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Cet après-midi, François Bayrou a déclenché à deux reprises l’article 49.3 pour faire adopter le budget de l’état et la première partie du budget de la sécurité sociale. La France Insoumise a confirmé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement. De leur côté, les députés socialistes se sont prononcés contre la censure du gouvernement Bayrou

Son soutien apporté au Conseil Départemental du Doubs dans son projet de réduction de la voilure à Métabief et son opposition à la fermeture du site de Troupézy, malgré la décision prise par Michel Morel le Maire de Jougne, ont sans doute rendu les échanges compliqués au sein de sa collectivité. 

Dans un communiqué de presse, Géraldine Tissot-Trullard annonce qu’elle démissionne de  ses fonctions de Première Adjointe et conseillère municipale à Jougne. Elle explique qu’elle « n’est plus  en accord avec les décisions prises par Monsieur le Maire et l'équipe municipale actuelle Â». L’élue précise qu’elle continuera son action locale au sein « du département et des collectivités du canton de Frasne Â».

Politique. Dans un communiqué de presse, les écologistes de Franche-Comté dénoncent le vote des sénateurs du Doubs en faveur du retour de néonicotinoïdes Ils jugent un choix « irresponsable Â», qui  va « Ã  l’encontre des engagements de la France pour la protection des pollinisateurs, pourtant essentiels à notre agriculture et à notre sécurité alimentaire Â». Ils demandent aux Sénateurs du Doubs de justifier leur vote devant les citoyennes et citoyens « qu’ils sont censés représenter Â».

Anne Vignot, maire de Besançon, a participé, mercredi, avec les maires d’autres villes, touchées par le narcotrafic, a une réunion, organisée par Gérald Darmanin, ministre de la Justice. Mme Vignot salue « la volonté exprimée par le Ministre de la Justice de renforcer les effectifs de justice spécialisée Â». L’édile en a profité pour lui rappeler qu’elle est « toujours en attente du commissariat qu’il avait promis Â» dans le quartier de Planoise. Mme la Maire assure qu’elle « reste déterminée pour faire face à ce fléau du narcotrafic, qui doit être démantelée pour que nos villes retrouvent sérénité et sécurité Â».

Ce jeudi matin, le nouveau bâtiment de la région Bourgogne Franche-Comté, implanté au Pôle administratif Viotte, à Besançon,  a été inauguré. Sur la totalité des 30.000 m2, qui se déclinent en deux bâtiments, le Conseil Régional, qui en est le propriétaire, a acquis les 7.000 m2 du bâtiment B. L'opération immobilière, d’un montant total de plus de 24 millions d’euros a été livrée le 1er septembre 2023. 385 agents de 15 directions occupent les lieux, sur six étages. Ils arrivent des anciens sites de la collectivité, qui étaient répartis à différents endroits de la ville. Selon les responsables, « si la décision de regrouper les services avait été critiquée, notamment pour ses coûts financiers, elle démontre aujourd’hui son efficacité opérationnelle Â».

L'interview de la rédaction : Marie Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté

 

Mobilité et confort de travail

Idéalement situé, à proximité de la gare Viotte et d’un pôle multimodal, l’emplacement du pôle administratif semble être très apprécié. Né sur une ancienne friche ferroviaire, il propose à ses occupants tous les conforts de travail nécessaires, répondant aux besoins et aux attentes de l’époque. Le bâtiment est adapté aux nouvelles façons de travailler, incluant le télétravail et le caractère nomade des agents. Les locaux équipés, avec du mobilier adapté et des systèmes informatiques modernes. Marie Guite Dufay, la présidente socialiste de la Région Bourgogne Franche-Comté a également tenu à préciser que « le projet dépasse les réglementations en vigueur en matière environnementale, avec une performance énergétique améliorée de 20% et une production d’énergie renouvelable d’au moins 40% Â».

POLE VIOTTE INAUGURATION REGION DUFFAY

 

Hommage aux femmes d’exception

Les 18 salles de réunion du bâtiment, équipées pour la visioconférence, portent le nom de femmes remarquables, qui ont contribué à la construction et au rayonnement régional , telles que l’astronome Céline Reylé, la femme politique  Paulette Guinchard, la comédienne Edwige Feuillère, la résistante Lucie Aubrac et les championnes sportives, Laura Glauser, Florence Baverel, Assia El hannouni,…. . Avec cette action symbolique, Marie Guite Dufay a voulu saluer « leur engagement Â». « Ce sont des talents extraordinaires et un riche éventail d’engagement dans des domaines nombreux qui ont ainsi  Ã©té valorisés Â» conclut la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté.

L'interview de la rédaction : Marie Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté

Dans un communiqué de presse, la France Insoumise du Jura dénonce les positions de la droite jurassienne qui « déterre des projets d’un autre siècle Â», et notamment du Conseil Départemental, et des parlementaires du département,  qui « soutiennent un gouvernement illégitime, qui sera rapidement censuré Â».

Elle rappelle que la pauvreté « touche tout le département, avec plus de 26.500 jurassiens et jurassiennes en situation de pauvreté, vivant en dehors des quartiers prioritaires de la ville. Sans compter,  les  46% de la population vivant sous le seuil de pauvreté aux Mesnils Pasteur à Dole, à la Marjorie et aux Mouillères à Lons-le-Saunier et aux Avignonets et Chabot-le-Miroir à Saint-Claude.  

