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Nationale 2

US Lusitanos Saint Maur 3 –  0 ASM Belfort

Saint Quentin 0 – 1 Racing Besançon

Jura Sud 3 – 4 Lyon La Duchère

Nationale 3

Besançon Football 5 - 0 Quetigny 

Saint Apollinaire 1 – 3 Jura Dolois

CA Pontarlier 2 – 0 Gueugnon

FC Morteau Montlebon – Dijon (2) ( arrêté en raison du brouillard)

Macon 1 – 0 Grandvillars

Sochaux Montbéliard (2) 0 – 1 Selongey

Régionale 1

Groupe B

Lons le Saunier 3 – 1 Champagnole

Bresse Jura 1 – 2 Jura Sud Foot (2)

Fauverney Rouvres – Jura Lacs

Chalon 4 – 1 Pontarlier (2)

Saint Vit 1 – 1 Levier

Groupe C

Ornans 3 – 3 Vesoul FC

Jura Dolois 1 – 1 Baume les Dames

4 Rivières 70 4 – 2 USPV

Belfort Sud 0 – 1 Lure

Audincourt – Belfort (2)

Racing Besançon (2) 3 – 1 Valdahon Vercel

Après son premier documentaire "Danube, en quête de la plus grande cave à vin du monde" sillonnant l'Europe de l'Est jusqu'en Moldavie, Bertrand Vinsu, réalisateur depuis quelques années, revient avec son nouveau film "L'interdite, sur les traces de l'absinthe".

 

Après un long périple le long du Danube en quête de la plus grande cave à vin du monde, tu reviens avec un projet cette fois-ci sur l’histoire de l’absinthe. Comment est née cette idée ?

C’est arrivé assez naturellement, le projet autour du film sur l’absinthe est venu très vite. Anna qui nous avait accueilli dans la plus grande cave à vin du monde en Moldavie, est venue nous rendre visite à Besançon. J’ai voulu lui faire découvrir la région, et on s’est arrêté chez les fils d’Emile Pernot à Lacluse-et-Mijoux, pour lui montrer nos alcools locaux, comme l’absinthe. On a passé un très bon moment, et de la rencontre avec les gens dans la distillerie est née l’idée d’un film. On leur a dit qu’on reviendrait la semaine prochaine pour tourner. Ils ont rigolé. La semaine d’après, quand ils nous ont vu arriver, ils se sont dit : « Ah, mais ils sont sérieux Â». Tout est parti de là.

 

Combien de temps a pris la réalisation de ce documentaire, et comment s’est déroulé le tournage ?

On a eu cette idée fin décembre, autour du 28-27. On s’est concerté avec Tony, et le 3 janvier, on partait avec nos chaussures de randonnée, nos sacs à dos, nos tentes, et tout ce qu’il fallait pour affronter la froideur de l’hiver. Donc nous sommes partis une semaine, de Pontarlier jusqu’au Creux-du-Van en Suisse. On s’est arrêté à la distillerie de La Cluse-et-Mijoux, et puis chez d’autres distillateurs et anciens clandestins côté suisse. Ça nous a pris une semaine de voyage, et après il y a eu toute la partie montage, qui elle prend plus de temps. On a fait la première projection le 7 octobre à Besançon, une dizaine de mois après. Et la nouvelle projection est prévue ce soir à Pontarlier.

 

L’absinthe a une histoire très particulière sur notre territoire, c’est un sujet fascinant j’imagine.

L’absinthe est très présente dans le Haut-Doubs c’est vrai, beaucoup de gens en parle, beaucoup la connaisse et beaucoup en boive. Il y a aussi beaucoup de collections autour de ça, avec les cuillères à absinthe, les fontaines, les affiches. Effectivement, l’absinthe a été interdite pendant une centaine d’années côté français comme côté suisse. Ce qui était intéressant quand on a traversé la frontière, c’est qu’on a pu rencontrer des gens qui ont vécu cette interdiction et cette clandestinité. Donc on a pu avoir des témoignages de personnes qui faisaient de l’absinthe de façon clandestine au début des années 2000 et fin 1990. De très belles rencontres.

 

Ce documentaire se place véritablement dans l’esprit du premier finalement. Tu arpentes les routes à la recherche d’alcool, d’histoires, de personnages atypiques et passionnés !

