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Ce mercredi 1er octobre, l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et son ex-directrice de cabinet, Alexandra Cordier, sont attendus devant le tribunal correctionnel de la ville. Ils comparaissent pour des faits remontant à 2020, révélés par un rapport de la chambre régionale des comptes.

Jean-Louis Fousseret est poursuivi pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts. Alexandra Cordier, elle, devra répondre de recel, fausse déclaration à un organisme social et travail dissimulé.

Au cœur de l’affaire : un licenciement prononcé à trois mois de la fin de son contrat, alors qu’elle se lançait dans la campagne municipale. Ce départ anticipé lui aurait permis de percevoir près de 94.000 euros d’indemnités et des allocations chômage. Une procédure jugée irrégulière par le parquet.

Le procès de Frédéric Péchier entre dans une nouvelle séquence importante en ce début de semaine : celle de la Polyclinique de Franche-Comté. Pendant plusieurs jours, la cour d’assises se penche sur trois arrêts cardiaques survenus entre avril et juin 2009 au sein de cet établissement, tous jugés suspects. Les experts estiment que l’ex-anesthésiste, soupçonné d’être impliqué dans 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a pu sévir au sein de cet établissement, en plus de la clinique Saint-Vincent.

Le 27 septembre, vers 23h, rue Gabriel Plançon, à Besançon, les policiers de la BAC ont contrôlé un véhicule occupé par six personnes, dont deux enfants non attachés. Le conducteur, âgé de 29 ans, conduisait malgré une suspension de permis et faisait l’objet d’une fiche de recherche pour une condamnation par défaut. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Le véhicule a été mis en fourrière. Il devra s’expliquer le 26 mars prochain devant la justice.

Dans la nuit du 27 septembre, vers 00h30, rue de Fribourg, à Besançon,  les policiers de la BAC ont contrôlé un véhicule stationné feux allumés. A bord, se trouvait un jeune homme de 19 ans, déjà sous interdiction de paraître à Planoise.

Sur lui, deux boules cellophanées, contenant 1,4 gramme de cocaïne et 65 euros en espèces, ont été découvertes. Il a été placé en garde à vue. Il a reconnu les faits lors de son audition. Il s’expliquera en janvier prochain devant la justice.  

Après avoir été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Narumi Kurosaki, Nicolas Zepeda a vu sa condamnation annulée par la Cour de cassation. Cette décision ouvre la voie à un troisième procès, prévu pour mars 2026, devant la cour d’assises du Rhône. Ce nouveau procès permettra de réexaminer les faits dans leur intégralité, avec une nouvelle composition de la cour et une défense qui entend contester les éléments à charge. L’enjeu reste majeur pour les proches de la victime, qui espèrent une condamnation définitive, et pour Zepeda, qui continue de clamer son innocence.

Le groupe d’opposition de gauche au Conseil Départemental du Doubs,  "Doubs social écologique et solidaire", réagit vivement au rapport accablant de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la Saline royale d’Arc-et-Senans. L’Etablissement public de coopération culturelle, présidée par Christine Bouquin,  est mis en cause pour ses liens opaques avec Musicampus, société privée financée par des fonds publics.

Les élus dénoncent une dérive qu’ils pointent depuis 2023 : incompatibilités de fonctions, personnel public mobilisé gratuitement, projet déficitaire… Face à l’aggravation de la situation, ils demandent un débat public lors de l’Assemblée départementale du 29 septembre.

La procédure engagée par la CNL contre l’arrêté préfectoral autorisant la démolition de l’immeuble situé 2 à 8 rue de Champagne à Planoise revient devant le tribunal administratif de Besançon  ce vendredi. Ce bâtiment fait partie des dernières démolitions prévues dans le cadre du Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU), « qui vise à détruire 1700 logements sociaux à Besançon pour n’en reconstruire que 440 Â».

Le rapporteur public a conclu le 19 juin à l’annulation de l’arrêté préfectoral pour vice de forme, pointant l’absence de concertation avec les habitants. Mais le dépôt d’une note en délibéré par le Préfet a repoussé le jugement de plus de trois mois, entraînant une nouvelle audience ce 25 septembre.

Pendant ce temps, le bailleur Loge.GBM poursuit les travaux préparatoires, risquant de rendre irréversible la démolition. La CNL dénonce une politique urbaine brutale, coûteuse et écologiquement irresponsable, qui expulse les habitants modestes de leur quartier sans justification structurelle.

Ce lundi marque le début de la troisième semaine d’audience dans le procès très attendu de Frédéric Péchier, ancien anesthésiste bisontin poursuivi pour 30 empoisonnements présumés de patients, entre 2008 et 2017, dont 12 mortels. Après deux semaines consacrées aux témoignages d’experts, de collègues et de familles de victimes, l’accusé prendra pour la première fois la parole devant la cour d’assises du Doubs. Son audition devrait apporter un éclairage crucial sur sa version des faits, Une nouvelle séquence s’ouvre.

Le 16 septembre, vers 19h45, à Besançon, à l’angle de la rue des Fontenottes et du boulevard Diderot, un contrôle routier a révélé 40 grammes de cannabis conditionné pour la revente. Le conducteur de 27 ans a reconnu livrer pour un tiers après analyse de son téléphone. La passagère, âgée de 25 ans, a nié toute implication et n’est pas poursuivie. Les deux ont été placés en garde à vue. Le conducteur est convoqué en justice en mars et juin 2026.

Le 16 septembre, à Besançon, une perquisition menée au 28 rue de Savoie a permis la découverte d’un arsenal impressionnant et de produits stupéfiants. Alertés par un renseignement sur un trafic de drogue, les enquêteurs ont confirmé les soupçons grâce à un chien spécialisé.

Chez une femme de 38 ans, les forces de l’ordre ont saisi notamment un pistolet automatique CZ P75 de calibre 9 mm (catégorie A), plusieurs armes de chasse, plus de 280 munitions de divers calibres, 770 euros en espèces et 13 grammes de résine de cannabis.

La mise en cause, qui nie toute implication, a été placée en garde à vue puis libérée le jour même. Elle est convoquée en justice le 19 mars 2026 dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), doublée d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) le 24 juin 2026.