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Un homme de 53 ans devra s’expliquer le 16 janvier devant la justice. Le 17 décembre dernier, il a été interpellé, au Passage Pasteur, à la suite d’un vol. Il est soupçonné d’avoir dérobé deux bouteilles de parfum pour un préjudice de près de 80 euros, au préjudice de l’enseigne Monoprix. Lors de sa garde à vue, il a reconnu les faits. Il a été remis en liberté le lendemain matin.

A compter de ce lundi 16 décembre, et jusqu’au 20 décembre, s’ouvre, devant la cour d’assises du Doubs, le procès des assassins d’Houcine Hakkar. Le 8 mars 2020, cet homme de 22 ans, mécanicien de profession, a été abattu au volant de sa voiture à Besançon, avenue Siffert. Les trafiquants qui le poursuivaient l’ont confondu avec un autre individu.

Les trois personnes, soupçonnées d’être impliquées dans cette opération punitive, ont été mises en examen pour assassinat, tentative d’assassinat et complicité de tentative d’assassinat. L’un d’eux, Mohamed Mordjane, est toujours en fuite à l’étranger. Précisons que 28 impacts de balles ont été constatées sur la voiture de la victime, une Renault Mégane.

Un homme de 27 ans a été écroué à la maison d’arrêt de Besançon pour l’exécution d’une peine de six mois de prison ferme. Le 8 décembre dernier, avenue île de France, à Besançon, lors d’un contrôle de police, il a été découvert que cet individu était porteur de 17 paquets de cigarettes et de petits sachets plastiques, contenant 5 grammes de résine de cannabis et 260 euros.

Malgré des preuves évidentes, apportées notamment par l’exploitation des enregistrements de vidéosurveillance, l’homme réfute les accusations de trafic de stupéfiants et de cigarettes. Il a indiqué aux policiers qu’il s’agissait de sa consommation personnelle. « Son épouse et lui-même étant des fumeurs réguliers » a-t-il précisé.

Un homme de 47 ans devra s’expliquer le 10 avril prochain devant la justice. En parallèle, son sursis a été révoqué. Cela concernait une autre affaire. Il devra effectuer ses deux mois d’emprisonnement ferme.

Le quadragénaire a été reconnu coupable du vol d’une voiture à Besançon. le vrai propriétaire avait reconnu, son véhicule, sur un parking public, à proximité de son  domicile. Le malfrat présumé s’est rendu, lui-même au commissariat, pour dénoncer le vol de l’automobile. Il a facilement été interpellé. Il a reconnu les faits au cours de sa garde à vue.

Dans le secteur bisontin, la gendarmerie nationale, dans le cadre d’une affaire d’ampleur internationale, a déclenché une opération de police judiciaire le 4 décembre dernier, menant à l’interpellation de quatre individus. Ce dossier a vu le jour suite à des informations portant sur l’existence d’une possible filière d’acheminement de cocaïne, en provenance d’Amérique du sud, passant par le Portugal, et jusque vers Besançon. Deux services, le groupement de gendarmerie départementale du Doubs et la section de recherches de Paris, ont composé la cellule d’enquête, qui a œuvré durant trois mois (septembre, octobre et novembre 2024).

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la Républque de Besançon

Les investigations menées ont permis, mercredi dernier, d’interpeller un couple, domicilié à Vaire, une petite commune du Doubs, située à 15 kilomètres de Besançon. A leur domicile, près de 2 kilos de cocaïne, 300 grammes de produits de coupe, de l’héroïne et 1.260 euros ont été trouvés.  Cet homme n’est pas un inconnu de la justice, puisqu’il fait actuellement l’objet, depuis novembre 2021, d’une mise en examen dans le cadre d’une autre affaire de stupéfiants, qui n’a pas pu être clôturée. Là aussi, les quantités de stupéfiants sont importantes.  Il est évoqué plus de 100 kilos de résine de cannabis. On notera l’interpellation de deux autres individus : chez l’un d’eux, plus de trois kilos de cocaïne ont été découverts. L’autre mis en cause est un ressortissant portugais, qui est soupçonné d’avoir mené des trajets entre le Portugal et Besançon.

Placés en détention provisoire

Concernant ce quatuor, les trois hommes ont été placés en détention provisoire. La femme a été placée sous contrôle judiciaire. La justice leur a donné rendez-vous le 5 février 2025. D’ici là, elle aura mené les analyses nécessaires pour mieux apprécier la teneur des produits vendus. La cocaïne est-elle coupée avec d’autres substances ou vendue comme telle ? Encore des interrogations, dont les réponses apporteront des indications sur le chiffre d’affaires qui peut être réalisé. Tout en sachant que la cocaïne se vend entre 60 et 80 euros le gramme.

