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Éric Monnin, Vice-président à l’Olympisme de l'université de Franche-Comté et directeur du CÉROU, le Centre d’études et de recherches olympiques universitaires,  vient d’être nommé à la commission du Comité international olympique (CIO) pour l'éducation olympique par le Président du CIO Thomas Bach.

Cette commission internationale a pour mission de conseiller le président du CIO s'agissant de la promotion d'une éducation fondée sur les valeurs olympiques et de donner une orientation stratégique concernant les programmes et activités de cet organisme  dans le domaine de  l'éducation de la jeunesse par le sport.

L’équipe de France d’haltérophilie relève olympique est actuellement en stage à Besançon du 13 au 24 juillet. Ces jeunes préparent les championnats d’Europe U15-U17 qui se dérouleront à Raszyn en Pologne. A travers ce stage : un programme intense où les athlètes travailleront très dur. Ils rentreront ensuite 5 jours chez eux avant de repartir à nouveau en stage à Toulouse afin d’axer leur dernière préparation sur l’affûtage et la récupération.

 

Des jeunes sous la houlette d’un athlète expérimenté

« Il s’agit d’un stage de préparation, où le gros du travail sera fait. Les jeunes vont travailler lourd, ils vont vraiment charbonner et transpirer Â» nous confie David Matam Matam, l’entraîneur national de ces jeunes. Entraîneur, mais aussi athlète bisontin connu pour avoir été médaillé d'argent des moins de 85 kg aux championnats d'Afrique d'haltérophilie 2000 Ã  Yaoundé, participé aux championnats du monde à Vancouver en 2003, et avoir amélioré les records de France à quatre reprises lors des championnats d'Europe à Kiev en 2004. S’il se présente comme étant très pointilleux, il nous décrit ses jeunes comme étant très impliqués et motivés, tous ensemble à s’encourager peu importe leur catégorie. « Je pense qu’il n’y a personne qui se donne à 50%. Tous sont à 100%. Même si c’est parfois très dur, avec cette forte chaleur Â» souligne le coach. Mais l’haltérophilie, c’est aussi ça nous explique David Matam Matam. Depuis toujours, les athlètes sont habitués à s’entraîner dans les endroits clos. « On pourrait imaginer que ça se déroule à l’extérieur. Mais nous ne sommes pas dans le spectacle mais la performance. Et pour cela, nous avons besoin d’un milieu de concentration, tranquille, qui ne conjugue que le bruit des charges Â».

 

David Matam Matam : 

 

 

Les dernières préparations avant le Jour-J

Ce stage a débuté le 13 juillet à Besançon et durera jusqu’au 24. Ensuite, les jeunes auront 5 jours où ils rentreront dans leurs clubs respectifs. La dernière étape avant le Jour-J : un nouveau stage de préparation dans le sud de la France, à Toulouse. Cette fois-ci l’intensité sera moindre, et le programme sera orienté sur d’autres axes. En particulier l’affûtage et la récupération, pour permettre à ces athlètes d’être à 100% de leurs capacités lors des championnats d’Europe. « Actuellement, ils sont sur une bonne dynamique puisqu’aux derniers championnats d’Europe, nous étions 8, et nous sommes rentrés avec 3 médailles. Il y a des bonnes choses à faire, c’est un public encore jeune qui doit apprendre, qui doit aussi être confronté aux meilleurs, et il serait temps que cette culture puisse intégrer leur parcours d’athlète, et qu’ils puissent au fil des années, déployer leur potentiel à 100% Â» confie David Matam Matam.

 

Parmi les grands espoirs de cette compétition, Léa-Marie Antonio du CH Luxovien et la jeune Margot Kotchetova du Stade Montois Haltérophilie. La rédaction a pu s’entretenir quelques instants avec les deux athlètes :

 

Léa-Marie Antonio (64kg) - CH Luxovien : 

Margot Kotchetova (45kg) - Stade Montois Haltérophilie : 

 

Mercredi et jeudi dernier, l'Université de Franche-Comté accueillait au Fort Griffon un colloque dédié au sport virtuel et à l'olympisme. Au programme : potentielle intégration de l'e-sport aux Jeux Olympiques, jeux-vidéos et santé ou encore e-sport universitaire.

 

Réunissant plusieurs chercheurs et acteurs du milieu sportif français et international, le colloque, organisé sous l'égide du CEROU (Centre d'études et de recherches olympiques universitaires) de l'Université de Franche-Comté, avait pour but de questionner les enjeux relatifs au développement de l'e-sport. « Je perçois l'e-sport comme un phénomène de société avec un réel mouvement autour de lui. Pourtant, il est très peu étudié au niveau universitaire. L'objet de ce colloque était d'évoquer les vraies questions à étudier sur l'e-sport et de savoir comment les aborder scientifiquement », explique Pascal Chatonnay, professeur à l'université et membre de l'organisation du colloque. Étalé sur deux journées, l’événement a rassemblé des acteurs venus du monde entier. Le président de la fédération italienne d'e-sport Igor Lanzoni et Liz Soutter, de la fédération internationale d'aviron World Rowing, ou encore des membres du comité olympique afghan étaient notamment présents.

Faire de l'Université de Franche-Comté « une pionnière dans le domaine »

Si ce colloque était l'occasion de faire un point sur les études en cours, il représentait également pour l'Université de Franche-Comté l'opportunité de se montrer comme l'un des acteurs sur lesquels l'e-sport et l'olympisme pourront compter dans les prochaines années. « L'Université de Franche-Comté peut s'appuyer sur ce centre de recherche (CEROU), unique en France. Aujourd'hui, on est pionniers et innovants dans ce milieu », rajoute Éric Monnin, ancien judoka international junior et directeur du CEROU. « Besançon devient effectivement une plateforme de l'olympisme, que ce soit sur son étude et sur ses recherches », termine-t-il.

L'interview de la rédaction