Ce mercredi après-midi, pour la cinquième année, le tribunal judiciaire de Besançon et l’éducation nationale récompensaient les plus belles affiches de lycéens et collégiens de l’académie, réalisées dans le cadre d’un concours, organisé pour sensibiliser la nouvelle génération aux violences sexistes et sexuelles. Cette initiative a survécu au départ de Claire Keller, substitute du procureur de la république près du tribunal judiciaire de Besançon. Désormais, Dominique Rouault, juge des enfants a repris cette organisation. Cette année, une quinzaine d’établissements scolaires, auxquels se sont ajoutés l’école de la deuxième chance et la Protection Judiciaire de la Jeunesse, y ont participé. Ce qui représente environ 150 affiches.
L'interview de la rédaction : Dominique Rouault, jusge des enfants
Lors de cette cinquième édition, les adolescents étaient invités à s’exprimer sur le thème de la « parole des femmes ». Qu’il s’agisse de Nathalie Albert Moretti, la rectrice de l’académie de Besançon, d’Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon ou de Dominique Rouault, juge des enfants, tous ont salué la qualité du travail réalisé et la maturité avec laquelle ces jeunes filles et garçons ont abordé ce sujet de société. La place des femmes dans la société, leur liberté, leur combat, … ont été déclinés en mots et en dessins. Certains travaux ont été réalisés collectivement. D’autres individuellement. Ce travail a été parfois libérateur. Il a permis d’exprimer une souffrance, une colère et d’imposer une prise de position.
Les interviews de la rédaction
53 collèges et lycées labellisés à légalité filles et garçons dans l’académie de Besançon
Au collège Mont Miroir de Maîche, Mme Romère, professeure de mathématiques, est référente contre le harcèlement et la discrimination et pour l’égalité filles et garçons. Dans ce cadre-là, elle organise un atelier vivre ensemble tous les lundis pour traiter de ces thématiques. L’engagement des collégiens est volontaire. L’enseignante insiste sur « l’importance de sensibiliser dès le plus jeune âge ». L’année dernière, elle a formé certains de ses élèves qui, à leur tour, sont allés à la rencontre d’enfants de primaire. « Mes élèves ont parlé des stéréotypes de genre. Ce fut très intéressant » explique la professeure de mathématiques, dont le travail de deux ses jeunes sur le droit des femmes a été récompensé, par le jury bisontin.
L'interview de la rédaction : Madame Romère, proefesseurs de mathématiques et éférente contre le harcèlement et la discrimination et pour l’égalité filles et garçons.