Depuis le début du mandat, la majorité municipale a fait de l’éducation sa priorité. Depuis leur prise de fonction, Pascale Billerey et Claudine Caulet, ont souhaité travailler avec tous les acteurs éducatifs de la ville, les parents y compris. Et ce, pour mettre en place, dans les quartiers, des projets au plus près des réalités du terrain et du territoire. Neuf zones ont été définies. Sous la forme d’ateliers participatifs, ce sont 101 référents qui ont été réunis pour définir et écrire le projet éducatif de la cité. La parentalité, l’inclusion et l’accompagnement des enfants à besoins spécifiques, le vivre ensemble et l’écocitoyenneté sont les quatre piliers de cette démarche. En procédant ainsi, les élus ont voulu créer du lien entre ces différents intervenants et instaurer une continuité éducative tout au long du temps de vie des enfants.
Création d’outils et d’actions éducatives
Cette réflexion commune et ciblée à donner naissance à des outils et des actions pédagogiques. Un groupe de travail sur la sécurité routière aux abords des écoles a permis d’initier l’installation de pastilles de couleurs pour signaler les écoles et la pose d’une borne pour fermer les rues à l’heure d’arrivée et de départ des enfants, dans le secteur Pesty. La création d’un kit d’outils pour aider les équipes à accompagner les enfants à besoins spécifiques, la création d’un jardin dans une école, pour sensibiliser à la biodiversité, et la formation des agents périscolaires, enseignants et enfants à la gestion de conflits font partie des initiatives qui ont pu voir le jour.
L''interview de la rédaction : Pascale Billerey
L’étude Pisa vient d'être dévoilée ce mardi 5 décembre par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Tous les trois ans, cette enquête analyse les performances des élèves de 15 ans, avec des tests portant sur la lecture, la culture mathématique et la culture scientifique. Cette année, l’étude a dévoilé une chute inédite de niveau, avec le score moyen de tous les pays qui est en forte baisse sur un échantillon de 690.000 jeunes évalués dans 81 pays ou territoires. Dans la foulée, Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale, a détaillé une série de mesures pour pallier cette baisse de niveau des plus jeunes. Redoublement, refonte des programmes, groupes de niveau, réforme du brevet ; des mesures pour la plupart contestées ou jugées insuffisantes pour les enseignants et les parents d’élèves.
C’est une chute historique, avec le score moyen de tous les pays qui est en forte baisse. En France, le déclin est encore plus fort avec d’énormes difficultés soulignées en compréhension de l'écrit et en mathématiques. Cette étude qui sert de référence aux gouvernements, a notamment été réalisée à travers un test passé au printemps 2022 par 6.800 élèves en France, tirés au sort parmi des classes de seconde. Quelques heures après la publication des résultats alarmants de cette enquête, Gabriel Attal, le ministre de l’Education nationale, a dévoilé une série de mesures pour pallier la baisse de niveau des collégiens.
Les enseignants décideront du redoublement
Le ministre de l’Education nationale a indiqué qu'il publiera au premier trimestre de 2024, un décret permettant à l'équipe pédagogique d'avoir le dernier mot pour décider du redoublement d'un élève, afin de « lutter contre l’échec forcé d’élèves qui passeraient en classe supérieure malgré de trop grandes lacunes ». Un choix qui était jusqu’à présent, discuté avec les familles. « La question du redoublement est au cœur de l’école depuis plusieurs années. Les recherches ont démonté que le redoublement n’était pas une solution pour la lutte contre l’échec ou la difficulté scolaire. Ce n’est pas par ce biais là qu’il faut lutter contre la difficulté scolaire. Le redoublement accentue les discriminations sociales, et on sait qu’on retrouve chez les enfants qui redoublent jeunes, des difficultés qui persistent plus tard. Et puis, des enfants peuvent très bien avoir des difficultés en CP en lecture, et pour autant ça va bien dans d’autres matières, donc ce n’est pas la solution toujours adaptée » explique Amélie Lapprand, co-secrétaire départementale FSU-SNUipp du Doubs. Dans ses mesures, Gabriel Attal prévoit aussi que les professeurs puissent prescrire à certains élèves des stages de réussite durant les vacances, qui seraient une condition pour ne pas redoubler.
Une refonte des programmes
Le ministre de l’Education nationale a aussi annoncé une refonte des programmes de la maternelle et de l’école primaire. Gabriel Attal souhaite qu’ils fassent une plus grande place à la culture générale, en promettant aux enseignants qu'ils seront moins volumineux. « Les changements de programme, on commence à connaître. Les ministres, depuis quelques années, y apportent des changements, des modifications, des projets spécifiques. Je crois que ce n’est pas la manière dont il faut prendre les choses pour une école avec plus d’égalité entre les élèves. C’est donc de rajouter, auprès des enseignants, une très forte contrainte. Un changement de programme CP-CE2 à partir de septembre, puis le reste du cycle pour l’année d’après. Pour autant, ce n’est pas toujours le fait de changer les contenus ou les compétences à travailler, qui sont la solution pour une meilleure école » indique Amélie Lapprand.
