Ce mercredi 3 septembre, le Parti Socialiste, Place Publique et Cap 21 ont tenu une conférence de presse au restaurant Chez Ali, place Cassin à Besançon. L’occasion d’officialiser leur démarche commune en vue des élections municipales de 2026 et de présenter les premières lignes d’un projet politique partagé.
L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba
Une alliance scellée avant l’été
Dès le mois de juin, le Parti Socialiste et Place Publique avaient annoncé leur intention de présenter une liste commune dès le premier tour. Leur volonté : poser un socle clair de propositions à débattre avec les habitants dès la rentrée.
Parallèlement, Cap 21 a exprimé ses attentes et ses priorités pour Besançon et son territoire. Au fil de l’été, les discussions entre les trois formations ont convergé, associant élus, militants, sympathisants et habitants.
Une démarche collective, mais sans la gauche radicale
Les trois partis revendiquent une démarche ouverte et collective, mais prennent leurs distances avec la majorité municipale sortante et ses partenaires historiques, notamment les écologistes, le Parti communiste et La France insoumise.
« Nous ne sommes pas en rupture, mais dans la continuité d’un socle municipal », expliquent les représentants. Ils insistent sur une volonté de rassemblement apaisé, sans pour autant céder à la logique d’union de toute la gauche dès le premier tour.
L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba
Un projet en construction avec les habitants
La méthode annoncée repose sur une co-construction avec les Bisontins :
Les organisateurs affirment ne pas vouloir « imposer des solutions toutes faites », mais tester et enrichir leurs propositions au contact direct des habitants.
Sécurité : un sujet sans tabou
Parmi les premières orientations discutées, la sécurité occupe une place importante. La question de l’armement de la police municipale sera étudiée « sans tabou », tout comme l’élargissement des missions et horaires des agents, en complémentarité avec la police nationale. Les trois partis se disent ouverts à l’échange avec d’autres municipalités françaises, y compris dirigées par des écologistes comme Bordeaux.
Solidarité et alimentation : un projet pilote
La liste « Besançon forte et solidaire » souhaite également mettre en avant des mesures sociales fortes.
L’adjointe aux solidarités Sylvie Vanlin, vice-présidente du CCAS, a souligné la progression de la précarité, touchant désormais aussi bien des familles, des seniors que des salariés.
Un projet pilote d’aide alimentaire scolaire est en réflexion, visant à proposer petits-déjeuners et goûters aux enfants dans les écoles. L’objectif : lutter contre la faim et les inégalités dès le plus jeune âge.
Vers un rassemblement élargi ?
Si l’unité de la gauche reste un horizon attendu par une partie des électeurs, les partenaires actuels insistent sur la nécessité de bâtir un consensus progressif. « Mois après mois, nous avançons, nous faisons converger nos propositions », affirme l’un des responsables.
Les discussions avec les communistes restent ouvertes, mais l’heure est désormais au lancement officiel d’une campagne qui se veut à la fois pragmatique, collective et ancrée dans les réalités sociales de Besançon.
Le 1er septembre, vers 16h30, au 17 allée de l’île aux Moineaux, à Besançon, un homme de 25 ans a violemment arraché le téléphone portable d’un conducteur de bus de la ligne 5, à la suite d’un différend lié à l’absence de titre de transport.
L’individu a été interpellé quelques minutes après les faits et placé en garde à vue. Le téléphone a été retrouvé et restitué à son propriétaire. Le mis en cause a reconnu les faits. Il fera l’objet d’une composition pénale devant le délégué du procureur de la République le 12 novembre prochain.
Ce samedi 6 septembre, de 10 h à 14 h, la Société nautique de Besançon (SNB) organise sa traditionnelle opération de nettoyage des rives et du lit du Doubs, entre le pont de la République et la Gare d’eau. Lancée il y a bientôt dix ans, l’initiative se tient chaque premier week-end de septembre. « C’est notre terrain de jeu, il est normal de l’entretenir », rappelle Laurent Michaut, membre du comité directeur de la Société Nautique Bisontine et coordinateur de l’événement.
Un inventaire toujours surprenant
Chaque année, les bénévoles découvrent leur lot d’objets inattendus. Si les canettes, sacs plastiques et mégots sont fréquents, les trouvailles insolites ne manquent pas : vélos, mobylettes, portières de voiture, voire un fauteuil roulant l’an passé. L’aide de plongeurs bisontins permet d’atteindre des déchets inaccessibles depuis la berge. Résultat : jusqu’aux trois quarts d’une benne de 16 m³ remplis en une seule matinée.
L'interview de la rédaction : Laurent Michaut (SNB)
Une mobilisation ouverte à tous
Licenciés, compétiteurs, habitants : tout le monde peut prêter main-forte. La SNB met à disposition gants, pinces, sacs, mais aussi paddles et canoës pour collecter sur l’eau. « Ce n’est pas une journée portes ouvertes de canoë, précise M. Michaut. L’objectif est bien d’aller ramasser dans les zones difficiles d’accès. » Les participants sont invités à venir équipés de chaussures résistantes et, si possible, de leurs propres gants.
