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25.000 étudiants sont inscrits à l’université de Franche-Comté à Besançon. Soit 21% des habitants de la ville de Besançon et 12% de la population de Grand Besançon Métropole. Environ 40% d’entre eux sont boursiers. Les étudiants bisontins, comme leurs camarades d’autres territoires, souffrent. La précarité est bien réelle et beaucoup de jeunes, sur le territoire bisontin également, choisissent de ne pas poursuivre leurs études,  au-delà de leur première années de licence, faute de ressources.

Dans le Grand Besançon, Sébastien Coudry est l’élu en charge de la vie étudiante.  La politique qu’il mène a pour objectif de proposer un territoire de vie et d’études dans lequel les jeunes peuvent s’épanouir, se former et vivre le plus décemment possible. Dans cet objectif, Grand Besançon Métropole a soutenu et soutient plusieurs projets. Elle a participé financièrement au (Li)ve, le lieu de vie étudiants à la Bouloie,  a contribué à la naissance d’une ressourcerie et d’une épicerie sociale étudiante ou encore a développé une politique tarifaire plus abordable  concernant les transports urbains, …. 

L'interview de la rédaction : Sébastien Coudry,  l’élu en charge de la vie étudiante.

 

Appel à projets

Dans le cadre de son budget spécifique, Grand Besançon Métropole lance cette année trois appels à projet. L’objectif est de permettre aux institutions et aux associations de proposer des initiatives, répondant à différents enjeux. Tels que la lutte contre la précarité, la transition écologique ou  la lutte contre les discriminations. Les personnes intéressées ne doivent pas hésiter à contacter Grand Besançon Métropole ou le CROUS Bourgogne Franche-Comté.

L'interview de la rédaction : Sébastien Coudry,  l’élu en charge de la vie étudiante. 

Cette année encore, pendant les vacances de la Toussaint, du 21 au 25 octobre, l’université de Franche-Comté propose à des lycéens en classe de seconde, première et terminale une immersion dans le monde universitaire avant l’inscription dans Parcoursup.

Près de 80 offres sont proposées pour leur permettre de se glisser dans la peau d’un étudiant le temps d’une journée. Au programme : présentations des formations et des départements qui s’offrent aux futurs étudiants, cours et TP dans diverses matières, échanges avec des enseignants et des étudiants, parcours découverte du campus de la Bouloie.

Tous les lycéens de la région Bourgogne-Franche-Comté intéressés peuvent s’inscrire. L’opération est également ouverte aux étudiants de l’université de Franche-Comté souhaitant se réorienter.

Plus d’infos : ose.univ-fcomte.fr ou  ose@univ-fcomte.fr

Une minute de silence sera rendue à Samuel Paty et Dominique Bernard ce lundi 14 octobre dans les collèges et lycées. Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie, a été décapité à la sortie de son collège, en 2020. Quant à Dominique Bernard, professeur de français, il a été assassiné à Arras, dans le Pas-de-Calais, en 2023.

Des jeunes volontaires et une équipe pédagogique investie. Tels sont les ingrédients du dispositif prépa-seconde, mis en œuvre cette année par l’Education Nationale et déclinée au lycée Louis Pergaud de Besançon dans le département du Doubs. Une initiative de Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale, que ses, déjà, deux autres successeurs n’ont pas remis en cause. Rappelons que l’objectif est de permettre à ces anciens élèves de 3è, volontaires et ayant échoué au brevet des collèges, de bénéficier d’une année complémentaire pour renforcer les acquis du collège, avant de rejoindre une classe de seconde générale ou professionnelle.

L'interview de la rédaction : Ethan, lycéen volontaire

La pédagogie de projet

Telle est la démarche déclinée par l’équipe enseignante, également volontaire, pour « relancer » ces jeunes. L’objectif est d’inscrire la transmission de savoirs dans un cadre moins théorique. Les projets touchent l’intégralité des disciplines scolaires, allant du français, aux mathématiques, aux langues vivantes, en passant par l’Education Physique et Sportive et les Sciences de la Vie et de la Terre. Le souhait est également d’apporter des savoir être et de redonner confiance à ces jeunes gens qui en ont peut-être perdue. Une philosophie et une réflexion qui demandent aussi aux adultes d’adapter leur pédagogie et revoir leurs méthodes de travail. L’hétérogénéité du public et ses besoins et attentes différents exigent une telle approche.

L'interview de la récation : Jean-Baptiste Garnier, proviseur-adjoint du lycée Louis Pergaud

 

La gestion de projet

La classe bisontine compte dix jeunes. Sur les 27 heures de classe, 7h sont accordées à la construction du projet du jeune. Tout au long de l’année, chaque adolescent aura la possibilité de réfléchir et faire avancer son projet professionnel et personnel. L’orientation sera également travaillée. Pour ce faire, des stages, des visites d’entreprise et des rencontres avec des professionnels et des intervenants de l’éducation nationale sont prévus. Les élèves en ont conscience, cette classe passerelle est une chance qu’on leur offre pour repartir du bon pied et envisager un avenir plus serein et positif. La spirale de l’échec ne doit être plus qu’un mauvais souvenir.

L'interview de la rédaction : Jean-Baptiste Garnier, proviseur-adjoint du lycée Louis Pergaud 

55 millions d’euros ont été investis en quatre ans par le Département du Doubs pour ses collèges publics. Deux établissements ont bénéficié notamment de cette cure de jouvence. A Villers-le-Lac, plus de 12 millions d’euros ont été consentis par la collectivité locale pour mener à bien une éco-réhabilitation, débutée en septembre 2021. A Frasne, 12 millions d’euros ont également été investis pour les travaux de restructuration de la demi-pension et de l’externat du collège Emile Laroue, disposant désormais de plusieurs bâtiments neufs, qui accueillent notamment le Centre de documentation et le pôle artistique. Ce chantier a permis de doubler la surface de l’établissement scolaire. Les élèves fraignauds  évoluent désormais dans un espace plus confortable de 4.000 m2.

Dans le cadre de son plan écoles et crèches, la Ville de Besançon va s’attaquer à la réhabilitation de l’école Champagne, située dans le quartier Planoise. L’objectif est de repenser l’intégralité du site scolaire, en procédant aux étapes de déconstruction et construction pour l’école élémentaire et de rénovation extension pour l’école maternelle. 10 millions d’euros ont été validés par le Conseil Municipal du 25 septembre 2023. Ce chantier, qui ne débutera qu’en 2026,  présente plusieurs intérêts : éloigner la structure de la route nationale 57, améliorer le confort des usagers et répondre aux enjeux climatiques et énergétiques.

Un nouveau groupe scolaire et périscolaire, sur le site de la Hourette, se construit sur le territoire de la commune de Saint-Vit, près de Besançon. Ce nouvel équipement abritera 4 salles de classes maternelles et 14 salles de classes primaires, ainsi qu’un centre périscolaire er un espace de restauration. Construit sur un espace de plus de 3.500 M2, le pôle scolaire devrait ouvrir ses portes pour la rentrée scolaire 2025. Le coût d’un tel investissement, comprenant également la salle intergénérationnelle, s’élève à 10,6 millions d’euros.

Comme chaque année, pour tisser du lien social avec les étudiants, l’université de Franche-Comté, le CROUS, la Ville de Besançon, leurs partenaires et les associations étudiantes se mobilisent pour l’opération « Bienvenue aux étudiants ». Cette année, un village étudiant était proposé à Chamars. Un temps festif, de rencontres et d’informations, au cours duquel de nombreux acteurs ont répondu présent. Les jeunes le disent eux-mêmes, les seuls amphis sont loin de répondre au besoin de rompre l’isolement et de créer ce vivre ensemble si important.

Victor fait partie de ces étudiants qui ont trouvé leur équilibre, en conjuguant les temps d’apprentissage et de cours à un investissement  associatif au sein du Campus. La démarche est personnelle, mais également altruiste. Animation d’une émission radio, rédaction d’articles au sein de la Loop, le journal universitaire, promotion de la vie étudiante au sein de la licence d’histoire, via l’association « Bannière  des étudiantes et étudiants en histoire de Vesontio » sont autant de responsabilités qui rythment le quotidien  de ce jeune adulte bien dans ses baskets. « C’est très riche. Cela permet de se développer en tant que personne. J’ai beaucoup appris en travaillant sur des projets. J’ai appris à mieux m’organiser. Il y a également  des personnes que j’ai rencontrées grâce au monde associatif. Nous sommes devenus très proches et on se rencontre au-delà de notre engagement ».

L'interview de la rédaction : Victor, étudiant en licence d'histoire

La Loop

Maxence est le responsable de la rédaction de la Loop, un journal réalisé par des étudiants, pour d’autres jeunes. Cet étudiant en histoire mobilise une équipe pour apporter de l’information concernante auprès de son public. La ligne éditoriale se veut la plus large possible. Culture, vie locale, politique, géopolitique… sont autant de sujets que les étudiants peuvent retrouver sur la toile. Un autre moyen de développer ses compétences, d’acquérir de nouveaux savoirs et d’œuvrer pour le collectif.

L'interview de la rédaction : Maxence, étudiant en licence d'histoire, responsable de la rédaction de la Loop

etudiants groupe

Le collectif, au cœur de la vie étudiante

La période Covid restera un temps compliqué pour toute une génération. Les contraintes sanitaires ont empêché ces jeunes hommes et femmes de vivre pleinement cet instant. La santé mentale a parfois été mise à mal. C’est la raison pour laquelle chacun, dont la Ville de Besançon, essaie de tout mettre en place pour accueillir au mieux ces milliers de jeunes qui résident sur son territoire. « C’est important d’entretenir ce collectif. L’année universitaire vient de commencer, il faut qu’il existe de tels évènements pour la sociabilisation et le bien vivre de tous » termine l’élue bisontine Elise Aebischer.

L'interview de la rédaction : Elise Aebischer, élue bisontine

Dans le cadre de la Libération de Pontarlier, survenue le 5 septembre 1944, Anne Giacoma, professeure d’histoire au collège André Malraux de Pontarlier a organisé un temps de commémoration et d’hommage devant la stèle du Larmont, avec deux classes de 3è, ce jeudi, date du 80è anniversaire de cet évènement. Peu avant la libération de Pontarlier, le Larmont a été le théâtre de combats. 19 hommes y ont perdu la vie. Ils sont morts pour la France et pour la liberté. Aux côtés des Forces Françaises de l’Intérieur, les soldats du 3è Régiment de Tirailleurs Algériens et le 3è régiment de Safis Algériens ont contribué à cette victoire.

Des adolescents acteurs et mobilisés

Durant cette cérémonie, les adolescents, respectueux de l’évènement, ont lu des témoignages, déposé une gerbe de fleurs, lu le poème la « Liberté » de Paul Eluard et entonné la Marseillaise et le chant des partisans. Parmi eux, Lili a voulu concevoir une croix de Lorraine. Le groupe avait conscience de l’importance de l’instant. Niels veut rendre hommage « à ces gens qui se sont battus pour le pays et qui ont libéré toute une nation ». Pour Sacha, « il est important de connaitre l’histoire de son pays ». D’autant plus quand cela fait écho localement. « C’est intéressant de savoir qu’il y a des gens qui se sont battus pour nous. Des combattants qui sont venus de l’étranger » ajoute-t-il.

Le reportage de la rédaction

Message à la nouvelle génération

Lili appelle sa génération à « ne pas oublier ». Même si ces faits sont éloignés, et les témoins se font de plus en plus rares avec le temps qui passe, elle espère que les jeunes s’intéresseront davantage à cette période de notre histoire contemporaine. « Il est important de connaître son passé pour éviter de reproduire les mêmes erreurs dans le futur » dit-elle. L’enseignante des jeunes, Mme Giacoma,  entend, par cette initiative, passer le relais. « C’est aussi à nous, enseignants, de passer le relais aux jeunes générations, pour qu’ils puissent transmettre plus tard » explique-t-elle. La cérémonie a duré une demi-heure. Elle a permis au groupe de saisir l’importance du lieu et de ce qui s’y est passé. Malgré le peu de temps qu’elle a eu, en raison de la proximité de la rentrée scolaire, Anne Giacoma a su mobiliser et sensibiliser ses élèves.

L'interview de la rédaction  : Anne Giacoma

 

 

Depuis lundi, jour de rentrée des classes, l’association Solmiré se mobilise pour que la loi s’applique et que 51 mineurs isolés, qu’elle considère ainsi, contrairement au Conseil Départemental du Doubs, qui exerce une  responsabilité politique en la matière, puissent être scolarisés à leur tour. Ce mercredi matin, la rencontre avec l’inspecteur académique n’a rien donné. L’autorité reste campée sur ses positions. Une décision identique avait été donnée lors d’une précédente mobilisation au printemps dernier.

L'interview de la rédaction : Noëlle Ledeur, porte-parole de l'association Solmiré

 

Face à ce blocage et à l’absence de réponse de la rectrice au courrier dernièrement envoyé, le collectif et ses soutiens ont décidé de faire appel à la justice pour que cette dernière s’applique. D’autant plus, comme le souligne Noëlle Ledeur, porte-parole de l’association Solmiré, « la dernière décision du juge des enfants, qui a reconnu la minorité à certains de ces jeunes, n’est toujours pas appliquée ».

S’intégrer malgré tout

L'interview de la rédaction : Noëlle Ledeur, porte-parole de l'association Solmiré

 

Malgré cette situation, ces jeunes garçons et filles ne baissent pas les bras. Grâce à l’action d’associations et de leurs bénévoles, ils apprennent la langue française. Certains ont réussi à conforter leurs apprentissages, de telle sorte qu’ils maîtrisent aujourd’hui l’écrit et l’oral. D’autres, pour se rendre utiles, vont également donner des coups de main aux associations humanitaires bisontines. Cependant, cette situation ne peut pas durer et Solmiré et ses bénévoles exigent une application de la loi. Le collectif rappelle que sur le sol français, les mineurs doivent être scolarisés jusqu’au 16 ans et se voir proposer une formation au-delà.

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