Le 2ème congrès « Au cœur de l’éducation » se tiendra le week-end du 14 et 15 octobre au Grand Kursaal de Besançon. Organisé par l’association InnAÉ, ce rendez-vous a pour objectif d'aider les personnes qui accompagnent les enfants et les adolescents. De très nombreuses conférences seront proposées avec des intervenants reconnus. 40 stands et 15 ateliers pratiques seront déployés. Cette édition se déroulera sous le thème « Enfants et ados d’aujourd’hui ».
Être avec des enfants de la naissance à l’adolescence réserve beaucoup de bonheur mais aussi de difficultés, et il n’y a pas d’école pour apprendre à les accompagner. Chaque enfant est différent et l’éducation suscite un questionnement permanent. Aujourd’hui, il ne suffit plus de reproduire la même éducation que celle que l’on a reçue. La plupart des parents, grands-parents, enseignants, éducateurs sont en attente de clés de compréhension, d’outils ou de méthodes pour aider les jeunes à avancer et s’épanouir. Ce week-end offrira un espace de pensée, d’apprentissage et d’outils sur des thématiques concrètes et variées qui permettront à chaque participant de repartir avec de nouvelles pistes de réflexion et d’actions.
« Notre idée c'est que les gens repartent avec des outils très concrets, qu’ils pourront utiliser dans leur quotidien, avec les enfants qu'ils accompagnent, que ce soit en famille ou au travail. L’objectif c'est d'accompagner des gens qui s'occupent des enfants, et de les aider. Parce que ce n’est pas une mission facile d'éduquer des enfants. On considère souvent que c'est quelque chose qu'on devrait savoir quand on est parent, mais ce n’est pas évident. Il y a des choses à savoir, à apprendre, on peut s'améliorer. Il y a évidemment beaucoup d'intuition, et des gens ont d’énormes capacités. Mais beaucoup de chemin peut être parcouru grâce à ces conférences, échanges et pratiques. C'est vraiment notre souhait, d'aider les gens qui sont auprès des enfants et des adolescents » Stéphanie Chaudron, de l’association InnAÉ.
Cette année, le thème sera « Enfants et ados d’aujourd’hui ». Des conférences se tiendront tout au long du week-end, 40 stands seront proposés, ainsi qu’une quinzaine d’ateliers pratiques. « C'est un moment d'échange, où l’on apprend beaucoup, où on vient se rencontrer, mais aussi des structures et des associations » souligne Stéphanie Chaudron. Des invités prestigieux seront au rendez-vous, comme Philippe Meirieu, chercheur, essayiste et homme politique français, spécialiste des sciences de l'éducation et de la pédagogie, ou encore Isabelle Filliozat, psychothérapeute, conférencière et essayiste française, connue pour ses théorisations autour de l'éducation positive. De très nombreuses thématiques seront abordées, dans des domaines très diversifiés.
Des intervenants de qualité, des thèmes multiples et variés
Parmi toutes les thématiques présente au sein de ce 2ème congrès « Au cœur de l’éducation », Philippe Meirieu parlera notamment du défi éducatif pour le monde qui vient. L'éducation doit-elle évoluer dans le sens du monde ? Est-ce qu'on reproduit les modèles un peu autoritaristes qu'on a pu connaître, ou est-ce qu'on va basculer dans une forme de laxisme et de de laisser faire ? Isabelle Filliozat tiendra une conférence sur le consentement et comment éduquer un enfant pour qu'il devienne capable, qu'il ait des armes face au harcèlement, aux abus sexuels, et tout ce qui peut le mettre en danger. De son côté, Marie Costa donnera des astuces pour une parentalité joyeuse, Gérard Vallat parlera du bon usage des conflits dans la relation, et Sophie Blin évoquera la séparation conjugale, et comment maintenir l'alliance parentale dans cette situation. Fabien Normand parlera de l'utilisation des écrans et comment protéger les petits et les grands. Seront aussi prévues des conférences sur l'importance de la nature pour se construire, et même sur les réflexes archaïques. « Ce n’est peut-être pas connu du grand public, mais ce sont des choses qui bloquent parfois les enfants, qui les empêchent de bien apprendre, d'être calme et posé » détaille Stéphanie Chaudron. Capucine Vercellotti, ostéopathe, aidera à déceler ce manque d'intégration des réflexes archaïques et comment apprendre à les dépasser.
« On a aussi envie de proposer des choses très concrètes. Donc on aura différents outils exposés à travers une forme de présentation en grande taille, ainsi qu’à travers quinze ateliers pratique, qui concerneront 15-20 personnes et dureront une demi-heure. Ils porteront par exemple sur le massage MISP, un protocole assez structuré et clair pour un toucher respectueux et sain. Des choses sur la pleine conscience et la capacité à se concentrer. Sur un outil qui aide à gérer les émotions comme l’EFT, la sophrologie, les intelligences multiples, etc. Et puis une conférence qui va aussi permettre à des professionnels qui innovent dans leurs pratiques éducatives, de pouvoir venir partager tout ce qu'ils font. Six professionnels de milieux très différents viendront partager leur expérience » souligne Stéphanie Chaudron.
