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A quelques jours de la grande journée de mobilisation du 1er mai, jour de fête du travail, les opposants à la réforme des retraites continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Ce matin, ils se rassemblent sur le rond-point de Larnod. Une mobilisation qui s’est tenue le lendemain  d’un appel à la mobilisation pour « non fêter » la réélection d’Emmanuel Macron à la tête de la présidence de la république française, il y a un an. 200 personnes avaient répondu à l’invitation au centre-ville de Besançon.

D’ores et déjà, les manifestants ont clairement fait savoir qu’il fallait compter sur eux pour recevoir Emmanuel Macron ce jeudi au Château de Joux. Les messages, sur les réseaux sociaux, sont nombreux à ce sujet. Toute la question repose désormais sur les moyens de locomotion que le chef de l’Etat choisira pour accéder au Fort de Joux. Compte tenu de la situation, les moyens aériens pourraient être privilégiés. Habituellement, les déplacements présidentiels dans le Doubs s’organisent par un atterrissage à la Vèze, avant de rejoindre les lieux choisis en voiture. Affaire à suivre…

La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Ce matin, l’intersyndicale organise un barrage filtrant à hauteur du rond-point de Larnod. Hier soir, au son des sifflets et des bruits de casserole, 200 personnes environ se sont rassemblées au centre-ville de Besançon pour « non fêter » les un an de la réélection d’Emmanuel Macron à la tête de la république française.

Le CHU de Besançon recherche 25 joueurs de poker en ligne. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un travail de recherche sur la dépendance aux jeux de hasard et d’argent et celle aux jeux vidéo, notamment en ligne. Les services de psychiatrie et d’addictologie du CHU de Besançon conduisent plusieurs projets portant sur les éventuelles prédispositions à la dépendance sans substance. L’objectif est de mesurer l’activité cérébrale pendant deux jeux informatiques. Pour de plus amples informations sur cette opération, il faut contacter l’hôpital bisontin au 03.81.21.90.07  

Les sapeurs du Doubs sont intervenus cet après-midi à Chenecey-Buillon (25) pour un feu dans un garage, attenant à une maison individuelle isolée. Le feu a été cloisonné au niveau du garage, d’environ 30 m2. Aucune personne ne se trouvait à l’intérieur. Une lance incendie a été mise en œuvre par les secours.

La colère gronde au collège Marius Daubigney à Tavaux, dans le Jura. Une journée de grève est annoncée ce mardi 25 avril. Les syndicats pointent de nombreux dysfonctionnements, “susceptibles de porter atteinte à la sécurité des élèves”. Il est expliqué que ces problèmes, signalés depuis plusieurs années à la hiérarchie départementale, sont restés lettre morte. Le communiqué de presse évoque une véritable “ souffrance” chez les  personnels de l’établissement. 

Selon nos informations, le Président de la République, Emmanuel Macron, est attendu ce jeudi au Château de Joux à la Cluse-et-Mijoux. Un déplacement qui devrait se dérouler dans le cadre du 220è anniversaire de la mort de Toussaint Louverture. Dans le contexte socio-économique du moment, le Chef de l’Etat se rendra au Fort de Joux, dans cette prison d’état, où l’homme politique franco-haïtien, général en Chef des armées françaises de Saint-Domingue,  est décédé.

 

Le Jura en garde encore les stigmates. L’été 2022 a été marqué par d’importants feux de forêt sur ce territoire. Un an plus tard, les sapeurs-pompiers jurassiens se préparent à faire face à de nouveaux incendies. Ils ne cachent pas leurs inquiétudes. D’autant plus qu’en ce printemps, le manque d’eau se fait sentir, les sols sont particulièrement secs et la végétation est en souffrance. Rencontre avec le colonel Cyril  Fournier, directeur départemental adjoint du SDIS du Jura.

Les pluies de ces derniers jours ne rassurent pas vraiment les sapeurs-pompiers. « Nous sommes très attentifs à l’évolution de la météo » explique le Colonel Fournier. Les soldats du feu sont sur le qui-vive. Le dérèglement climatique est une réalité, même dans le Jura. « On se doutait que cette situation arriverait dans les prochaines années, mais pas aussi tôt » ajoute le responsable.

Des moyens aériens obligatoires

Le Colonel Cyril Fournier reconnaît que la tâche des sapeurs-pompiers a été difficile l’été dernier. La configuration topologique du relief  local rend certains accès compliqués. Seuls des moyens aériens permettent d’y accéder. « Lorsque nous avons des barres verticales rocheuses, où l’homme ne peut pas y aller à pied, il nous faut absolument des moyens aériens. Ceux que nous avons eus ont contribué à ce que l’on puisse éteindre ces feux » explique le Colonel Fournier. Et de poursuivre : «  Nous devons nous adapter  au relief, en créant des accès au plus près des massifs les plus denses. Ce qui n’est pas des plus simples à l’échelle de notre territoire, qui reste un département très boisé. Être partout en même temps, c’est assez compliqué ».

Quelle organisation mise en place ?

Au SDIS du Jura, les sapeurs-pompiers se préparent à un nouvel été très chaud. La formation des équipes a été renforcée,  en ouvrant davantage de stages de spécialité. Les personnels les mieux formés ont participé à des temps spécifiques pour maintenir les acquis existants. « Il faut créer des réflexes et la répétition fixe la notion » précise le Colonel. Sans oublier, les nouveaux matériels qui seront déployés sur le terrain.  Les soldats du feu jurassiens ne ménagent pas leurs efforts. « Il faut laisser aucun exercice de côté et toucher à tout le territoire pour mieux le reconnaître et être efficace et efficient ».

Le Colonel Fournier souligne que les incendies sont l’affaire de tous. Il appelle la population à être prudente et à faire preuve de civisme. Rappelons que l’humain est souvent le premier responsable de ces feux de forêt, qu’il s’agisse d’actes criminels, volontaires ou nés par négligence.

L'interview de la rédaction : Le Colonel Cyril Fournier

 

Mardi soir, à 21h10, France 2 diffusera le documentaire « Thomas Pesquet : objectif France ». Dans ce programme, l’astronaute français redécouvre une France sous le prisme d’enjeux environnementaux observés depuis la station spatiale internationale. Pour confronter son point de vue, pour les besoins de ce documentaire, il est parti à la rencontre de spécialistes. C’est ainsi que le public pourra le voir évoluer dans différents milieux, aux côtés de protecteurs de la biodiversité. On le verra notamment dans le Jura, avec un couple passionné, sur les traces du lynx dans son milieu naturel.