Un sans domicile fixe de 25 ans a été interpellé le 21 septembre, rue du Clos Munier, à Besançon. Il est soupçonné d’avoir commis des dégradations sur des véhicules en stationnement. Trois rétroviseurs gauche ont été cassés. Lors de son interpellation, il était alcoolisé. Lors de son audition, il a reconnu les faits et s’est engagé à rembourser ses victimes. A l’issue de sa garde à vue, il s’est vu notifier une composition pénale.
Un expert-comptable de 61 ans, qui dirigeait un cabinet implanté à Morteau et Montbéliard, a été condamné à 3 ans d’emprisonnement, dont deux ans avec sursis. Le sexagénaire ne versait plus de cotisations sociales à l’Urssaf depuis 2022. Il devra également régler les sommes dues. Il ne pourra plus exercer sa profession et gérer une entreprise pendant 15 ans.
Trois jeunes femmes, une majeure de 21 ans et deux mineures, de 17 et 14 ans, devront s’expliquer devant la justice. Le trio a dérobé des vêtements dans quatre magasins de la galerie marchande de Chateaufarine à Besançon. Le préjudice total s’élève à 1.200 euros. Au cours de leur audition, elles ont reconnu les faits. Les deux mineures comparaîtront le 27 novembre devant le tribunal de proximité de Dole. L’aînée s’est vu remettre une convocation pour le 6 décembre devant le tribunal judiciaire de Besançon.
L’homme de 29 ans, impliqué dans un accident matériel dans le quartier Planoise, devra s’expliquer le 7 janvier devant le délégué du procureur de la république de Besançon, en vue de la notification d’une ordonnance pénale. Il devra également participer à un stage de sensibilisation à la sécurité routière et s’acquitter d’une amende de 150 euros. Le 15 septembre dernier, avenue Île de France, sans permis de conduire, il a emprunté le véhicule d’une connaissance. Il était alcoolisé. Entendu après complet dégrisement, le chauffard a reconnu les faits.
Un homme de 55 ans s’est vu remettre une convocation pour le 7 janvier prochain devant la justice, en vue de la notification d’une ordonnance pénale. Le 15 septembre, il a tenté de forcer un contrôle routier, rue de Dole, à Besançon. Il a manqué de renverser une policière municipale. Il est apparu qu’il ne disposait pas de permis valable. Au cours de son audition, il a reconnu le refus d’obtempérer, mais nie avoir voulu renverser la policière.
Un jeune homme de 18 ans devra s’expliquer en février prochain devant la justice. Le 15 septembre, avenue Clémenceau, à Besançon, deux individus ont été aperçus par les forces de l’ordre en train de lancer plusieurs paquets par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt devant une résidence, où plusieurs délits ont été constatés à cet endroit. L’un d’eux est parvenu à prendre la fuite. Au cours de son audition, le jeune homme interpellé a farouchement nié les faits qui lui étaient reprochés.
Un homme de 24 ans a été interpellé hier soir, vers 20h45, avenue Île de France, dans le quartier Planoise, à Besançon. Cet individu, alcoolisé, est soupçonné d’avoir emprunté le véhicule d’une connaissance et de l’avoir accidenté quelques mètres plus loin. Le propriétaire ne souhaitait pas porter plainte. Interpellé, le chauffard a été placé en garde à vue différé, compte tenu de son état d’ivresse. Sa situation est toujours d’actualité ce matin.
A Besançon. L’enquête se poursuit après l’interpellation d’un collégien de 14 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’alerte à la bombe, diffusée jeudi matin au collège Camus de Besançon, via l’application Pronote. Très rapidement, les enquêteurs ont repéré l’adresse à partir de laquelle l’alerte a été émise. Placé en garde à vue, son auteur, en présence de son avocat, a reconnu les faits.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Dans son message, l’adolescent expliquait que plusieurs explosifs avaient été cachés dans différents endroits de l’établissement scolaire. Ce qui a engendré l’évacuation de ses occupants. Le smartphone du mis en cause et l’ordinateur familial sont actuellement scrutés par les policiers en charge de l’enquête.
La personnalité de ce jeune homme, introverti et grand consommateur de jeux vidéo, fait également l’objet de toutes les attentions. D’autant plus que le message faisait référence à la religion. Une enquête sur l’environnement social de l’adolescent est également en cours. Elle est menée, sous l’autorité du juge des enfants, par les travailleurs sociaux de l’Aide Sociale à l’Enfance.
Le Pontissalien de 25 ans, à l’origine de l’accident mortel, survenu samedi dernier, le 7 septembre, au carrefour entre la nationale 57 et la départementale 48 à la Vrine, a été placé en détention provisoire. Il sera jugé le 6 novembre prochain. Cet individu est très défavorablement connu de la justice. Il a été condamné à cinq reprises pour des violences, un refus d’obtempérer, une conduite malgré un solde de points nul sur son permis de conduire et des dégradations d’édifices religieux. En l’occurrence des croix de Lorraine, dessinées sur des mosquées à Morteau, Pontarlier et Besançon, en avril 2022.
Une attitude de toute puissance
Lors de leurs auditions, plusieurs conducteurs, qui ont croisé cet automobiliste, quelques minutes avant le drame, évoquent une vitesse très excessive. Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, décrit un homme, laissant apparaître « une toute puissance ». Lors de la perquisition menée à son domicile, un gilet par balle de la police cantonale suisse a été découvert. Ce jeune chauffagiste frontalier devra répondre de quatre faits. Tout d’abord, « homicide involontaire », avec deux circonstances aggravantes : « la conduite avec un véhicule non homologué », puisque le moteur avait été débridé, et « la vitesse », estimée, pour l’heure, a 150 km/h. Mais également, « blessures involontaires », ayant entraîné une incapacité totale de plus de 3 mois, « la conservation de la plaque d’immatriculation d’origine du véhicule », acheté en Suède, afin d’éviter toute poursuite en France ou en Suisse en cas d’excès de vitesse, et « sa conduite dangereuse », quelques kilomètres plus tôt, lorsqu’il a dépassé d’autres véhicules.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Les investigations se poursuivent
Rappelons qu’un homme de 70 ans, éjecté du véhicule accidenté, n’a pas survécu à ses blessures. Son passager est grièvement blessé. Ses jours ne sont plus en danger. L’enquête n’a pas encore rendu toutes ses conclusions. Les gendarmes s’intéressent notamment au calculateur de l’Audi RS6, qui donnera des informations précises et indiscutables sur la vitesse à laquelle ce chauffard circulait. Une inconscience qui a coûté la vie à un homme de 70 ans et gravement blessé son ami.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Un jeune homme de 18 ans devra s’expliquer le 3 décembre prochain devant le délégué du procureur dans le cadre d’une ordonnance pénale. Le 11 septembre, rue Durer, à Besançon, il a insulté les effectifs de la police municipale lors d’un contrôle d’identité, mené sur un point de revente de produits stupéfiants. Il a été remis à la police nationale. Sur lui, il a été découvert un couteau à cran d’arrêt de type « laguiole » et près de 6 grammes de résine de cannabis. Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Expliquant son attitude par l’effet de groupe.