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Le 23 octobre, vers 18h, à Besançon,  rue Pierre Mesnage, une patrouille de la BAC a interpellé un homme de 56 ans, recherché sur décision de l’autorité judiciaire de Besançon. Le mis en cause faisait l’objet de deux extraits pour écrou, assortis d’une peine de six mois d’emprisonnement. Placé en rétention judiciaire, il a été présenté à la justice le lendemain pour exécution de jugement, avant d’être conduit à la Maison d’Arrêt de Besançon.

Deux hommes de 37 et 28 ans ont été interpellés rue Courbet, à Besançon,  le 25 octobre, alors qu’ils utilisaient une disqueuse pour voler des vélos électriques devant le cinéma Mégarama. L’alerte a été donnée au Centre d’Information et de Commandement (CIC). Les suspects ont été interpellés à Chamars. Placés en garde à vue, les deux individus ont été remis en liberté le 26 octobre. Ils s’expliqueront le 30 avril prochain devant le Tribunal Judiciaire de Besançon.

Le parquet de Besançon a ouvert une enquête pour viol après la diffusion d’une vidéo montrant un enfant de 8 ans agressant sexuellement un camarade de 9 ans en pleine rue. Les faits, filmés par un collégien de 13 ans, ont conduit à la mise en examen de ce dernier pour viol, complicité et enregistrement d’atteinte aux personnes. L’enfant auteur présumé ne peut être poursuivi en raison de son âge. Le rectorat a déclenché un dispositif d’accompagnement psychosocial dans les établissements concernés.

Après des mois d’attente, trois des cinq chevaux volés ce printemps à Étalans ont été retrouvés grâce aux investigations menées par les gendarmes français et roumains. Pour financer leur rapatriement depuis plus de 2 000 km, l’éleveur lance une cagnotte en ligne.

Les frais de transport restent lourds, et chaque don compte. Opaline, Obois et Olly sont en voie de retour, tandis que l’espoir demeure pour Olaine, Osaka et les chevaux d’autres éleveurs victimes du même réseau. Pour participer à cet élan de générosité. https://www.onparticipe.fr/c/SKp8r452

Le 18 octobre, vers 20h30, un homme de 22 ans a été interpellé par la BAC rue Fontaine Ecu à Besançon, après signalement de riverains. Portant un gramme de cocaïne, il a reconnu livrer des stupéfiants pour rembourser des dettes. La perquisition de son domicile a permis la saisie de 976 g de résine de cannabis et 11 g de cocaïne. Déféré au parquet à l’issue de sa garde à vue le 20 octobre, il a été placé sous contrôle judiciaire.

Le samedi 18 octobre, à Besançon, deux opérations distinctes menées par la police ont permis d’interpeller deux jeunes hommes impliqués dans des trafics de stupéfiants.

À 14h45, chemin des Cerisiers, un mineur de 17 ans était surpris en pleine transaction. En fuite, il abandonnait une sacoche contenant 486 euros, 110 grammes d’héroïne et 20 grammes de cocaïne. Au cours de son audition, il a  reconnu trafiquer via l’application Signal depuis le 29 septembre. Il a été remis en liberté avec une convocation devant le juge des enfants le 28 novembre.

À 15h30, rue des Granges, un signalement de riverain menait à l’interpellation d’un jeune homme de 19 ans porteur de cocaïne et de cannabis. Une perquisition à son domicile révélait un stock conséquent de drogues dures et de synthèse, ainsi que 760 euros en liquide. Il a reconnu revendre depuis le 14 octobre et sera jugé  le 7 mai prochain.

Samedi dernier, dans le Jura,  une rave-party sauvage s’est tenue à l’aube sur un terrain privé à Lect, sans autorisation. Face au tapage, à la consommation de stupéfiants et au risque sanitaire, le préfet du Jura a ordonné l’intervention immédiate des forces de l’ordre.

60 gendarmes ont été  mobilisés. Du matériel a été saisi : platines, ordinateurs, groupes électrogènes. Il est évoqué neuf amendes pour usage de stupéfiants, six infractions routières et un port d’arme prohibée Le préfet rappelle que « ces événements non déclarés exposent à des sanctions et mettent en danger la sécurité publique Â».

 Le 28 novembre, un homme de 35 ans comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Besançon pour une série de délits commis le 15 octobre dernier et constaté sur le parking Chamars à Besançon.

Ce jour-là, suite à un accident matériel avec délit de fuite, une patrouille de police retrouvait le véhicule en cause, occupé par un individu manifestement sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants. La fouille du véhicule révélait la présence de deux armes de poing,  ainsi que deux flacons de méthadone, des pochons vides, une balance et plusieurs cannettes de bière.

Interpellé et placé en garde à vue, le mis en cause reconnaissait la conduite sous emprise, le délit de fuite, et la possession des armes qu’il comptait revendre. Il circulait malgré l’annulation de son permis de conduire. Sa garde à vue s’est achevée le 16 octobre, date à laquelle il a été conduit à la maison d’arrêt de Besançon. Le jugement est fixé au 28 novembre prochain.

Après plusieurs mois d’enquête, les services de la Police aux frontières (PAF) ont mis au jour une vaste organisation de travail dissimulé impliquant des livreurs à vélo opérant pour les plateformes Uber Eats et Deliveroo. Le 14 octobre 2025, huit personnes de nationalité bangladaise ont été interpellées à Besançon dans le cadre d’une opération coordonnée par le détachement OLTIM du service interdépartemental de la police aux frontières du Doubs (CIPAF).

