Le 18 novembre, vers 23h, un jeune homme de 20 ans a été grièvement blessé par arme blanche rue du Piémont à Besançon. Transporté à l’hôpital Jean Minjoz, avec un pronostic vital engagé, il a été opéré et ses jours ne sont plus en danger.
Son agresseur présumé, âgé de 21 ans, connu de la victime pour des menaces antérieures, a été rapidement interpellé par la BAC place Cassin, dans le quartier Planoise. Mis en examen à l’issue de sa garde à vue, il a été placé en détention provisoire.
Une femme de 32 ans a été tuée par arme à feu jeudi matin dans le quartier des Prés-de-Vaux à Besançon. Les autorités judiciaires et policières ont tenu une conférence de presse en fin de journée pour détailler les circonstances du drame, qualifié de féminicide et d’« assassinat » par le procureur de la République, Cédric Logelin. Le principal suspect, l’ex-compagnon de la victime, a été rapidement interpellé par le RAID après s’être retranché plusieurs heures à son domicile d’Ornans.
L'interview de la rédaction : Cédric Logelin, Procureur de la République de Besançon
Les faits : une femme abattue près de son véhicule
Vers 7 h, plusieurs riverains alertent la police après avoir entendu des coups de feu. Les fonctionnaires, arrivés immédiatement sur place, découvrent une femme inanimée à proximité de son véhicule, atteinte mortellement par une arme longue de type carabine. Des témoins affirment avoir vu un homme s’éloigner, porteur d’une arme. Les soupçons convergent alors vers l’ex-compagnon de la victime, un homme de 34 ans.
L'interview de la rédaction : Cédric Logelin, Procureur de la République de Besançon
Retraite à Ornans et intervention du RAID
Le suspect est localisé quelques heures plus tard dans son appartement à Ornans, où il s’est retranché, seul et toujours armé. La zone est d’abord sécurisée par la gendarmerie, avant que la police nationale ne prenne la main sur l’opération. Le RAID de Strasbourg et Nancy est dépêché sur place. Une négociation s’engage. Après environ une heure de pourparlers, et deux appels téléphoniques, le mis en cause se rend sans violence à 13 h. Il est placé en garde à vue pour assassinat. Celle-ci est en cours.
L'interview de la rédaction : Laurent Perrault, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs
Une victime déjà suivie par France Victimes
La victime avait déposé deux plaintes en 2025. En février 2025, pour atteinte à la vie privée, visant déjà son ex-compagnon, sans mention de violences physiques. Le 7 octobre, pour dégradation de son véhicule, également soupçonnée d’être le fait du mis en cause. Elle était accompagnée par l’association France Victimes 25, qui l'avait notamment aidée à obtenir un dispositif « Monshérif », remis le 24 octobre. Aucune menace récente n’avait été signalée.
Un auteur déjà condamné, mais pour d’autres faits
Le suspect est connu de la justice : cinq condamnations entre 2019 et 2024, principalement pour des infractions routières, des dégradations, et en 2024 pour harcèlement moral, commis sur une autre ancienne compagne. Il faisait par ailleurs l’objet d’un sursis probatoire avec obligation de soins, sans interdiction de contact concernant la victime. En octobre dernier, il avait fait l’objet d’une intervention des gendarmes, pour des propos suicidaires. Aucune arme ni infraction n’avait alors été constatée, et l’homme avait été hospitalisé en psychiatrie.
Une opération policière d’envergure
Au total, près de 50 policiers, plusieurs équipes de gendarmerie, 13 opérateurs du RAID, des techniciens en police scientifique et le groupe d’appui opérationnel ont été mobilisés. Le RAID a procédé à la négociation et à l’interpellation, tandis que la police scientifique a entrepris de nombreux relevés sur les scènes d’infraction.
Poursuite de l’enquête
Le mis en cause poursuit son audition. À l’issue de sa garde à vue, qui pourra durer jusqu’à samedi, il devrait être présenté à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire pour assassinat. Une autopsie est prévue demain afin de déterminer le nombre de tirs et les blessures létales.
