Le 28 mai, à Besançon, un homme de 21 ans devra s’expliquer devant la justice pour détention de stupéfiants. Les faits remontent au 7 novembre, vers 19h, rue d’Arènes, où un équipage de la BAC avait contrôlé l’individu. Ce dernier a été trouvé porteur de 9 g de résine de cannabis, de 6 g de cocaïne et de 90 euros. Il a été placé en garde à vue. Son domicile a été perquisitionné, permettant la découverte de 240 euros supplémentaires. Remis en liberté à l’issue de l’enquête, il devra répondre de ces faits devant la justice.
Le 28 mai prochain, un jeune homme de 21 ans comparaîtra devant la justice pour outrage et rébellion. Les faits remontent au 8 novembre 2025, vers 22h, rue Charles Fourier à Besançon, où un équipage de la BAC a été pris à partie par l’individu et sa mère, tous deux alcoolisés. L’homme a insulté les policiers puis s’est rebellé lors de son interpellation. Placé en garde à vue, il a reconnu partiellement les faits après dégrisement. Deux fonctionnaires ont déposé plainte, l’un d’eux ayant été légèrement blessé.
Le 5 novembre, vers 11h30, à Besançon, une opération menée à la gare Viotte a conduit à l’interpellation d’un jeune homme de 18 ans. Le chien spécialisé dans la détection de stupéfiants a marqué sa présence devant l’individu, qui détenait 18 grammes de résine de cannabis, 170 euros en espèces, ainsi qu’une bombe lacrymogène de catégorie D.
Placé en garde à vue, le suspect a reconnu que la drogue était en partie destinée à sa consommation personnelle, mais qu’il envisageait d’en revendre une portion pour arrondir ses fins de mois. Il a précisé que l’argent provenait de la vente de puffs et de son père, et que la bombe lacrymogène lui servait à se défendre, ayant déjà été victime de racket.
L’analyse de son téléphone a révélé plusieurs vidéos montrant des individus manipulant des stupéfiants en vue de leur revente. Le magistrat a ordonné une perquisition. Lors de son audition, le jeune homme a affirmé que ces vidéos étaient truquées et qu’il ne participait à aucun trafic.
La garde à vue a pris fin le 6 novembre. Il est convoqué pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) le 21 mai 2026 à 10h00, puis devant le tribunal correctionnel le 24 juin 2026 à 13h30.
Le 4 novembre dernier, vers 16h15, rue du Capitaine Fauré, à Besançon, un homme de 33 ans a été contrôlé alors qu’il circulait à vive allure. Les policiers ont découvert dans son véhicule 5g de cocaïne et 75g d’héroïne, ainsi que 1570 euros en espèces. Lors de son audition, l’individu a reconnu livrer des stupéfiants sur différents points de revente de l’agglomération bisontine, suivant les instructions d’un tiers inconnu via une messagerie. Interpellé et placé en garde à vue, il a été libéré le 5 novembre. Il s’expliquera en mai et juin prochain devant la justice.
Mercredi, à 18h, à Besançon, un vol de téléphone a eu lieu au bureau de tabac « Le Balto », quai Veil Picard. Alors qu’il réglait ses jeux, un client s’est fait subtiliser son portable par un jeune homme de 18 ans, qui a pris la fuite. La victime l’a poursuivi jusqu’à la rue d’Arènes et a alerté une patrouille de la BAC. Le suspect a été interpellé après avoir abandonné le téléphone au sol. Placé en garde à vue, il nie les faits. Il sera convoqué devant le Délégué du Procureur le 18 février prochain. Une OQTF et une assignation à résidence ont été prononcées. Précisons que sa garde à vue a été levée le lendemain.
L’enquête se poursuit après la macabre découverte d’un corps sectionné samedi en Haute-Saône. Une femme a été placée en détention provisoire en Suisse. Elle est soupçonnée d’avoir incendié un logement qu’elle louait à Sainte-Croix, à proximité de la frontière française, et pourrait être impliquée dans la disparition de son propriétaire, âgé de 75 ans, porté disparu depuis vendredi.
