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En Bourgogne Franche-Comté, la FRSEA et les jeunes Agriculteurs disent avoir reçu ‘un coup de poignard dans le dos Â» d’Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne,  après avoir validé, le 6 décembre dernier, l’accord commercial  entre les 27 pays membres et ceux du Mercosur.

Selon eux, « cette validation est une réelle provocation pour les agriculteurs européens qui appliquent les standards de production les plus élevés au monde Â». Et de poursuivre : « Cette validation est aussi un déni de démocratie, alors que plus de 600 parlementaires français (députés, sénateurs et députés européens) se sont exprimés contre cet accord ! Â»

Dans un communiqué de presse, le comité local bisontin des Soulèvements de la Terre exprime « toute ( son) indignation Â» après l’annonce de la mairie du lancement d’un acte 2 pour la construction d’un écoquartier aux Vaîtes. Il juge que « ce projet n’est pas digne face aux enjeux du dérèglement climatique Â».

Selon le collectif, « les espaces autogérés et les espaces occupés par le vivant non humain doivent être défendus coûte que coûte Â». Il est regretté « la violence et le mépris de la municipalité Â». Le comité local des Soulèvements de la Terre appelle « tous les collectifs de défense des droits humains et du vivant à rejoindre cette lutte écologique et sociale Â».

Les agriculteurs ont exprimé leur colère face aux députés du Doubs hier à Besançon.  Matthieu Bloch, Laurent Croizier, Géraldine Grangier, Eric Liégon, et le représentant de Dominique Voynet, Nathan Sourisseau,  ont répondu présent. 

Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs a interpellé les parlementaires et n’a pas caché son exaspération. L’agriculteur a rappelé que cela faisait plus d’un an que les professionnels de la terre sont dans l’attente de décision concrètes pour les fermes. Ils attendent des réponses sur quand et comment des avancées notoires seront apportées.  Â« Les agriculteurs sont dans une attente insoutenable, Mais ils ne veulent rien lâcher Â» disent-ils.

L'interview de la rédaction / Florent Dornier

 

Face au contexte politique actuelle, les représentants de la FDSEA et des jeunes Agriculteurs du Doubs organisent une rencontre avec les députés de leur territoire. Le rendez-vous se tiendra ce lundi 9 décembre, à 14h30, au Groupe Rural du Doubs, rue de Belfort, à Besançon.

« Nous attendons de la part des députés une présence attentive et des réponses à la hauteur des attentes de ceux qui les ont élus. L’avenir de notre agriculture ne peut souffrir de désintérêt ou d’immobilisme Â» rappellent les militants agricoles.

Emmanuel Macron s’est adressé à la nation française ce jeudi soir. Après avoir remercié Michel Barnier, il a tenu à préciser qu’il exclut une démission. Il a assuré qu’il exercera son mandat présidentiel « pleinement Â», jusqu’à son terme, en 2027. Le Chef de l’Etat a ajouté également qu’il nommera dans les prochains jours un gouvernement d’intérêt général.

Depuis mercredi soir et le renversement de Michel Barnier et de son gouvernement, la France se trouve dans l’impasse. Avec 331 voix, les députés ont voté majoritairement la motion de censure de la gauche. Ce jeudi, Emmanuel Macron a officiellement accepté la démission du Premier ministre et de son équipe. Jusqu’à la nomination de son successeur, Barnier gère les affaires courantes. Tout comme les membres de son gouvernement. Rappelons qu’Emmanuel Macron doit prendre la parole ce soir, à 20h.

Pour la Bisontine Insoumise Sévérine Véziès, le départ de Michel Barnier est une bonne nouvelle. « C’est un jour historique que nous avons vécu hier. Nous avons mis en échec ce gouvernement illégitime. Un gouvernement du Nouveau Front Populaire aurait dû être nommé, dans le respect des urnes, après le résultat des dernières élections législatives Â» explique—t-elle. Et de poursuivre : « l’autre bonne nouvelle est que nous mettons en échec un budget qui était profondément injuste, qui massacrait la sécurité sociale, ne prévoyait rien pour les services publics, le pouvoir d’achat et les salariés Â».

L'interview de la rédaction : Séverine Véziès

Et maintenant ?

Mme Véziès attend désormais « qu’Emmanuel Macron prenne ses responsabilités et respecte la démocratie et le suffrage des citoyens de juillet dernier Â». Elle attend également de lui qu’il nomme « un chef du gouvernement issu du Nouveau Front Populaire, qui recherchera une majorité, texte pat texte Â», ou  qu’il s’en aille. Selon Séverine Véziès, le responsable de cette crise politique ne fait aucun doute : il s’appelle Emmanuel Macron.  Affaire à suivre. Des premières pistes devraient apparaître ce soir à la télévision lors de l’allocution du Chef de l’Etat.

L'interview de la rédaction : Séverine Véziès

Dans la foulée de la censure du gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron s’exprimera ce jeudi soir, à 20h, à la télévision, sous la forme d’une allocution solennelle. Le Président de la République pourrait annoncer le nom du successeur de Michel Barnier. Affaire à suivre.

C’est tombé ce mercredi soir, vers 20h30. La motion de censure a été adoptée par l’Assemblée nationale, avec 331 voix pour, soit 43 de plus que le seuil exigé de 288 députés. Le gouvernement Barnier est renversé.

Michel Barnier devient le Premier ministre avec le mandat le plus court de la cinquième République. Le désormais Premier ministre démissionnaire va devoir remettre sa démission au Chef de l’Etat. C’est la seconde fois qu’un gouvernement est censuré depuis 1962 sous la Vè République.

Ce lundi, Michel Barnier a utilisé l’article 49.3 de la Constitution pour l’adoption du budget de la Sécurité sociale. Il s’expose ainsi à la censure. Dans ces conditions, le Rassemblement National a annoncé qu’il votera la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire contre le gouvernement Barnier. Le parti de Marine Le Pen déposera également sa propre motion, qui ne sera pas voté par la gauche.

Dans un communiqué de presse, Doubs Social Ecologie et Solidaire , l’opposition au Conseil départemental du Doubs, dénonce la communication de la collectivité sur le relèvement de la vitesse à 90 km/h sur les départementales. Selon les élus de gauche, le constat est plutôt « catastrophique Â». Selon eux, « En un an, le nombre d’accidents a augmenté de 47% sur les seules routes départementales après le passage à 90 km/h. Le nombre de blessés a augmenté de 33%, celui des blessés graves de 55%. ». Ils constatent, néanmoins, « une baisse de 25% du nombre de morts sur les départementales Â».

Il est également évoqué un autre point, celui du déneigement, « avec une diminution des amplitudes d’interventions pour les routes départementales de niveau 2 Â». Selon cette même source,  Â«  la praticabilité du réseau ne sera plus assurée après 20h, et aléatoirement avant 7h Â».