C’est une rentrée en musique pour la chorale du collège Sacré-Cœur d’Amancey. Dix de ses élèves se préparent à vivre une expérience unique : chanter sur le plateau de l’émission The Voice Kids diffusée ce samedi soir en prime time sur TF1. Une étape prestigieuse dans une aventure musicale de longue haleine, celle de The Kids Harmony, projet national qui fédère des centaines d’enfants autour du chant choral.
Le reportage de la rédaction : Mireille Vuillecard
Une aventure nationale : Kids Harmony
Lancé par le producteur David Hardy, créateur du projet des 15 000 voix, The Kids Harmony réunit plusieurs centaines d’enfants issus de chorales scolaires, d’écoles de musique et d’initiatives locales. Chaque région constitue sa « team » : Besançon, Dijon, Rouen, Belfort, Paris… À Amancey, la chorale du collège Sacré-Cœur a intégré la team Besançon. Au total, près de 200 jeunes voix de la région répéteront tout au long de l’année scolaire pour un grand spectacle prévu le 30 mai 2026 à Micropolis Besançon, au profit de l’UNICEF. L’un des morceaux phares sera L’Hymne à l’amour, repris par deux jeunes solistes, originaires d’Ukraine et de Russie, accompagné des chœurs des enfants. « C’est un projet qui développe la mémoire, la concentration, l’écoute et la confiance en soi. Chanter en chœur, c’est apprendre à faire ensemble, et non à briller seul », souligne Mireille Vuillecard, directrice adjointe du collège Sacré-Cœur et professeure des écoles.
Le reportage de la rédaction : Mireille Vuillecard
La finale de The Voice Kids : un rêve éveillé
Avant Micropolis, place à Paris. Dix collégiens d’Amancey ont été retenus pour rejoindre un chœur exceptionnel de 400 enfants venus de toute la France. Tous se retrouveront samedi 5 octobre sur le plateau de TF1, aux côtés des coachs Patrick Fiori, Soprano, Santa et M. Pokora. Des invités prestigieux sont également attendus, comme Amel Bent, Marine (gagnante de la dernière Star Academy) ou encore Helena et Linh. Les jeunes choristes participeront à un medley et accompagneront deux solistes. Certaines chansons, en anglais, ont demandé un effort supplémentaire de préparation. « On espère ne pas faire trop de franglais ! », plaisante Mireille Vuillecard. Entre excitation et trac, les élèves oscillent entre appréhension et émerveillement : « Je vais avoir un peu le trac, mais c’est incroyable de voir des chanteurs connus », confie Nathan. « C’est une belle aventure, il n’y a pas beaucoup d’écoles qui vivent ça », ajoute Julia. Pour Gabin, déjà habitué à la scène : « Si on a du stress, c’est du bon stress. Une fois sur scène, il s’en va. »
Le reportage de la rédaction : les enfants ( Julia, Nathan et Gabin)
Une sortie culturelle et humaine
Le déplacement ne se limite pas à l’émission. Le voyage commencera, samedi matin, dès 6h51 à la gare de Besançon. Avant de rejoindre les studios proches du Stade de France, les élèves visiteront la cathédrale Notre-Dame de Paris, prolongeant un projet pédagogique. Dimanche matin, après une nuit en auberge de jeunesse, un programme plus léger laissera place à la découverte des Champs-Élysées ou de la Tour Eiffel, avant le retour dans le Doubs.
Une expérience inoubliable
À la veille de ce grand rendez-vous, la fierté est palpable. Pour ces collégiens, ce premier contact avec un plateau télévisé constitue une étape marquante, et pour certains, leur premier voyage à Paris. « C’est exceptionnel ! Ils vont vivre une aventure humaine et artistique qu’ils n’oublieront jamais », conclut Mireille Vuillecard. Rendez-vous ce samedi 5 octobre à 21h10 sur TF1 pour suivre le programme et repérer les jeunes voix de la team Besançon et du collège du Sacré Cœur d’Amancey.
Le dispositif « Bus Métips Santé » fait étape dans le Doubs
Ce mercredi matin, le « Bus Mes Tips Santé » a fait une halte au Campus de la Bouloie à Besançon . À l’initiative de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et porté localement par la CPAM du Doubs, ce dispositif itinérant entend aller à la rencontre des jeunes de 16 à 25 ans pour les sensibiliser aux enjeux de santé et de prévention.

