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Le Département du Jura a dernièrement réuni ce jeudi les responsables des 27 collèges publics. Au cœur des échanges : l’avenir de la jeunesse… et surtout les investissements. Chaque année, près de 20 millions d’euros sont consacrés aux collèges. En 2025, 7,8 millions de travaux vont moderniser les établissements de Dole, Saint-Laurent, Moirans, Fraisans et Bletterans. Ces investissements concernent plus de 9.000  jeunes jurassiens.

Un nouvel espace ouvert, modulable et pensé pour les jeunes est plus que jamais d’actualité au 27 rue de la République, à Besançon. Ce tiers-lieu, porté par la Ville et géré par Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté, se veut à la fois un lieu de détente, de création, d’information et d’accompagnement.

Un espace polyvalent au service des jeunes

Le tiers-lieu se distingue d’abord par son équipement complet. « Il est équipé de tout un tas de matériel numérique, mais aussi de jeux de société », explique Nathan Sourisseau,  conseiller municipal délégué à la jeunesse à Besançon et vice-président d’Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté. Les jeunes peuvent y lire la presse, se détendre, travailler ou simplement se retrouver. « On peut venir y chiller, se reposer, ou participer à une programmation variée. L’idée, c’est vraiment de venir ici et de faire ce qu’ils et elles veulent » explique le jeune élu.  Cet espace modulable permet également des usages plus créatifs : tournage vidéo, lives, enregistrements, jeux en direct ou activités collaboratives.

L'interview de la rédaction : Nathan Sourisseau, conseiller municipal délégué à la jeunesse à Besançon et vice-président d’Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté.

Un lieu accessible et flexible

Aucun prérequis pour pousser la porte. « Ouvert au grand public, de façon anonyme. «  Venez comme vous êtes », insiste Nathan Sourisseau. Le tiers-lieu est accessible toute la journée — y compris le samedi — et peut ouvrir en soirée selon les besoins, jusqu’à 22h voire minuit pour certains événements. Partenaires, associations, structures comme la Maison de l’Adolescent ou la Mission Locale peuvent également réserver l’espace. Pour accéder au lieu, rien de plus simple : il suffit de se rendre directement à l’adresse. Info Jeunes accueille, oriente et accompagne les jeunes sur place.

Un atout majeur pour le réseau Info Jeunes

Au-delà du service local, ce tiers-lieu s’inscrit dans l’histoire forte d’Info Jeunes à Besançon, siège historique du CRIJ Bourgogne-Franche-Comté. « C’est ici qu’il y a eu beaucoup d’innovations », rappelle Willy Bourgeois, Vice-président du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté et président du Centre Infos Jeunes de Bourgogne Franche-Comté : la Carte Avantages Jeunes et ses 100 000 titulaires, les programmes de mobilité internationale, ou encore des dispositifs innovants pour l’orientation. Le tiers-lieu a vocation à devenir un pôle fédérateur pour l’ensemble du réseau régional. L’objectif : inspirer et irriguer les territoires ruraux, les quartiers prioritaires ou encore les zones de revitalisation rurale.

L'interview de la rédaction : Willy Bourgeois, Vice-président du Conseil Régional de BFC et président du Centre Infos Jeunes de Bourgogne Franche-Comté

Des services d’information jeunesse renforcés

Au cœur du projet, on retrouve les missions classiques d’Info Jeunes : l’accompagnement sur les droits et démarches, l’accès à la citoyenneté, l’orientation scolaire et professionnelle et les informations pratiques sur l’emploi, le logement, la mobilité. Le tiers-lieu devient également un espace de débats et d’événements autour des valeurs essentielles défendues par Info Jeunes : liberté, autonomie, participation active.

L'interview de la rédaction : Willy Bourgeois, Vice-président du Conseil Régional de BFC et président du Centre Infos Jeunes de Bourgogne Franche-Comté

Un plateau numérique moderne et connecté

L’espace accueille également un plateau technique moderne pensé pour les nouvelles générations. Lives, enregistrements audio, espace radio improvisé : « On l’a voulu extrêmement moderne, à l’image de ce que veulent les nouvelles générations », souligne l’élu. Ce dispositif permettra de toucher largement les jeunes du territoire via des contenus diffusés en direct ou en podcast, y compris dans les zones rurales ou isolées.

