Un homme de 54 ans sera jugé, ce vendredi, en comparution immédiate. Le 17 avril dernier, il a été interpellé dans un restaurant, implanté rue Rivotte, à Besançon. Lorsqu’il a été interpellé, il avait porté son dévolu sur la caisse enregistreuse de l’enseigne et avait commencé à remplir son cabas de bouteilles de vin. Compte tenu de son état, il a été placé en garde à vue avec notification des droits différée. Une plainte a été déposée par le gérant. Lors de son audition, cet ancien salarié du restaurant indiquait qu’il voulait se payer lui-même.
Pour favoriser la pratique du vélo dans le Haut-Jura, le Parc naturel régional annonce l’installation de locaux consigne à vélo sur le Haut-Jura. L’objectif étant de stationner son vélo gratuitement à l‘abri et en toute sécurité pour quelques heures ou plusieurs jours. Ces nouveaux équipements sont positionnés dans les centres-villes et les villages, à proximité de services de transport et aux départs de randonnée par exemple. Vous pourrez les retrouver sur les communes de Bellefontaine, Longchaumois, Morez, Saint-Laurent-en-Grandvaux et Moirans-en-Montagne par exemple.
Une personne itinérante devra s’expliquer en octobre prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Les faits remontent au 22 juillet 2022 à Pontarlier. Date à laquelle cet individu est parvenu à prendre la poudre d’escampette en se débarrassant d’une sacoche, à la vue des policiers. Cette dernière comprenait 11 grammes d’héroïne, 10 grammes de cocaïne et 3 grammes de résine de cannabis.
Mercredi, sans doute de retour à Pontarlier, il s’est rendu au commissariat de police pour porter plainte. Identifié, il a été placé en garde à vue. Au cours de son audition, il a reconnu l’usage et la détention de stupéfiants. En revanche, il n’a reconnu que partiellement d’autres faits. L’été dernier, il avait pris la fuite pour ne pas répondre à un contrôle de police. C’est à son fils qu’il avait remis la sacoche en question.
Dans le cadre du programme Interreg, financé par l’Europe, Philippe Alpy, le président du syndicat mixte du Mont d’Or, s’est rendu dernièrement à Turin pour échanger autour de la transition climatique et l’adaptation des stations de moyenne montagne à cette évolution. Aux côtés des élus et techniciens français, leurs homologues autrichiens, slovènes, italiens, allemands et suisses pour porter une réflexion commune sur les enjeux de demain et les expériences de chacun. La station de Métabief fait partie des sites touristiques français et européens du massif alpin qui se soucie depuis plusieurs années de cette problématique.
Avec ou sans neige ?
Dans leur réflexion, le Conseil départemental du Doubs et le syndicat mixte du Mont d’Or n’ont pas totalement occulté la neige. Il en va de l’activité économique et touristique de ce territoire de vie. Néanmoins, les élus ont conscience que l’or blanc est une denrée dont l’avenir n’est pas totalement assuré. C’est pour cela qu’une réflexion et des opérations méthodologiques sont réalisées pour assurer un développement le plus raisonné et réaliste possible de cet espace naturel et de loisir. L’innovation y a toute sa place. Elle est la pierre angulaire des investissements consentis pour la maintenance et la modernisation des équipements. « Contrairement à ce que certains ont à cœur de véhiculer, nous ne sommes pas dans le pessimisme. Nous développons un optimisme réfléchi et posé » explique Philippe Alpy. L’élu rappelle que l’objectif est de proposer « une offre de services en lien avec le contexte climatique et économique du moment ».
L'interview de la rédaction / Philippe Alpy
Visite d’une délégation d’Alos
Ce jeudi, une délégation de la commune Alos, composée du Maire, du Maire-Adjoint et du directeur des services, a fait le déplacement dans le Haut-Doubs pour appréhender la démarche et la méthode franc-comtoises en la matière. Comme à Métabief, les élus de cette commune du sud de la France s’interrogent sur l’avenir de leur station, située entre 1500 et 1800 mètres d’altitude. « On s’interroge sur ce que l’on peut faire au titre de la diversification. Nous venons ainsi profiter de votre expérience » conclut Michel Lantelne, le Maire.
L'interview de la rédaction / Michel Lantelne
Les sapeurs du Doubs sont intervenus à Novillars hier soir, vers 19h, pour un feu de pavillon. L’occupante, âgée de 75 ans, était sortie de la bâtisse à l’arrivée des secours. Après avoir été examinée, elle a été laissée sur place. Trois lances, dont une sur grande échelle, ont été nécessaires pour venir à bout des flammes. ERDF a procédé à la coupure électrique du quartier durant l’intervention. La septuagénaire a été relogée par la commune.
Les filles de l’ESBF ont remporté le match qui peut donner de l’espoir pour cette dernière ligne droite en championnat. Hier soir, au palais des sports, elles ont vaincu Plan de Cuques sur le fil, 26 à 25. Elles conservent leur 8è place au classement, mais sont à égalité de points avec Nice (7è). Une formation que les Engagées affronteront dimanche après-midi dans le sud.
C’est un véritable fléau. Depuis le début de ce nouveau mandat, en 2020, près de 4000 élus ont démissionné en France. Ces départs ont concerné 238 maires, 773 adjoints et 2.976 élus municipaux. Dans le département du Doubs, le contexte est identique. A tel point que Patrick Genre, le président de l’association des Maires de France, s’en est ému auprès de l’instance nationale et son président David Lisnard. Ce dernier a d’ailleurs fait savoir ses inquiétudes sur le sujet, il y a quelques jours, dans le journal « Le Figaro » et au gouvernement.
Dans le département du Doubs, ce sont une vingtaine de Maires qui ont jeté l’éponge. Les responsabilités, de plus en plus importantes, qui leur incombent, les tâches administratives et l’agressivité de certains administrés expliquent cette situation. « Les agressions se sont beaucoup développées. Il s’agit de violences physiques ou verbales » explique M. Genre. Et de poursuivre : « Ce mandat est particulier. La crise sanitaire est venue perturber les prises de fonction qui se sont faites à distance. Toute la cohésion d’équipe, que l’on trouve en début de mandat, n’a pas pu se faire correctement ».
« La plus belle fonction élective qui existe »
Patrick Genre reconnaît la complexité du rôle de Maire. « Il est fortement sollicité. Il est la personne vers laquelle on se dirige pour tous ses problèmes et il n’a pas toujours la réponse » explique l’édile pontissalien. L’inquiétude est grande pour l’avenir. Il n’y a qu’à se rappeler les soucis qui ont été enregistrés dans certaines communes, où il n’a pas toujours été facile de composer des listes lors des dernières élections municipales. Parfois, une seule liste était proposée au suffrage des électeurs. « Ca peut être préoccupant. Je crois, qu’en 2020, près de 45% des maires ne s’étaient pas représentés. Je pense qu’ils seront plus nombreux en 2026 » argumente M. Genre. Et de conclure : « J’espère qu’il y aura assez de femmes et d’hommes qui accepteront de prendre cette charge et cette fonction, qui est la plus belle fonction élective qui existe ».
L'interview de la rédaction / Patrick Genre
Ce mercredi 19 avril, un hommage sera rendu à Jeanine Dessay, l’infirmière pontissalienne poignardée à 19 reprises dans les toilettes de l’hypermarché casino, le 15 avril 2019, à Pontarlier. Ses proches organisent une soirée durant laquelle sera diffusée le film « Des nouvelles d’ici-bas », tournée par le réalisateur François Royet. Pendant six ans, le cinéaste a suivi cette femme passionnée, engagée, empathique, humaine et responsable. Il a ainsi donné naissance au film « Des nouvelles d’ici-bas », qui raconte le parcours de Jeannine aux côtés des plus démunis.
L'interview de la rédaction / François Royet
Une fois la confiance instaurée, Jeannine Dessaye, un peu suspicieuse sur le bienfondé de cette démarche au départ, y a trouvé un intérêt. La capacité de ce film d’1h30 a rassemblé, a créé du lien avec les spectateurs et a provoqué le débat l’a rassurée. Face aux réactions du public, ces craintes ont été dépassées et ont laissé place à un autre regard. La futilité d’une telle démarche et la peur de donner une image fausse et peu valorisante de ses patients se sont effacées. L’idée de faire comprendre ce qu’est la souffrance, la pauvreté et la fragilité lui a plu. Le professionnalisme du réalisateur et sa démarche humaniste, honnête et vraie ont apaisé l’infirmière, facilité les échanges et rendu la collaboration plus aisée. « Jeanine a compris ce que l’on pouvait faire émerger chez les gens avec un film » conclut François Royet.
L'interview de la rédaction / François Royet
Le film « Des nouvelles d’ici-bas » sera diffusé ce mercredi soir, à 20h, au théâtre Bernard Blier.