Un bus pour parler santé autrement
« C’est un bus qui traverse une vingtaine de villes en France et qui permet d’aborder avec les jeunes, de façon ludique, différentes thématiques liées à la santé », explique Jessie Rignanesé, responsable du service partenariat marketing de la CPAM du Doubs.
L’objectif : transmettre des messages de prévention et informer les jeunes sur leurs droits en tant qu’assurés sociaux, tout en leur donnant les clés pour préserver leur « capital santé ».
Des ateliers ludiques et interactifs
À l’intérieur du bus et sur ses abords, les stands se succèdent et ne manquent pas d’originalité :
Ces animations sont encadrées par une trentaine de collaborateurs de la CPAM du Doubs, principalement issus du service prévention.
L'interview de la rédaction : Jessie Rignanesé, responsable du service partenariat marketing de la CPAM du Doubs.
Prévenir tôt pour agir mieux
La tranche d’âge ciblée, 16–25 ans, représente un public difficile à capter. « Cette classe d’âge se pense en bonne santé, mais c’est dès le plus jeune âge qu’il faut prendre soin de soi », souligne Mme Rignanesé. L’idée est aussi de rappeler aux jeunes qu’ils doivent progressivement prendre en charge leurs démarches de santé, souvent encore gérées par leurs parents.
L'interview de la rédaction : Jessie Rignanesé, responsable du service partenariat marketing de la CPAM du Doubs.

Une journée d’échanges
Tout au long de cette matinée, les équipes de la CPAM se tiennent disponibles pour répondre aux questions des jeunes, échanger autour de la santé physique et mentale, et rappeler les dispositifs existants pour faciliter l’accès aux soins. « On joue, on rit, mais on transmet des messages forts et essentiels », conclut la responsable. Le passage du « Bus Mes Tips Santé » dans le Doubs illustre la volonté de l’Assurance Maladie de réinventer la prévention pour qu’elle parle aux jeunes générations.
La commission permanente du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté a validé 62,3 millions d’euros de financements régionaux. Ces aides ciblent les domaines de compétence de la collectivité : développement économique, ESS, agriculture, forêt, tourisme et apprentissage.
Dans le Jura, plusieurs projets bénéficient de ce soutien. La commune de Poids-de-Fiole reçoit près de 11.000 euros pour la rénovation de sa mairie et de ses salles communales. À Mouchard, les Compagnons du Tour de France obtiennent 950.000 euros pour leurs équipements de formation, tandis que le lycée du Bois bénéficie de 3,8 millions d’euros pour des travaux d’isolation thermique. Arinthod percevra 500.000 euros pour la création d’un espace santé. Enfin, la Grande Saline de Salins-les-Bains voit sa restauration soutenue à hauteur de 330.000 euros.
À noter également : 29 entreprises régionales recevront plus de 2 millions d’euros d’aides économiques.
Réuni en séance plénière ce lundi, le Conseil départemental du Doubs a examiné et voté le rapport relatif aux dotations de fonctionnement des collèges publics pour l’année 2026. Dans un contexte budgétaire contraint, l’assemblée a confirmé son soutien aux établissements tout en renforçant les mécanismes d’autofinancement et de solidarité.
Une hausse liée aux charges et aux dispositifs spécifiques
Cette augmentation s’explique par la progression des charges de viabilisation (chauffage, électricité, entretien) et par la stabilisation de la part élève, malgré une baisse d’effectifs. L’ouverture de dispositifs spécifiques (ULIS, UPE2A, classes à horaires aménagés) vient compenser ce recul.
L’énergie désormais gérée directement par le Département
Autre évolution majeure : la gestion directe de l’énergie par le Département, représentant plus de 5,28 M€. Cette mesure allège les budgets des établissements et sécurise leurs dépenses.
Écrêtement renforcé des fonds de roulement
Dans un climat financier tendu, le Conseil départemental demande aux établissements de contribuer davantage à leur propre financement lorsque leurs réserves le permettent. Le mécanisme d’écrêtement est donc amplifié : 33 collèges devront contribuer pour 1,39 M€, tandis que deux établissements recevront 74 000 € de dotation de garantie afin de préserver leur trésorerie.
Des subventions spécifiques maintenues
Trois enveloppes ciblées complètent le dispositif pour un total de 143 520 € : équipements de première intervention, sections sportives et dispositifs relais. « Le Département ne laissera aucun collège en difficulté », a assuré Chantal Guyen, élus en charge des collèges, rappelant que ces dotations visent à concilier bonne gestion et équité entre établissements.
