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Un homme de 35 ans a été placé en garde à vue à Besançon. Mardi soir, il s’est introduit illégalement dans un appartement, situé rue de Pontarlier,  Ã  Besançon. Sous l’effet de l’alcool, l’individu a reconnu être entré de force dans cet endroit pour y récupérer des affaires personnelles. Lors de son audition, après complet dégrisement, le trentenaire expliqua qu’il s’agissait d’un squat pour SDF. Selon ses dires, les dégradations constatées étaient antérieures à sa venue. Les recherches pour identifier un éventuel locataire ou propriétaire sont vaines ce mercredi matin.

Ce mercredi 13 septembre est marqué par le départ du Tour de Slovaquie. La Groupama FDJ sera sur la ligne de départ. Le Franc-comtois Thibaut Pinot est aligné sur cette compétition. Le coureur fait son retour après sa chute lors du Tour du Poitou Charente.  Un nouveau challenge pour le haut-saônois, avant son ultime rendez-vous avec le haut niveau, en octobre prochain, sur le  Tour de Lombardie.

Le savez-vous ? Jusqu’à vendredi ou samedi, en fonction des opérateurs, les clients des  enseignes Bouygues Télécom, Free, Orange et SFR voient leurs appels et envoient de SMS gratuits en direction du Maroc. Une décision qui permet à tout un chacun de pouvoir garder intensément le contact avec ses proches qui ont durement été touchés par un tremblement de terre.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus hier soir, vers 21h15, à Levier pour un feu d’habitation. Le sinistre a pris au niveau de la toiture d’une maison isolée. Trois lances, dont une sur échelle, ont permis d’éteindre rapidement les flammes. On ne déplore aucun blessé. Un homme de 73 ans, seul occupant des lieux, a été relogé dans sa famille.


L’information a été donnée par la justice ce mardi après-midi. La conductrice, à l’origine de l’accident mortel, survenu le 6 septembre dernier, sur le territoire de la commune de la Cluse-et-Mijoux, présentait un taux de 1,50 gramme d’alcool par litre de sang. Rappelons que cette personne n’a pas survécu à ses blessures. Elle est décédée deux jours plus tard à l’hôpital. Selon des chiffres de la sécurité routière, au 31 août, le nombre de blessés s’élève à 321 dans le département du Doubs. On en dénombrait 219 en 2019.

Un drame s’est produit le 2 septembre dernier dans le secteur de Valdahon dans le milieu homosexuel. Une affaire de chemsex est actuellement instruite par la justice. Une enquête  pour homicide involontaire a été ouverte. Elle fait suite au décès d’un homme qui a perdu la vie après avoir ingéré des produits stupéfiants pour améliorer sa performance sexuelle. C’est son partenaire qui a donné l’alerte. Aucune trace de coups n’a été retrouvé sur le corps de la victime, âgée de 44 ans. Des points d’injection ont été constatés lors de l’autopsie. Durant cette nuit, le quadragénaire se serait administré deux injections.

C’est apparemment la victime qui s’est présentée au domicile de son compagnon avec de la drogue, en l’occurrence de la 3-MMC, un excitant, qui modifie également la perception de la réalité. Prise en très grande quantité, elle peut tuer son consommateur. Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon tire la sonnette d’alarme. Il constate une augmentation de ces pratiques sexuelles sous l’effet de drogue. Le partenaire de la victime a été entendu. Pour l’heure, il ne fait l’objet d’aucune poursuite. Il a été laissé libre. L’enquête se poursuit avec deux objectifs ciblés : déterminer tous les produits chimiques qui ont été absorbés par le défunt et savoir d’où proviennent les produits consommés.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon

 

Deux individus ont été interpellés dans le cadre des tirs survenus le dimanche 3 septembre dernier, vers 8h, rue du Piémont, dans le quartier Planoise à Besançon. Huit tirs ont été relevés, sur une porte vitrée, dans une entrée d’immeuble. Pour Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, les tireurs ne cherchaient pas à viser quelqu’un, mais voulaient délivrer un message. Les données balistiques laissent à penser qu’une arme de poing a été utilisée.

Les caméras de vidéosurveillance ont permis d’observer la présence d’un véhicule suspect. Son conducteur a été interpellé. Il a été mis en examen. Au cours de son audition, il a reconnu avoir conduit le véhicule, mais, selon ses dires, ne connaissait pas les intentions du présumé tireur. Il a été placé en détention provisoire. Un autre homme, qui pourrait être le tireur, a été interpellé lundi. Ce dernier réfute les faits qui lui sont reprochés. Il est resté muet. Son sort devait être scellé en fin d’après-midi. Etienne Manteau, le Procureur de la République de Besançon, tient à souligner « l’excellent travail des enquêteurs bisontins Â». « Il est particulièrement satisfaisant de voir la capacité de la police nationale à élucider ces faits Â» a conclu M. Manteaux.

Le premier suspect, né en 1985, présentait, jusqu’à présent, 28 mentions sur son casier judiciaire. Le deuxième en a huit. Principalement pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a fait le point sur l’affaire concernant l’incendie criminel, commis dans un appartement, rue de la Pelouse, à Besançon, suite à la disparition d’une jeune fille de 12 ans, le 21 août dernier. La publication de fausses informations sur les réseaux sociaux a eu des conséquences dramatiques. Faussement accusés, les locataires de cet appartement, une famille de kosovars, un couple et trois enfants mineurs, se sentant en danger ont fui les lieux. Dans la nuit du 22 au 23 août, leur appartement a été fouillé. Plus tard, un individu est venu y mettre le feu. Un incendie qui aurait pu avoir de graves conséquences.

Le frère aîné de la jeune fugueuse, dont le téléphone a borné à proximité de l’appartement incendié, a été interpellé le 5 septembre dernier, non sans mal. Il reconnaît la fouille des lieux, mais réfute l’incendie. Compte tenu de son pedigree, il a été placé en détention provisoire. Il s’expliquera le 26 septembre prochain devant la justice des mineurs pour violation de domicile, incendie volontaire et refus d’obtempérer.

Quant à sa jeune sÅ“ur, elle avait  décidé de fuguer du domicile familial pour aller retrouver un jeune homme, dont elle avait fait la connaissance sur le réseau Tik Tok. Elle a été retrouvée deux jours plus tard dans l’Essonne. Une procédure d’assistante éducative a été ouverte pour mieux comprendre les agissements de cette jeune fille de 12 ans  et le contexte dans lequel elle a pris la décision de partir.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux