Juliette Mairot, la petite sœur de Clarisse Mairot, issue d’une famille où le handball occupe une place prépondérante, vient de signer son premier contrat professionnel. Arrivée du club de Marnay, la jeune femme a réalisé ensuite la quasi-totalité de ses classes à l’ESBF, en passant par le pôle espoirs et le centre de formation.
Elle a été prêtée cette saison au Palente Besançon Handball pour parfaire ses gammes. Elle portera les couleurs des Engagées jusqu’en 2025. Le club compte sur elle « pour former un trio performant avec Alizée Frecon-Demouge et Clarisse Mairot, en juillet prochain, au poste de demi-centre ».
Ce jeudi, Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, a mené une visite de chantier, portant sur la modernisation du site des Oratoriens, l’un des sept sites du Lycée Friant à Poligny. Le coût de cette opération, financée par la collectivité locale, s’élève à plus de 14 millions d’euros.

L’objectif de ce chantier est de désaffecter un autre site et revitaliser l’endroit en travaux pour augmenter sa fréquentation et valorisant ses équipements (CDI, foyer, grande salle d’examen,…) et son bâti, en tant que composante importante du patrimoine Polinois. La mise en service du nouveau site réhabilité est prévue pour la rentrée 2025
“60 Temps”, un spectacle événement à l’occasion du 60ème anniversaire de la Chorale Universitaire de Besançon. Le public pourra ainsi embarquer dans une exploration musicale colorée mêlant voix chantées, percussions corporelles et mise en espace. Sur le thème du temps, il aura lieu au sein du Grand Kursaal à Besançon.
Une réussite bisontine
C’est en 1962 que tout a commencé pour la Chorale Universitaire. Créée par un étudiant et pour les étudiants(e)s, celle-ci a beaucoup évolué à travers les années, passant d’un répertoire baroque, au jazz, au classique... La Chorale Universitaire est désormais ouverte à toutes et tous, et comporte aujourd’hui 80 adhérents et adhérentes choristes. Composée de deux ensembles vocaux, l’UniVoice Band d’abord, s’occupant des musiques actuelles, anglaises ou françaises, puis le Grand Chœur, reprenant tout un tas de chants internationaux.
Au sein de l'Université de Franche-Comté à Besançon, la chorale développe le chant sous toutes ses formes : création de formations vocales, éducation musicale de ses membres, participation à des manifestations culturelles, universitaires ou non (concerts, spectacles, animations, auditions ...) ou organisation de celles-ci.
Singulière, elle offre la possibilité de découvrir une pratique ancestrale et invite chacun et chacune à vivre et ressentir l’expérience de sa propre voix.
Un titre et un thème porteurs de sens
Bientôt révélé, le spectacle “60 Temps” est le fruit de trois ans de travail intense, notamment pour Sofiane Messabih - directeur artistique du projet 60 Temps, compositeur et chef des chœurs universitaires. En étroite collaboration avec plusieurs auteurs renommés qui ont écrit les textes des chansons, celui-ci a mis à profit son talent, afin de mettre ces mots en musique.
“60 Temps” c’est aussi plusieurs objectifs pour la Chorale Universitaire de Besançon, comme donner confiance aux choristes ou encore faire voyager le public avec émotion grâce à un langage universel.
Divers événements de célébration
Les quelques jours précédant le spectacle, une exposition immersive à la fois sonore et visuelle sera proposée dans l’enceinte de la salle Proudhon à Besançon, afin de retracer ces soixante années d’existence. Entre interviews d’anciens choristes et chefs de chœur, archives de l’association et affiches créées par certains étudiants et étudiantes du Lycée Pasteur de Besançon, du mercredi 10 au dimanche 14 mai, il sera possible de plonger dans ces soixante joyeuses années de chant.
Mais ce n’est pas tout, l’association sera également présente ce samedi 29 avril à partir de 15h au Musée du Temps afin de présenter “Les Impromptus”, des capsules vocales créées en rapport avec les œuvres exposées dans ce lieu emblématique de la ville bisontine.
L'interview de rédaction : Anne -Fleur Velard, présidente de l"association "Chorale Universitaire de Besançon".
Informations pratiques
Spectacle “60 Temps”
Samedi 13 mai, 20h00
Dimanche 14 mai, 17h00
Grand Kursaal, Besançon
10 euros tarif plein, 5 euros tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi, carte avantages jeunes, enfants -18 ans)
Les Impromptus
Samedi 29 avril, à partir de 15h00
Musée du Temps, Besançon
Écoute libre, entrée du musée payante
Exposition immersive
Du mercredi 10 mai au dimanche 14 mai
Kursaal, salle Proudhon, Besançon
Entrée libre
Partie ce jeudi, en début d’après-midi, des Fins, la 2è étape du Tour de Romandie, longue de 162 kilomètres, a sacré le Britannique Ethan Hayter, qui s’impose au sprint en 3h55 mn à la Chaux-de-Fonds. Il devient également le leader du classement général. La deuxième place de l’épreuve du jour revient à l’Espagnole Juan Aysuso. Le Français Romain Bardet est 3è. Thibaut Pinot est 41è. La compétition se poursuit ce vendredi avec un contre-la-montre à Châtel-Saint-Denis.
