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L’association Stéphane Lamart, reconnue d’utilité publique, a déposé plainte pour actes de cruauté envers un animal domestique, après la découverte tragique d’un cheval retrouvé les pattes ligotées et coincé dans un trou profond au Russey. Malgré une opération de sauvetage complexe menée par les pompiers et une équipe spécialisée, l’animal, en état d’hypothermie, a dû être euthanasié le lendemain.

Le propriétaire du cheval, principal suspect, a été placé en garde à vue le 6 octobre. Une enquête est en cours pour déterminer son implication dans ce drame qualifié de « barbarie absolue » par l’association, qui s’est constituée partie civile.

Un homme de 28 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi 3 octobre à Besançon, soupçonné d’avoir tiré sur sa compagne de 23 ans, blessée par balle à la mâchoire le 20 septembre dans le quartier de Palente. La victime, hospitalisée, est désormais sortie. Le suspect, au casier judiciaire chargé (17 mentions), conteste les faits. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le 27 septembre, vers 20h30, un homme de 42 ans a été violemment frappé à Besançon, à Chateaufarine lors d’un différend routier, entrainant une suspicion de fracture de la mâchoire et du plancher orbital. Il a reçu une ITT de 15 jours. L’auteur présumé, 21 ans, interpellé par la BAC, a reconnu avoir porté le premier coup. Il a été placé en garde à vue. À l’issue de l’enquête, il a été remis en liberté. Il s’expliquera en mars prochain devant la justice.

Ce mercredi 1er octobre, l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et son ex-directrice de cabinet, Alexandra Cordier, sont attendus devant le tribunal correctionnel de la ville. Ils comparaissent pour des faits remontant à 2020, révélés par un rapport de la chambre régionale des comptes.

Jean-Louis Fousseret est poursuivi pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts. Alexandra Cordier, elle, devra répondre de recel, fausse déclaration à un organisme social et travail dissimulé.

Au cœur de l’affaire : un licenciement prononcé à trois mois de la fin de son contrat, alors qu’elle se lançait dans la campagne municipale. Ce départ anticipé lui aurait permis de percevoir près de 94.000 euros d’indemnités et des allocations chômage. Une procédure jugée irrégulière par le parquet.

Le procès de Frédéric Péchier entre dans une nouvelle séquence importante en ce début de semaine : celle de la Polyclinique de Franche-Comté. Pendant plusieurs jours, la cour d’assises se penche sur trois arrêts cardiaques survenus entre avril et juin 2009 au sein de cet établissement, tous jugés suspects. Les experts estiment que l’ex-anesthésiste, soupçonné d’être impliqué dans 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a pu sévir au sein de cet établissement, en plus de la clinique Saint-Vincent.

Le 27 septembre, vers 23h, rue Gabriel Plançon, à Besançon, les policiers de la BAC ont contrôlé un véhicule occupé par six personnes, dont deux enfants non attachés. Le conducteur, âgé de 29 ans, conduisait malgré une suspension de permis et faisait l’objet d’une fiche de recherche pour une condamnation par défaut. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Le véhicule a été mis en fourrière. Il devra s’expliquer le 26 mars prochain devant la justice.

Dans la nuit du 27 septembre, vers 00h30, rue de Fribourg, à Besançon,  les policiers de la BAC ont contrôlé un véhicule stationné feux allumés. A bord, se trouvait un jeune homme de 19 ans, déjà sous interdiction de paraître à Planoise.

Sur lui, deux boules cellophanées, contenant 1,4 gramme de cocaïne et 65 euros en espèces, ont été découvertes. Il a été placé en garde à vue. Il a reconnu les faits lors de son audition. Il s’expliquera en janvier prochain devant la justice.  

Après avoir été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Narumi Kurosaki, Nicolas Zepeda a vu sa condamnation annulée par la Cour de cassation. Cette décision ouvre la voie à un troisième procès, prévu pour mars 2026, devant la cour d’assises du Rhône. Ce nouveau procès permettra de réexaminer les faits dans leur intégralité, avec une nouvelle composition de la cour et une défense qui entend contester les éléments à charge. L’enjeu reste majeur pour les proches de la victime, qui espèrent une condamnation définitive, et pour Zepeda, qui continue de clamer son innocence.

Le groupe d’opposition de gauche au Conseil Départemental du Doubs,  "Doubs social écologique et solidaire", réagit vivement au rapport accablant de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la Saline royale d’Arc-et-Senans. L’Etablissement public de coopération culturelle, présidée par Christine Bouquin,  est mis en cause pour ses liens opaques avec Musicampus, société privée financée par des fonds publics.

Les élus dénoncent une dérive qu’ils pointent depuis 2023 : incompatibilités de fonctions, personnel public mobilisé gratuitement, projet déficitaire… Face à l’aggravation de la situation, ils demandent un débat public lors de l’Assemblée départementale du 29 septembre.

La procédure engagée par la CNL contre l’arrêté préfectoral autorisant la démolition de l’immeuble situé 2 à 8 rue de Champagne à Planoise revient devant le tribunal administratif de Besançon  ce vendredi. Ce bâtiment fait partie des dernières démolitions prévues dans le cadre du Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU), « qui vise à détruire 1700 logements sociaux à Besançon pour n’en reconstruire que 440 Â».

Le rapporteur public a conclu le 19 juin à l’annulation de l’arrêté préfectoral pour vice de forme, pointant l’absence de concertation avec les habitants. Mais le dépôt d’une note en délibéré par le Préfet a repoussé le jugement de plus de trois mois, entraînant une nouvelle audience ce 25 septembre.

Pendant ce temps, le bailleur Loge.GBM poursuit les travaux préparatoires, risquant de rendre irréversible la démolition. La CNL dénonce une politique urbaine brutale, coûteuse et écologiquement irresponsable, qui expulse les habitants modestes de leur quartier sans justification structurelle.