65 ans d’histoire et 30 ans sous le nom de Toussaint Louverture
Le lycée professionnel de Pontarlier s’apprête à fêter plusieurs anniversaires le 9 octobre prochain. L’établissement, installé rue de Besançon depuis 65 ans, a pris le nom de Toussaint Louverture en 1995 et célèbre également les dix ans de son pôle hôtelier. Autant d’occasions pour mettre en lumière une identité forte et un ancrage local affirmé.
Une journée tournée vers les partenaires
Le proviseur, Philippe Rouillier, a imaginé deux temps forts : une réception l’après-midi pour les représentants institutionnels, suivie d’une soirée conviviale avec les entreprises partenaires. Les visites d’ateliers seront menées par des enseignants et des élèves ambassadeurs, avant un buffet « cuisine du monde » préparé par les terminales bac pro hôtellerie.
Des filières attractives et des résultats au rendez-vous
Avec près de 460 élèves cette rentrée et des effectifs en hausse, le lycée affiche des taux de réussite remarquables : plus de 90 % aux examens, tous diplômes confondus. Les formations bois, maintenance, électricité et hôtellerie-restauration affichent quasi-complet. « Nous avons gagné une centaine d’élèves en trois ans », se réjouit le chef d’établissement.
L'interview de la rédaction : Philippe Rouillier
Des partenariats économiques solides
Le lycée cultive un maillage étroit avec les entreprises locales : Nestlé, Schrader, Guillin Emballages ou encore Enedis. Le dispositif P-TECH, par exemple, permet un suivi des élèves sur trois ans par des entreprises partenaires. « Nos jeunes vivent la réalité du métier dès la seconde », souligne M. Rouillier.
L'interview de la rédaction : Philippe Rouillier
L'interview de la rédaction : Philippe Rouillier
L’ouverture à l’international avec Erasmus+
Autre fierté : l’ouverture européenne. Chaque élève du pôle hôtelier a la possibilité d’effectuer un stage de quatre à six semaines à l’étranger (Malte, Irlande, Belgique, Finlande, Tchéquie, Luxembourg, bientôt l’Italie). « Ils en reviennent transformés », insiste le proviseur.
Des valeurs incarnées
Le 9 octobre marquera aussi la réinstallation d’un grand portrait de Toussaint Louverture dans le hall du lycée. « Nous voulons rappeler aux élèves les valeurs de liberté, de courage et d’émancipation portées par ce personnage historique », conclut Philippe Rouillier.
Ce jeudi, de 11h à 14h, le Campus de la Bouloie, à Besançon, accueille son 1er forum « Trouve ton job », une initiative dédiée à l’emploi étudiant, qui rassemble une dizaine d’organismes et entreprises autour de secteurs clés comme le baby-sitting, le périscolaire, les cours à domicile et la restauration.
Un forum pour répondre à une demande croissante
Organisé en partenariat avec Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté, et soutenu par la Région et la Ville de Besançon, ce forum vise à faciliter l’accès à des emplois adaptés aux contraintes des étudiants. « Les jeunes cherchent avant tout à financer leurs études, leur logement, leur quotidien. Ce forum répond à une vraie nécessité », souligne une Jennyfer Gehin du service emploi étudiant du Crous Bourgogne Franche-Comté.
Des secteurs accessibles et flexibles
Les offres proposées sont variées et pensées pour s’adapter aux rythmes universitaires : Restauration : contrats de 10h/semaine, souvent sur le temps du midi. Périscolaire : missions de remplacement selon les disponibilités des étudiants. Baby-sitting : préférence pour les jeunes véhiculés, pour faciliter les gardes à domicile. Cours à domicile : réservés aux étudiants compétents dans les matières enseignées. Les contrats proposés sont principalement des CDD ou des contrats emploi étudiant, permettant une certaine souplesse.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une réponse à la précarité étudiante
Face à une précarité grandissante, ce forum se veut une réponse concrète aux besoins financiers des jeunes. L’accès à un emploi ponctuel ou régulier devient souvent un passage obligé pour poursuivre sereinement ses études. « On voit de plus en plus d’étudiants, y compris internationaux, venir chercher un job. Le besoin est réel et croissant », confirme un représentant.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une mobilisation collective
Le succès de cette première édition repose sur une synergie entre acteurs publics et privés. En plus des offres d’emploi, les jeunes peuvent échanger avec des professionnels, obtenir des conseils et s’inscrire sur des listes pour des missions futures. Ce forum marque une étape importante dans la lutte contre la précarité étudiante en Bourgogne-Franche-Comté.
