Choix du secteur :
Se connecter :
 

En visite à Washington, une délégation de sénateurs français veut renforcer les liens transatlantiques. Pendant huit jours, quatre membres du groupe d’amitié France–États-Unis rencontrent leurs homologues américains au Capitole. Objectif affiché : apaiser les tensions commerciales et rappeler l’amitié historique entre les deux pays. À la sortie des échanges, la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet souligne « des échanges chaleureux » et n’a pas manqué d’offrir un comté, symbole de son terroir Â».

Dans un communiqué de presse, le député Laurent Croizier réagit aux décisions prises lors du dernier conseil communautaire, concernant la gratuité partielle des transports en commun. Le parlementaire rappelle que « la gratuité n’existe pas, il y a toujours quelqu’un qui paie ! ». Selon l’élu, le coût de cette décision s’élève  « Ã  2,7 millions d’euros Â». Il regrette qu’ Â« aucune étude ne confirme une demande de gratuité de la part des usagers Â». Selon lui, Â« Le coût de cette décision politique  devra être supporté, soit par les usagers, soit par les ménages, soit par les entreprises via la taxe « versement mobilité ». Il juge « ce coût irraisonnable, alors que le contexte est déjà difficile Â».

Mr Croizier a fait les calculs. « Ce seront 2,5 millions d’€ de taxes supplémentaires prélevées sur les entreprises, 450.000€ sur l’hôpital Minjoz, 170.000€ sur l’université Louis et Marie Pasteur, 100.000€ sur la ville de Besançon, 38.000€ sur l’association Addsea qui intervient dans le domaine de la protection de l’enfance, 42.000€ sur la Poste qui a déjà des difficultés à maintenir ses bureaux de poste dans les communes Â».

Laurent Croizier indique qu’il « ne partage pas cette vision politique qui consiste à proposer toujours plus de dépenses, toujours plus de gratuité, financés par toujours plus de taxes et toujours plus d’impôts Â». Et de poursuivre : « La seule dépense utile, sociale et environnementale était d’investir dans l’offre de service au plus près des modes de vie et des habitudes de déplacement des Grands Bisontins Â».

Ce samedi 12 avril, une manifestation « pour la défense de l’Etat de droit et de la démocratie Â» se tiendra à Besançon. Le rendez-vous est fixé sur l’Esplanade des Droits humains. Cette mobilisation fait référence aux récents propos tenus par les élus et cadres du Rassemblement National après les condamnations prononcées par la justice. « Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi Â» les manifestants se rassembleront dans la cité comtoise.

Depuis une quinzaine d’années, Grand Besançon Métropole s’est doté de la compétence insertion. Dans un contexte économique compliqué, où le taux de chômage se détériore également sur le territoire du Grand Besançon, jusque-là préservé, la collectivité veut répondre présent. Il en va de la « justice sociale Â». Les prochains chiffres de 2025 devraient confirmer cette tendance. A l’image d’Oerlikon, à Mamirolle, ou des enseignes comme Gifi et C&A, à Besançon,  des plans sociaux sont annoncés.

L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.

Grand Besançon veut jouer un rôle dans le domaine de l’emploi sur son territoire d’action. La collectivité, qui tisse des liens permanents avec le monde de l’entreprise, se présente comme « un facilitateur entre les recruteurs et les futurs salariés Â». Elle mène également une stratégie en direction des populations les plus éloignées de l’emploi. L’objectif étant d’accompagner les habitants et les entreprises et de créer les synergies nécessaires pour ne pas fragiliser la capacité des entreprises à répondre aux demandes du marché.

L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.

Des secteurs en difficulté

Les décisions américaines récentes entraînent une augmentation immédiate de 20% des coûts pour certaines entreprises locales. La construction, la sous-traitance automobile, l’horlogerie, le luxe d’entrée et de gamme intermédiaire et la santé font partie des activités traditionnelles du territoire les plus impactées. En parallèle, le secteur de la défense montre des besoins croissants, pour lesquels les entreprises du territoire doivent être en capacité de répondre. La diversification de ces dernières fait partie des grands enjeux du moment, qui leur permettront d’écarter les risques liés à une dépendance excessive, comme peut la connaître les firmes liées à l’automobile.