Différents groupes selon le niveau des élèves
Pour lutter contre ces difficultés, le ministre de l’Education national a annoncé la création de groupes de niveau au collège, pour les cours de français et de mathématiques. Gabriel Attal a expliqué qu’à partir de la rentrée prochaine, les élèves de 6ème et de 5ème seront répartis en trois groupes en fonction de leur niveau en français et en maths. Une organisation qui doit s'étendre aux classes de 4ème et de 3ème à la rentrée 2025. Concernant les collégiens les plus en difficulté, une scolarité aménagée pourra être envisagée, où ils pourront bénéficier de plus d’heures en mathématiques et en français, à la place d’une autre matière, en accord avec les professeurs et les familles. « Les groupes de niveau, non. En pédagogie ce qui fonctionne c’est l’hétérogénéité. Des groupes qui rassemblent des enfants en difficulté, on avait abandonné ça depuis quelques années. On a un peu l’impression d’un retour à des méthodes de l’ancien temps qui n’ont pas fait leurs preuves » regrette Amélie Lapprand. Le ministre de l’Education nationale a évoqué la création de postes « pour qu’il n’y ait qu’une quinzaine d’élèves dans le groupe de ceux qui présentent le plus de difficultés ». Une des seules mesures qui converge avec les revendications des syndicats de l’enseignement. « Pour le coup, oui. Il faut la création de postes enseignants pour avoir des groupes moindres et s’attaquer individuellement à la difficulté scolaire de la manière la plus personnalisée possible » souligne Amélie Lapprand.
Gabriel Attal a aussi évoqué la nouvelle méthode dédiée au mathématiques et une épreuve anticipée au bac, la labellisation des manuels scolaire, la réforme du brevet, la suppression du "correctif académique" des notes d'examen, l'intelligence artificielle au lycée ou encore les ajustements liés à la réforme du lycée professionnel. Des mesures qui n’ont convaincu ni les parents d’élèves, certains d’entre eux évoquant la crainte d’une école à deux vitesses. Ni les enseignants, qui déplorent le manque de travail en commun. « Les organisations syndicales n’ont pas du tout été associées à ces mesures. Il n’y a rien qui ressort d’éventuelles négociations, d’un travail commun sur les besoins réels du terrain. Et très clairement, quand on nous annonce qu’on va imposer à toutes les enseignantes et à tous les enseignants une méthode de mathématiques, on le prend très mal. Clairement on remet en question notre liberté pédagogique, qui est essentielle dans notre métier » regrette Amélie Lapprand, co-secrétaire départementale FSU-SNUipp.
Dans le cadre du programme de réussite éducative, quatre handballeuses bisontines ( Alizée Frécon, Kiara Tshimanga, Suzanne Wajoka et Mélina Peillon) se sont engagées aux côtés de l’association Pari, qui accompagne les enfants dans leur scolarité dans le quartier Planoise. Les Engagées ont aidé ces élèves de primaire à faire leurs devoirs. Une première expérience qui a permis à ces jeunes bisontins de tisser un lien privilégié avec ces compétitrices qui pratiquent le sport de haut niveau et qui apporteront, sans doute, beaucoup à leurs jeunes supporters.
Dans le cadre d’une démarche nationale, l'intersyndicale du Doubs, composée des syndicats CGT éducation25, FSU-SNUIpp25 et SUD éducation, vient de déposer, ce mardi 28 novembre, une alerte sociale au vu des conditions de travail actuelles des personnels de l'éducation nationale du 1er degré. Elle porte sur trois motifs : le manque de personnel, les moyens accordés à l’école inclusive et les conditions de travail dégradées, « liées aux injonctions hiérarchiques permanentes sur les personnels de l’Education Nationale qui travaillent dans le 1er degré ».
Ce mardi, SUPMICROTECH accueille la 2è édition de la journée de l’étudiant ingénieur en santé. Tout au long de ce rendez-vous, l’établissement reçoit les écoles d’ingénieurs de Bourgogne Franche-Comté, proposant des filières santé. Elles sont au nombre de cinq. A travers cette démarche, ces établissements ciblent deux objectifs principaux que sont le renforcement des liens entre toutes les écoles d’ingénieurs, dans ce domaine, en Bourgogne-Franche-Comté, et l’entretien des relations avec le tissu économique local. Un partenaire précieux pour la formation et de l’emploi des jeunes.