Une enquête née de simples contrôles

Tout commence en janvier 2025, lorsqu’un contrôle de livreurs est organisé sous l’autorité du vice-procureur de la République de Besançon. Les policiers constatent alors plusieurs incohérences entre l’identité affichée sur les applications et celle des livreurs interceptés. « Nous avions des doutes sur les titulaires des comptes, ce qui nous a conduits à approfondir nos investigations », explique le commandant divisionnaire Patrick Le barre, chef du CIPAF. Un second contrôle, effectué quelques mois plus tard, confirme les soupçons. L’enquête s’oriente alors vers la sous-location de comptes de livraison, un phénomène déjà observé ailleurs en France, mais ici orchestré selon un modèle particulièrement structuré.

L'interview de la rédaction : le commandant divisionnaire Patrick Le barre, chef du CIPAF

Une organisation bien rodée

Les investigations du service OLTIM révèlent l’existence d’un réseau communautaire bangladais basé à Besançon. Certains membres, en situation régulière, ouvraient des comptes Uber Eats ou Deliveroo grâce à leurs papiers en règle, puis les sous-louaient à d’autres ressortissants bangladais sans titre de séjour, contre une rémunération. Le détenteur officiel du compte prélevait environ 30 % des revenus générés, laissant 70 % au livreur effectif. Le chiffre d’affaires dissimulé est estimé à plus de 75 000 euros.

L'interview de la rédaction : le commandant divisionnaire Patrick Le barre, chef du CIPAF

Des perquisitions fructueuses

Le 14 octobre dernier, les enquêteurs ont mené des perquisitions simultanées dans cinq domiciles bisontins. Huit individus ont été interpellés. Les policiers ont saisi 37 000 € en espèces, dont 23 000 € découverts chez le propriétaire d’un local commercial du centre-ville, que la communauté projetait de transformer en restaurant bangladais. « Chacun devait participer financièrement au projet, en vue d’obtenir un emploi dans ce futur établissement », précise le commandant Le barre.

Des suites judiciaires et administratives

Tous les mis en cause sont de nationalité bangladaise. Certains disposent d’un titre de séjour et d’un emploi régulier, tandis que d’autres sont en situation irrégulière. Leurs situations administratives ont été transmises à la préfecture du Doubs pour examen et éventuelles mesures d’éloignement. Sur le plan pénal, les principaux protagonistes devraient être jugés dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), une procédure de « plaider-coupable » simplifiée.

Une enquête d’envergure internationale a permis de lever le voile sur une série de vols de chevaux comtois qui avaient profondément ému les Francs-Comtois au printemps dernier. Sept personnes ont été interpellées cette semaine, dont cinq en Roumanie, à l’issue d’une opération coordonnée entre les autorités françaises et leurs homologues européens. Quatre chevaux ont été retrouvés vivants. Trois appartenaient à un éleveur d’Etalans.

Des faits qui avaient choqué les éleveurs

Tout avait commencé en mai 2025, lorsque des agriculteurs du Doubs, du Territoire de Belfort et de Haute-Savoie avaient constaté la disparition soudaine de leurs chevaux de trait, souvent en pleine nuit. Les voleurs, agissant avec méthode, reculaient leurs camions dans les prés isolés avant de charger les animaux. « Pour certains propriétaires, c’était comme si on leur avait volé leurs enfants », confie Cédric Logelin, procureur de la république de Besançon.

L'interview de la rédaction : Cédric Logelin, procureur de la république de Besançon

 

Une enquête minutieuse et une coopération exemplaire

Sous la direction du parquet de Besançon, la gendarmerie a rapidement mis en place un dispositif d’enquête renforcé. L’exploitation des vidéoprotections communales, les signalements citoyens et la traque d’un véhicule suspect ont permis de reconstituer le parcours des auteurs présumés. Les indices ont conduit les enquêteurs à remonter jusqu’à un groupe organisé opérant depuis la Roumanie. Grâce à une décision d’enquête européenne (DEE), des perquisitions et auditions ont pu être menées à l’étranger. « Ce n’est pas parce qu’un suspect franchit une frontière que l’enquête s’arrête. Au contraire, la coopération judiciaire fonctionne aujourd’hui de manière fluide et efficace », a souligné M. Logelin

Une opération coordonnée avec les autorités étrangères 

Cette semaine, une vaste opération simultanée a été déclenchée. En Roumanie, près de 100 policiers et gendarmes ont été mobilisés sur sept sites différents. Trois personnes soupçonnées d’être les auteurs principaux et deux receleurs présumés ont été arrêtés. En parallèle, deux complices présumés ont été interpellés en Franche-Comté, soupçonnés d’avoir fourni véhicules et repérages. Des enquêteurs français ont été dépêchés en Roumanie pour assister leurs homologues, tandis que deux enquêteurs roumains étaient présents à Besançon.

L'interview de la rédaction : la colonel Elodie Montet, commandant du groupement de gendarmerie du Doubs

Des chevaux retrouvés sains et saufs

Bonne nouvelle pour les victimes : quatre chevaux ont été retrouvés en Roumanie, en bonne santé. Trois appartiennent au propriétaire d’Etalans et un à celui de Viry. Un cinquième animal sans puce est en cours d’identification. Les autorités judiciaires travaillent désormais à leur rapatriement en France, en lien avec le parquet général de Roumanie et la magistrate de liaison française basée à Bucarest.

Des poursuites pour vol en bande organisée

Les suspects, pour la plupart de nationalité roumaine, sont poursuivis pour vol en bande organisée, un crime passible de 15 ans de réclusion. Le parquet de Besançon poursuit les investigations et pourrait, à terme, organiser un procès en France. « Cette affaire démontre qu’une coopération policière et judiciaire efficace peut franchir les frontières et aboutir à des résultats très concrets », a salué la colonel Elodie Montet, commandant du groupement de gendarmerie du Doubs.

L’enquête se poursuit pour tenter de retrouver les cinq chevaux encore portés disparus.