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Ce mercredi, le conseil municipal de Besançon va se pencher sur son budget 2022. « une période de maturité de nos politiques » explique Anne Vignot, la maire bisontine. Ce nouvel exercice comptable s’élève à 202 millions d’euros (196 millions en 2021). Il sera définitivement voté par les élus le 7 avril prochain.

La Ville de Besançon parle d’un budget répondant aux enjeux sociaux et environnementaux du moment. 145 millions d’euros sont réservés à la section de fonctionnement. L’objectif étant d’apporter le meilleur des services aux plus démunis et aux jeunes. Dans ce contexte, le Centres Communal d’Action Sociale de la ville de Besançon a vu son budget progressé de 1,5%. Soit 10 millions d’euros pour la jeunesse et l’aide alimentaire. La transition écologique est également au cœur des préoccupations. Rappelons que 60 millions d’euros sont prévus sur le mandat pour la rénovation des écoles et des crèches. 17 millions d’euros sont également injectés annuellement pour mener différents chantiers dans ce domaine dans les quartiers de la cité, notamment dans des actions de réhabilitation énergétique des bâtiments communaux.

Des nouveaux projets

Pour cette nouvelle année, plusieurs projets verront le jour : un nouvel équipement sportif, adossé au gymnase Diderot, dans le quartier Planoise, le renforcement des pistes cyclables et des chemins piétons, le lancement d’une nouvelle crèche, la création d’un espace multi-activités à destination des jeunes, fédérant tous les acteurs de la jeunesse, sur le site occupé partiellement par le CRIJ, rue de la République, un nouveau ticket culture pour les familles défavorisées, mais également des études pour la création d’une maison des femmes, des animations sportives dans les quartiers et une politique de santé renforcée, …

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin

 

Après cinq jours de guerre, Kiev, la capitale ukrainienne résiste aux assauts russes. Le conflit armé a pris un nouveau tournant ce dimanche après la menace nucléaire brandie par Vladimir Poutine. Sur place, la population ukrainienne résiste et s’organise. Néanmoins, la situation est dramatique.

Comme l’explique cette ukrainienne à Besançon, « l’armée russe n’hésite pas à s’attaquer aux hôpitaux et a ciblé les civils ». Elle s’inquiète pour ses proches. Ce lundi, le ministère de la santé ukrainien a annoncé le décès de 16 enfants depuis le début des bombardements dans le pays. En Ukraine 368.000 réfugiés ont fui les combats depuis le début des hostilités.

L'interview de la rédaction

 

Le conseil municipal de Besançon se réunira ce mercredi 2 mars à 17h à l’Hôtel de Ville. Les élus s’attarderont sur les orientations budgétaires 2022. Un temps est également prévu sur les pétitions citoyennes. On évoquera déjà la rentrée scolaire 2022/2023, avec notamment des discussions autour du fonctionnement de l’accueil périscolaire et l’évolution des périmètres scolaires.

Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. A Besançon, comme partout ailleurs en France, la communauté ukrainienne et une partie du peuple français sont inquiets. Sur place, les Ukrainiens retiennent leur souffle. Ils essaient de fuir ou de se protéger dans des abris anti-bombes. La situation est inquiétante. Certains gardent espoir, en espérant que le peuple ukrainien et son armée parviendront à faire face. Ils attendent aussi de la communauté internationale une réaction plus forte. Selon les expatriés et les personnes sur place, les sanctions économiques sont insuffisantes pour faire reculer les troupes de Vladimir Poutine. « Nous sommes prêts à combattre. C’est notre force d’être ensemble » explique une jeune ukrainienne, qui vit actuellement à Besançon.

Pour elles, le président russe est « malade et dangereux ». « Il doit être hospitalisé, isolé et éloigné du pouvoir ». « Cette guerre n’est pas que le problème de l’Ukraine » indique-t-elle. Elle regrette que la situation actuelle n’ait pas été davantage prise au sérieux par la communauté internationale. Notamment, lorsqu’en 2014, la Crimée a été annexée par l’armée russe.

L'interview de la rédaction

Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. La capitale du pays, Kiev, est encerclée par l’armée russe, qui a pris le contrôle de l’aéroport. Cette dernière a été attaquée. Des missiles ont été lancées. Hier soir, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont eu un échange téléphonique « sérieux et franc ».

Poutine est désormais plus que jamais isolé. Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre son opération militaire. Des responsables politiques n’hésitent pas à le comparer à un dictateur. C’est le cas de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères et Boris Johnson, le premier ministre britannique. Pour l’heure, les sanctions américaines et européennes ne semblent pas avoir d’impact sur la détermination du président russe. Anne Vignot, Maire de Besançon, est au micro de la rédaction.

 

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon 

Une cinquantaine de personnes, composée d’élus, de militants associatifs et de citoyens français et ukrainiens se sont rassemblées ce jeudi soir sur la place Pasteur au centre-ville de Besançon pour apporter leur soutien au peuple ukrainien et demander le retrait de l’armée russe. Les manifestants demandent que soit appliquée la règle fondamentale du droit international qui permet aux peuples le droit à disposer d’eux-mêmes. Ils attendent de la communauté internationale qu’elle prenne ses responsabilités et qu’elle mette hors d’état de nuire le président russe.