L'interview de la rédaction : Laurent Michaut (SNB)
Une conscience écologique qui progresse
Selon l’organisateur, la quantité de déchets récoltés tend à diminuer, signe d’une évolution des comportements. « Peut-être que les gens jettent moins, ou bien que certains ramassent déjà lorsqu’ils se baladent », estime M. Michaut. Les déchets collectés sont ensuite pris en charge par la société Bonnefoy, partenaire de l’opération, qui assure leur revalorisation.
Après une préparation encourageante, les joueuses de l’ESBF retrouvent ce mercredi soir le championnat de France de D1 féminine avec un premier déplacement délicat sur le parquet de Plan-de-Cuques.
Un retour attendu
Le groupe bisontin a bouclé son été sur une note positive avec un tournoi de préparation abouti et des séances d’entraînement jugées « de bonne qualité » par l’entraîneur Jérôme Delarue. « Les filles sont reparties de l’avant, on arrive sur ce premier match avec de l’ambition », confiait-il à la veille du coup d’envoi.
L'interview de la rédaction : Jérôme Delarue
Un adversaire déjà solide
Si un premier match reste toujours particulier, l’affiche à Plan-de-Cuques ne s’annonce pas comme un cadeau. « C’est une vraie équipe challenger, avec une base arrière puissante et deux pivots de qualité. Elles montent en puissance dans notre championnat », analyse le coach bisontin. De quoi annoncer une rencontre disputée entre deux collectifs portés sur l’intensité.
Continuité et automatismes
L’ESBF pourra s’appuyer sur la stabilité de son ossature, conservée à l’intersaison. Malgré quelques retours tardifs (Juliette, Alizée), les automatismes de la saison passée semblent déjà réapparaître. « On repart d’une base plus haute. Cela doit nous permettre de rentrer fort dans ce championnat », espère Jérôme Delarue. Le groupe sera quasiment au complet, à l’exception de Céline Solstad encore en phase de reprise, même si son retour prochain est une perspective encourageante.
L'interview de la rédaction : Jérôme Delarue
Début de saison piégeux
Au-delà de ce premier test, l’ESBF enchaînera rapidement avec Strasbourg, une autre équipe en pleine progression. « Notre calendrier n’a rien d’un démarrage tranquille. Strasbourg a battu une formation de Ligue des champions en amical, c’est un signal fort », prévient le technicien. Avec un automne chargé entre le championnat et l’Europe, l’ESBF sait qu’elle devra jongler entre intensité et gestion physique. Mais pour l’heure, place au grand retour de la D1 : ce soir à Plan-de-Cuques, les Bisontines veulent marquer le coup.
Dominé par Limoges, le Grand Besançon Doubs Handball est déjà éliminé de la Coupe de France. Hier soir, au Palais des Sports Ghani Yalouz, les hommes de Christophe Viennet se sont inclinés sur le score de 27 à 39 lors de ce 1er tour de compétition. Le regard se porte désormais sur le championnat de Proligue, avec, pour cette 1ère journée de compétition un déplacement à Cherbourg.
Nous avons très peu d’information pour le moment. Hier soir, vers 22h30, un homme de 33 ans a été blessé aux jambes suite à un tir par arme à feu dans une pizzéria, rue de Valentigney, à Audincourt. Le trentenaire, médicalisé sur place, a été transporté sur le centre hospitalier Nord Franche-Comté.
On connaît le tirage au sort du 3è tour de la Coupe de France de football, qui marque l’entrée en lice des clubs de national 3. Parmi les rencontres à suivre les 13 et 14 septembre prochains :
Morteau Montlebon – Monfaucon/Morre/Gennes
Levier – Besançon Football
Les Ecorces – ASM Belfort
FC du 1er Plateau – Arche FC
Belfort Sud – Racing Besançon
Aromas – Plateau FC 39
Saint Vit – Sud Revermont
Bresse Jura Foot – Haut Jura
Grand Besançon FC – Pontarlier
FCSM – Jura Nord Foot
Souvans Nevy – Doubs
Entre Roches – Noidanais
Baume les Dames – Frasne
Crotenay Combe d’Ain – Larians Munans
Fauverney Rouvres – Lons RC
Dijon ULFE – Jura Dolois
ASC de Plombières – Champagnole
Mellecey Mercurey – Jura Sud Foot
Le Russey – FCVI
Besançon Espérance – Les Sapins
Dampierre – Grandvillars
Les Fonges 91 – Perrouse
Orchamps Vennes – Audincourt
Ce mardi 2 septembre, vers 13h, , les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur la départementale 67 à Mouthier-Haute-Pierre pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger et un poids lourd transportant des bouteilles de butane et propane de 13 kg. Aucun risque de fuite n’a été constaté.
Le conducteur du camion, âgé de 25 ans, est indemne. La conductrice de la voiture, une jeune femme de 19 ans, a été légèrement blessée et évacuée vers le centre hospitalier de Pontarlier. La route a été temporairement fermée durant l’intervention, avec le soutien des services partenaires.