Ce lundi 25 avril commençait une semaine de mobilisation à l’initiative de l’association “Bonne route RN83” afin de protester contre la traversée des camions dans les villages situés sur la route nationale 83 entre Lons le Saunier et Besançon. Malgré la pluie, la mobilisation se composait d’un cortège d’une vingtaine de vélos partis du rond-point de Beure pour aller en direction de Larnod, avant de faire demi-tour, perturbant ainsi grandement la circulation.
2500 camions en transit
Les manifestants ne cachent pas leur exaspération. Ils dénoncent l’insécurité ambiante, les perturbations sonores et les impacts de ce trafic incessant sur la qualité de l’air. “Il y a plus de 2500 camions qui traversent cette route chaque jour" explique l'organisateur du rassemblement. Par cette semaine de mobilisation, les habitants attendent des réactions de la part des élus et des services de l’état. Les précédentes rencontres n’ayant rien données.

D’autres mobilisations à venir
Cette action se poursuit ce mardi sur les secteurs de Quingey et Mouchard. Mercredi, la mobilisation se tiendra dans le village de Samson, avant de rejoindre les communes d’Arbois et de Buvilly. Enfin, une manifestation au giratoire de Beure est programmée ce samedi matin.
Le reportage de la rédaction
C’est 32 foyers qui ont été expulsés de l’immeuble rue du Chaillot et qui ont dû l’être relogés et c’est en tout 48 appartements qui vont disparaître. Michel Boutonnet, militant de la CNL, a mené et mène encore un long combat depuis l’annonce de la démolition qui date de 2015 : « Nous devons continuer à dire à la municipalité que ce n’est pas une façon de traiter les êtres humains, que de décider de les déplacer comme des pions sur un échiquier ». Cela représente un gaspillage énorme en ce qui concerne le vie des habitants car, l’immeuble comptait beaucoup de personnes âgées, malades et aux faibles revenus. Un gaspillage financier est aussi à prendre compte car le coût de la démolition est estimé à plus de 2 millions d’euros.

Michel et Monique, anciens locataires de l’immeuble rue de Chaillot ont vécu pendant 10 ans dans ce dernier pour aujourd’hui se retrouver un peu plus loin rue de Vesoul, avec un logement plus petit et plus cher (64m2 contre 50 aujourd’hui). Michel est très attristé de voir son ancien immeuble en cours de démolition : « C’est la misère, ça fait mal au cœur parce que on s’est assez battu pour le garder », Monique elle déplore avec tristesse le choix de la municipalité : « On préfère détruire plutôt que réparer » avant d’ajouter : « Maintenant on vit dans des cages à lapin ». Une réhabilitation a pourtant été proposée à tous les locataires mais entrainant pour eux une augmentation des loyers, ils ont refusé cette réhabilitation.

Les décideurs ont maintenant pour projet la démolition de 1100 logements à Planoise avec « les mêmes dégâts humains, écologiques et économiques » regrette Michel Boutonnet avant d’ajouter que tout cela se fait « sans aucune concertation sans tenir compte de ce que veulent les gens, on va les déplacer, les enlever de toute leur vie ». Ce programme de destruction doit s’étaler sur 10 ans et la CNL est présente pour s’opposer à cette démolition qui représente 23 fois celle de l’immeuble rue de Chaillot.
Marine Le Pen n’a pas remporté l’élection présidentielle. Néanmoins, le Rassemblement National gagne du terrain en France. Le monde rural semble partager davantage les idées défendues par la candidate. En 10 ans, Marine Le Pen est passée de 12 à 48% des suffrages dans ce scrutin présidentiel.
En 2022, 17 points seulement séparent les deux candidats. Le conseiller régional Julien Odoul nuance la déception. Il explique l’ancrage régulier du vote national en France. L’élu bourguignon pense déjà à la suite. Les élections législatives sont dans toutes les têtes. Selon lui, le parti sera en mesure de présenter des candidats capables de défendre les idées de Marine Le Pen à l’Assemblée Nationale en juin prochain.
L'interview de la rédaction / Julien Odoul
Ce mercredi 20 avril, Rodolphe Guilhaumond, président de la Société Nautique de Besançon, est revenu sur les objectifs du club. Une saison abordée avec beaucoup d’ambition.
Un travail acharné
A l’année, ce sont environ 70 adhérents qui fournissent des efforts considérables pour faire du club sportif le plus historique de la ville, un club empli d’ambition. Entre Olympiades et championnats de France, les médailles n’ont presque jamais cessé de tomber. De très bon résultats qui seront une nouvelle fois attendus lors des prochaines compétitions auxquelles participeront les athlètes, avec en tête d’affiche Axelle Renard, Clément Jacquet ou encore Thomas Dubois-Dunilac. Des athlètes de haut-niveau qui ont en tête une participation aux JO 2024, et qui rendent fier leur président : « On est fier oui, c’est l’image du club. »
Un aboutissement selon Rodolphe Guilhaumond, puisque malgré les difficultés engendrées par la non-professionnalisation du sport, les sportifs parviennent à faire briller la SNB. Un succès à réitérer durant toute la saison.