L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.

Le budget primitif 2025 de Grand Besançon Métropole, qui sera voté demain soir en Assemblée plénière, s’inscrit dans la lignée des Orientations budgétaires débattues le 6 mars dernier. Il s’établit à 382,6 millions d’euros, avec une part importante de l’investissement, estimée à 128 millions d’euros. Soit une hausse de 17 millions d’euros. Néanmoins, ce nouvel exercice comptable est impacté de 1,7 million d’euros, qui correspondent à des pertes de recettes et des dépenses supplémentaires, par rapport aux prévisions précédentes. L’élévation du taux de cotisation patronale à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (+900.000 euros), le gel de la TVA (-600.000 euros) et la baisse de la taxe professionnelle (-200.000 euros) expliquent ce réajustement comptable.

Dans le département du Doubs, cinq communes et un groupe de quatre autres communes ont été retenues afin de bénéficier d’un accompagnement en ingénierie pour la conduite de projets dans le cadre du programme « Villages d’Avenir Â», porté par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires. Elles rejoignent les 15 territoires désignés en 2023.

Pour l’arrondissement de Besançon, il s’agit des communes de Boussières et de Mercey-le-Grand. Pour le territoire du Haut-Doubs, il s’agit des communes de Gilley et du groupe de communes : Ouhans, Renédale, Saint-Gorgon-Main et Aubonne.  

La députée jurassienne sortante Marie-Christine Dalloz est arrivée en tête des suffrages, hier, lors du 2è tour des élections législatives partielles dans la 2è circonscription du Jura. Avec 23,4% des inscrits et 73,7% des suffrages exprimés, la parlementaire retrouve son fauteuil. Elle s’est largement imposée devant Gilles Guichon, le candidat représentant le Rassemblement National.

Le Sénateur doubiste Jean-François Longeot a dernièrement attiré l’attention du Premier ministre sur la réforme concernant le mode de scrutin des élections municipales, qui devrait s’appliquer l’année prochaine dans les communes de moins de 1.000 habitants. Ce texte prévoit la généralisation du scrutin de liste paritaire à toutes les communes.

Dans ces conditions, les électeurs voteront pour des listes complètes de candidats. Ils ne pourront plus panacher les listes et les modifier, en rayant ou ajoutant des noms. M. Longeot relaie les inquiétudes des Maires et leurs difficultés à proposer des listes complètes. Tout en assurant, que les édiles sont « favorables à une meilleure représentation des femmes dans les conseils municipaux Â».

Alors qu’un meeting de soutien à Marine Le Pen, condamnée pour détournement de fonds européens, se tiendra ce dimanche 6 avril à Paris, place Vauban, le groupe Ecologistes et Solidaires au Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté pointe les excès de cette opération politique. Le collectif exprime « la contradiction totale Â» du parti de Marine Le Pen et de Julien Odoul, « avec son discours prônant l’intransigeance et la tolérance zéro en matière de justice Â». Selon les Verts de Bourgogne Franche-Comté : « l’extrême droite témoigne son mépris vis à vis de l'égalité devant la loi Â».

La Ville de Besançon vient de prendre un arrêté portant sur la réglementation des horaires d’ouverture des épiceries de nuit dans le secteur réglementé de Battant. Cette décision est la résultante de la recrudescence dans certaines rues, places et lieux publics de rassemblements de personnes en état d’ivresse, notamment la nuit à l’origine de troubles et de nuisances sur la voie publique. Ainsi, les épiceries de nuit devront être fermées de 22h, jusqu’à 6h du matin, du lundi au dimanche du 15 avril au 15 octobre prochain.