Un mouvement social national perturbera plusieurs secteurs ce jeudi 18 septembre, notamment les transports, l’administration et l’éducation. En Bourgogne-Franche-Comté, la circulation des trains sera fortement impactée : certains TER seront remplacés par des cars, selon les informations disponibles sur les plateformes MOBIGO et TER BFC.
Les transports seront également perturbés sur le réseau urbain Ginko. À Besançon, un rassemblement est prévu à 14h au départ de la place de la Révolution. Le cortège empruntera les rues Battant, Sarrail, des Granges, ainsi que le pont de Bregille, avant de rejoindre Chamars, où une assemblée générale se tiendra pour décider de la suite du mouvement.
Dans le cadre de la manifestation "Patrimoines écrits en Bourgogne-Franche-Comté", la BU Éducation de Besançon ( 57 avenue de Montjoux) présente une exposition originale consacrée aux émotions dans le monde scolaire. À travers des documents des XIXe et XXe siècles issus des Écoles Normales de Franche-Comté, l’exposition interroge la place des émotions chez l’élève : colère, peur, tristesse ou joie, elles façonnent son quotidien en classe. Les ouvrages exposés abordent la psychologie de l’enfant et donnent la parole à des pédagogues d’hier. Une plongée sensible dans l’histoire de l’éducation. Horaires : lundi 13h–18h, mardi à jeudi 8h30–18h, vendredi 8h30–17h.
Ce jeudi, les vignes du Clos Rouget-de-Lisle ont accueilli élus, enfants et enseignants des écoles Rousseau pour une journée de vendanges placée sous le signe du partage. Ce moment emblématique, porté depuis plus de 30 ans, offre bien plus qu’une récolte : une immersion dans le métier de vigneron, au cœur du patrimoine jurassien.
Dans une ambiance conviviale, les participants ont découvert les gestes de la vigne et savouré les fruits de leur travail lors d’une dégustation finale. Une belle manière de relier générations et savoir-faire autour d’un terroir vivant.
Claudine Caulet, élue en charge de l’éducation, dresse un état des lieux de la rentrée 2025 pour le périscolaire et la restauration scolaire. Entre amélioration des inscriptions, hausse des effectifs et défis d’organisation, le service éducatif poursuit son adaptation.
Une campagne d’inscription simplifiée et efficace
La campagne d’inscription au périscolaire et à la restauration scolaire, qui s’est terminée mi-mai, s’est déroulée dans de bonnes conditions. « Nous avons simplifié le portail famille, qui avait posé problème il y a deux ans. Cette fois-ci, tout s’est très bien passé », explique Claudine Caulet. Les parents ont également pu recourir à un dossier papier classique, ce qui a facilité les démarches. Toutes les demandes déposées dans les délais ont été satisfaites. Les services ont ensuite traité les dossiers arrivés après la date limite. Au total, 5 300 enfants sont accueillis au restaurant scolaire cette année.
L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti
Des refus, mais en nombre limité
Malgré ces efforts, une centaine de refus « secs » a été enregistrée pour le périscolaire du midi. Une partie est liée à des situations d’impayés : « Nous avions prévenu dès janvier-février les familles concernées qu’elles ne pourraient pas réinscrire leurs enfants si la situation n’était pas régularisée », précise l’élue.
Une organisation repensée pour accueillir plus d’enfants
L’organisation évolue progressivement afin de faire face à une demande croissante.
Entre le début du mandat et aujourd’hui, 400 à 500 places supplémentaires ont été créées, et près de 800 par rapport à la fin du mandat précédent. Pourtant, la fréquentation continue de progresser : environ 70 % des enfants déjeunent désormais à la cantine.
Une rentrée sous le signe de l’émotion et de la vigilance
Pour Claudine Caulet, la rentrée reste un moment fort : « J’adore voir arriver les CP, avec leurs sourires parfois édentés, c’est toujours touchant. » Si quelques inquiétudes ont existé concernant la météo ou des risques d’inondations, la rentrée s’est globalement bien déroulée. L’élue conclut sur un ton optimiste, tout en reconnaissant les défis à venir : « La demande continue de croître, nous devons courir un peu derrière, mais nous allons y arriver. »