Totalement, c’est toujours cet esprit-là que je souhaite mettre en avant. Le côté humain, les rencontres, les discussions, on boit un coup et on passe un bon moment ensemble. A peine arrivé chez un distillateur, on a fait l’embouteillage de son absinthe à ses côtés. Après on s’est retrouvé dans sa cuisine à déguster quelques spécialités. Ce sont toujours des moments forts sympathiques et très agréables.

 

Une projection est prévue ce soir à Pontarlier suivie d’une dégustation d’absinthe, orchestrée par les fils d’Emile Pernot.

 

A Besançon, deux hommes d'une vingtaine d'années ont été placés en garde à vue ce jeudi matin par la police. Ils sont soupçonnés d’être à l’origine de la peinture blanche sur le visage de la statue de Victor Hugo. Ces deux étudiants en histoire sont tous deux des anciens adhérents du RN et membres de la Cocarde, une association étudiante nationaliste. Ils ont été présentés devant le parquet en début d'après-midi. Ils seront poursuivis pour dégradation grave de biens publics avec trois circonstances aggravantes, dont le caractère raciste, et encourent 10 ans d’emprisonnement. Leur jugement est prévu le 26 décembre. En attendant, le procureur demande leur placement sous contrôle judiciaire.

 

Deux étudiants interpellés

C’est ce jeudi matin que cette affaire de « white facing Â» a pris un tournant à Besançon. Pour rappel, le visage de la statue de Victor Hugo sur l'Esplanade des droits de l'homme avait été repeint en blanc, dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’elle était en pleine rénovation. Un acte suivi d’un second dans la nuit de mardi à mercredi dernier, où "L'homme et l'enfant", une statue dans le parc des Glacis à Besançon a été vandalisée de la même façon. Mais grâce aux vidéos de surveillance, les policiers ont réussi à identifier les auteurs de ces dégradations. Les enquêteurs ont repéré qu'à 23h27, deux hommes ont aspergé de peinture la sculpture d'Ousmane Sow. Il aura fallu l'examen des enregistrements des autres caméras de la cité comtoise pour interpeller à 6h30 ce jeudi, un jeune de 22 ans à son domicile bisontin. 

Lors de sa garde à vue, ce dernier a admis les faits qui lui ont été reprochés. Un peu plus tard lors de son audition, il a précisé l’identité de la personne qui était présente à ses côtés lors de cet acte de vandalisme. C’est pour cette raison qu’un second étudiant, âgé de 22 ans, aussi en licence d'histoire a été interpellé. Ce dernier a aussi reconnu les faits, mais tous deux contestent l’intention raciste. Ils expliquent que la teinte du poète a été restaurée, « et arbore désormais une belle couleur blanche, bien française, bien bisontine, bien 19ème siècle Â». 

 

Deux anciens adhérents du RN

Les auteurs ont été présentés devant le parquet en début d'après-midi, et seront poursuivis pour dégradation grave de biens publics avec trois circonstances aggravantes : caractère raciste de l’acte, faits en réunion et dégradation d'un bien d'utilité public. Le jugement est prévu le 26 décembre et en attendant, Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, demande leur placement sous contrôle judiciaire. Une enquête de personnalité sera effectuée pour mieux comprendre le profil des deux mis en cause. Par ailleurs, le plus âgé des deux est le responsable local de la "Cocarde étudiante". Il a aussi été adhérent au Rassemblement National entre 2015 et 2021, et en est parti car il n’avait pas pu être candidat à la députation en 2022. Le second a également fait partie du Rassemblement national entre 2015 et 2021.

 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon : 

 

C’est un fait divers que cette famille de Villers Bouton, en Haute-Saône, n’oubliera jamais. Mercredi, en fin d’après-midi, trois jeunes sangliers, pesant chacun environ 80 kilos, ont fait irruption dans leur maison. La lucidité et le sang-froid du mari, qui venait de rentrer du travail, a permis de diriger les cochons sauvages dans la chambre à coucher du couple. Ce qui a permis de protéger son épouse, leur nourrisson de 6 mois et le chien.

Les indésirables ont fini par prendre la fuite par la porte fenêtre de la pièce, défonçant, dans la foulée, les trois enclos qui protégeaient la propriété. Margaux, la jeune maman, ne cache pas qu’elle a eu très peur. « On sentait qu’ils étaient apeurés. Ils n’ont pas cherché à attaquer. Les dégâts matériels ne sont pas très importants Â» explique-t-elle. Et de poursuivre : « Un ami chasseur nous a expliqué que nous avions eu de la chance. Des sangliers plus costauds auraient pu tout casser sur leur passage Â».

sanglier christophe 2

Margaux reconnaît que cette visite inattendue, rien de courtoise, l’a marquée. A tel point que les vérifications sur la bonne fermeture des portes de la maison s’effectuent désormais à plusieurs reprises.  La jeune maman a craint pour son mari qui s’était enfermé avec les trois animaux. « C’est mon héros Â» dit-elle avec sourire et beaucoup de reconnaissance.

