Le parquet de Nanterre a fait savoir hier qu’une information judiciaire avait été ouverte, le 22 novembre dernier, contre X pour « homicide involontaire, blessures involontaires, non-assistance à personne en danger et mise en danger d’autrui ». Elle vise le groupe Orpea, groupe privé gestionnaire d’Ehpad. Ce dernier est soupçonné de maltraitance institutionnelle.
Un nouveau jugement sera rendu ce vendredi à l’encontre de Nordahl Lelandais qui était de retour devant la justice le 27 novembre dernier. Déjà condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de la petite Maëlys et celui d’Arthur Noyer, l’ancien maître-chien était jugé devant le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières pour une agression sexuelle sur l'une de ses petites cousines, survenue en 2017, ainsi que pour des menaces. Nordahl Lelandais conteste toujours ces accusations. Deux ans de prison ont été requis. Le jugement sera rendu ce vendredi 12 janvier.
Après 48 heures de garde à vue, un agriculteur de Saône-et-Loire a reconnu avoir tué Loan Bernede, un jeune homme de 31 ans, originaire de Cuisia dans le Jura. Il avait disparu depuis le 21 novembre dernier. Le mis en cause évoque une rivalité amoureuse. Il raconte avoir abattu l’homme d’une balle dans la tête avant d’enterrer son corps dans ses terres. Pris de panique après sa première audition, il aurait alors déterré le cadavre, avant de le brûler pendant plusieurs heures, puis de disperser les restes dans un ruisseau. Il a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire.
Il a fini par tout avouer. C’est après de longues semaines de recherche et d'investigations, que l'enquête a connu un tournant ce lundi 18 décembre. Un ami du mis en cause a révélé aux gendarmes qu’il lui avait emprunté son Renault Kangoo pour une raison macabre : transporter le corps d'un homme qu'il venait de tuer. Dès le lendemain, cet éleveur de 31 ans a été arrêté, puis entendu par les enquêteurs. Dans un premier temps, il explique aux enquêteurs qu'il a rejoint Loan Bernede à son domicile, à Cuisia, le matin du 22 novembre. Une dispute aurait alors éclaté entre les deux hommes suite à un différend amoureux. Il explique qu’en poussant Loan, sa tête aurait heurté une pierre. Une version qui change totalement après 48h de garde à vue.
Il brûle le corps pendant sept heures
Il reconnaît finalement avoir tué le Jurassien d'une balle dans la tête, à l’aide de sa carabine 22 Long Rifle. Ensuite, il aurait transporté le corps dans sa ferme, à Saint-Eugène, en Saône-et-Loire. Après avoir creusé un trou à l'aide d'un engin agricole, il l’enterre dans un champ. Seulement, l’agriculteur est entendu comme témoin lors d’une audition le 13 décembre par les gendarmes, à la suite de laquelle il panique. Aussitôt rentré chez lui, il déterre le corps pour le brûler. Il charge alors une auge à vache sur un engin agricole, rassemble un stère de bois, et pendant 7h, il fera brûler le cadavre. Après ce bûcher macabre, il disperse les restes dans un ruisseau, pour ne laisser aucune trace. L’arme du crime n’a pas non plus été retrouvée, et ne le sera sans doute jamais, puisque l’éleveur indique l’avoir découpé, et jeté les morceaux dans ce ruisseau.
Comment a-t-il pu en arriver là ?
L’éleveur de 31 ans a expliqué avoir vécu en couple pendant trois ans, de 2019 à 2022. Suite à une rupture douloureuse, il indique avoir terriblement souffert de solitude. Au mois de mai, il rencontre finalement une femme de 32 ans sur une application de rencontre, originaire du Jura, et qui travaille dans une ferme dans l'Ain. L’homme s’investit alors énormément, et mise beaucoup sur cette relation. Une situation qui deviendra de plus en plus délicate, car cette femme lui explique être adapte du « polyamour », une orientation relationnelle qui désigne la capacité à aimer et/ou affectionner plusieurs personnes en même temps. Ils rompent quelques mois plus tard, en octobre 2023. Une rupture qu’il encaisse très mal, puisqu’il en vient à surveiller cette femme, parfois même jusqu’à chez elle, et lui envoie des courriers anonymes lui reprochant ses pratiques sexuelles. La jeune femme avait d’ailleurs porté plainte dans l'Ain.
À l’issue de sa garde à vue, l’agriculteur de 31 ans a été mis en examen pour assassinat et incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Les enquêteurs espèrent encore retrouver des éléments, qui permettraient de confirmer tous les dires du mis en cause.
Nicolas Zepeda qui avait été condamné à 28 ans de réclusion criminelle lors de son procès en première instance, à Besançon, en avril 2022, a à nouveau écopé d'une peine de 28 ans lors de son procès en appel qui se tenait à Vesoul depuis le 4 décembre. Il est accusé d'avoir assassiné Narumi Kurosaki, son ex-petite amie, une étudiante japonaise de 21 ans. Le corps de la victime n'a jamais été retrouvé. Le Chilien a toujours clamé son innocence. La cour et les jurés ont estimé qu’il était coupable d'avoir donné volontairement la mort à Narumi Kurosaki, et qu’il avait formé le dessein préalablement de commettre le meurtre.