Matéo Munier (17 ans), élève au lycée Saint-Bénigne de Pontarlier, et quatre autres jeunes de sa classe, en bac professionnel métiers de la sécurité, organiseront le 26 mars prochain un trail inter-lycées entièrement dédié à une cause qui leur tient à cœur : soutenir Ethan, un jeune garçon de 13 ans atteint d’ostéogenèse imparfaite, plus connue sous le nom de maladie des os de verre. Un événement mêlant sport, générosité et mise en pratique des compétences acquises dans le cadre de leur formation.

Un projet scolaire devenu engagement solidaire

Au-delà de l’aspect solidaire que dégage cette initiative, ce projet s’inscrit dans la matière « Projet », évaluée lors de l’épreuve  du baccalauréat. « On voulait un projet qui ait du sens. En tant que sportifs, l’idée de combiner solidarité et effort physique nous a semblé évidente », explique Matéo. L’objectif est clair : récolter des fonds pour l’association “Eth’oile de cristal”, créée pour aider Ethan dans son quotidien et financer ses nombreux besoins médicaux et liés à la vie quotidienne. L’adolescent, très engagé dans le milieu sportif malgré la maladie, a notamment participé au passage de la flamme olympique, une expérience qui a inspiré les lycéens.

Quatre formats de course ouverts aux élèves

Le 26 mars, les élèves des deux établissements auront accès à une boucle de 3 km, balisée et sécurisée par des signaleurs. Quatre formats seront proposés afin que chacun puisse participer selon son niveau : une marche de 3 km et des courses de 3, 6 et 9 kilomètres. Cette dernière sera chronométrée.  Cet événement représente également une occasion unique pour les élèves organisateurs de mobiliser leurs compétences en sécurité, en gestion d’événementiel et en prévention, au cœur de leur formation.*

L'interview de la rédaction : Matéo Munier 

Une collecte essentielle pour le quotidien d’Ethan

La journée du trail sera aussi l’occasion de récolter des fonds destinés à soutenir Ethan. Une tombola sera organisée et il est déjà possible de contribuer via la plateforme HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/team-eth-oile-de-cristal . Les dons seront notamment utilisés pour financer le fauteuil roulant récemment acquis, dont le coût reste très élevé. « L’aide au remboursement est très faible par rapport au prix du fauteuil. Les dons permettent d’alléger cette charge et d’améliorer la qualité de vie d’Ethan », précise Matéo.

L'interview de la rédaction : Matéo Munier 

Un événement sportif, éducatif et profondément humain

Au-delà du défi sportif, ce trail inter-lycées représente surtout un élan de solidarité et une mise en pratique concrète des valeurs portées par la formation en métiers de la sécurité.
Les organisateurs espèrent mobiliser largement et faire de cette journée un moment fort pour Ethan, pour les participants et pour l’ensemble des établissements impliqués.

L’Académie a remis  un label de niveau 3 au collège Proudhon de Besançon, particulièrement engagé dans la promotion de l’égalité entre les filles et les garçons. Une distinction rare, qui met en lumière un travail collectif mené depuis plusieurs années.

Un travail ascendant et pluridisciplinaire

Interrogée lors de la remise du label, Hélène Isabey, enseignante et référente égalité fille/garçon au sein de l’établissement scolaire et chargée de mission académique sur cette même thématique a souligné l’importance d’une démarche qui ne soit pas uniquement « descendante », mais aussi ascendante, nourrie par l’implication de toute la communauté éducative. Selon elle, les travaux pluridisciplinaires jouent un rôle central : chaque enseignant apporte, à travers sa discipline, « une focale » particulière sur la thématique de l’égalité, ce qui permet aux élèves de donner du sens aux actions menées. Ces projets, ancrés dans le quotidien des élèves, permettent de mettre en acte les valeurs découvertes tout au long des temps forts organisés dans l’établissement.

L'interview de la rédaction : Hélène Isabey 

Une reconnaissance de l’engagement collectif et durable

Le label de niveau 3, le plus exigeant du dispositif, récompense non seulement l’implication de tous, mais aussi la pérennité des actions conduites. « Ce ne sont pas des actions flash, mais des actions qui durent dans le temps, d’année en année », rappelle la responsable académique. Cette continuité est l’un des critères essentiels de la labellisation. Cette année, l’établissement distingué est le seul de toute l’Académie à avoir obtenu ce niveau de reconnaissance.

