Le Député Laurent Croizier assurera, en fin de semaine, deux permanences de proximité sur sa circonscription. Rendez-vous ce vendredi 29 novembre, le matin, sur le territoire de la commune de Burgille, en mairie, et l’après-midi, toujours en mairie, à Chemaudin-et-Vaux. Pour prendre rendez-vous : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par téléphone au 09.80.81.44.80
Plus de 134 millions d’euros ont été dernièrement votés par les élus du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté en commission permanente. Parmi les soutiens apportés : une aide de 100.000 euros en faveur de la population ukrainienne, victime de la guerre avec la Russie.
21 entreprises ont été aidées sous forme d’avances remboursables, à hauteur de plus de 2 millions d’euros. De nombreux secteurs sont concernés : l’économie, l’agriculture, l’éducation, le Tourisme, … . Concernant ce dernier point, la collectivité a accordé une subvention de 300.000 € pour soutenir le programme d’aménagement de la zone d’activités de loisirs Quatre saisons de l’Omnibus à la station des Rousses, porté par la Communauté de communes Les Rousses.
Comme de nombreux élus, Anne Vignot, maire de Besançon, a porté les couleurs de la colère, hier, lors de l’ouverture du 106è congrès des maires, qui se tient à Paris, Portes de Versailles. Des milliers d’élus, tous bords confondus, ont arboré un bandeau noir sur leur banderole tricolore.
Cette action est née pour exprimer clairement leur désaccord avec le projet de loi de finances du gouvernement Barnier, « qui va asphyxier les communes et intercommunalités ». Michel Barnier est attendu demain, jeudi, au congrès.
Ce jeudi après-midi, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a indiqué qu’il avait reçu un signalement de la procureure financière de la chambre régionale des comptes de Bourgogne Franche-Comté, suite au rapport de la cour des compte de Bourgogne Franche-Comté concernant le versement d’une somme de plus de 94.000 euros à Alexandra Cordier, recrutée au cabinet de l’ancien Maire Jean-Louis Fousseret, suite à son licenciement, peu avant sa candidature aux élections municipales de 2020 à Besançon.
Une enquête préliminaire a été lancée, dans la foulée, pour « détournement de fonds publics. Elle a été confiée au service économique et financier de la division de la criminalité organisée et spécialisée de Besançon. La Cour des Comptes reproche à la Ville d’avoir licencié Alexandra Cordier, alors qu’elle aurait dû démissionner pour mener son action politique future.
Dans son dernier rapport la cour régionale des comptes pointe la somme de plus de 94.000 euros perçus par Alexandra Cordier, peu avant sa candidature aux élections municipales de 2020 à Besançon. Embauchée, comme collaboratrice de cabinet du maire Jean-Louis Fousseret, elle avait fait l’objet d’un licenciement le 25 octobre 2019, avec une fin de contrat effective au 1er janvier 2020.
Le rapport relève une faute en la matière. Mme Cordier aurait dû démissionner de ces fonctions. Selon l’organisme, « cette procédure lui a permis de bénéficier d’avantages dont (elle) n’aurait pas pu se prévaloir en cas de démission ». Par ailleurs, il est indiqué que « cette décision a eu des conséquences financières importantes pour la commune ».
A travers différents dispositifs, Grand Besançon Métropole ambitionne le projet de renforcer sa production d’énergies renouvelables pour atteindre le statut de Territoire à Energie Positive d’ici 2050. Le Plan Climat Air Energie Territorial, adopté par le Grand Besançon le 26 septembre dernier, définit la trajectoire de réduction des consommations énergétiques du territoire et celle de production d’énergies renouvelables. En parallèle, la collectivité invite les communes de l’agglomération à définir, sur leur territoire, des Zones d’Accélération des Energies Renouvelables (ZAER). Il s’agit de zones jugées préférentielles et prioritaires, définies comme telles, pour le développement des énergies renouvelables.
L'interview de la rédaction : Lorine Gagliolo, l'élue en charge du développement durable, de l'énergie et de l'environnement
Actuellement, sur les 80 communes, qui composent Grand Besançon Métropole, 43 ont listé des zones susceptibles d’accueillir de telles initiatives. La collectivité souhaite voir naître un programme diversifié, décliné en un mix énergétique, associant photovoltaïque, éolien, bois-énergie, géothermie et méthanisation. Si une dominante liée au photovoltaïque apparaît, d’autres concepts ( méthane, biomasse, géothermie, …) sont à l’étude. Le travail et la réflexion se poursuivent.