Quatre individus ont été interpellés en flagrance pour des jets de colis dans l’enceinte de la maison d’arrêt de Besançon le 19 décembre dernier. Ils contenaient 170 grammes de cannabis et des produits alimentaires. Ces marchandises ont été détruites. Ces jeunes hommes ont été placés en garde à vue. Les deux aînés, âgés de 18 ans, s’expliqueront en mars 2024 devant le Délégué du Procureur de la République en vue de la notification d’une ordonnance pénale.
Le mineur de 14 ans s’est vu délivrer une convocation devant le Délégué du procureur pour le 21 février et le Recueil de Renseignements Socio-Educatifs pour le 23 janvier. Quant à son acolyte de 16 ans, il a été remis à son père, avec un classement sans suites.
Le procès en appel de Nicolas Zepeda, devant la cour d’assises de Haute-Saône, touche à sa fin. Le meurtrier présumé chilien de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki devrait être fixée sur son sort ce jeudi. Hier, la réclusion criminelle à perpétuité a été requise à son encontre. La défense a plaidé l’acquittement.
On se dirige vers la fin du procès en appel de Nicolas Zepeda. Le verdict pourrait tomber dès ce jeudi aux assises de Haute-Saône à Vesoul. Hier, face aux nombreuses questions qui lui ont été posées, le tueur présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, en 2016, à Besançon, a campé sur ses positions. Malgré des preuves parfois irréfutables, le Chilien, âgé de 33 ans, nie les faits qui lui sont reprochés. Rappelons qu’en première instance, Nicolas Zepeda a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle.
Affaire Narumi Kurosaki : L’interrogatoire de Zepeda se poursuit ce mardi Hier, lundi, le Chilien Nicolas Zepeda a maintenu sa défense aux Assises de Haute Saône à Vesoul. Il est reste campé sur ses positions et explique qu’il n’a pas tué Narumi Kuorosaki, son ex-petite amie japonaise, dont le corps n’a jamais été retrouvé.
Au cours de ce nouveau rendez-vous avec la justice, Zepeda a reconnu quelques mensonges, admettant qu’il s’était rendu volontairement à la résidence universitaire de la Bouloie à Besançon pour voir la jeune femme. Il a également admis avoir acheté des billets de train avec les informations bancaires de cette dernière. Il a concédé être éventuellement le guetteur qui apparait sur les vidéos du campus. Son interrogatoire reprend ce matin. Le verdict pourrait être prononcé mercredi ou jeudi.
La troisième et dernière semaine du procès en appel de Nicolas Zepeda s’ouvrira ce matin à Vesoul. Ce lundi, le meurtrier présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki sera interrogé et devra s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés, et notamment sur les quelques mensonges qu’il a tenus et qu’il a reconnus. Il campe néanmoins sur ses positions, en rejetant toute implication dans la disparition de la jeune femme. Si le timing est respecté, Nicolas Zepeda sera fixé sur son sort en fin de semaine. Rappelons, qu’en première instance, le Chilien avait été condamné à 28 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Besançon.
La gendarmerie nationale a mis hors d’état de nuire deux individus dans le cadre d’une escroquerie en bande organisée aux compteurs Linky. A la suite d’une alerte lancée par un citoyen, qui avait été démarchée, la brigade des recherches de Besançon a eu connaissance des agissements de ces deux hommes. Ces deux individus, domiciliés à Serre-les-Sapins- et Offemont, proposaient, en échange d’un coût d’intervention d’environ 1000 euros, l’installation d’un système de dérivation au domicile de particuliers et d’entreprises, pour minorer leur facture d’électricité. Une démarche bien entendue totalement frauduleuse. Une quarantaine de personnes ont été identifiées. Mais Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, craint que d’autres faits identiques existent sur le territoire régional et national.
Les deux hommes ont été présentés à la justice ce vendredi. Le premier, chargé des interventions techniques, a notamment été condamné à 24 mois d’emprisonnement, dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire pendant trois années. Il devra également indemniser Enedis pour le préjudice subi et payer une amende de 10.000 euros. Son acolyte, qui démarchait des clients, a été condamné à 12 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire durant trois années.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Des vérifications en cours
Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, fait savoir que la gendarmerie va procéder à des contrôles sur des installations suspectes. Elles seraient une centaine pour le seul département du Doubs. Concernant la quarantaine de personnes identifiées, il leur sera infligé une amende qui sera, au moins, deux fois supérieures au montant de la fraude. Parmi ces personnes, un élu de la ville de Belfort, un opticien belfortain, un boulanger, mais également de nombreux frontaliers. Mr Manteau s’insurge à plusieurs titres. Tout d’abord, parce que ces agissements vont à l’encontre du vivre ensemble et de la loi, mais également, ces installations sauvages sont dangereuses et peuvent provoquer des risques électriques, aux conséquences dramatiques. Le Procureur de la République évoque également des individus, « qui ne vivaient pas dans le besoin’ et qui ont tenté de justifier leur délit, en évoquant « une moyen « d’optimiser » certaines dépenses. Reconnaissant à demi-mot leur participation à cette escroquerie.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon