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Dans la nuit de vendredi à samedi, à Besançon, un homme, ivre, a été interpellé et placé en garde à vue. Il est soupçonné d’avoir violenté une femme dans un bar bisontin. Il a également blessé un serveur à la main. La victime avait quitté l’endroit lorsque la patrouille est intervenue. Aucune plainte n’a été déposée. Néanmoins, l’individu a été placé en détention pour l’exécution d’une précédente peine.

Ce samedi, les élus de la Ville de Pontarlier et les responsables de l’ONF ont fait le point sur l’état de la forêt communale. La cité du Haut-Doubs dispose de 1055 hectares dont elle a confié la gestion à l’Office Nationale des Forêts. Chaque année, 7500 m2 sont mis à l’affouage, dont 50% en raison de l’attaque des scolytes.

La gestion de la forêt devient de plus en plus complexe. Elus et professionnels doivent trouver des solutions pour la soigner et éviter les pertes. La sécheresse et la prolifération des scolytes la fragilisent. Une forêt malade engendre des dysfonctionnements tant au niveau économique que climatique.

Prendre les bonnes décisions

La course contre la montre est lancée. Entre la prolifération des scolytes, la nécessité de protéger l’existant et d’assurer l’avenir,  la gestion de la forêt est complexe. Depuis quelques années maintenant, mêmes les arbres situés à 1.150 mètres d’altitude ne sont pas épargnés. Si l’on compte sur la capacité de la forêt à se régénérer par elle-même, on envisage également d’autres chemins pour penser la forêt de demain. A Pontarlier, comme ailleurs, on teste différentes initiatives. Cela passe, par exemple, par la replantation d’espèces d’épicéas capables de mieux affronter les fortes chaleurs, mais le passage à la polyculture est devenu une nécessité. Du pin sylvestre et du tilleul viennent d’être plantés sur une parcelle aux Entreportes. Au Théâtre Forestier, c’est du chêne qui a été choisi. A Arçon, à quelques kilomètres de là, la commune, dans le cadre d’un dispositif financé par le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, s’est intéressée au Cèdre. Pas toujours facile de prendre les bonnes décisions. C’est la raison pour laquelle les communes et l’ONF mènent une véritable réflexion sur le sujet et avancent avec parcimonie. Une chose est certaine, tout monde est conscient que la forêt doit être protégée et que la gestion du réchauffement climatique passe par ces espaces naturels.

« Changeons aussi nos pratiques Â»

Si la composition d’une forêt doit changer, et tout le monde semble s’accorder sur ce point, il est également devenu primordial de s’interroger également sur son rendement et les pratiques qui y sont associées. Les communes forestières doivent évoluer et considérer la forêt autrement. Les revenus qu’elle apporte sont à  relativiser pour mieux la protéger et lui permettre d’apporter tous les bienfaits qu’elle est en capacité de fournir.

Le reportage de la rédaction / Daniel Defrasne ( élu en charge de forêt). Hugo Pierre ( responsable de l'unité territorial de Pontarlier/Morteau)

 

Éric Monnin, Vice-président à l’Olympisme de l'université de Franche-Comté et directeur du CÉROU, le Centre d’études et de recherches olympiques universitaires,  vient d’être nommé à la commission du Comité international olympique (CIO) pour l'éducation olympique par le Président du CIO Thomas Bach.

Cette commission internationale a pour mission de conseiller le président du CIO s'agissant de la promotion d'une éducation fondée sur les valeurs olympiques et de donner une orientation stratégique concernant les programmes et activités de cet organisme  dans le domaine de  l'éducation de la jeunesse par le sport.

Le CHU de Besançon ouvre un hôpital de jour en addictologie. Situé au sein de l’hôpital Saint-Jacques, au 2e étage du bâtiment Sainte-Elisabeth, cet hôpital de jour d’addictologie propose une prise en soin pluridisciplinaire des addictions avec (cocaïne, alcool..) et sans substances (jeu, sport...). Huit places sont disponibles. L’objectif de soin se définit en amont avec le médecin référent du patient et lors de la consultation de préadmission au sein des locaux de l’hôpital de jour, afin d’aboutir à un projet personnalisé.

L’équipe, sous la coordination des Dr Élisa Locatelli et Dr Julie Giustiniani, est composée de 2 praticiens hospitaliers – psychiatres addictologues, 1 assistant social, 3 infirmiers, 2 aides-soignants, 1 kinésithérapeute, 1 enseignant d’activité physique adapté, 1 diététicien, 1 psychologue clinicien TCC, 1 neuropsychologue et 1 secrétaire.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus cette nuit, vers 1h15 dans l’hôtel de la rue Gustave Eiffel à Pontarlier. Un feu de matelas s’est déclaré dans une chambre sans occupant. Une lance a été déployée par les secouristes. Leur action rapide a permis de stopper la propagation des flammes. Les 43 occupants de l’établissement ont été évacués. 40 personnes ont pu regagner leurs chambres. Trois ont été relogées ailleurs.

Hier soir, le BesAC s’est incliné face à Andrézieux sur le score de 90 à 87. On disputait la 3è journée de championnat en nationale 1 masculine. Les Bisontins sont dixièmes au classement. Ils ne sont qu’à un point de la lanterne rouge. La prochaine journée se disputera mardi soir face à Boulogne.

La Ville de Besançon fait savoir qu’en raison du manque d’animateurs, elle est contrainte de fermer l’accueil périscolaire de l’école maternelle Edouard Herriot les après-midis du lundi 10 au 14 octobre. Il est indiqué que, dans ces conditions, la cité n’est pas en capacité de garantir le respect des taux d’encadrement et la sécurité des enfants.

Ce samedi, place Granvelle, à Besançon, le collectif « place aux choix solidaires et durables Â» organise la 11è édition de son rendez-vous consacré à l’économie sociale et solidaire. Cet évènement a pour objectif de montrer qu’une autre consommation est possible. Autrement dit, mettre en lumière toute une filière et ses acteurs, sans doute davantage  tournés vers des valeurs plus soucieuses de l’environnement et humanistes.  

En cette période où la facture énergétique ne cesse d’augmenter et où les besoins en énergie semblent ne plus être en mesure d’être comblés, cette manifestation prend tout son sens. Précisons que, cette année, elle fusionne avec le rallye du Développement Durable, organisé par la mission Développement Durable de la ville de Besançon.

Une trentaine de stands seront présentés. Chaque structure aura ainsi la possibilité de décliner son travail, sa mission et les enjeux, à travers des activités ludiques qui permettront d’aborder différentes notions telles que le gaspillage alimentaire, les achats responsables pour favoriser l’emploi local  ou les bons gestes pour limiter l’impact sur notre environnement.

Le rendez-vous est fixé ce samedi 8 octobre, de 11h à 18h, place Granvelle à Besançon

L'interview de la rédaction : Didier Maillotte, responsable de la communication de la coopérative de salariés la Biocoop La Canopée et membre du collectif « Place aux choix solidaires et durable ! Â».