Ce vendredi 24 octobre, à 20h, à Salins-les-Bains, l’enseignant chercheur jurassien Michel Campy animera une conférence intitulée « Histoire de la vigne à Salins : origine, importance et déclin », à la Fondation Maison de Salins du Crédit Agricole. Un rendez-vous proposé par Salins, Pays du Livre. Entrée libre. Infos : 06 17 92 54 69.
Depuis octobre 2025, l’office de tourisme « Haut-Jura Gorges de la Bienne » s’est doté d’un tout nouveau site web, conçu comme une porte d’entrée numérique vers les richesses du territoire. Pensé pour une navigation fluide et intuitive, il valorise la nature locale à travers des rubriques dédiées aux randonnées, circuits vélo et escapades en plein air. Activités, hébergements, patrimoine : tout y est pour préparer son séjour. Un outil moderne, à découvrir et partager sans modération.
La tempête Benjamin a balayé la Franche-Comté ce jeudi, privant d’électricité près de 61 800 foyers. Ce jeudi, à 18h30, 95 % des clients étaient à nouveau alimentés, malgré des conditions d’intervention rendues difficiles par la pluie et les vents violents. Toujours à cette heure-là , 1.500 foyers restaient sans courant dans le Jura, autant dans le Doubs. Les équipes d’Enedis, en lien avec les services de l’État, poursuivent les réparations ce soir et visent un rétablissement complet d’ici demain matin.
Un incendie s’est déclaré ce jeudi 23 octobre au 9 rue du Quartier Neuf, à Villers-le-Lac. Les pompiers du Doubs sont intervenus dans un appartement totalement enfumé, au premier étage d’un immeuble de deux niveaux. L’origine du sinistre : des aliments oubliés sur le feu. L’intervention rapide a permis d’éviter toute propagation. Un chat a été retrouvé mort, deux autres animaux incommodés ont été pris en charge par la police municipale. Les locataires, absents au moment des faits, ont été relogés par la mairie.
Dans la salle de la bibliothèque de Montperreux, les visiteurs croisent des regards puissants, félins et autres animaux, presque vivants. Ceux peints par Eve Carme, artiste peintre animalière installée dans le Haut-Doubs depuis une vingtaine d’années. Après près de deux décennies d’absence, elle revient exposer dans son village avec une série d’œuvres d’une précision saisissante, où chaque poil semble respirer.
Une passion née très tôt
« Depuis toute petite, j’ai ce talent-là », confie l’artiste. Douée pour le dessin, Mme Carme a très tôt trouvé dans la peinture animalière un moyen d’exprimer sa sensibilité et son amour de la nature. « Depuis que je vis dans le Haut-Doubs, le lynx m’a particulièrement fascinée. C’est un animal élégant, puissant, un peu mystérieux… un vrai bonheur à peindre. ».
L'interview de la rédaction : Eve Carme
Le lynx, muse et défi artistique
Animal emblématique du Jura et du Haut-Doubs, le lynx est devenu au fil du temps la signature d’Eve Carme. « À force de le peindre, je connais presque le sens de son poil ! », s’amuse-t-elle. Ce félin aux allures de grand chat, complexe à représenter, demande patience et minutie : « J’aime le détail. Plus c’est difficile, plus je m’y plonge. Il m’arrive de travailler onze heures d’affilée, tant que je ne suis pas satisfaite du rendu. » Dans cette exposition, plusieurs toiles lui sont consacrées . « On me demande souvent des lynx, parfois cinq d’affilée ! », reconnaît-elle.
Entre pastel, acrylique et huile
Maîtrisant trois techniques – le pastel sec, la peinture acrylique et la peinture à l’huile –, l’artiste peintre choisit sa méthode selon son ressenti ou la demande de ses clients. « C’est un lien qui se crée avec la photo de départ. Certaines œuvres appellent naturellement l’huile, d’autres le pastel. C’est une question d’émotion. »

Une exposition attendue
Vingt ans après sa première présentation à Montperreux, l’artiste revient avec une douzaine d’œuvres soigneusement sélectionnées avec l’équipe de la Galerie des Halles et Fabrice Herard, chargé de mission à l’association des Amis du Musée de Pontarlier. On y retrouve, outre les lynx, un brame du cerf, une panthère des neiges, une panthèse noire… . « Le choix n’a pas été compliqué », raconte l’artiste. « On savait quelles œuvres avaient leur place ici. »
L'interview de la rédaction : Eve Carme

Infos pratiques
L’exposition d’Eve Carme se tient à la bibliothèque de Montperreux, accessible depuis la mairie. Horaires d’ouverture selon ceux de l’établissement communal . Une belle occasion de (re)découvrir l’univers poétique et réaliste d’une artiste qui, du bout de ses pinceaux, fait revivre la faune du Haut-Doubs. Rendez-vous jusqu’au 10 décembre.