Une femme de 32 ans a été tuée ce matin à Besançon, dans le quartier des Près-de-Vaux, alors qu’elle sortait de son domicile. Son ancien compagnon, âgé de 34 ans, est soupçonné d’être l’auteur des faits. Il a été arrêté à Ornans. Le centre-ville a été bouclé. L’homme a été placé en garde à vue. Une enquête pour assassinat est ouverte. Selon des informations concordantes, le suspect pourrait être le même homme qui, il y a un mois, s’était déjà retranché à son domicile d’Ornans.
48e jour du procès pour Frédéric Péchier à Besançon. La cour d’assises du Doubs examine aujourd’hui deux nouveaux cas. Parmi eux, celui de Teddy, un enfant de 4 ans victime d’un arrêt cardiaque après une opération des amygdales à la clinique Saint-Vincent en 2016. Il avait survécu. L’autre dossier concerne Laurence Nicod, décédée après une intervention à l’épaule. L’ancien anesthésiste est jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels.
Nous vous en parlions hier. Suite à l'opération de contrôle coordonnée des services de sécurité franco-suisses qui s'est déroulée aux abords de la frontière, entre Belfort et le Jura, sur 10 points de contrôle, sur 180 kilomètres de frontière, par une centaine d’hommes, plus de 700 véhicules et près de 900 personnes ont été contrôlés.
Près de 850 fichiers ont été passés en revue. Il a également été enregistré 4 interpellations, avec placement en garde à vue, deux infractions douanières et quatre infractions avec procédure judiciaire. Aucun étranger en situation irrégulière n’a été interpellé sur le territoire.
Dans un communiqué, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, annonce que le Procureur de la République de Besançon ouvre une enquête pour suspicion de favoritisme. La plainte, déposée le 26 mai par Maître Baptiste Monnot, au nom du Mouvement Franche-Comté, contre la maire de Besançon, vise l’attribution d’un marché public à l’artiste grenobloise Lili Reynaud-Dewar pour la réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt, qui trône actuellement au centre-ville de Besançon.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Fousseret-Cordier : la maire de Besançon, Anne Vignot, fait appel de la relaxe prononcée début novembre, à l’instar du parquet. L’ancien maire était jugé pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt, après le licenciement de son ex-collaboratrice.
Cette dernière, Alexandre Cordier, avait, elle aussi, été poursuivie pour recel, fausses déclarations et travail dissimulé. Tous deux avaient été relaxés en première instance. Selon la Chambre régionale des comptes, ce licenciement avait donné lieu à une indemnité de 94 000 euros.
Le 9 novembre dernier, vers 10h45, un homme en état d’ivresse a agressé une passagère dans un bus à l’arrêt "Liberté", rue de Belfort à Besançon. Après lui avoir arraché son téléphone, qu’il a volontairement brisé, il l’a saisie par le cou et projetée au sol. L’individu a pris la fuite avant d’être interpellé à 12h25 rue Isenbart, grâce à plusieurs signalements. Placé en garde à vue, il a reconnu le vol mais dit ne pas se souvenir des violences. Il sera jugé le 28 mai prochain.
Le corps retrouvé découpé à Fédry (Hauts-de-Saône) le 1er novembre est bien celui d’un homme de 75 ans porté disparu à Sainte-Croix, en Suisse, la veille. Les analyses ADN menées par le centre universitaire romand de médecine légale ont confirmé son identité. Une femme française, qui avait loué un appartement à la victime le 2 novembre, est suspectée d’implication dans l’assassinat. Les autorités suisses doivent l’auditionner à nouveau.
Nicolas Sarkozy va sortir de détention provisoire dès aujourd’hui. La Cour d’appel de Paris a ordonné sa remise en liberté, tout en le plaçant sous contrôle judiciaire strict.
L’ancien président de la République a notamment l’interdiction de quitter le territoire français, ainsi que d’entrer en contact avec plusieurs protagonistes du dossier libyen, y compris le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
La Cour estime qu’il n’existe plus de risque de dissimulation de preuves ou de pressions, même si ces risques ne peuvent être totalement écartés.
Ce contrôle judiciaire restera en vigueur jusqu’au procès en appel, prévu en mars 2026.
Nicolas Sarkozy a écouté la décision, impassible, les bras croisés. Sa levée d’écrou interviendra dans le courant de l’après-midi.