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Didier Morandi, seul candidat du Rassemblement national dans le Jura, a annoncé son retrait des municipales de mars prochain à Dole. Sa proposition de supprimer les subventions aux associations avait déclenché de vives réactions Le Maire sortant Jean-Baptiste Gagnoux avait réagi à cette déclaration, via un communiqué de presse. Le journal « Le Progrès Â» explique que « malgré une tentative de correction, sa campagne éclair s’achève sur recommandation de la direction nationale du RN Â».

Natif de Salins-les-Bains, entrepreneur local depuis douze ans, Mikaël Yanardag se lance  avec détermination dans la course aux municipales dans la cité thermale. Avec une équipe engagée qu’il présentera prochainement, ils portent un projet « simple, concret et tourné vers l’avenir Â». Leur vision : «  Un cadre de vie amélioré et une vraie proximité avec les habitants, une attractivité retrouvée, une relance de l’habitat et une attention renforcée à la santé, au bien vieillir et à la jeunesse Â». L’ambition du jeune candidat  : « faire de Salins une ville vivante, accueillante et intergénérationnelle Â».

Jean-François Humbert s’est éteint dans la nuit du 19 au 20 novembre à l’âge de 73 ans. Ancien sénateur et président du Conseil régional de Franche-Comté de 1998 à 2004, il a marqué durablement la vie publique régionale. Christine Bouquin, présidente du Conseil départemental du Doubs, lui rend hommage : « J’ai connu un homme profondément attaché à l’intérêt général, fidèle à ses convictions et soucieux en toutes circonstances de défendre la dignité de la fonction publique. » Elle salue « l’exigence, la rigueur et le sens de l’éthique » qui ont guidé son engagement.

Les députées Marie Pochon et Dominique Voynet, du groupe Écologiste et Social, ont déposé une proposition de résolution européenne visant à soutenir l’application du Règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts (RDUE).

Adopté en mai 2023, ce texte interdit l’importation de produits issus de terres déforestées (cacao, soja, café, huile de palme, viande bovine, bois…). Alors que des pressions s’exercent pour en affaiblir la portée, les élues appellent à réaffirmer l’engagement de la France et de l’Union européenne dans la lutte contre la déforestation mondiale, enjeu central de la COP30 de Belém, en Amazonie.

Dans un communiqué, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, annonce que le Procureur de la République de Besançon ouvre une enquête pour suspicion de favoritisme. La plainte, déposée le 26 mai par Maître Baptiste Monnot, au nom du Mouvement Franche-Comté,  contre la maire de Besançon, vise l’attribution d’un marché public à l’artiste grenobloise  Lili Reynaud-Dewar pour la réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt, qui trône actuellement au centre-ville de Besançon.

Dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, le Département du Jura renouvelle son engagement pour l’inclusion. Ce jeudi 20 novembre, sept duos seront constitués pour le DuoDay : une journée d’immersion dans les services de la collectivité entre agents et personnes en situation de handicap. Objectif : encourager la rencontre, bousculer les idées reçues et ouvrir des voies vers l’emploi. Une initiative concrète pour un service public plus accessible et plus humain.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Fousseret-Cordier : la maire de Besançon, Anne Vignot, fait appel de la relaxe prononcée début novembre, à l’instar du parquet. L’ancien maire était jugé pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt, après le licenciement de son ex-collaboratrice.

Cette dernière, Alexandre Cordier, avait, elle aussi,  Ã©té poursuivie pour recel, fausses déclarations et travail dissimulé. Tous deux avaient été relaxés en première instance. Selon la Chambre régionale des comptes, ce licenciement avait donné lieu à une indemnité de 94 000 euros.

 

Ancien conseiller municipal socialiste, Teddy Bénéteau de Laprairie annonce son soutien à la maire sortante Anne Vignot pour les élections de mars 2026. Il salue son bilan, notamment en faveur de la jeunesse et de la transition énergétique, et appelle à une union de la gauche autour de la liste « Besançon : vivante, juste et humaine ».

Ce lundi 17 novembre, l’Assemblée départementale du Doubs s’est réunie pour examiner la décision modificative n°2 (DM2) du budget 2025, dernier ajustement de l’exercice en cours, et porté une réflexion sur l’exercice comptable de l’année prochaine.  

Une opposition qui dénonce un manque de cohérence fiscale

Lors du débat d’orientation budgétaire pour 2026, Magali Duvernois, conseillère départementale d’opposition, élue dans le Pays de Montbéliard,  a livré une intervention incisive. Elle a dénoncé une approche trop technique du budget, estimant que la crise financière des collectivités est avant tout politique, appelant à une réforme fiscale plus juste et redistributive.

Reportage : Magali Duvernois 

Des inquiétudes sur la jeunesse et la culture

Enfin, la conseillère d’opposition a exprimé ses craintes quant au désengagement de l’État vis-à-vis des associations, notamment dans le cadre du projet de loi de finances 2026 qui prévoit 250 M€ de coupes pour le secteur associatif. Elle redoute que les collectivités soient contraintes de compenser ces manques, notamment via des dispositifs comme le Cap Jeunesse, instauré par la majorité départementale actuelle.  Elle a conclu en évoquant la politique culturelle du département, s’interrogeant sur la programmation de la Saline royale, en lien avec les deux SMAC du territoire, implantées à Besançon et Audincourt.

Reportage : Magali Duvernois 

Le Département du Doubs a lancé ce lundi ses travaux sur le budget 2026. Objectif annoncé : garder une gestion solide tout en continuant à investir pour le territoire, malgré des recettes incertaines et des charges imposées par l’État. Le vote du budget primitif interviendra à la mi-décembre.

Des dépenses maîtrisées depuis plusieurs années

Depuis trois ans, le Doubs surveille de près ses dépenses de fonctionnement (salaires, services, aides sociales…). Il dépense moins par habitant que la moyenne des autres départements. Résultat : « le Doubs a mieux résisté que beaucoup d’autres à la baisse de l’épargne publique Â». Quand certains départements sont en difficulté financière, le Doubs garde des marges de manÅ“uvre, nous indique-t-on.

Des recettes instables : TVA gelée, impôts immobiliers incertains

Le Département dépend en grande partie d’une part de TVA, gelée en 2025 par l’État, des droits de mutation (DMTO), c’est-à-dire les taxes payées lors d’une vente immobilière, très sensibles au marché, et des dotations de l’État, qui peuvent évoluer chaque année. Ces éléments rendent difficile la construction d’un budget fiable à long terme.

Des coûts imposés et mal compensés par l’État

Certaines dépenses ont augmenté fortement depuis 2022, notamment le RSA ou d’autres prestations sociales revalorisées au niveau national. Sur 96 millions d’euros de dépenses supplémentaires, l’État n’a compensé qu’environ un tiers. Le reste est donc payé par le Département.

Investir pour le territoire : collèges, routes, accompagnement des communes

Malgré les contraintes, le Département souhaite continuer à investir fortement, par exemple pour rénover les collèges, sécuriser les routes, soutenir les communes dans leurs projets, entretenir les bâtiments publics et agir pour l’attractivité du territoire. Après une année record en 2024 (95 M€ investis), le but est de revenir à 90 M€ de dépenses d’investissement dès 2027.

Un peu plus d’emprunt, mais une dette maîtrisée

Pour financer ces projets, le Département va augmenter un peu son recours à l’emprunt.
La dette pourrait atteindre 348 M€ en 2028, mais restera dans des niveaux jugés raisonnables. Sa capacité de désendettement (temps théorique pour rembourser sa dette) sera d’environ 8,5 années, ce qui reste un bon indicateur de santé financière.