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Le reportage de la rédaction / des citoyens français et ukrainien et Patrick Ayache, conseiller régional et Maire de Pirey

 

Concernant la guerre en Ukraine, Myriam El Yassa, première secrétaire fédérale du parti socialiste du Doubs, indique dans un communiqué de presse l’importance « d’avoir un discours ferme et d’instaurer un rapport de force réel et avéré avec Poutine ». Selon elle, « il faut le stopper en mettant à disposition tous les moyens logistiques aux Ukrainiens ». Et de conclure : « Poutine est un ennemi de la démocratie, la Russie est devenue un pays ennemi ».

Ce matin, l’armée Russe est entrée sur le territoire ukrainien. Cette action faisait suite à la prise de parole de Vladimir Poutine à la télévision russe qui annonçait « une opération militaire ». Ce soir, à 17h30, un rassemblement se tiendra à Besançon, sur la place Pasteur.

Comme chaque année à pareille époque, les collectivités votent leur budget. A Grand Besançon Métropole, la machine est en route. Le budget primitif de la collectivité sera voté le 31 mars, après que les élus se soient positionnés sur les orientations budgétaires, qui seront au menu du conseil communautaire de ce mercredi soir.

Le budget final qui s’élève à 320 millions d’euros voit sa taxe foncière augmentée de 0,9%. L’investissement s’élève à 111 millions d’euros, dont plus de 86 millions pour les seules dépenses liées à l’emploi et au développement économique. Anne Vignot parle d’un « budget de la transition », avec des investissements prévus dans différents domaines comme les mobilités, la rénovation thermique des bâtiments et le choix des matières premières. L’accompagnement des entreprises fait également partie des axes soutenus par le Grand Besançon. Sans oublier le tourisme, et notamment l’éco-tourisme. Une ligne de conduite qui s’inscrit excellement bien aux attentes de ceux qui font le choix de séjourner sur notre territoire et au potentiel de ce dernier.

L'interview de la rédaction

Annie Genevard a pris sa décision. La Députée de la cinquième circonscription du Doubs a choisi de se représenter pour un nouveau mandat. Annie Genevard est loin d’être une inconnue sur la scène publique et politique locale et nationale. La parlementaire du Haut-Doubs sollicite ainsi un troisième mandat. Tout au long de ces cinq dernières années, l’ancienne maire de Morteau a occupé la fonction de Vice-présidente de l’Assemblée nationale. Sa gestion des débats, lorsqu’elle officiait au perchoir, a été saluée par ses collègues députés. Plein Air a rencontré Mme Genevard.

Pourquoi avez-vous choisi de vous représenter ?

L’enthousiasme est toujours là. Il en faut pour exercer ce mandat. J’ai envie de continuer à servir, à être utile à mon territoire, à ses habitants, de continuer les dossiers sur lesquels je travaille depuis longtemps et continuer une fonction que je crois utile à la fois au niveau national, par le travail qui est fait à l’Assemblée nationale, et au niveau de ma circonscription. Je pense que j’en ai désormais l’expérience. Je crois avoir la confiance de beaucoup des habitants de cette circonscription, que je parcours en tous sens et que je connais bien. Je n’oublie pas la relation de proximité que j’aie pu avoir, pendant ce mandat, avec les personnes que je reçois dans mes permanences, les entreprises et les élus que je visite et les associations que je rencontre. Cette proximité, cette relation de confiance et l’expérience que j’en aie peuvent être utiles.

Vous considérez-vous comme une élue nationale ou locale ?

Je suis à la fois une élue nationale et une élue locale. C’est évident. Ce mandat fonctionne sur deux jambes. Lorsque je reçois toutes sortes de personnes qui m’alertent sur tels ou tels problèmes, j’essaie de faire évoluer la réglementation et la législation chaque fois que c’est possible. C’est très utile d’avoir cet aller-retour entre les réalités que je connais et le travail à l’Assemblée nationale. Le Député représente la nation, les Français. Nous devons à la fois être à l’écoute de ce qui préoccupe nos concitoyens et mener un travail de législateur et de contrôle de l’action du gouvernement.

Certains parlementaires ont choisi de jeter l’éponge. Avez-vous longuement réfléchi avant de prendre votre décision ?

Si j’ai réfléchi, ce n’est pas très longtemps. Ma décision a été prise assez rapidement. Quand on exerce un mandat, que ce soit celui de maire, que j’ai exercé, de conseiller départemental ou régional ou député, il faut aimer la responsabilité publique, rencontrer nos concitoyens, avoir beaucoup d’attention et de patience pour les comprendre et essayer de répondre au mieux aux préoccupations. Cela suppose d’avoir envie. Cela suppose d’avoir la flamme. Clairement, je l’aie.

L’incertitude est grande quant à l’issue du scrutin présidentiel. Etes-vous inquiète ?

J’annonce aujourd’hui ma candidature parce que traditionnellement, en février, nous le faisons, mais nous sommes d’abord dans la séquence présidentielle. Nous n’allons pas tout mélanger. Je fais campagne dans le cadre de la présidentielle pour Valérie Pécresse, la candidate des Républicains que je soutiens. Viendra le temps de la campagne des législatives. Il n’est pas encore venu. Une haie après l’autre.

Ferez-vous campagne et avez-vous besoin de faire campagne ?

Bien sûr. Par respect pour les électeurs. Il ne faut pas être présomptueux Il n’y a pas d’élection qui soit gagnée naturellement. Il faut donc aller à la rencontre. Le temps de la campagne, c’est une question de respect des électeurs et des citoyens. Je ferai campagne avec le même enthousiasme, la même détermination, le même engagement que celui que l’on me connaît. Cela me paraît tout à fait normal.

L'interview de la rédaction