La 21è édition du Festival de la Paille se déroulera les 28 et 29 juillet prochains. Pour ce nouveau rendez-vous au pied des pistes de Métabief, l’équipe de bénévoles et de permanents du Collectif Organisation, sous la houlette de Sébastien Piganiol, le directeur de l’événement, a pensé une programmation au plus près des valeurs et des racines du festival. Avec des têtes d’affiche comme Bernard Lavilliers et Claudio Capéo, la Paille 2023 s’annonce sous les meilleurs auspices. Ko Ko Mo, Suzanne et les valeurs montantes de la musique urbaine, 47Ter, Chiloo, KT Gorique, … seront également présents. Sans oublier la scène régionale, qui aura toute sa place cette année encore. « Cela promet des spectacles grandioses, avec de belles mises en scène. C’est ce qui fait le succès du festival de la Paille » explique Sébastien Piganiol.
L'interview de la rédaction / Sébastien Piganiol
Besoin de bras
65% en moyenne des bénévoles reprennent du service chaque année. Ce qui prouve leur attachement au festival et la qualité de l’accueil et de l’encadrement. Pour assurer le bon fonctionnement du festival, l’organisation recherche des bénévoles. Les personnes désireuses de s’investir sont les bienvenues. A compter du lundi 17 juillet, elles seront mises à contribution pour investir les lieux et aménager le site. De nombreux domaines sont concernés : la restauration, la décoration, la plomberie, l’électricité, le secourisme, … . Faites-vous connaître !
L'interview de la rédaction / Sébastien Piganiol
Un festival accessible
C’est une des priorités du Collectif Organisation. L’équipe veut être en capacité de proposer un festival accessible financièrement au plus grand nombre. Cette année, un tarif familles a été mis en place pour permettre à deux ados, de plus de 12 ans, et leurs parents de pouvoir bénéficier d’une réduction de 5 à 8 euros par personne. L’association met en place des partenariats avec les dispositifs existants ( pass culture, carte avantages jeunes) pour que son public puisse bénéficier de réductions. « Le public jeunes est important pour nous. En raison du Covid, il a été privé pendant deux années de concerts. Nous avons hâte de retrouver cette génération, qui fait la Paille et fera l’avenir de la Paille ».
L'interview de la rédaction / Sébastien Piganiol
Pour tout savoir sur l’édition 2023 du Festival de la Paille : https://www.festivalpaille.fr/
Deux recours ont été déposés devant le tribunal administratif de Besançon contre l’arrêté du préfet du Doubs, qui fait notamment état de la « prégnance de la menace terroriste sur le territoire national ». Le représentant de l’état interdit tout rassemblement et défilé sur la commune de la-Cluse-et-Mijoux. La Ligue des droits de l’Homme et l’Association de défense des libertés constitutionnelles en sont à l’initiative. D’autres entités se sont également associées à cette démarche. Parmi lesquelles : le syndicat de la magistrature et le syndicat des avocats de France.
La visite d’Emmanuel Macron au Château de Joux ce jeudi pose quelques interrogations sur la manière dont la démocratie peut s’exprimer en marge de ce déplacement. L’image du président de la République souhaitant renouer le contact avec les territoires semble écornée. Arrêté préfectoral d’interdiction de tout rassemblement, interdiction des « dispositifs sonores portatifs », périmètre de protection avec filtrage dès mercredi soir, … . Toutes ces décisions suscitent la réaction du monde syndical et politique et de citoyens qui se voient empêcher de pouvoir exprimer démocratiquement leur colère et leur opposition aux initiatives gouvernementales mises en place.
Certains dénoncent « une censure, jamais imposée sur le sol français ». Pour l’heure, à Pontarlier, les syndicats maintiennent leur rassemblement prévu sur le rond-point Malraux à 17h. Affaire à suivre…
L’ASEP, centre social et culturel bisontin, se trouve dans une situation financière difficile. Les deux années covid ont eu des répercussions sur la santé financière de l’établissement. Le conseil d’administration avait fait le choix de rembourser complètement ses adhérents au moment du covid et d’accepter de nombreuses ruptures conventionnelles, émanant de ses équipes, provoquant un surcoût financier important. Aujourd’hui, le déficit de la structure est estimé entre 230.000 et 250.000 euros.
Dans ce contexte compliqué, l’ASEP cherche à tout prix à éviter la cessation de paiement et à trouver les aides et les moyens nécessaires qui permettront de poursuivre son action, si importante socialement et culturellement sur le territoire bisontin. Une procédure est en cours avec un administrateur judiciaire, dont la mission est de permettre l’étalement de la dette principale, d’un montant de 60.000 euros, contractée en 2022. D’autres mesures semblent être malheureusement inévitables comme la réduction de la masse salariale, en diminuant le temps de travail des salariés, sur une durée de douze ou seize mois. L’objectif est de se refaire une santé financière. Une demande a également été formulée auprès de la Ville de Besançon afin qu’elle prenne en charge, sur au moins quatre années, le loyer.
Appel aux dons
Depuis mardi soir, une cagnotte a été mise en ligne. Un appel aux dons a été lancé auprès de celles et ceux qui peuvent apporter leur aide. Aucun objectif n’a été fixé. La structure en appelle à la générosité de tous. Les adhérents semblent avoir pris conscience de la gravité de la situation. Mardi soir, une centaine d’entre eux a participé à l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue. « Nos adhérents sont très attachés à l’ASEP. C’est pour cela que l’on a décidé de lancer ces dons en ligne » explique Patricia Fleury, la présidente de l’ASEP. En parallèle, le 1er juillet, sera organisée une fête, dans les locaux de la structure pour récolter des dons et fédérer les adhérents. Un moyen de rassembler et accueillir encore plus d’adhérents pour faire vivre toujours et encore mieux ce centre social, qui anime les quartiers des Cras, Chaprais et Viotte.
L'interview de la rédaction / Patricia Fleury ( présidente de l'ASEP)