L’évènement est ouvert à toutes et à tous. Il faudra compter 50€ pour les deux jours, et 10€ la journée pour les étudiants et demandeurs d’emploi. Par ailleurs, une garde d’enfants sera proposée juste à côté du Kursaal, avec l’aide des associations Ambre et Coccinelle.
Plus d’informations et inscriptions sur : https://asso-innae.fr/
Gabriel Attal, en compagnie notamment d’Elisabeth Borne, a décliné ce mercredi après-midi le plan anti-harcèlement. Le ministre de l’Éducation a présenté les mesures qui seront mis en place lorsque des cas apparaissent. La saisie du procureur en cas de signalement, des cours d’empathie dès la maternelle à la rentrée prochaine, des moments d’autoévaluation du CE2 à la 3è pour repérer le harcèlement, la mise en place d’un numéro unique le 30.18 et des cellules dédiées au harcèlement dans les rectorats sont évoqués. La mobilisation est générale dans tous les ministères.
Ce mardi, dans le cadre des semaines de l’engagement et de la démocratie scolaire, les élèves élus au Conseil académique de la vie lycéenne de l’académie de Besançon ont animé un temps d’échange et de discussion au lycée professionnel Tristan Bernard dans le quartier Planoise à Besançon. Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, et Patrice Durant, directeur de l’inspection académique du Doubs, étaient présents.
L’objectif était de convaincre les adolescents présents à s’investir et à prendre des responsabilités au sein de leur établissement scolaire, et plus globalement au sein de l’Education Nationale. Les adultes, par le biais de leurs paires, déjà conscients de l’intérêt de cette démarche altruiste, veulent inciter les jeunes à s’engager et devenir de véritables acteurs et créateurs de lien social. « Nous voulons leur montrer qu’il y a un vrai intérêt à participer à la vie de son établissement scolaire, à faire bouger les choses, à donner son avis » explique Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.
Proposer des initiatives, donner son avis sur l’établissement, organiser, argumenter, fédérer… . Autant de compétences à développer et à transmettre. Une approche pédagogique très formative, qui contribue à un meilleur climat scolaire, qui indéniablement aura des répercussions sur la réussite des jeunes et leur épanouissement. Un moyen également de participer à la formation des adultes de demain. Celles et ceux qui agiront au sein de la société et sauront mettre à profit les valeurs de partage, de travail en équipe, d’altruisme, de confiance en soi, … qu’ils auront acquis tout au long de cette expérience.
L'interview de la rédaction / Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.
La situation reste critique concernant l’accueil des enfants dans les cantines scolaires bisontines en cette rentrée scolaire. 359 enfants restent sans solution. Le manque d’animateurs périscolaires explique cette situation tendue. Lors de son traditionnel débriefing sur les réseaux sociaux d'après conseil municipal, Ludovic Fagaut, l’élu LR de l’opposition municipale, évoque « un véritable fiasco ».
Il a d’ailleurs formulé l’idée que des assistants d’éducation, qui travaillent dans les collèges du Grand Besançon, complètent leur temps de travail en rejoignant les cantines scolaires bisontines. Rappelons que Ludovic Fagaut est le chef d’établissement du collège de Pouilley-les-Vignes.
Comme l’avait annoncé Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de France, des évaluations sont menées dès cette rentrée scolaire en classe de 4ème ce mois de septembre. Certaines compétences des élèves sont évaluées dans le domaine de la langue française et dans celui des mathématiques. Cette évaluation permet aux enseignants d'apprécier les acquis de chaque élève, afin de pouvoir les accompagner au mieux dans leurs apprentissages.
Un nouveau dispositif appliqué aux élèves de 4ème
Dans la continuité des évaluations de sixième, des évaluations en classe de 4ème se mettent en place cette rentrée, afin de permettre aux enseignants d’identifier les difficultés chez les élèves et d’y répondre pour qu’ils puissent pleinement bénéficier de leur année. Dans ce cadre, Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté, se rendait ce lundi matin au collège des Clairs Soleils à Besançon, pour assister à une de ces sessions d’évaluations. Ce dispositif, « c’est pour que le professeur voit où on en est, et pour nous aider dans l’année » explique Mathéo, élève au collège des Clairs Soleils. Ces évaluations se déroulent entre le 11 et le 29 septembre et s’adressent à tous les élèves de 4ème des établissements publics et privés sous contrat. Le but est d’apprécier le niveau de ces collégiens dans les savoirs fondamentaux, les mathématiques et le français, afin de repérer des potentielles difficultés et mettre en place un accompagnement adapté tout au long de l’année. « L’objectif est d’évaluer plus, afin de mieux accompagner nos élèves pour être en possibilité de détecter leur fragilité, en mathématiques et en français. Et bien évidemment, de pouvoir réagir le plus tôt possible dans l’année » indique Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté.