Une dynamique présente dans tous les établissements

Si tous les établissements n’entreprennent pas la démarche de labellisation, l’engagement en faveur de l’égalité filles-garçons est bien réel dans l’ensemble de l’Académie. Chaque structure dispose en effet d’un référent sur ce thème de société, chargé d’impulser et d’accompagner les actions. Celles-ci se déploient notamment à travers les différentes instances internes à l’école, les enseignements disciplinaires, mais aussi dans les nombreux moments de vie scolaire. La labellisation ne donne donc à voir que « la partie visible » d’un travail de fond mené dans tous les établissements, au service d’une culture de l’égalité.

Ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes,  le département du Doubs a officialisé, ce mardi, la signature de son troisième plan de lutte contre les violences faites aux femmes, en présence des représentants de l’État, des acteurs judiciaires et des associations de terrain. Ce nouvel engagement vise à renforcer la coordination entre institutions et milieu associatif, afin d’améliorer la prise en charge des victimes et le suivi des auteurs. Rencontre avec Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

Un partenariat élargi

L’idée centrale de ce plan est de développer le partenariat entre les signataires institutionnels (préfecture, justice, forces de l’ordre) et les associations spécialisées, mais aussi d’intégrer toutes les structures locales engagées dans ce combat, comme c’est le cas pour cette nouvelle mouture avec l’Inspection Académique du Doubs, les associations des Maires ruraux du Doubs et des Maires de France, la Ville de Montbéliard  et la Caisse d’Allocations Familiales. « On essaie de maintenir une approche globale, en ajoutant des outils et en déclinant les textes au niveau départemental », a résumé Mme Geoffroy.  Au total, ce sont 15 partenaires qui ont encore répondu présent pour les deux prochaines années ( 2026 – 2028). Par lesquels, les  villes de Besançon, Morteau et Pontarlier, le Conseil Départemental du Doubs, la préfecture du Doubs, la gendarmerie, le ministère de la justice, … .

L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

Un plan départemental structuré autour de trois axes majeurs

Il a été rappelé que la lutte contre les violences conjugales repose sur une stratégie départementale articulée autour de trois axes essentiels : la prévention, l’accompagnement des victimes et la sanction des auteurs. Malgré des avancées significatives, la prise en charge reste difficile, en particulier face à des auteurs déterminés. Le premier axe du plan départemental, consacré à la prévention, est considéré comme indispensable pour agir en amont. Les actions menées ciblent en particulier les jeunes, afin de sensibiliser aux violences, de déconstruire les stéréotypes de genre et de promouvoir des relations respectueuses. Le deuxième axe repose sur trois piliers : l’écoute, l’accompagnement et l’hébergement en urgence ou de plus longue durée. Le troisième axe repose sur la réponse pénale.

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 L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

 

L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

Un engagement collectif réaffirmé

Ce troisième plan départemental marque une étape supplémentaire dans la lutte contre les violences faites aux femmes dans le Doubs. Il mise sur la coopération renforcée, la judiciarisation plus efficace et l’accompagnement des victimes comme des auteurs. Les acteurs locaux reconnaissent des avancées, mais soulignent que le chemin reste long pour éradiquer ces violences. L’actualité récente vient nous le rappeler. Jeudi dernier, pas moins de quatre féminicides se sont produits en France, dont un à Besançon. Lors de cette cérémonie a d’ailleurs été rendu à Laure, lâchement tuée dans le quartier des Prés de Vaux par son ancien compagnon.

Les lycées Edgar Faure de Morteau et Le Corbusier de Lons‑le‑Saunier comptent parmi les neuf lycées bourguignons et francs-comtois distingués, cette année,  au niveau « Expert » du label Écolycée. Créé en 2011 par la Région Bourgogne‑Franche‑Comté, ce label valorise l’engagement des établissements dans le développement durable, la biodiversité, la solidarité et la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Ce samedi 22 novembre, la Ville de Besançon, labellisée Ville amie des enfants UNICEF, organise une journée familiale de sensibilisation aux droits de l’enfant, de 14h à 18h, en partenariat avec les Francas du Doubs. Animations, expositions et rencontres rythmeront l’après-midi.

