Choix du secteur :
Se connecter :

Besançon : la réelle précarité des professionnels de l’animation

Publié le 30 Jui. 2022 à 12:06
Tags: Social |
Lecture: min
Besançon : la réelle précarité des professionnels de l’animation Elise Aebischer, élue en charge des ressources humaines

Ce jeudi matin, une vingtaine d’agents des métiers de l’animation et de l’éducation populaire  de la ville de Besançon et des Francas du Doubs se sont rassemblés sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon. Ils dénoncent la précarité de leur emploi et le manque de reconnaissance de leur profession et de l’action éducative qui l’accompagne.

Pour les participants, la situation a trop duré. Il est devenu urgent pour les collectivités et le monde associatif de prendre les dispositions qui s’imposent. La profession est désertée. La précarité y est bien réelle. Avec des salaires de 550 euros par mois, qui ne tiennent pas compte du temps de travail réel effectué et des horaires compliqués, répartis de façon illégale dans la journée, le métier ne séduit plus.

CGT ANIMATEUR

Ce jour, 25 centres périscolaires étaient impactés à Besançon. Demain, vendredi , une délégation de la CGT sera reçue en mairie. Le syndicat attend des réponses concrètes à ses interrogations. D’autant plus que la mairie de Besançon, entend accueillir davantage d’enfants, dès la rentrée prochaine, dans les centres périscolaires bisontins notamment durant la pause méridienne. Et ce, pour gérer le manque de place dans les restaurants scolaires de la ville.

L'interview de la rédaction / Stéphanie Rodriguez, responsable CGT des Francas du Doubs