Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, se rendra, ce vendredi 8 novembre, dans le Doubs. Elle inaugurera d'abord la maison de santé pluriprofessionnelle de Quingey. Puis elle se rendra au Centre hospitalier universitaire Jean Minjoz à Besançon pour inaugurer l'hôpital de jour « santé des femmes ». Enfin, elle visitera !'Etablissement français du sang de Besançon. Son arrivée est prévue vers 10h. Elle devrait quitter Besançon vers 16h30.
Dans un communiqué de presse, la France Insoumise de Besançon appelle Anne Vignot, maire sortante et candidate déclarée, « à tout mettre en œuvre pour créer les conditions d’un rassemblement le plus large possible à gauche pour les élections municipales de 2026 ». Le parti souhaite voir apparaître un approfondissement du Nouveau Front Populaire ». Il souhaite également une large participation, composée de militants politiques, associatifs, syndicaux et citoyens, hommes et femmes.
Ce jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus bisontins se positionneront sur une motion pour dénoncer le projet de loi de finances du gouvernement, qui prévoit un plan d’économies de 60 milliards d’euros. Cette cure d’austérité risque de se traduire par une baisse de 5,6 millions d’euros, en 2025, des dotations de l’état pour la seule ville de Besançon. Mécaniquement, d’autres difficultés apparaîtront, puisque d’autres partenaires de la collectivité seront impactées également.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
« Une provocation »
La majorité bisontine dénonce « un manque de considération » et une décision injuste qui touche l’échelon local, pourtant bon élève, en matière de gestion, contraint de supporter « les dérives budgétaires » d’un état dépensier. « Il est déconcertant de faire porter la dette à ceux qui en sont le moins responsable » s’insurge Anne Vignot, la maire écologiste bisontine. Les élus craignent que cet effort financier s’inscrive dans la durée, avec tout ce que cela représente en termes d’aide, d’accompagnement et de soutien à l’économie locale. La pilule est d’autant plus difficile à digérer que les besoins sont de plus en plus importants et que l’état sait se décharger sur les élus locaux pour assurer des missions dont il ne délivre plus les compassassions nécessaires.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Des choix gouvernementaux contestés
Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la Ville de Besançon, dénonce les choix d’Emmanuel Macron, qui ont des répercussions sur les finances publiques. « La suppression de la taxe d’habitation a impacté le budget de l’Etat. Les 10 milliards d’euros ont bénéficié au 20% des plus riches du pays » pointe M. Poulin. Anne Vignot rappelle que la dette des collectivités représente 8,9% du PIB en 2024, contre 90% pour celle de l’état.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin
Des répercussions indéniables
Si ce scénario se confirme, la Ville de Besançon ne cache pas que « des choix devront être effectués ». De nombreux domaines pourraient être concernés, dont les grands rendez-vous festifs que la collectivité organise sur le territoire. Aucune décision n’a été prise. « Tout est sur la table » déclare la Maire. Les Bisontines et les Bisontins seront associés aux décisions qui les concerneront. A ce sujet, demain, sur la façade de l’Hôtel de Ville sera déployée une banderole pour sensibiliser le grand public sur la situation, les choix gouvernementaux et leur impact sur leur quotidien.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin
Marie-Agnès Poussier-Winsback, ministre déléguée chargée de l’Economie sociale et solidaire, de l’intéressement et de la participation est attendue dans le Jura ce mardi 5 novembre. Après avoir lancé le mois de l’économie sociale et solidaire lundi, la ministre se déplace à Dole pour introduire la conférence régionale de l’Economie, Sociale et Solidaire de Bourgogne-Franche-Comté, avant de visiter, toujours à Dole, une entreprise indépendante familiale engagée dans cette démarche. Elle retrouvera ensuite les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire pour la conclusion des travaux de la conférence régionale.
Le Député Laurent Croizier et le Sénateur Jean-François Longeot, qui ont mené une réflexion et un travail en faveur de la restriction du trafic de poids-lourds sur la RN 83 et son report vers l’autoroute, mènent actuellement des réunions publiques sur le territoire concerné. Ils entendent ainsi informer sur les actions mises en œuvre et leur avancée. Chaque jour plus de 2.500 camions traversent les villages via la RN83 avec des conséquences importantes pour la sécurité, l’environnement et le bien-être des riverains.
Les prochaines dates sont les suivantes :
Le 4 novembre, à 20h, à la salle communale de Quingey (place d’Armes).
Le 8 novembre, Ã 20h, Ã Rennes-sur-Loue, Ã la salle communale (place du village).
Le 15 novembre, à 20h, à Chenecey-Buillon, à la salle communale (rue de l’église).
Le 25 novembre, Ã 20h, Ã Sansom, Ã la salle communale (3 rue du Bas).
Le 29 novembre, Ã 20h, Ã Larnod, Ã la salle communale (Esplanade Marthe Dagot).
