Dans la foulée de la censure du gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron s’exprimera ce jeudi soir, à 20h, à la télévision, sous la forme d’une allocution solennelle. Le Président de la République pourrait annoncer le nom du successeur de Michel Barnier. Affaire à suivre.
C’est tombé ce mercredi soir, vers 20h30. La motion de censure a été adoptée par l’Assemblée nationale, avec 331 voix pour, soit 43 de plus que le seuil exigé de 288 députés. Le gouvernement Barnier est renversé.
Michel Barnier devient le Premier ministre avec le mandat le plus court de la cinquième République. Le désormais Premier ministre démissionnaire va devoir remettre sa démission au Chef de l’Etat. C’est la seconde fois qu’un gouvernement est censuré depuis 1962 sous la Vè République.
Ce lundi, Michel Barnier a utilisé l’article 49.3 de la Constitution pour l’adoption du budget de la Sécurité sociale. Il s’expose ainsi à la censure. Dans ces conditions, le Rassemblement National a annoncé qu’il votera la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire contre le gouvernement Barnier. Le parti de Marine Le Pen déposera également sa propre motion, qui ne sera pas voté par la gauche.
Dans un communiqué de presse, Doubs Social Ecologie et Solidaire , l’opposition au Conseil départemental du Doubs, dénonce la communication de la collectivité sur le relèvement de la vitesse à 90 km/h sur les départementales. Selon les élus de gauche, le constat est plutôt « catastrophique ». Selon eux, « En un an, le nombre d’accidents a augmenté de 47% sur les seules routes départementales après le passage à 90 km/h. Le nombre de blessés a augmenté de 33%, celui des blessés graves de 55%. ». Ils constatent, néanmoins, « une baisse de 25% du nombre de morts sur les départementales ».
Il est également évoqué un autre point, celui du déneigement, « avec une diminution des amplitudes d’interventions pour les routes départementales de niveau 2 ». Selon cette même source, « la praticabilité du réseau ne sera plus assurée après 20h, et aléatoirement avant 7h ».
Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole (GBM), et Benoît Vuillemin, vice-président de la collectivité, délégué à l’enseignement supérieur et la Recherche, viennent d’adresser une lettre ouverte aux Parlementaires « sur les risques que fait peser la réduction de la capacité d’intervention des collectivités sur le dynamisme de l’écosystème d’Enseignement Supérieur et de Recherche de notre territoire ».
Il est expliqué que « les efforts » consentis par GBM sont « aujourd’hui remis en cause par la loi de finances 2025 ». Les élus évoquent « un ralentissement dangereux ». Anne Vignot et Benoît Vuillemin en sont convaincus : « ne plus être en capacité d’accompagner l’enseignement supérieur, la vie étudiante, l’innovation serait non seulement délétère pour notre université et nos établissements de recherche, mais également pour l’attractivité et le dynamisme économique de notre territoire ». Ils appellent les parlementaires « à défendre le maintien de la capacité d’intervention des collectivités ».
Anne Vignot, Maire de Besançon, rappelle son attachement à « éloigner les véhicules en transit sur les routes nationales 83 et 57, « notamment les poids lourds, afin de privilégier leur maintien sur l’autoroute ». Pour Mme Vignot, cette démarche vise « à réduire les impacts négatifs sur la qualité de vie des riverains, notamment en termes de nuisances sonores et de pollution ».
La maire écologiste de Besançon soutient pleinement l’initiative également portée par l’association « Bonne route ». Dans le même temps, il est rappelé que, dans le cadre du plan Climat Air et Energie Territorial, elle a sollicité un travail sur l’attractivité de l’autoroute A36, « afin de favoriser son usage par les véhicules, en lieu et place des routes nationales et boulevards qui les traversent les zones urbaines et les villages ».
Ce vendredi, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, recevra les organisations syndicales pour une série d’entretiens sur le thème de la simplification. L’objectif est « de recueillir leurs demandes de simplification réglementaire et d’acter la concrétisation des mesures les plus urgentes ». Les rencontres débuteront, à 9h15, avec les représentants de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs. Le MODEF et la Coordination Rurale seront également reçus à leur tour, respectivement à 11h et 14h30.
Interrogé par Eric Liégeon, député de la cinquième circonscription du Doubs, sur l’aménagement de la route nationale 57, lors des questions orales à l’Assemblée Nationale, le Ministre délégué chargé des transports a confirmé que « des études sont en cours concernant la portion de Saint Gorgon Main et la Vrine pour la création d’un créneau de dépassement et de giratoires.
Ce vendredi 29 novembre, à Larnod, le député Laurent Croizier et le Sénateur Jean-François Longeot organisent une réunion publique portant sur le trafic routier sur la route nationale 83. Chaque jour, plus de 2.500 camions traversent les villages qui jalonnent cet itinéraire. Provoquant ainsi, ralentissements, pollution sonore et environnementale et insécurité routière. Ils présenteront à la population leur réflexion et leur solution pour améliorer la situation. Le rendez-vous est fixé à 20h
Le chapitre 3 du chantier de la grande bibliothèque de Besançon a officiellement été lancé. Les fouilles archéologiques sont terminées. Les entreprises vont désormais s’atteler à rendre le terrain aménageable. La construction, en plein cœur du centre-ville, démarrera dès le début de l’année 2025. D’ici 2028, c’est un établissement unique en France qui sortira de terre. D’un montant de 90 millions d’euros, ce projet réunira en un seul lieu trois entités : une bibliothèque publique, un lieu d’étude et de conservation et une bibliothèque universitaire.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, président de Grand Besançon Métropole

660.000 ouvrages
Les chiffres sont éloquents 660.000 ouvrages et un million de documents seront concentrés en son sein. L’ensemble proposera 1.550 places, sur une superficie de près de 9.500 m2. Cet équipement culturel s’adressera à tous les publics, avec des horaires d’ouverture étendus et proposera une offre de service élargie, avec, à disposition, des livres, revues, abonnements numériques, jeux vidéo, … . Ce projet exceptionnel a pu voir le jour grâce à la mobilisation des collectivités (conseil régional, conseil départemental, Grand Besançon), mais également l’Etat et l’Europe. Chacun y voit un lieu de savoir, de transmission, de réflexion, mais également un espace de culture, de détente, de partage, de vie et d’inclusion. Tout ce dont notre société a bien besoin.
L'interview de la rédaction : Macha Woronoff, présidente de l'université de Franche-Comté

