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Un individu devra s’expliquer en novembre prochain devant la justice. Lors de sa garde à vue, au commissariat bisontin, il a reconnu avoir dérobé des objets, découverts à l’intérieur de véhicules non verrouillés. Il réfute les infractions commises sur d’autres véhicules.

Les faits ont été commis le 10 juin dernier, rue Jean Boisot, à Besançon. A la vue des policiers, sous l’effet de l’alcool,  il avait abandonné un sac plastique, contenant des paires de lunettes, des GPS et des câbles de chargement, et pris la fuite.

Un individu devra s’expliquer le 4 novembre prochain devant le tribunal correctionnel de Besançon. Le 8 juin, il a été interpellé au centre-ville bisontin après avoir commis un vol à l’étalage, au préjudice de l’enseigne Carrefour Market. A l’arrivée des policiers, l’individu avait pris la fuite, après avoir blessé au visage un vigile, auquel il a donné une gifle. Le malfrat présumé  était alcoolisé et possédait un shocker à impulsion électrique. Malgré l’évidence, notamment grâce au visionnage des enregistrements de la vidéosurveillance du commerce, le mis en cause réfute les faits qui lui sont reprochés. Précisons qu’une plainte a été déposée par la victime.

A Besançon. Un individu sera de nouveau convoqué par le commissariat de police. Vendredi, il fut impliqué dans un accident de la route au carrefour de la rue d’Arènes et Siffert. Sa moto et une voiture sont entrées en collision.

Lors du contrôle, il est apparu qu’il bégayait et sentait fortement l’alcool. Au commissariat, un taux de 2,38 grammes d’alcool dans le sang a été enregistré par les forces de l’ordre. Le dépistage aux stupéfiants était également positif. Il a été placé en garde en vue. Cette dernière, en attendant la suite des évènements, a été levée le 8 juin dernier.  

Un homme de 38 ans devra s’expliquer en novembre prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Le 4 juin, à Besançon, alors qu’il venait de refuser un contrôle, les policiers ont constaté que cet individu présentait un défaut de permis de conduire et d’assurance. Lors de sa garde à vue, durant laquelle il a été fait appel à un interprète en langue arabe, il a admis avoir tenté prendre la fuite pour échapper à des poursuites éventuelles, ne se sachant pas en règle.

A Besançon, un homme de 34 ans a été condamné à 18 mois d’emprisonnement, dont 12 mois avec sursis probatoire, pendant 2 ans. Aucun mandat de dépôt n’a été prononcé. Le 3 juin dernier, lors d’une transaction, à Besançon, rue Léonard de Vinci, une patrouille a découvert sur lui : 239 grammes de résine de cannabis, 13 grammes d’herbe et un sachet de 30 grammes de cocaïne, conditionnés pour la revente. La perquisition menée à son domicile n’a rien donné.

Un homme a été interpellé à Pontarlier pour des menaces de mort, prononcées à l’encontre de sa concubine. Cette dernière a porté plainte le 26 mai. Les policiers sont allés le chercher sur son lieu de travail. L’homme a reconnu les faits. Il a consenti des relations conflictuelles. Il a promis de quitter le domicile conjugal. Il devra comparaître le 11 juin prochain devant l’AAVI, l’association d’aide et de défense des victimes, pour une composition pénale.

Ce vendredi, Jonathann Daval a été relaxé des accusations calomnieuses qui lui étaient reprochés. Après avoir admis être l’auteur du meurtre de sa femme, il avait accusé son beau-frère Grégory Gay d’avoir étranglé la victime. Sa belle-famille demandait 60.000 euros. Le tribunal correctionnel de Besançon a jugé qu’une personne poursuivie pouvait mentir. Rappelons que Daval purge actuellement une peine de 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse.

Forte de la décision du tribunal judiciaire de Besançon, qui a retenu son offre d’acquisition, autorisant également  la cession à son profit des actifs dépendant de la liquidation de l’association Cours Hôtelier de Besançon, la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs indique qu’elle « entend créer une nouvelle École hôtelière de prestige à Besançon ». L’objectif est d’accueillir la première promotion d’apprenants à la rentrée de septembre 2025. La structure en dira davantage sur son projet et ses intentions dans les prochains mois.

Ce jeudi matin, concernant l’affaire Frédéric Péchier, Etienne Manteaux le Procureur de la République de Besançon, a annoncé la communication du réquisitoire  définitif de l’accusation aux magistrats instructeurs. Ce document de 536 pages fait suite aux différentes investigations menées durant ces sept dernières années et quatre mois. Il justifie, synthèses à l’appui, les raisons pour lesquels le ministère public demande le renvoi de cette affaire devant une cour d’assises. L’écrit a été communiqué hier aux avocats de la défense et des parties civiles, qui ont désormais un mois pour adresser leurs observations. Il adviendra ensuite aux magistrats instructeurs de clôturer cette information judiciaire par une ordonnance. Cette décision pourrait être prise d’ici l’été.

30 empoisonnements retenus, dont douze mortels

Rappelons que l’anesthésiste bisontin a été mis en examen pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels. Se traduisant par des arrêts cardiaques inexpliqués, à la suite d’anesthésie. Sur ces 30 faits, le Dr Péchier n’en reconnaît qu’un, l’attribuant à un collègue de la clinique Saint-Vincent, avec lequel il avait des « problèmes personnels ». Au cours de sa prise de parole, M. Manteaux a décliné précisément les éléments à charge qui ont conduit le parquet de Besançon à présenter Frédéric Péchier devant une cour d’assises. Outre les conclusions des analyses toxicologiques, l’étude des plannings durant les évènements indésirables graves, le  contexte et la fréquence durant laquelle se sont déroulés ces arrêts cardiaques, Etienne Manteaux  est revenu sur la personnalité  du mis en examen, évoquant des conflits répétés avec certains de ses collègues et un état psychologique inquiétant, le conduisant, en 2014, à prendre des médicaments.

« Un magouilleur »

C’est en ces termes qu’il a été décrit par certains de ses collègues. Suite à sa prise en charge par le SAMU, après l’absorption de produits, en 2014, un psychologue a jugé qu’il n’était pas en capacité de travailler. Il est également apparu que Frédéric Péchier avait également sollicité une infirmière pour qu’elle accepte de subir une prise de sang pour obtenir une analyse à son nom, pour tromper son assureur,  dans le cadre d’un achat immobilier. Pour toutes ces raisons humaines, médicales et sociales, Etienne Manteaux a tranché. En conclusion, il a remercié celles et ceux, enquêteurs, experts et magistrats, dont Christine de Curraize, magistrate du Parquet de Besançon et vice-procureure, qui ont travaillé sur cette affaire « complexe » et su apporter « des éléments éclairants ».

L'interiew de la rédaction / Etienne Manteaux

 

A Géraise, dans le Jura, les gendarmes ont mis fin à une rave party qui devait se tenir ce samedi 18 mai. Les teuffeurs avaient pris possession d’un terrain privé. Il n’avait obtenu aucune autorisation. « L’intervention rapide des militaires et la saisie du matériel de sonorisation ont permis d’interrompre l’installation et de mettre fin à cet évènement » précisent les gendarmes. Les forces de l’ordre  jurassiennes rappellent que les rassemblements festifs, à caractère musical, non autorisés, ainsi que le transport de matériel sont interdits jusqu’au 27 mai, par arrêté préfectoral.