 

 

80 gendarmes ont dernièrement été mobilisés pour l’interpellation de treize personnes, mardi dernier, dans plusieurs villes françaises ( Saint Brieuc, Castres, Nancy, Lons-le-Saunier, Pontarlier et Besançon). Tous sont passés par le territoire pontissalien. C’est la découverte d’un compte crypté sur le réseau social  « Telegram », localisé à Pontarlier, associé à plus de 400 personnes, qui a mis les enquêteurs de la section de recherches de Besançon en alerte. Ces individus se connectaient sur cette application pour se fournir en produits stupéfiants. Le flair et l’expérience d’un gendarme, lors d’un contrôle routier, mettront également les enquêteurs en alerte. Le militaire soupçonnant l’implication d’un automobiliste dans des livraisons de produits stupéfiants.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon

La construction d’un réseau

Une véritable hiérarchie s’était construite et mettait en lien des personnes aux profils et responsabilités bien différentes (donneur d’ordre, chargées du conditionnement, revendeurs et livreurs).  Le « chef d’orchestre présumé » de ce trafic de stupéfiants est un homme de 29 ans, condamné à huit reprises, notamment pour des faits de violences. Il avait dernièrement purgé une peine de onze mois de détention, entre juin 2023 et mai 2024. Ce qui ne l’a pas empêché de jouer, à distance, un rôle dans ce trafic. Les perquisitions, menées dans une chambre louée, ont permis la découverte de 11.500 euros en numéraire, près de 900 cachets d’ecstasy, 80 grammes de cocaïne et 140 grammes d’herbe de cannabis.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon

Treize personnes interpellées

Sa compagne a été placé en garde à vue. Au domicile du couple, plusieurs éléments patrimoniaux ont été saisis, tels qu’un véhicule Land Rover. Autant de biens qui ne correspondaient absolument pas au train de vie que cet homme et cette femme déclaraient, puisqu’ils bénéficiaient de l’aide sociale. Un troisième individu, âgé de 44 ans,  a également été déféré à la justice. Tous trois comparaîtront le 24 janvier 2025. Les deux hommes ont été placés en détention provisoire, en attendant leur jugement. La compagne a été placée sous contrôle judiciaire. Concernant les autres interpellations. Trois personnes, âgées de 20, 23 et 44 ans,  jugées sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité, ont été respectivement condamnés à des peines d’emprisonnement, de 3 ans à 10 mois, assorties d’un sursis. Les autres, mineurs et majeurs, devront également en passer par la justice.

Un homme de 42 ans était toujours en garde à vue ce matin au commissariat de police de Besançon. Mercredi après-midi, vers 15h15, lors d’un contrôle, les policiers bisontins ont constaté que le quadragénaire était au volant malgré une suspension de son permis de conduire, en date du 27 janvier 2022, pour solde nul. Précisons qu’un taux de 1,8 gramme d’alcool par litre de sang a également été mesuré.

Un homme de 26 ans a été placé en détention provisoire, jusqu’à son jugement qui se tiendra le 29 janvier prochain. Ce jeune homme serait impliqué dans le vol d’une carte bancaire, au préjudice d’une femme de 42 ans, et de son utilisation pour un montant de 72 euros.

Un commerçant bisontin a pu transmettre une image du mis en cause. C’est ainsi que l’identification du présumé coupable a été possible. Il a été interpellé par la BAC au niveau de la Gare Viotte à Besançon. Il présentait un taux 1,4 gramme d’alcool dans le sang. Au cours de son audition, il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés.

Un homme de 52 ans devra s’expliquer le 16 janvier prochain devant la justice. Il est soupçonné d’avoir dérobé un sac à dos et un pull au préjudice du centre commercial de l’enseigne Monoprix au centre-ville de Besançon le 2 décembre dernier. Le montant du larcin s’élève à 150 euros. La marchandise sera restituée au magasin pour être remise à la vente. Sur les deux individus interpellés, un seul a pu être confondu par l’enquête. La femme de 34 ans ne sera pas davantage inquiétée. L’homme a reconnu l’intégralité des faits qui lui étaient reprochés.

Un jeune homme de 23 ans devra s’expliquer le 26 septembre prochain. Le 1er décembre, à Besançon, lors d’un contrôle, il a été découvert plusieurs cartons de cigarettes dans son véhicule. Au total, ce sont 250 cartouches de cigarettes de marque Malboro qui ont été comptabilisées. Lors de son audition, il a reconnu les faits, expliquant qu’il menait ce trafic pour honorer une dette de jeu. Il répondait ainsi à une demande de son créancier, dont il a refusé de donner le nom. Les policiers ont informé les douanes de cette affaire.