Temps fort : la projection du documentaire Une Chambre à elle, en présence de la réalisatrice Lisa Monin et de Racha Ibtissam Djichergui, ancienne enfant sans abri. Le film retrace trois années de vie dans une chambre d’hôtel de 9 m². Un échange suivra sur le droit à un logement digne. À 14h30, un arbre au prénom de Racha sera inauguré place de la Révolution, dans le cadre du projet UNICEF en hommage aux enfants victimes de conflits, d’exil ou de mal-logement. En France, près de 42 000 enfants vivent aujourd’hui en hébergement d’urgence, selon le rapport Grandir sans chez-soi.

À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le Collège Mont Miroir de Maîche s’est mobilisé pour une journée d’actions symboliques et fédératrices, organisée et coordonnée par Madame Romer, référente harcèlement de l’établissement. Placée sous le signe de l’écoute, de l’espoir et de la main tendue, cette journée avait pour ambition de rappeler que chaque mot, chaque geste, chaque regard peut contribuer à construire un climat scolaire apaisé et bienveillant. Une journée construite autour de la bienveillance et de la solidarité. Chaque activité avait un objectif clair : faire réfléchir, susciter l’empathie et donner la parole à chacun.

Le Mur de la reconnaissance

Dès la première heure de la journée, chaque élève a écrit un message de remerciement ou de reconnaissance à une personne qui l’a aidé, soutenu ou écouté. Ces centaines de petits mots bienveillants ont ensuite été rassemblés pour former les lettres N‑A‑H (« Non Au Harcèlement »), créant une fresque colorée et émotive, symbole d’un collège uni autour du respect.

Les ateliers de la bienveillance

Pendant les récréations et le temps de midi, les élèves ambassadeurs ont animé plusieurs stands :

– le Mur des mains bienveillantes, où chacun traçait sa main et inscrivait un mot positif ;

– le Mini‑quiz « Stop au harcèlement », pour tester ses connaissances et apprendre à repérer les situations à risque ;

– et la Boîte à paroles, destinée à recueillir anonymement les messages, idées ou témoignages d’élèves.

 

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Un « menu vert » à la cantine

Un clin d’œil symbolique, pour rappeler que la mobilisation contre le harcèlement passe aussi par des gestes simples, partagés dans la convivialité.

Une flashmob sous le signe de l’espoir

A 13h. Moment fort de la journée, tous les élèves et personnels se sont retrouvés dans la cour pour danser sur la chanson « On écrit sur les murs » du groupe Kids United. Ce choix n’était pas anodin : cette chanson, véritable hymne à l’espoir et à la main tendue, reflète parfaitement l’esprit de la journée. Vêtus d’un haut blanc et d’un jean bleu, les participants ont offert un moment fort et émouvant, clôturé par le dévoilement des grandes affiches « Non au harcèlement ».

 

 

Des interventions de sensibilisation en classe

De 13h45 à 14h45. Chaque classe a participé à une séance d’une heure animée à partir d’un diaporama pédagogique, conçu pour favoriser la discussion et la réflexion. Au programme : vidéos, quiz interactifs, témoignages et échanges autour du rôle des témoins et des solutions possibles pour agir.

Une clôture chargée d’émotion : la parole des ambassadeurs

En fin de journée, les élèves ambassadeurs sont intervenus, par groupes de trois ou quatre, dans différentes classes pour lire un texte engagé et symbolique. Ils pouvaient choisir entre deux textes forts, écrits pour l’occasion :

– l’un, centré sur le courage de parler, la main tendue et la force du respect ;

– l’autre, porté par le silence d’écoute et la promesse d’espoir et de reconstruction.

Ces lectures, empreintes d’émotion et de sincérité, ont offert un moment d’unité et de réflexion collective. Elles ont permis à chacun de mesurer la puissance des mots et l’importance d’oser dire « non » à la peur, à la moquerie et à la violence.

 

Une journée pour apprendre à écouter, comprendre et agir

Au-delà des activités, cette journée a rappelé que la lutte contre le harcèlement commence par l’écoute et le respect. Sous l’impulsion de Madame Romer, le Collège Mont Miroir a su faire de cette journée un véritable temps d’éducation à l’empathie et à la solidarité. Les élèves se sont montrés très investis, témoignant d’une belle maturité et d’un réel engagement pour défendre les valeurs du vivre‑ensemble.  « Le but n’était pas seulement de dénoncer le harcèlement, mais de donner envie à chacun d’agir, d’écouter et de tendre la main. L’espoir et la bienveillance sont les meilleurs outils de prévention » explique Mme Romer.

