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À l’approche de la rentrée politique, la majorité municipale bisontine est traversée par des tensions et des incertitudes. L’arrivée de nouvelles forces, comme La France Insoumise ou Place Publique rebat les cartes, au grand dam du Parti socialiste. Les élus communistes, eux, ne veulent ni être mis à l’écart, ni se contenter d’un rôle secondaire. Trois options sont à l’étude, et Christophe Lime l’affirme : « Ce sont les communistes qui décideront ».

L'interview de la rédaction :Christophe Lime 

Un paysage politique mouvant à gauche

La majorité municipale de Besançon, jusqu’ici construite autour d’un équilibre fragile entre forces de gauche, se trouve à un tournant. L’arrivée de nouvelles composantes politiques  remet en question la cohésion initiale. Le Parti socialiste, l’un des piliers traditionnels de cette majorité, a déjà exprimé son opposition à une alliance avec LFI, fragilisant davantage la coalition. Dans ce contexte, les élus communistes, emmenés par Christophe Lime, affirment haut et fort leur volonté de rester acteurs et décideurs. « Nous ne voulons pas laisser croire que nous n’aurons pas notre mot à dire », martèle l’élu.

Des désaccords sur l’élargissement de la majorité

Christophe Lime rappelle que les communistes s’étaient exprimés sur le sujet. « Nous nous étions mis d’accord sur le fait que le socle de la majorité devait être respecté, et que toute extension, vers Place Publique ou la France Insoumise, devait faire l’objet d’un accord collectif. » Ce n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui. Alors que certains élus semblent vouloir faire cavalier seul, les communistes appellent à la concertation et au respect des équilibres politiques initiaux. « On voit bien que certains, comme les socialistes, ne veulent plus faire partie de cette majorité si elle évolue dans ce sens. Il faut entendre ces positions, mais il faut aussi garder une cohérence de gauche et un programme clair. »

Trois scénarios à l’étude pour 2026

À l’approche des élections municipales de 2026, trois options sont sur la table pour les communistes :

  1. Soutenir l’actuelle maire Anne Vignot, avec une nouvelle composition politique autour d’elle.
  2. Former une alliance distincte avec le Parti socialiste, en dehors du cadre écologiste.
  3. Constituer une liste autonome, portée par le Parti communiste, afin de défendre un projet clairement identifié.

« Ce n’est pas exclu que nous fassions notre propre liste. Ce ne serait pas un geste de rupture, mais une manière de porter nos idées avec clarté : sur le logement, la gratuité des transports, la sécurité, l’urbanisme, les questions sociales… », explique M. Lime.

Une volonté d’associer les élus du Grand Besançon

Pour éviter les erreurs du passé, les communistes souhaitent aussi changer de méthode. Ils proposent d’organiser des groupes de travail ouverts aux élus du territoire. « Il ne s’agit pas de fusionner des partis ou de chercher des accords de sommet. Il s’agit de construire un projet sérieux, réalisable, avec des idées partagées et applicables au niveau métropolitain. » Christophe Lime met en garde contre les illusions : « 80 % des politiques publiques bisontines dépendent aujourd’hui de la métropole. Logement, urbanisme, transport, assainissement… Il faut que les idées qu’on porte localement soient crédibles à cette échelle. Sinon, c’est mentir aux Bisontins. »

L'interview de la rédaction :Christophe Lime 

 

Une rentrée politique sous haute tension

Alors que la majorité actuelle semble s’effriter et que les alliances futures restent incertaines, la rentrée politique à Besançon s’annonce mouvementée. Les communistes entendent bien peser dans les discussions, forts d’un bilan défendu avec constance, notamment sur la gratuité des transports. Une chose est sûre : ils ne se laisseront pas reléguer au second plan.

Depuis ce mardi 1er juillet, Besançon et  Grand Besançon Métropole franchissent un cap majeur dans leur politique de mobilité. Mise en Å“uvre de la gratuité pour les moins de 15 ans, transports gratuits pour tous les usagers le samedi et tarification solidaire à 2 euros par mois pour les allocataires du RSA : des mesures fortes défendues par les élus communistes, malgré des débats intenses, notamment au sein de la majorité. Rencontre avec Christophe Lime.

Un tournant historique pour la mobilité à Besançon

« C’est une évolution majeure, comparable à l’arrivée du tram en 2014 ou même au grand plan transport de 1974 », affirme Christophe Lime, élu communiste bisontin. Depuis ce 1er juillet, la nouvelle politique tarifaire mise en place transforme en profondeur l’accès aux transports publics. L’objectif est clair : encourager l’usage des transports en commun, en particulier chez les jeunes et les publics les plus précaires, tout en réduisant la pression financière sur les ménages. Une politique audacieuse qui, selon les premières estimations, pourrait générer une hausse de 20 à 30 % de la fréquentation du réseau bus et tram.

L'interview de la rédaction : Christophe Lime 

Un financement anticipé et responsable

Ce virage social a un coût : environ 3 millions d’euros par an. Pour le financer sans déséquilibrer les finances locales, la collectivité a voté une augmentation du versement mobilité, une taxe payée par les entreprises de plus de 11 salariés, qui rapportera 4,5 millions d’euros. Ce différentiel de 1,5 million permettra même d’investir dans l’amélioration de l’offre de transport. Il est notamment prévu une augmentation de 40 postes chez le délégataire, d’ici les prochaines années.  « On agit de façon responsable. Cette mesure est financée, pensée, et s’inscrit dans une stratégie d’ensemble. Les transports urbains sont déjà subventionnés à plus de 80 %, et jusqu’à 95 % pour les lignes périurbaines. On va plus loin en assumant une vraie politique publique en faveur de l’accès universel au transport », souligne Christophe Lime.

Un débat clivant mais assumé

Ce changement n’a pas fait l’unanimité. À l’intérieur même de la majorité, les débats ont été vifs. Certains élus, y compris hors de Besançon, se sont opposés fermement à la réforme. « C’est un dossier clivant. Mais nous avons respecté nos engagements de campagne. Ce sont des avancées nécessaires », défend M. Lime. Il rappelle aussi la spécificité institutionnelle : les élus de Besançon ne sont pas majoritaires au sein de Grand Besançon Métropole, ce qui rend chaque vote stratégique.

L'interview de la rédaction : Christophe Lime 

Prochaine étape : la gratuité pour les moins de 26 ans

Déjà tourné vers l’avenir, Christophe Lime évoque la suite : « La prochaine étape, c’est la gratuité pour les moins de 26 ans. Il y a une vraie précarité chez les étudiants, qui n’ont pas droit aux abonnements subventionnés à 50 % par les employeurs. » Dans une agglomération où l’université est la 2ᵉ plus appréciée de France, l’enjeu est aussi l’attractivité du territoire. « Chaque avancée en matière de transport a un effet domino sur nos autres politiques publiques : l’accès à l’emploi, à l’enseignement, à la culture. C’est un levier fondamental », conclut l’élu

Un homme sans domicile fixe, âgé d’environ 50 ans, a été retrouvé en état de mort apparente ce mardi devant l’église de la place du 8 Septembre à Besançon. Le décès a été constaté sur place par un médecin du SMUR.

Le 29 juin vers 21h30, un homme de 38 ans a été interpellé à son domicile rue de la Corvée à Besançon après des signalements pour sévices graves sur son chien de type Malinois. Aperçu en train de frapper et de suspendre l’animal à sa laisse, il a été retrouvé ivre, torse nu, avec un taux de près de 2 grammes d’alcool dans le sang.

Le chien, apeuré et muselé, a été pris en charge par la fourrière. Placé en garde à vue, l’individu a déclaré ne pas se souvenir des faits. Il comparaîtra le 15 octobre devant le Délégué du Procureur. Il risque 120 jours-amende, la confiscation de l’animal et une interdiction de détention pendant 10 ans.

Le Conseil Communautaire de la Communauté de Communes du Plateau du Russey se réunira le mercredi 2 juillet 2025 à 20h à la mairie de Bonnétage. À l’ordre du jour : approbation du dernier procès-verbal, coopération intercommunale, tarification Cycl’owdoo, harmonisation des tarifs d’assainissement, mobilités douces, développement économique et aides à l’immobilier d’entreprise. La séance abordera également des questions liées au télétravail, au régime indemnitaire, et aux zones d’activités du territoire.

La Ville poursuit l’aménagement de ses infrastructures sportives de plein air avec la prochaine livraison de la pumptrack et de la piste ludique VTT au parc des Ouillons. Ce nouvel espace, dont les travaux s’achèveront fin juillet 2025, vise à offrir aux jeunes Pontissaliens une zone de pratique moderne, conviviale et sécurisée.

Un projet structurant pour les sports de glisse

Pensée comme un complément au skatepark existant, la pumptrack s’installe entre celui-ci et l’ancienne piste BMX. Elle s’étend sur 1 700 m² et propose plusieurs boucles adaptées à tous les niveaux (vert, bleu, rouge), praticables à vélo, trottinette, roller, skateboard ou BMX. L’accent est mis sur la diversité des parcours, favorisant à la fois l’apprentissage et la performance. n parallèle, la boucle VTT ludique, aménagée sur les 3 300 m² de l’ancienne piste BMX, offrira un circuit technique ponctué de modules en bois, rochers et autres obstacles, le tout relié à la pumptrack par une plateforme surélevée.

Un chantier en cours, financé et encadré

Les opérations comprennent le terrassement et l’enrobé des pistes, l’installation des modules techniques, ainsi que l’aménagement de zones de maniabilité. Le chantier bénéficie d’un budget de 380 000 € TTC, partiellement financé par la DETR (57 800 €) et l’Agence nationale du sport (80 471 €).

Une ambition : encourager les pratiques sportives locales

La livraison est prévue d’ici la fin du mois de juillet 2025, juste à temps pour profiter des beaux jours et donner un nouvel élan aux loisirs sportifs à Pontarlier.

À l’approche du passage du Tour de France le 26 juillet, des travaux de voirie sont programmés. La première phase interviendra les nuits du 15 et 16 juillet, durant lesquelles les îlots directionnels seront démontés entre le rond-point du tennis et la gare, et le rond-point fera l’objet d’un rabotage sur une largeur de 1,50 mètre.

La seconde phase, prévue entre le 28 juillet et le 1er août, consistera à remettre en place ces îlots directionnels et à reconstruire le rond-point. L’ensemble des interventions se déroulera de nuit, entre 20h et 6h du matin, afin de limiter les perturbations. Une déviation sera mise en place durant les travaux. Ces aménagements visent à préparer au mieux l’accueil du peloton et garantir la sécurité du parcours.

La Porte Saint-Pierre entre dans sa deuxième phase de restauration : après la partie haute, c’est désormais la section inférieure qui fera l’objet d’une rénovation complète. Les travaux porteront sur les parements, les joints, les couvertures, ainsi que les menuiseries et intérieurs du monument. Ce chantier, soutenu par la DRAC Bourgogne-Franche-Comté, débutera fin août avec une coupure temporaire de la circulation pendant 9 jours. Le gros des travaux s’étalera de septembre 2025 à mai 2026, sous réserve des conditions météo et des éventuelles découvertes patrimoniales.