La Ville de Besançon renouvelle les membres du Conseil Consultatif d’Habitants (CCH) ainsi que ceux de l’Assemblée des Sages. L’occasion pour les habitants de s’engager au sein de projets concrets pour mieux comprendre le fonctionnement de la ville et ainsi contribuer à l’amélioration de la vie citoyenne bisontine. Le bulletin de candidature est à renvoyer avant le 8 décembre en ligne ou par courrier (Mairie de Besançon, service Démocratie participative, 2 rue Mégevand 25034 Besançon cedex). Il est également possible de déposer le bulletin ci-joint à l’accueil du Centre municipal Sancey situé au 27 rue Sancey à Besançon. Pour de plus amples informations : https://atelierscitoyens.besancon.fr/project/candidature-cch-2025/presentation/presentation
Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, se rendra, ce vendredi 8 novembre, dans le Doubs. Elle inaugurera d'abord la maison de santé pluriprofessionnelle de Quingey. Puis elle se rendra au Centre hospitalier universitaire Jean Minjoz à Besançon pour inaugurer l'hôpital de jour « santé des femmes ». Enfin, elle visitera !'Etablissement français du sang de Besançon. Son arrivée est prévue vers 10h. Elle devrait quitter Besançon vers 16h30.
Dans un communiqué de presse, la France Insoumise de Besançon appelle Anne Vignot, maire sortante et candidate déclarée, « à tout mettre en œuvre pour créer les conditions d’un rassemblement le plus large possible à gauche pour les élections municipales de 2026 ». Le parti souhaite voir apparaître un approfondissement du Nouveau Front Populaire ». Il souhaite également une large participation, composée de militants politiques, associatifs, syndicaux et citoyens, hommes et femmes.
Ce jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus bisontins se positionneront sur une motion pour dénoncer le projet de loi de finances du gouvernement, qui prévoit un plan d’économies de 60 milliards d’euros. Cette cure d’austérité risque de se traduire par une baisse de 5,6 millions d’euros, en 2025, des dotations de l’état pour la seule ville de Besançon. Mécaniquement, d’autres difficultés apparaîtront, puisque d’autres partenaires de la collectivité seront impactées également.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
« Une provocation »
La majorité bisontine dénonce « un manque de considération » et une décision injuste qui touche l’échelon local, pourtant bon élève, en matière de gestion, contraint de supporter « les dérives budgétaires » d’un état dépensier. « Il est déconcertant de faire porter la dette à ceux qui en sont le moins responsable » s’insurge Anne Vignot, la maire écologiste bisontine. Les élus craignent que cet effort financier s’inscrive dans la durée, avec tout ce que cela représente en termes d’aide, d’accompagnement et de soutien à l’économie locale. La pilule est d’autant plus difficile à digérer que les besoins sont de plus en plus importants et que l’état sait se décharger sur les élus locaux pour assurer des missions dont il ne délivre plus les compassassions nécessaires.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Des choix gouvernementaux contestés
Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la Ville de Besançon, dénonce les choix d’Emmanuel Macron, qui ont des répercussions sur les finances publiques. « La suppression de la taxe d’habitation a impacté le budget de l’Etat. Les 10 milliards d’euros ont bénéficié au 20% des plus riches du pays » pointe M. Poulin. Anne Vignot rappelle que la dette des collectivités représente 8,9% du PIB en 2024, contre 90% pour celle de l’état.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin
Des répercussions indéniables
Si ce scénario se confirme, la Ville de Besançon ne cache pas que « des choix devront être effectués ». De nombreux domaines pourraient être concernés, dont les grands rendez-vous festifs que la collectivité organise sur le territoire. Aucune décision n’a été prise. « Tout est sur la table » déclare la Maire. Les Bisontines et les Bisontins seront associés aux décisions qui les concerneront. A ce sujet, demain, sur la façade de l’Hôtel de Ville sera déployée une banderole pour sensibiliser le grand public sur la situation, les choix gouvernementaux et leur impact sur leur quotidien.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin