Selon les propos mêmes de Gabriel Attal, les résultats des évaluations nationales en 4è, en Français et mathématiques, sont inquiétants. Le Ministre de l’Education nationale a notamment précisé qu’un peu plus de la moitié des élèves de ce niveau « ne lisent pas convenablement ». Il promet « des mesures fortes « sur le collège », d’ici la fin de cette année 2023.
C’est un véritable sujet de société, qui divise parfois. L’éducation à la sexualité est dispensée dans les établissements scolaires. Le CICS¸ le Centre d'Information et de Consultation sur la Sexualité de Besançon, fait partie de ces associations qui interviennent, avec ses professionnels, pour sensibiliser les jeunes à ces questions, déconstruire les idées reçues, levée les tabous, lutter contre le sexisme et les violences liées à la sexualité.
Si collégiens et lycéens bénéficient de ce type d’intervention au cours de leurs cursus, des opérations sont également menées à destination du public en situation de handicap et prochainement dans les écoles primaires. « L’objectif est de sensibiliser, au plus tôt, les plus jeunes sur ces questions d’intimité, de sexualité et de respect de l’autre ».
Eduquer dès le plus âge
Nathalie Gros, présidente du CICS, explique que ces interventions, dès le plus jeune âge, sont importantes et capitales pour la suite. « C’est un sujet sur lequel l’Education nationale est de plus en plus sensible. Cela faisait longtemps que l’on avait envie d’intervenir dans les écoles primaires. Nous avons été sollicités et nous allons pouvoir mettre cela en œuvre » explique la responsable. Et de conclure : « Nous sommes convaincus qu’au plus tôt, on peut faire passer les bons messages, pour, qu’ensuite, chacun, en grandissant, prenne conscience que la sexualité cela se vit à deux et dans le respect de chacun » .
L'interview de la rédaction / Nathalie Gros, présidente du CICS
Du 14 au 18 novembre prochain, la Ville de Maîche organise la 1ère édition de son évènement sur la parentalité. Chaque année, les services de l’enfance et de la jeunesse de la ville et le Relais Petite Enfance du territoire proposent des journées dédiées aux sujets de l’enfance en soutien à la parentalité. Mais, cette année, la cité a souhaité accentuer l’initiative, en organisant un véritable rendez-vous de cinq jours.
Comme le rappelle Véronique Salvi, adjointe à la commission jeunesse, vie scolaire, familiale et sociale, le métier de parent est sans doute le plus compliqué. Il demande une multitude de compétences, que l’expérience et les rencontres permettent d’acquérir. C’est donc dans ce contexte-là que la ville de Maîche se mobilise pour offrir aux parents les relais et contacts nécessaires pour mieux vivre en famille, éduquer et faire grandir le mieux possible.
Des rencontres
Pour répondre aux nombreuses interrogations et trouver des solutions, plusieurs rendez-vous sont prévus. Tout d’abord, « la maison géante » proposera une immersion dans un décor surdimensionné pour prendre conscience des risques domestiques. Des rencontres seront également possibles avec des professionnels de la parentalité et des acteurs de la vie familiale. Des temps très intéressants pour permettre aux parents et futurs parents de se repérer dans le dédale des dispositifs existants, et parfois non négligeables, dans son parcours d’éducateur.
Des ateliers et des sujets d’actualité
Les visiteurs pourront également vivre différents instants tels que Mon Moment Magique, les cafés et ateliers des parents et de nombreux autres stands sur les émotions, les relations avec son ado, les dépistages auditifs, … . Il sera aussi abordé des sujets d’actualité tels que la cyberdépendance, les dérives sur le net, les écrans et les réseaux sociaux, … . Les enfants ne sont également pas oubliés. Il leur sera ouvert des temps d’animation : sensations alimentaires, nouveaux jeux de société, bricolage, … .
Infos pratiques
La Ville de Maîche organise deux journées grand public les mercredi 15, de 14h à 18h, et samedi 18 novembre, de 10h à 16h. Renseignements et inscriptions : secrétariat de mairie : 03.81.64.03.01 ou contact@maitrie-maiche.fr . Programme détaillé sur www.mairie-maiche.fr
L'interview de la rédaction : Véronique Salvi
Ce jeudi 9 novembre, c’est la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Rappelons que Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale, a fait de ce fléau, « une priorité absolue ». Selon une étude menée par l’IFOP, publiée ce mardi, un élève sur cinq affirme avoir été victime de violences répétées.
Au sein de l’Education nationale, des dispositions sont prises pour accompagner au mieux les victimes, leur harceleur et leurs familles. Néanmoins, la voie éducative a aussi ses limites et il est bon de rappeler que le harcèlement est un délit qui est puni par la voie judiciaire. « On ne peut plus mettre ces affaires sous le tapis » a encore dernièrement déclaré Gabriel Attal. Au rectorat de Besançon, on reconnaît bien volontiers que la prise de parole à la rentrée dernière du jeune ministre de l’Education nationale a permis d’ouvrir le débat et libérer la parole.
Des ados ambassadeurs contre le harcèlement
Le harcèlement peut prendre différentes formes, qui poursuit les jeunes jusqu’à leur vie privée. Si certains faits sont recensés dans les établissements scolaires, d’autres délits et agressions physiques ou verbales sont commises à la sortie des cours, dans le bus scolaire ou bien entendu sur les réseaux sociaux. Dans les écoles, collèges et lycées, les équipes éducatives et les chefs d’établissement mènent un formidable travail pour faire évoluer les mentalités et faire en sorte de ramener de la sérénité et de l’apaisement dans les relations et le climat scolaire. A travers le dispositif PHARe, adultes et jeunes se mobilisent. A Besançon, dans le quartier Planoise, au collège Voltaire, une équipe d’une dizaine de collégiens forme les ambassadeurs contre le harcèlement. Ces jeunes se définissent comme « des informateurs et des intervenants ». De précieux relais pour faire remonter des difficultés aux adultes et aider les copains qui en ont besoin. « Nous sommes des enfants, mais nous avons notre rôle à jouer » expliquent-ils avec bienveillance et détermination.
L'interview de la rédaction / Deux jeunes ambassadeurs du collège Voltaire
Dans le cadre de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté se déplacera, ce jeudi, dans trois structures scolaires du Doubs et du Jura. Un premier rendez-vous est prévu au collège Voltaire à Besançon, où une intervention d’élèves ambassadeurs harcèlement est prévue. La rectrice se rendra ensuite au lycée bisontin Condé. Enfin, cette journée se terminera par un déplacement dans le Jura, à l’école primaire de Mont-sous-Vaudrey.
A compter du 8 novembre, et jusqu’au 19 novembre, la ville de Morez organise la deuxième édition de la semaine Epicéa, dont l’objectif est de favoriser l’échange et le partage entre les générations. Cette année, le thème est « ensemble, créons des liens ». Cette année encore, seniors et jeunes se rassembleront pour partager leurs savoirs et leurs idées au cours d’ateliers. Au programme : la découverte du patrimoine morézien, des jeux adaptés à tous les âges, un Escape-Game, du théâtre et un atelier cuisine. N’hésitez pas à contacter la Ville de Morez pour obtenir de plus amples informations.
A Pontarlier, une quarantaine de jeunes, âgés entre 11 et 15 ans, ont participé à un projet culturel, initié par le collectif Parloncap durant ces vacances de la Toussaint. Cinq ateliers étaient proposés et formaient, en compagnie de professionnels, les jeunes participants à différentes techniques artistiques : construction en bois, masque japonais, beat-box et hip-hop. Différents endroits ont été investis, dont le musée municipal, avec lequel une deuxième organisation a vu le jour. Concernant cette dernière proposition, les jeunes participants s’initient au dessin et plus particulièrement à la bande dessinée.
Parce qu’il est important de valoriser le travail de ces jeunes, parce qu’il est important de montrer leur investissement et leurs compétences, parce que le but de ce projet est aussi de créer du lien et de travailler sur la confiance en soi, une exposition s'est tenue ce vendredi, en fin d’après-midi, à la maison de quartier des Longs Traits. Ce qui a permis de présenter toutes les réalisations effectuées. Les valeurs de l’éducation populaire sont plus que jamais respectées et appliquées.
L'interview de la rédaction : Eric, le coordinateur de Parloncap
Hier, à Paris, à la Sorbonne, devant les maires, qui ont connu des violences urbaines dans leur ville en juin, Elisabeth Borne a dévoilé une série de mesures préventives et répressives. Une enveloppe de 100 millions d’euros est mobilisée pour aider à la réparation et à la reconstruction. D’autres dispositions ont été évoquées comme la création d’une force d’action républicaine. Un premier déploiement et annoncé d’ici la fin de l’année dans les territoires de Besançon, Valence et Maubeuge.
La Première ministre a également annoncé des amendes majorées en cas de non-respect du couvre-feu. Elles seraient cinq fois plus élevées, pour atteindre 750 euros. Le gouvernement souhaite légiférer pour proposer des peines de travaux d’intérêt généraux et des stages de responsabilité parentale. Elisabeth Borne veut également placer les jeunes délinquants dans des unités éducatives de la protection judiciaire de la jeunesse. Un encadrement par des militaires n’est pas exclu.
Le ministre de l’Education nationale a fait savoir qu’entre le 9 et le 15 novembre, tous les élèves, à compter du CE2 et jusqu’en terminale, se verront proposer de remplir une grille d’auto-évaluation non nominative visant à évaluer s’ils sont susceptibles d’être victimes de harcèlement scolaire. Trois versions ont été réalisées. Elles correspondent à l’âge des jeunes questionnés. Entre 24 et 34 questions leur seront proposées.
Hier soir, sur France 2, Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale, a déclaré vouloir « sortir (des) établissements scolaires » les élèves signalés pour des faits de radicalisation. Il a expliqué vouloir travailler avec ses collègues de l’Intérieur et de la Justice sur ce point. Tout en précisant que « probablement une dizaine d’élèves de moins de 18 ans étaient actuellemebt concernés. Gérald Darmanin avait évoqué le chiffre de plus de 1000 mineurs avec des fiches actives pour islamisme.