Les tracés du 5e Tour de France féminin et du 113e Tour masculin ont été dévoilés ce jeudi. La Franche-Comté sera à l’honneur en 2026 avec trois étapes, confirmant son statut de terre de vélo. Le 17 juillet, Dole donnera le départ de la 13e étape masculine, longue de 205 kilomètres jusqu’à Belfort. Un parcours exigeant, à travers le Jura, le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort, qui sera également la plus longue étape de cette édition. Deux jours plus tard, le 19 juillet, les coureurs s’élanceront de Champagnole pour rejoindre le Plateau de Solaison, en Haute-Savoie, après 184 kilomètres taillés pour les grimpeurs. Le Tour de France féminin passera lui aussi par la région, le 3 août, entre Genève et Poligny, au terme d’une étape de 157 kilomètres.
L'interview de la rédaction : Clément Pernot, sénateur du Jura
« Un bonheur absolu » pour la région
Pour le sénateur du Jura Clément Pernot, ce retour du Tour est une immense satisfaction : « Voir le Tour de France repasser par chez nous, c’est un bonheur absolu. Le Jura a tout pour accueillir cet événement : des paysages magnifiques, des routes techniques et un public passionné. » L’élu balaie d’un sourire l’idée que cette sélection soit due à sa proximité avec Christian Prudhomme, le directeur du Tour : « Ce choix repose sur des critères bien plus complexes. C’est un travail de longue haleine entre les collectivités, les services de l’État et l’organisation. »
Un événement patrimonial et populaire
Le parlementaire le rappelle : le Tour dépasse largement le cadre du sport. « C’est un moment de fête nationale. 3 500 kilomètres de sourire, de partage et de joie. Le Tour rassemble les Français, qu’ils soient passionnés de vélo ou simples spectateurs au bord de la route. ».
L'interview de la rédaction : Clément Pernot, sénateur du Jura
Le Jura, terre de sport et de stratégie touristique
Au-delà de la ferveur populaire, l’événement est un atout économique et stratégique pour la région. Le département entend profiter du Tour pour renforcer son image de destination nature et sportive, vitrine idéale pour le vélo, la randonnée ou le tourisme vert. « Nous soutenons le cyclisme à tous les niveaux, des clubs amateurs aux grandes courses nationales. Accueillir le Tour de France, le Tour de l’Avenir ou le Dauphiné Libéré, c’est une manière de valoriser notre territoire », souligne l’élu.
Un retour sur investissement immédiat
Si les villes doivent s’acquitter d’un droit pour devenir ville-étape, le pari est largement gagnant. Un départ du Tour attire au minimum 40 000 spectateurs, générant une activité économique intense pour les commerces, les hôtels et les restaurants. « Le retour sur investissement est quasi immédiat. L’image du territoire est renforcée, et les retombées économiques sont considérables », ajoute le sénateur Pernot.
Les derniers réglages en cours
Les détails du tracé ne sont pas encore définitivement fixés. Les équipes d’ASO travaillent main dans la main avec les préfectures et les collectivités locales pour définir le passage exact du peloton dans chaque département. Mais une chose est sûre : en 2026, la Franche-Comté vibrera au rythme du Tour
La tempête Benjamin traverse la région, provoquant d’importants dégâts matériels, mais sans faire de blessés selon les premières constatations. Des rafales puissantes, atteignant jusqu’à 120 km/h à Pontarlier, ont déraciné des arbres, arraché des toitures et endommagé plusieurs véhicules.
Des rafales records à Pontarlier
C’est dans le Haut-Doubs que les vents ont été les plus violents. À Pontarlier, des pointes à 120 km/h ont été enregistrées en matinée. Rue Gustave-Eiffel, le toit en tôle d’une entreprise s’est envolé sur une cinquantaine de mètres, endommageant une voiture, des bâtiments voisins et une maison. Aucun blessé n’est à déplorer.
Arbres couchés et routes coupées dans le Jura
Dans le Jura, plusieurs secteurs ont été touchés. Selon nos confrères du journal « Le Progrès », entre Salins-les-Bains et Cernans, des arbres se sont abattus sur la chaussée, parfois même sur des véhicules. À Champagnole, en plein centre-ville, un automobiliste a retrouvé son pare-brise pulvérisé par une branche. Les équipes de secours sont intervenues pour dégager les axes encombrés.
Jusqu’à 13 000 foyers privés d’électricité
Les chutes d’arbres ont également provoqué de nombreuses coupures d’électricité. Au plus fort de l’événement, 13 000 foyers étaient privés de courant en Franche-Comté. Ce jeudi à midi, Enedis poursuivait les réparations pour 7 000 clients encore impactés : 3 500 dans le Jura, 2 800 dans le Doubs et 700 en Haute-Saône.
Les autorités appellent à la prudence dans les déplacements et recommandent de signaler tout câble tombé ou arbre menaçant. La vigilance reste de mise dans les prochaines heures.
La tempête Benjamin secoue la Franche-Comté. Aucune victime n’est semble-t-il à déplorer. Des chutes d’arbres ont provoqué des coupures d’électricité : jusqu’à 13 000 foyers privés de courant au pic de l’événement en Franche-Comté. A midi, Enedis poursuivait les réparations pour 7 000 clients, dont 3 500 dans le Jura, 2 800 dans le Doubs et 700 en Haute-Saône.