« Nous avons constaté une réelle complémentarité entre les différentes écoles de la région. Nous voulons créer plus qu’une émulation entre nos structures, en créant des projets ensemble » explique Damien Teyssieux, maître de conférence à SUPMICROTECH-ENSMM et responsable de la filière santé. Et de poursuivre : « Dijon est très orienté vers le data et créa et l’électronique. Alors qu’ à Besançon, l’ENSMM est davantage concernée par la mécanique, dans le dispositif médical et l’ISI-FC est beaucoup plus tourné vers l’hôpital et les professionnels de santé, au sens chirurgie ». Le lien avec les acteurs économiques est également privilégié. « Il faut créer de l’émulation entre les entreprises et les écoles. Il faut que les écoles montrent ce qu’elles font et que les étudiantes et les étudiants sachent ce que font les entreprises ».
L'interview de la rédaction / Damien Teyssieux
Témoignage de professionnel
Le Grenoblois Jean-Luc Triouleyre est venu parler, avec cette jeunesse, de son parcours. Cet ingénieur, co-fondateur d’une société dans le domaine de la création de puces électroniques, a décliné son CV et toute cette expérience, qui lui a permis et donné la force d’entreprendre et de réussir. Un partage tout en modestie et en réalité, sans angélisme. Les notions de réseau, de motivation, d’innovation et d’opportunité, mais également de gestion, de ressources humaines, de finances, … ont été abordés. « Je suis venu leur passer des messages et leur surtout leur dire de ne pas se mettre de limites et de trouver les moyens et les solutions pour avancer ». L’envie est au cœur de la réussite. Quant aux compétences, l’entrepreneur conseille à son public d’être en capacité « d’aller les chercher ». « Rencontrer des gens qui savent » dit -il. Et de conclure : « je n’ai pas toutes les réponses. Je n’ai pas de certitudes à leur donner. Néanmoins, s’il y a de la passion et de l’envie et s’ils arrivent à s’entourer des bonnes personnes, il n’y pas de raison à ce qu’ils n’arrivent pas à mener leur projet dans la direction qu’ils souhaitent ».
L'interview de la rédaction / Jean-Luc Triouleyre
Comme chaque année à pareille époque, les futurs bacheliers et étudiants réfléchissent à leur avenir professionnel. Samedi dernier, nombreux sont celles et ceux qui ont participé au forum de l’orientation Studyrama. Ce samedi 2 décembre, le lycée Louis Pergaud de Besançon organise son forum des grandes écoles de commerce. De quoi obtenir des informations et des réponses aux nombreuses interrogations que l’on peut se poser sur cette filière.
Ce samedi à Besançon, la plupart des 24 écoles de management animeront des stands pour présenter leur programme grande école, accessible après une classe préparatoire. Des magistères universitaires, comme celui d’ingénieur-économiste seront également représentés. Sur place, les visiteurs pourront rencontrer les professeurs et élèves bisontins des classes préparatoires ECG ( accessible après un bac général), EBS-d2 ( après un bac général) et ECT (après un bac STMG) proposées au lycée Pergaud.
Des conférences
En marge de ce forum se tiendront des conférences à l’amphithéâtre du lycée. Une première sera proposée à 10h. Animée par un responsable de Montpellier Business School, elle déclinera le thème : « Pourquoi passer par une prépa pour intégrer une grande école de management ? ». A 11h, le public pourra assister à une table ronde, animée par d’anciens étudiants des trois prépas du lycée Pergaud. Les trois intervenants présenteront leur parcours professionnel.
Le forum des grandes écoles de commerce du lycée Pergaud se déroulera ce samedi 2 décembre de 8h30 à 12h30 au sein de l’établissement scolaire.
L'interview de la rédaction : Karine Adami, professeure en classe préparatoire
Le magasin pédagogique le « Panier de Jeanne » a rouvert ses portes en octobre. Ce lieu à une double vocation. Tout d’abord, il met les élèves du lycée Jeanne d’Arc, qui se spécialisent dans les métiers de la vente, en situation d’apprentissage. D’autre part, l’établissement est un commerce local, qui propose une riche gamme alléchante de bons produits, en provenance des fermes, agriculteurs et autres producteurs et artisans de la région. Rencontre avec Salomé Besson, la responsable des lieux.
A quelques semaines des fêtes de fin d’année, et en pleine préparation de ces évènements festifs et familiaux, le panier de Jeanne devient un lieu incontournable pour les consommateurs franc-comtois. Ils trouveront sur place, une très grande gamme de produits locaux à déguster : boissons, vins, spiritueux, apéritifs, biscuits, fromage, charcuterie, poissons, mais aussi une gamme non alimentaire, comme des bougies, des confections en tissu et des jeux. « Nous proposons des produits issus de la filière courte. Ce sont des produits fabriqués et conçus en Franche-Comté » assure Mme Besson.
Des jeunes en formation au service de la clientèle
Sur place, les consommateurs sont accueillis par des vendeurs bienveillants et empathiques qui sauront répondre à leurs besoins et leurs attentes. Des jeunes, totalement investis dans ce projet puisqu’ils se forment à la mise en rayon, l’étiquetage, l’encaissement, la vente et le conseil aux clients, la gestion des stocks.
Des soirées thématiques et des opérations spéciales
Tout au long de l’année, le site propose des actions commerciales. Dernièrement, une soirée Beaujolais Nouveau était proposée au sein du magasin. Ce rendez-vous a été organisé avec les étudiant en BTS de l’UFA Jeanne d’Arc. Actuellement, avec les lycéens, la structure travaille sur la confection de coffrets cadeaux pour les fêtes de fin d’année. Des idées cadeaux à ne pas manquer, à destination des entreprises et des particuliers.
Infos pratiques : le Panier de Jeanne, implanté 7 rue Dechanet, est ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h30.
L'interview de la rédaction : Salomé Besson
Le salon Studyrama, consacré aux études supérieures, se déroulera ce samedi 25 novembre à Besançon Micropolis. Le public pourra trouver, sur place, des réponses à toutes les questions qu’il se pose sur son orientation et son avenir professionnel. Des spécialistes des études supérieures, des professeurs et des étudiants seront présents et vous conseilleront parmi les plus de 800 formations de bac à bac +5, dans de nombreuses activités : art, sport, management, numérique, commerce, santé, … . Il sera également possible de tout savoir sur son inscription sur la plateforme Parcoursup et sur la vie étudiante à Besançon.
Ce vendredi matin, à Besançon, pour des raisons qui restent encore à éclaircir, un élève du lycée Pasteur a sauté dans le Doubs, depuis le pont Battant. Deux personnes lui ont porté secours. La victime et ses deux sauveteurs ont été pris en charge par l’équipe des plongeurs des sapeurs-pompiers et leur embarcation. Seule la victime a été transportée médicalisée sur le CHU Minjoz. Une cellule d’écoute psychologique a été mise en place au sein de l’établissement scolaire.
L’édition 2023 du festival littéraire « Les Petites Fugues » bat son plein. L’évènement, qui a débuté le 13 novembre, se terminera le 25 novembre. Cette année, 21 auteurs ont été invités. Ils se rendent dans différents endroits de Franche-Comté : Saint-Claude, Pesmes, Montbéliard et Besançon bien sûr. L’objectif est de démocratiser la lecture et de partir à la rencontre de celles et ceux qui en sont parfois les plus éloignés. C’est dans ce contexte-là que des rendez-vous sont pris dans les musées, les cafés, les lieux associatifs, mais aussi les écoles, les lycées ou encore les hôpitaux et l’université.
« L’esprit, c’est d’apporter les livres et les auteurs dans des lieux prévus pour ou improbables » explique François Migeot, qui s’investit dans la promotion de l’évènement et y participe également en tant qu’auteur. Et de poursuivre : « notre souhait est de gagner un public, animer ou réanimer un intérêt ou apporter un intérêt ». L’écrivain, qui vient de sortir un nouveau recueil de nouvelles, baptisé « Au fil de la chute », aime les mots et les livres. Il en parle avec passion et enthousiasme. « La littérature fait travailler l’imagination et la créativité » explique-t-il. « Contrairement à l’image qui réduit cette capacité d’imaginer et de réfléchir ». Il regrette que les nouvelles technologies soient réductrices en ce sens. « L’imaginaire est complètement formaté et commercialisé ». Et de conclure : « le travail d’humanisation de la littérature devient problématique. De toute façon, nous avons besoin de littérature. Ou alors, ce sera ChatGPT qui fera le boulot à notre place. J’espère que nous n’en arriverons pas là ».
L'interview de la rédaction / François Migeot
L’importance de la lecture
Durant près de deux heures, une classe de terminale du lycée la Sainte Famille de Besançon a reçu François Migeot. Après avoir lu et travaillé sur son recueil de nouvelles, les jeunes ont pu échanger avec cet auteur qui leur était physiquement inconnu. Pour Mme Quellet, professeure de français, ces instants sont toujours d’une grande richesse. Tout d’abord, pour la culture personnelle de chacun, mais aussi pour consolider ses connaissances, et notamment pour le baccalauréat. L’enseignante le sait, ces élèves n’ont pas la même pratique de la lecture, mais, grâce aux Petites Fugues, et à toutes ces initiatives culturelles, cette dernière devient peut-être plus accessible, intéressante et moins élitiste. Toute une démarche pédagogique.
L'interview de la rédaction