, les juges d’instruction confirment cette orientation en signant l’ordonnance de mise en accusation. Le procès de Frédéric Péchier doit se tenir du 8 septembre au 19 décembre 2025 devant la cour d’assises du Doubs. Trois mois d’audience seront consacrés à l’examen de ce dossier hors normes, l’un des plus longs et complexes de ces dernières années, où se joueront à la fois la quête de vérité des victimes et l’équilibre des droits de la défense.

L’équité au cœur du débat

Au cours de ce dimanche, la défense a dénoncé une disparité de moyens : environ 40 000 € pour la défense contre plus d’1 M€ pour les parties civiles. Maître Randall Schwerdorffer s’est interrogé sur la capacité de juger « à armes égales » dans un dossier aussi technique et tentaculaire ?  Dans ce contexte, il a été dénoncé la non-acceptation d’une solidarité financière entre parties civiles et défense, qui « aurait permis de rétablir un certain équilibre Â».

Un marathon judiciaire

Trois mois d’audience : le rythme imposera une véritable épreuve d’endurance à toutes les parties. Chaque matin, Frédéric Péchier devra se présenter, répondre aux questions, affronter les regards, alors que pèse sur lui la menace d’une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Son entourage le décrit comme un homme préparé mais fragile, conscient que sa vie pourrait basculer définitivement à l’issue de ce procès. Pour lui, qui vit libre depuis 2017, une condamnation assortie d’incarcération constituerait un choc immense.

Les victimes au premier plan

Derrière les chiffres – 30 empoisonnements, 12 décès – il y a des visages, des familles, des vies bouleversées. Certaines victimes ou proches vivent encore aujourd’hui avec des séquelles physiques et psychologiques. Toutes expriment une soif de vérité. Pour beaucoup, la question de la culpabilité de Péchier ne fait plus de doute ; pour d’autres, c’est avant tout le besoin de reconnaissance et de réparation qui domine.

Une affaire emblématique

Le procès Péchier dépasse le cadre d’une simple affaire criminelle. Il met en lumière : la vulnérabilité des patients face à des soignants en position de pouvoir, les limites du système judiciaire lorsqu’il s’agit de procès techniques et longs et les inégalités persistantes entre la défense et les parties civiles. Entre doute judiciaire et certitude morale, ce procès sera avant tout celui de la vérité et de la mémoire des victimes.

Un violent accident de la circulation s’est produit ce samedi 30 août, vers 19h, sur la départementale 50, à hauteur d’Autechaux (Doubs), impliquant deux véhicules. Les sapeurs-pompiers  sont intervenus rapidement sur les lieux. Le choc, d’une forte cinétique, a fait trois victimes. Une femme de 40 ans, grièvement blessée, a dû être désincarcérée de son véhicule. Sa fille de 14 ans, également présente à bord, s’en sort avec des blessures légères. Le conducteur du second véhicule, un homme de 23 ans, est lui aussi blessé légèrement.

Toutes les victimes ont été transportées vers le CH Minjoz en transport non médicalisé. La gendarmerie et les services de la Direction des Routes Interdépartementales (DRI) étaient sur place pour sécuriser la zone et établir les circonstances de l’accident.