Le tribunal judiciaire de Besançon a prononcé, ce mercredi 5 novembre, la relaxe du maire, Jean-Louis Fousseret, et de son ancienne collaboratrice de cabinet, Alexandra Cordier, licenciée avant les élections municipales de 2020. Le jugement retient qu’aucune infraction pénale n’est caractérisée. Le licenciement, motivé par l’incompatibilité avec ses fonctions en période pré-électorale, ne constitue ni détournement de fonds publics ni prise illégale d’intérêt. La collaboratrice, qui avait créé une entreprise en 2021, a également été mise hors de cause concernant les accusations de fraude sociale et de travail dissimulé.
Ce mardi 4 novembre, au palais de justice de Besançon, le procès de Frédérick Péchier, ex-anesthésiste bisontin accusé de 30 empoisonnements dont 12 mortels, a connu un nouveau rebondissement. Alors que la neuvième semaine d’audience se poursuit devant les assises du Doubs, l’accusé a reconnu l’existence d’un dixième cas d’empoisonnement parmi les vingt déjà examinés. Interrogé longuement sur deux décès survenus en 2014 à la clinique Saint-Vincent, Péchier a admis la réalité de l’acte sans en revendiquer la responsabilité, maintenant sa ligne de défense. Ce procès hors norme, entamé en septembre, devrait se poursuivre jusqu’au décembre prochain.
Un important dispositif de gendarmerie déployé
Ce mardi 4 novembre, en fin de matinée, un important dispositif de gendarmerie a été déployé à La Chenalotte, commune du Haut-Doubs de 500 habitants, située près de Morteau.
Un habitant du village, retranché dans sa maison, a tiré en direction d’agents municipaux avec une arme présumée être une carabine à plomb. Face à la situation, les gendarmes ont rapidement établi un large périmètre de sécurité et mobilisé un négociateur pour tenter d’entrer en contact avec l’individu.
Le témoignage de la rédaction : Frédérick
Une école confinée par précaution
À proximité immédiate du domicile du suspect se trouve l’école communale. Par mesure de précaution, les enfants et le personnel ont été confinés dans la salle des fêtes du village, située à quelques dizaines de mètres de là . Aucun blessé n’est à déplorer.
Témoignage d’un habitant
Frédérick, un habitant de La Chenalotte, se souvient d’une journée inhabituelle : « Les gendarmes ont bouclé entièrement le village. On pouvait sortir, mais pas franchir le périmètre de sécurité. On ne comprenait pas trop ce qui se passait. C’était assez surréaliste. » Selon lui, l’homme interpellé était connu dans la commune : « On savait qu’il avait parfois des difficultés avec certains voisins. Ce n’est pas quelqu’un qu’on voyait souvent, mais on ne s’attendait pas à un tel dérapage. »

Un différend de voisinage à l’origine ?
D’après les premiers éléments recueillis, l’incident aurait débuté après une altercation liée à la taille d’une haie voisine. L’homme aurait alors perdu son sang-froid et ouvert le feu à l’aide de son arme. Après plusieurs heures d’intervention, les gendarmes ont réussi à interpeller le suspect, vers 16h30, sans usage de la force. « Vers 16h30, tout est rentré dans l’ordre », précise Frédérick. « C’est un événement qu’on n’oubliera pas. Dans un petit village comme le nôtre, on ne s’attend pas à vivre ça. »
L’individu en garde à vue
L’homme, défavorablement connu, a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Morteau. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes des faits et la nature de l’arme utilisée.
Ce dimanche 2 novembre, vers 17h30, une patrouille de police secours a contrôlé deux individus circulant sur une trottinette électrique, à l’angle de la rue des Cras et de la rue des Jeannettes, à Besançon. Le passager, âgé de 36 ans, faisait l’objet d’une interdiction de paraître dans le département du Doubs. Il a été interpellé et placé en garde à vue.
Durant sa garde à vue, l’homme s’est infligé des entailles au bras à l’aide d’un morceau de lame de cutter dissimulé sur lui. Pris en charge par les sapeurs-pompiers et conduit au CHRU Jean Minjoz, il a pu réintégrer sa cellule après s’être vu prodiguer des soins. Il a reconnu connaître son interdiction, tout en affirmant être venu rendre visite à sa famille. Il sera présenté à un magistrat ce mercredi 5 novembre dans le cadre d’une comparution à délai différé.