Le Sénateur doubiste Jean-François Longeot a interrogé, ce mercredi, le gouvernement, et plus précisément le Ministre de l’Economie, sur « son immobilisme face à l’exclusion des collectivités locales du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles Â».

Face au risque climatique, de plus en plus de communes se trouvent dans l’incapacité de souscrire à une assurance. Pour M. Longeot, l’état doit prendre ses responsabilités. Il veut connaître ses intentions « pour permettre à toutes les collectivités de se couvrir contre les risques climatiques Â».

 

A Besançon, à l’image de Rosemay Guerber, des habitants dénoncent la pose de blocs de pierre, en lieu et place de la dizaine de barrières en bois, devenues vétustes, qui protégeaient une pelouse sèche des voitures, à hauteur du Fort. Ils pointent un « véritable enlaidissement de ce site Vauban Â», classé par les monuments historiques. Nos interlocuteurs se disent très surpris par cette décision, émanant d’une majorité écologiste. Il est ainsi fait référence au coût d’une telle opération, qui plus est réalisée avec des poids-lourds. « La réparation des barrières aurait représenté un coût moindre pour la collectivité. De plus, le paysage n’aurait pas été gâché Â».

chaudanne

Une municipalité aux abonnés absents

Ces habitants ont choisi de ne pas informer la municipalité. Ils préfèrent passer par les médias. « De toute façon, ils ne nous répondent jamais et n’en font qu’à leur tête Â». « Le dossier transmis à la ville pour la sécurisation de notre quartier est resté sans suite. Les travaux ne correspondent en rien à notre démarche Â» nous explique-t-on. Attachés à leur territoire de vie, ces Bisontins espèrent voir disparaître « ces météorites Â». Ils rappellent les atouts de cette colline bisontine, le plus joli point de vue sur la vieille ville de Besançon Â». Idéalement situé entre la Citadelle et la colline du Rosemont, le fort Chaudanne est très apprécié des marcheurs et sportifs.

Plusieurs dossiers seront à l’ordre du jour du conseil municipal de Besançon de ce jeudi soir. Ce mercredi, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant séance, la majorité bisontine a souhaité en décliner plusieurs.

Déploiement final de la fibre optique au centre-ville

Hier, Anne Vignot a annoncé le déploiement total de la fibre optique dans le centre-ville de Besançon. Les travaux, gérés par l’opérateur historique Orange,  doivent débuter en février, et pour une durée de six mois. Symboliquement, et parce que la Ville veut montrer son attachement à ce quartier, le secteur de Battant sera le premier concerné. Les copropriétés et syndicats seront informés au fur et à mesure de l’arrivée de la fibre au pied des immeubles. Le coût d’installation à l’intérieur de la propriété incombera aux copropriétaires. Une centaine de rues sont visées par ces travaux.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon

Inclusion éducative

Dans le cadre de sa politique inclusive, la Ville de Besançon a choisi, en 2025, de participer au financement du dispositif permettant la scolarisation des enfants hospitalisés. Concrètement, elle soutient deux unités d’enseignement : au CHU de Besançon et aux Salins de Bregille. La subvention couvre l’achat de fournitures et l’informatique pour éviter l’interruption scolaire, si l’hospitalisation dure plus de 15 jours. L’éducation nationale dépêche des enseignants sur ces sites. Claudine Caulet, l’élue charge de l’éducation, est au micro de la rédaction.

L'interview de la rédaction :

Investissements de proximité

Lors du prochain Conseil Municipal, la Ville de Besançon validera le programme 2025 des investissements de proximité. Le montant s’élève à plus de 16 millions d’euros. Cela concerne notamment : les bâtiments, l’énergie, la santé, les espaces verts et la biodiversité, les équipements numériques, le parc automobile… . La continuité des travaux de rénovation  du tiers lieu jeunesse (190.000 euros), la réfection de la toiture du gymnase de Chateaufarine (250.000 euros), avec, à plus long terme, l’installation de panneaux photovoltaïques, l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments publics, la mise en place de tableaux interactifs dans les écoles, la mise en conformité et l’amélioration fonctionnelle du pôle des Tilleuls (100.000 euros) et du Fort de Bregille (240.000 euros), l’installation d’une nouvelle fontaine, en circuit fermé, sur la place Victor Hugo, l’achat de 130 photocopieurs reconditionnés pour les écoles, … font partie des investissement consentis.

Statue de Jenny d’Héricourt

Dans son combat pour la représentation des femmes dans l’espace public, la Ville de Besançon se prépare à accueillir une sculpture de l’artiste Lili Reynaud-Dewar. Le montant s’élève à plus de 103.300 euros. La sculpture, qui formera un groupe de quatre femmes, soudées et volontaires, sera installée Place de la Révolution, en face du musée des Beaux-Arts. Ces quatre bisontines d’aujourd’hui, une sage-femme, une écrivaine, une enseignante et une militante,  incarnent « les différentes facettes et les combats de la vie de Jenny d’Héricourt pour le droit des femmes et l’égalité  dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’écriture Â» explique Aline Chassagne, l’élue en charge de la culture

Dans un communiqué de presse, le député doubiste Modem Laurent Croizier apporte son total soutien au professeur du pays de Montbéliard, menacé de mort par une élève pour avoir présenté des caricatures du journal Charlie Hebdo. « L’État a le devoir absolu d’être aux côtés des enseignants de notre pays et de ne rien laisser passer Â» écrit le parlementaire. Et de poursuivre : « La liberté d’expression et la laïcité ne sont pas négociables Â».