Un message fort pour toute la communauté éducative

Cette mobilisation collective restera un moment marquant de la vie du collège, tant par la participation enthousiaste des élèves que par la force des émotions partagées. Elle illustre parfaitement le message que souhaite faire passer l’équipe éducative : « Un mot peut blesser, mais un mot peut aussi guérir. » Et c’est ensemble, dans le respect et la solidarité, que les élèves du Collège Mont Miroir ont choisi d’écrire cette belle page d’espoir.

 

Le jeudi 13 novembre, le lycée agricole Lasalle de Levier accueillera un forum santé, organisé par un groupe d’élèves de première et terminale STAV (Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant). Sous la houlette de leurs enseignants et avec le soutien du Contrat Local de Santé et sa responsable Sophie Giradet et de  nombreux partenaires, ces lycéens se mobilisent pour sensibiliser leurs camarades aux grands enjeux de santé et de sécurité du quotidien.

Le reportage de la rédaction : Lucille et Louis 

Informer, prévenir et échanger autrement

Le forum a pour ambition de sensibiliser les jeunes à plusieurs thématiques de santé publique : alimentation, sexualité, risques solaires, et surtout sécurité routière, un sujet crucial pour de nombreux lycéens en âge de passer le code ou le permis de conduire. « Notre objectif, c’est d’agir avant qu’un accident ou un problème survienne. On veut que nos camarades comprennent les risques, mais de façon concrète et positive » explique Lucille, élève de 1ère STAV. Pour cela, les jeunes organisateurs ont misé sur des animations ludiques : jeux, ateliers interactifs et même un escape game. « C’est plus vivant qu’une conférence. On apprend mieux quand on participe et qu’on échange entre nous » ajoute Louis, lycéen en classe de première

Un projet collectif et soutenu par le territoire

Ce forum est l’aboutissement d’une volonté ancienne de l’établissement, soucieux de proposer un espace de réflexion et de prévention autour de la santé. L’initiative a pu voir le jour grâce notamment à l’implication de  Sophie Girardet, chargée de mission du Contrat local de santé, qui a permis de mobiliser les partenaires et financeurs nécessaires.
En milieu rural, où les services de santé et de prévention peuvent être éloignés, cette proximité est essentielle.

Le reportage de la rédaction : Lucille et Louis 

Le lycée, un lieu privilégié pour la prévention

Le choix du lycée comme cadre d’action n’est pas anodin. Tous les élèves sont concernés, et les échanges entre pairs permettent une diffusion naturelle des messages de prévention.
Au total, plus de 250 élèves, de la 4e à la terminale, participeront à cet après-midi d’animations. Les ateliers seront adaptés selon les âges, afin de parler à chacun, du préadolescent au jeune adulte.

Des risques bien réels, une vigilance à renforcer

Les jeunes de 17 à 20 ans sont souvent en pleine construction de leur autonomie, avec une maturité encore en développement. « À cet âge, on se sent invincible » reconnaît Louis. « On ne se rend pas toujours compte du danger, surtout en soirée ou entre amis ». Les jeunes ont souhaité  aborder la prévention des conduites à risque, notamment celles liées à l’alcool et à la route, dans un cadre convivial mais conscient des réalités.

Apprendre à agir pour soi et pour les autres

Au-delà des messages de prévention, le forum vise à transmettre des compétences pratiques : gestion du stress, compréhension des effets de l’alimentation, ou encore impact de l’alcool sur la conduite. Ces ateliers permettront aux élèves de mieux connaître leur corps et leurs réactions, mais aussi de trouver des solutions concrètes face à certaines difficultés.

Le reportage de la rédaction : Lucille et Louis 

Un événement porteur d’avenir

Ce Forum santé du 13 novembre symbolise un engagement collectif et citoyen, mené par des jeunes pour les jeunes. Grâce à une approche participative et des partenaires impliqués, le lycée agricole de Levier démontre qu’en milieu rural aussi, la prévention et la santé peuvent rimer avec innovation et dynamisme.

L’Université Marie et Louis Pasteur  signe son grand retour dans le prestigieux classement de Leiden 2025, qui évalue la performance scientifique des universités à l’échelle mondiale. Elle se hisse à la 24e place parmi les 34 établissements français retenus sur près de 1600 universités classées.

Ce résultat confirme l’excellence de sa recherche, déjà saluée par les classements Stanford et THE 2026. Le président Hugues Daussy salue « la vitalité scientifique » et le travail remarquable des équipes de l’université.