Dans un communiqué de presse, Europe Ecologie les Verts dénonce la pratique inacceptable des « safaris faisans » en Haute-Saône et ailleurs. Cette information provient d’un reportage repéré, sur la toile, par un écologue, naturaliste et lanceur d’alerte. Chaque année des faisans, élevés de manière intensive, sont relâchés pour être abattus par des chasseurs dans une sorte de ball-trap vivant. EELV Franche-Comté « appelle les responsables politiques et les autorités à interdire ces pratiques, et cela passe par l’interdiction de l’élevage des animaux destinés à la chasse ».
Le lien de la vidéo : https://www.linkedin.com/posts/pierre-rigaux-01060b1a1_faune-animaux-aezcologie-activity-7256584107613179905-1lqh/
Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 est en débat à l’Assemblée nationale, syndicats et personnel hospitalier se mobiliseront, en début d’après-midi, ce mardi, devant le centre hospitalier Jean Minjoz à Besançon. « La Sécurité Sociale devient pour le gouvernement une simple variable d'ajustement des politiques d'austérité du pouvoir » explique le CODES 25, qui participera à cette action. Toujours selon le collectif, « La spirale destructive dans laquelle est l'hôpital public va s'accélérer ». « Une politique qui met en danger la population et approfondit la crise sanitaire actuelle par manque de moyens ».
Dans le contexte national, politique et institutionnel incertains du moment, les élus du Conseil Départemental du Doubs ont entamé, ce lundi, le traditionnel débat d’orientation budgétaire. L’opposition avait exprimé le souhait qu’il soit reporté, en raison du projet de loi de finances 2025, qui risque d’impacter fortement les choix et les moyens départementaux à venir. Rappelons que 25 millions d’euros pourraient être imputés à la collectivité locale lors du prochain exercice. Malgré ces incertitudes, le Conseil Départemental du Doubs, tout en maîtrisant ses dépenses de fonctionnement, entend investir 85 millions d’euros dans les compétences qui sont les siennes.
L'intervention de la rédaction : Ludovic Fagaut
Lutte contre la fraude sociale
L’intervention de Ludovic Fagaut (LR) pointant la fraude liée aux aides sociales a fait réagir l’opposition départementale, et notamment Georges Ubbiali, conseiller départemental bisontin. Le qualificatif « incompétent » qu’il a lancé au vice-président Fagaut a fait sortir de ses gonds Christine Bouquin, qui a demandé une courte interruption de séance. M. Fagaut, sans répondre à l’invective, a évoqué « le juste droit ». Celui qui consiste à donner les ressources nécessaires aux personnes et aux associations qui en ont « vraiment besoin ». La collectivité locale s’est fixée comme objectif, tout en respectant l’équité, de chercher à réduire de 1,5 millions d’euros les aides accordées, via le RSA. D’où l’importance d’une distribution la plus juste possible.
Ce lundi, alors que les élus du Département du Doubs débattent du prochain budget, celui de l’année 2025, de la collectivité locale, Christine Bouquin, sa présidente n’a pas caché son inquiétude quant aux intentions de l’Etat, qui, à travers son projet de loi de finance 2025, demande de gros efforts aux collectivités locales. Pour le seul département du Doubs, cela pourrait représenter 25 millions d’euros. Une politique d’austérité qui aura des conséquences sur les politiques mises en œuvre dans les compétences déclinées localement par le Département, qu’il s’agisse de l’entretien des collèges, des routes ou encore la mise en place des politiques de solidarité.
L'intervention de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs
Si Mme Bouquin s’interroge sur l’aide que la collectivité sera en mesure d’apporter aux Doubiens et aux autres collectivités locales, elle voit dans ce choix gouvernemental « un moyen, peut être déguisé, de supprimer l’échelon départemental ». L’économie locale, à travers les commandes qui sont envoyées aux entreprises, sera également très marquée. Dans ce contexte, Christine a écrit aux huit parlementaires doubistes pour qu’ils aient bien en tête les répercussions de telle décisions. La présidente annonce qu’elle sera « très attentive aux contenus des débats parlementaires à venir ». Les élus départementaux doivent également se positionner sur une note que la Présidente a rédigée, pour le rapporteur de la Loi de Finances 2025, « pour dénoncer » cette situation.
L'intervention de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs
Christine Bouquin s’est engagée pour un vote du budget 2025 en décembre prochain. Evoquant un esprit combattif et de résistance, la patronne du département entend « garder le calendrier budgétaire ».
L'intervention de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs
On parlera argent ce lundi lors de la nouvelle assemblée départementale du Doubs. Au programme de cette nouvelle séance de travail à l’Hôtel du département à Besançon : la décision modificative N°2 pour 2024 et les orientations budgétaires 2025. Le fonctionnement 2025 des collèges publics et l’évolution du document d’organisation de la viabilité hivernale seront également au cœur des discussions.