Un besoin de recruter
Pour continuer à performer, la SNB ne s’en cache pas : il faut recruter. Cette année, certaines catégories telles que les cadets et les minimes n’étaient pas au complètes. Un regret tant les dirigeants du club comptent sur l’adhésion de jeunes sportifs afin de poursuivre leur travail de formation. Plusieurs stages sont d’ailleurs mis en œuvre pour immiscer les curieux à la pratique de leur choix : canoé, kayak, dragon boat… Autant de propositions qu’il faudra pour attirer un maximum de futures stars du sport nautique.
L'interview de la rédaction
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le club à l’adresse mail suivante :
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Il n’y a pas de doute. Emmanuel va devoir s’adresser davantage au peuple de gauche durant ce mandat. Même s’il n’est pas convaincu des intentions du président de la république, ce dernier doit prendre conscience que ces hommes et ces femmes ont grandement contribué à sa réélection.
Hier soir, si certains applaudissaient la victoire de la Macronie (58,5%), d’autres se satisfaisaient d’avoir contribué à faire barrage à la candidate du Rassemblement National. Le front républicain a encore fonctionné. Mais jusqu’à quand ? « Le nouveau départ » annoncé ne convainc pas. Beaucoup se projettent dans les législatives de juin prochain en espérant qu’un contre-pouvoir s’instaura en juin prochain.
Le reportage de la rédaction / On écoute les réactions de ces deux personnes, rencontrées dimanche soir au Kursaal à Besançon.
Emmanuel Macron a été réélu à la tête du pays. Un nouveau quinquennat débute ce lundi. Le président de la République arrive en tête en Bourgogne Franche-Comté, dans le Doubs et le Jura. Dans la région, il recueille 52,8% des suffrages. Il arrive également en tête avec 57% des suffrages dans le Doubs. Dans le département du Jura, il est à 53% des voix. On notera l’excellent score d’Emmanuel Macron à Besançon. Le Président de la République est à 72%.
L’atelier populaire s’est réuni à Besançon Place Granvelle ce 24 avril afin de réaliser des affiches ou encore des slogans. Tous sont déçus des résultats de la présidentielle mais gardent espoir pour les législatives.
Ils ont décidé de monter une action sur le kiosque Place Granvelle suite à leur mécontentement des résultats du premier tour de la présidentielle. Leur objectif était de faire passer des messages à travers des images d’initiative citoyenne, et le tout créer à la main.
Suite aux résultats de la présidentielle, les exposants ne sont pas des plus satisfaits : « On est reparti pour 5 ans d’hyper-libéralisme, ce n’est pas la joie, mais on va faire sans eux et on va essayer de voter le plus rouge possible aux législatives », affirme une citoyenne de l’atelier. Une autre déclare : « Je ne suis pas convaincue du résultat mais bon il faut accepter ». Même si les résultats ne sont pas à la hauteur de leur espérance, ils relativisent : « On n’est pas spécialement joyeux mais on est content d’avoir fait l’atelier parce que on a passé un bon moment avec les gens et c’est pour ça qu’on était là ».
L'interview de la rédaction
Le résultat est tombé ce dimanche 24 avril à 20h : Emmanuel Macron renouvelle son mandat face à Marine Le Pen à 58% contre 42% pour la candidate du Rassemblement National. Quant à l'abstention, elle s'élève à 28,2% chiffre historique qui n'a pas été aussi haut depuis 1979. Pour beaucoup, ce chiffre symbolise notamment un désintérêt vis-à-vis du second tour pour la majorité des Français. Comme en témoigne Maxime Pignard conseiller municipal de Besançon.
Un résultat sans surprise
Le résultat de ce second tour des élections présidentielles n'est pas « une surprise » pour beaucoup. En effet, après un débat « pas vraiment réussi» de la part de Marine Le Pen et un appel à faire barrage à l'extrême droite, la victoire d'Emmanuel n'est pas « une surprise » pour le conseiller des Républicains qui constate également que « les français ont refusé le choix de l'extrémisme ».
Une abstention record
28,2%, c'est le taux de l'abstention lors de ce second tour des élections présidentielles. Taux record que « comprend » Maxime Pignard jugeant « que le second tour n'était pas très attractif pour les français » entre « un candidat élu par défaut et une Marine Le Pen incompétente ».
Résultat « sans impact » pour les législatives
Les élections législatives se dérouleront du 12 au 19 juin et sont un point crucial pour les différents partis. Notamment pour les Républicains qui jugent que « tout est encore jouable » et que la majorité d'Emmanuel va se réduire étant donné « que les français ont voté par défaut, selon les sondages ».
L'interview de la rédaction