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce matin pour un feu dans un local de 50 m2, faisant usage de chaufferie, dans une habitation à Neublans-Abergement. Deux personnes, légèrement blessées, ont été transportées sur un centre hospitalier après avoir inhalé des fumées.

Un homme, âgé de 32 ans, a été interpellé mercredi, vers 17h30, à Besançon, dans le quartier de Planoise. Sa garde à vue a été prolongée hier soir. Il a été suivi à distance par des policiers qui effectuaient une patrouille pédestre. Ils ont aperçu le trentenaire qui se dirigeait, sachet en plastique et téléphone à la main, dans un immeuble. Il s’apprêtait à déposer son sachet dans un local électrique. Il était en possession de 34 grammes d’herbe de cannabis, 280 grammes de résine de cannabis, 17 grammes de cocaïne et 440 euros en liquide.

Durant toute la semaine, des jeunes écoliers du RPI Montferrand-le-Château / Thoraise ont planté de nombreux arbres fruitiers sur un terrain inutilisé de la commune. Une action dans le cadre « Les petits fruitiers pour l’avenir Â», supervisé par l’association écologique et forestière Franc-Comtoise qui encadre ces enfants. L’objectif : compenser l’emprunte carbone tout en plantant des arbres fruitiers destinés aux futurs habitants.

Les bottes étaient de sortie ce matin, dans un terrain rendu boueux par l‘humidité et les allers-retours des écoliers, munis de pelles, sacs de terreau, arrosoirs et seaux. Sous la houlette d’Olivier Bourgeois, président de l’association écologique et forestière Franc-comtoise, les élèves ont donc pu planter des cerisiers, figuiers, poiriers et même un cognassier. Au total, 9 arbres fruitiers, 120 petits fruitiers ainsi qu’un arbousier, un buisson cultivé pour ses qualités ornementales et pour ses fruits comestibles.

 

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L’association a lancé le projet « Les petits fruitiers pour l’avenir Â», permettant de planter ces arbustes comestibles et autres dans les espaces verts et inutilisés des villes. Le premier objectif était de compenser l’emprunte carbone par ces plantations. « Il faut savoir qu’un arbre fruitier va faire autant de compensation de CO² qu’un arbre en forêt Â» explique Olivier Bourgeois. Mais au-delà de la compensation carbone, ce projet permet aussi de sensibiliser la population à l’éco-citoyenneté et à l’éco-solidarité. Avec l’ambition, dans quelques années, que « les mêmes enfants qui sont venus planter tous ces arbustes, viendront en récolter les fruits avec leurs parents ou leurs amis ! Â» poursuit le président de l’association écologique et forestière Franc-comtoise.

 

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Ce projet rentre pleinement dans la continuité pédagogique des jeunes écoliers qui étudient actuellement les thèmes de l’environnement et du développement durable. « Tout ça est mis en Å“uvre sur le terrain. Du comptage des fruits, au fonctionnement d’un arbre, de la nature, jusqu’à un constat plus général avec l’impact du réchauffement climatique Â» explique Olivier Bourgeois. « En plus il y a quelque chose de sentimental dans la plantation d’un arbre. Chaque classe a repéré le sien, ils vont y être attachés, donc on espère qu’ils seront attentifs à tout ça dans l’avenir ! Â» poursuit le président de l’association. Toujours dans cet esprit d’espace de partage, de lieu ouvert à toutes et à tous, de petit coin paisible de verdure au milieu du village.

 

Olivier Bourgeois, président de l’association écologique et forestière Franc-comtoise : 

 

Un accident de la route s’est produit ce matin, vers 9h15, à Franois. Trois voitures sont impliquées. On déplore trois victimes. Une femme de 70 ans et un homme de 51 ans, blessés légèrement, ont été transportés sur l’hôpital Minjoz. Un homme de 41 ans, plus gravement touché, a dû être désincarcéré et médicalisé sur place, avant d’être transporté au CHU. Cet événement a généré une forte perturbation de la circulation.