La majorité municipale a réagi aux accusations portées par Ludovic Fagaut, le chef de fil de l’opposition de droite, dont le collectif n’a pu envoyer ses vœux, via leur mail dédié à la mairie, aux agents de la Ville, de Grand Besançon Métropole et du CCAS.
La majorité municipale lui répond son étonnement face à sa méconnaissance des « règles d’utilisation des listes de diffusion interne des institutions ». Il lui est rappelé qu’un courrier lui avait été envoyé en septembre dernier et qu’il était stipulé que « celles-ci sont à usage interne, à vocation strictement professionnelle, pour transmettre aux agents des éléments pour leur permettre de remplir leurs missions quotidiennes.
Dans un communiqué de presse, l’opposition municipale bisontine « Besançon Maintenant » dénonce « la censure » de la Maire de Besançon. Selon l’écrit , signé par Ludovic Fagaut, son collectif ne peut pas « présenter (ses) vœux par mail aux collaboratrices et collaborateurs de la Ville, de Grand Besançon Métropole et du CCAS ».
Il est expliqué que « des consignes ont été données aux services informatiques pour bloquer les envois ». Ludovic Fagaut et son équipe précisent que leur mail, pour s’interroger sur cette situation, à destination de la directrice et du directeur de cabinet de la Maire, n’a toujours pas pu être envoyé. Affaire à suivre.
Alors que ce jeudi 19 décembre, le bureau d’études mandaté par la Dreal, en charge de l’étude relative au trafic des poids lourds sur la nationale 83, entre Beure et Bersaillin, rendra les premiers résultats au comité de suivi, le député Laurent Croizier et le sénateur Jean-François Longeot ont rédigé un courrier, co-signé par d’autres élus du territoire, à destination des Préfets du Doubs et du Jura, dans lequel ils rappellent « leur soutien à la restriction des poids lourd et leur report sur les autoroutes A36 et A39 ». Rappelons que les deux parlementaires se sont emparés de cette problématique. Ils ont mené une réflexion durant deux ans, conjuguée à sept réunions publiques.
Après deux jours de débat, le Conseil Départemental du Doubs a adopté son budget primitif pour l’année 2025. Il s’élève à 663 millions d’euros, avec 85,5 millions d’euros d’investissement. La majorité départementale et le groupe Ensemble pour le Doubs ont voté « pour ». En revanche, la minorité départementale, le groupe Doubs social, écologique et solidaire, a voté contre.
Ce lundi 16 décembre, l’assemblée départementale du Jura a adopté son budget primitif 2025, dont le montant s’élève à 372,4 millions d’euros. La collectivité n’a pas souhaité reporter l’élaboration de cet exercice comptable. Et ce, malgré les incertitudes nationales. Le montant de l’investissement s’élève à 76 millions d’euros. Les collèges, les routes et les véloroutes font partie des plus grosses dépenses de ce premier budget réalisé sous l’ère de Romuald Fassenet, qui a succédé à Clément Pernot, après son élection au Sénat.
Le Conseil Départemental du Doubs vote actuellement son budget primitif pour l’année 2025. Soit un montant de 663 millions d’euros, avec un investissement de 85,5 millions d’euros. Ce qui représente une enveloppe moindre par rapport aux deux dernières années et leurs montants d’investissement de plus de 90 millions d’euros. La hausse des dépenses sociales et la stagnation des recettes, sans oublier l’incertitude budgétaire nationale, expliquent ces choix. Rappelons que le projet de loi de finances de 2025 de Michel Barnier laissait craindre une perte de 25 millions d’euros pour la collectivité locale.
L'interview de la rédaction : Christine Bouquin
La minorité départementale évoque « un budget d’insécurité », « qui ne répond pas aux besoins de l’instant ». Selon Raphaël Krucien, les plus précaires subiront de plein fouet cette politique départementale. Selon lui, les orientations ne sont pas les bonnes et sont caduques car, pour l’heure, les incertitudes, liées au projet loi de finances, sont bien réelles.
L'interview de la rédaction : Raphael Krucien
Le Député Modem du Doubs Laurent Croizier a réagi à la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre. Selon lui, « François Bayrou a toutes les qualités pour incarner le rassemblement et le dépassement dont notre pays a besoin ». Pour Laurent Croizier, le nouvel hôte de Matignon est un « homme des territoires, qui connaît parfaitement les réalités de terrain ». Selon lui, « il sera capable de former un gouvernement de rassemblement dans l’intérêt des Français ».
François Bayrou (73 ans) a été nommé Premier ministre ce vendredi, après de très longues heures d’attente. Le président du MoDem et maire de Pau succède à Michel Barnier à Matignon. Le Président de la République l’a chargé de former un Gouvernement.
L’opposition centriste au conseil municipal de Besançon du député Laurent Croizier, « Ensemble Bisontins », s’est divisée. Une situation politique qui appelle des réponses. Dans ces conditions, Karima Rochdi, une de ses anciennes membres, annonce la création du groupe municipal «S’unir pour Besançon». Le communiqué de presse est également signé par Agnès Martin, élue Renaissance
Maintenir une riche activité socioculturelle sur le territoire bisontin. Tel est l’objectif de la majorité de gauche du conseil municipal de Besançon. Pour cela, malgré les incertitudes politiques et financières nationales, la cité prévoit de maintenir encore ses tarifs aux usagers, liés aux services et à l’action sociale, qu’elle pratique sur le territoire. Les élus seront invités à voter ces propositions et cette mesure, avant de se positionner sur le prochain budget en mars prochain. Excepté une hausse de 2%, liée au coût de la vie, la politique tarifaire restera la même. Anne Vignot et son équipe ne veulent pas « faire payer aux Bisontins, la crise actuelle ».
Concrètement, sans le soutien de la ville de Besançon, les coûts payés par les habitants seraient bien plus importants. La cité ne perçoit que 11 millions de recettes, alors que les dépenses de fonctionnement atteignent 157 millions en 2024. Par exemple, alors que le coût réel d’une entrée à la piscine Lafayette est d’environ 5 euros, il est estimé, réellement, à environ 15 euros. Il en est de même pour les crèches, le périscolaire, l’éducation ou l’accès aux bibliothèques, qui est entièrement gratuite. La cité comtoise en fait une priorité. Elle veut une société juste et que « chacun accède à un maximum de services et que l’accès à ses équipements ne soit pas réduit pour des raisons financières ».
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, l'élu en charge des finances
Suppression de la taxe d’habitation
La Ville regrette la suppression intégrale de la taxe d’habitation. Selon elle, même si elle a été compensée par l’état, la décision qui en a découlé est à l’origine des difficultés du moment. Elle n’associe plus la population aux dépenses publiques. « Pour nous, l’impôt est un lien direct avec l’habitant. Sa suppression a été une erreur, qui coûte très chère. Je pense qu’il faut réfléchir à une imposition solidaire à l’échelle locale » explique Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la Ville de Besançon.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, l'élu en charge des finances
Les maisons de quartier associatives dans le rouge
C’est l’une des grandes interrogations du moment. A tel point qu’une réflexion est menée, avec les concernés, pour trouver des solutions durables. Les structures sociales associatives bisontines, au nombre de quatre, comme dans une grande partie du pays, connaissent des difficultés financières, qui pourraient, à plus ou moins long terme, remettre en cause leur existence. Ce qui n’est pas envisageable pour la Ville de Besançon, très attachée aux services qu’elles apportent. Néanmoins, des solutions doivent être trouvées au plus vite et les remises en cause sont nécessaires. Les raisons sont multiples : augmentation des charges et des salaires, baisse du nombre d’adhérents, crise du bénévolat et augmentation des demandes, liées notamment à l’usage du numérique. Chaque année, la Ville octroie 6,5 millions d’euros au monde associatif bisontin. Dernièrement, la cité et ces interlocuteurs ont renouvelé leur partenariat, via l’élaboration de conventions cadre, sur la période 2025-2029.
L'interview de la rédaction : Carine Michel, en charge de la vie associative et de la vie des quartiers