Comment se déroule l’évaluation ?
« Les maths ça va, je trouve ça facile ! » indique Maya, une élève de 4ème qui passait le test ce lundi matin. « Sauf la géométrie, c’est quand même un peu compliqué » ajoute Gabriel, un autre quatrième. Ces évaluations, entièrement réalisées sur un support numérique, se déroulent sur 60 minutes, pendant lesquelles les élèves doivent traiter un certain nombre de questions. Après saisie d'un identifiant et d'un mot de passe, l'élève se connecte à la plateforme d'évaluation. Celle-ci est composée de deux épreuves, en français et en mathématiques, de 60 minutes chacune (10 minutes de préparation et 50 minutes d'épreuve) ainsi qu’un test de fluence de lecture en français d’une durée de 1 minute. La correction est ensuite automatique.
Les résultats de l'évaluation
« L’objectif, c’est d’avoir des marqueurs, des points précis, qui permettront un accompagnement individuel pour les élèves, à savoir là où ils ont des besoins, ou au contraire, là où ils sont à l’aise. Comme ça on a une photographie des classes, ce qui est extrêmement utile pour les enseignants » explique Nathalie Albert-Moretti. Pas de panique, ces résultats ne sont pas notés et ne comptent en aucun cas dans la moyenne général. « On fait en sorte de rassurer les élèves, de leur dire qu’il faut aborder ces tests de manière détendue. Ce n’est pas un examen ! C’est simplement pour pouvoir ensuite les aider au mieux » ajoute la rectrice.
Chaque élève reçoit ensuite une fiche de restitution individuelle. Les parents d'élèves sont également informés des résultats de leur enfant. Les réponses détaillées permettront aux enseignants d’évaluer le niveau de maitrise des élèves sur ces différents domaines.
L'élève doit résoudre des exercices portant sur :
En français :
En mathématiques :
L'intersyndicale enseignante appelle nationalement à une journée de mobilisation pour dénoncer les conditions de travail des AESH mardi 3 octobre. Dans le Doubs, à l’appel de la FSU et Sud éducation, un rassemblement se tiendra devant l'inspection de l'éducation nationale à Montbéliard.
Rappelons que ces intervenants sont chargés de l’accompagnement des enfants et des adolescents en situation de handicap dans les établissements scolaires. Il est clairement dénoncé l’extrême précarité qui touche ces emplois. Pourtant indispensables à l’inclusion des élèves présentant des handicaps.
Le cours hôtelier féminin a été placé en liquidation judiciaire. La structure se trouve en difficulté financière depuis la crise sanitaire du Covid-19. Ses effectifs ont considérablement diminué. Les deux projets de reprise proposés par l’INFA et la CCI du Doubs n’ont pas convaincu. Pour l’établissement, compte tenu du contexte « cette regrettable décision était inévitable ». Une dizaine d'élèves étaient inscrits pour cette rentrée. L'établissement emploie une dizaine de personnes.
Après le courrier de la « honte », rédigé par le rectorat de Versailles, Gabriel Attal, le ministre de l’Education, convoque les recteurs ce lundi après-midi. Dans les Yvelines, l’administration avait envoyé un courrier accusateur à la famille de l’adolescent qui s’est donné la mort à son domicile. Il se disait victime de harcèlement. Le Rectorat de Versailles les avait menacés de porter plainte.
Les étudiants en 3è année de formation d’éducateur spécialisé à l’IRTS ont fait savoir leur colère et leur inquiétude ce jeudi à Besançon. Ils dénoncent la qualité de la formation, le manque de clarté de la direction de l’établissement et sa capacité à résoudre les difficultés exprimées. Une rencontre a eu lieu cet après-midi et des engagements ont été pris. Les étudiants ont décidé de suspendre leur mouvement mais ils restent vigilants. Sur les 69 apprenants qui composent ce niveau 60 ont répondu à l’appel des organisateurs de ce rassemblement.
L’ARS Bourgogne Franche-Comté fait savoir que la campagne de vaccination gratuite contre les papillomavirus humains (HPV) s’organise dans la région en collaboration avec les rectorats de Besançon et de Dijon. L’objectif est de sensibiliser, en cette rentrée des classes, tous les collégiens de 11 à 14 ans à la vaccination. Plus de 32.000 élèves de 5è de 342 collèges sont concernés en Bourgogne-Franche-Comté.
Dans les prochains jours, les parents de cette classe d’âge vont recevoir un kit d’information incluant une demande d’autorisation, pour permettre à leur enfant de bénéficier d’une vaccination gratuite contre les papillomavirus humains (HPV). Des webinaires seront également organisés.
Selon les autorités, la vaccination contre les HPV « prévient jusqu’à 90% d’infections souvent non symptomatiques, mais à l’origine de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus, … ;