Dans le cadre de son plan Climat Air Energie, la Ville de Besançon entend, d’ici 2026, prendre les mesures nécessaires pour consommer 60% d’énergie renouvelable dans les bâtiments publics et diminuer, à hauteur de 20%, ses consommations énergétiques et les gaz à effet de serre.. En parallèle, la cité comtoise continue de développer l’utilisation des énergies renouvelables. C’est dans ce cadre-là que s’inscrivent différents projets, qui trouvent encore plus leur sens avec la crise énergétique que nous connaissons encore. Bois énergie, solaire photovoltaïque, solaire thermique, … les initiatives ne manquent pas. Au total, la Ville a prévu, sur l’intégralité de l’actuel mandat, une enveloppe de 5,9 millions d’euros pour financer son plan sobriété
Focus sur deux projets novateurs
Sur le secteur Granvelle, la production d’énergie se fera par la géothermie. La nappe du Doubs à Granvelle est suffisante pour fournir la ressource nécessaire pour assurer les besoins de chaleur du musée du Temps, du Kursaal et du Théâtre Ledoux. Une reprise des travaux est prévue l’année prochaine.
Par ailleurs, à compter de demain, les travaux pour l’installation d’une première chaudière à bois mobile débuteront à l’école des Beaux-Arts de Besançon. Elle couvrira plus de 80% des besoins en énergie de la structure. Trois autres sites en seront prochainement dotés : la cuisine centrale, le groupe scolaire Jean Zay et la mairie. Ces installations sont transitoires, à terme ces sites seront raccordés au réseau de chaleur urbain. Cependant, la ville ne veut pas attendre la fin des travaux en cours, compte tenu de la hausse du prix du gaz de ces deux dernières années. Le coût de cet investissement s’élève à plus de 1 million d’euros. Cet équipement devrait être mis en place pour une durée de 4 à 5 ans, avant de connaître d’autres destinés. Avec les quatre chaudières la Ville de Besançon entend faire une économie de 124.000 euros environ.
L'interview de la rédaction / Annaïck Chauvet, élue en charge des bâtiments et de l'énregie à la Ville de Besançon
La Ville de Besançon, en partenariat avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation du Doubs et la Direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de Franche-Comté, lance un appel à projets à destination des publics en détention ou en situation d’exclusion. La cité comtoise et Aline Chassagne, l’élue en charge de la culture, veulent intensifier le concept des droits culturels. Faire que l’accès à l’art et à la culture soit un droit fondamental et que sa diffusion et sa pratique participent à la construction de la personne. L’objectif étant de préparer des détenus majeurs ou mineurs à la sortie, à la réinsertion et de se projeter dans une autre image de soi et dans une autre perspective de vie. Toutes les infos sont en ligne sur le site de la ville de Besançon.
Comment candidater ?
Le dépôt des candidatures pourra s’effectuer jusqu’au 31 janvier 2024 pour des projets qui se dérouleront sur deux ans, à partir du 1er avril 2024. La ville de Besançon met sur la table 50.000 euros sur deux ans. Un jury se réunira en février prochain pour sélectionner les projets retenus. Entre cinq et dix projets sont souhaités. La Ville espère pouvoir proposer un large programme, issu de différents champs disciplinaires.
L'interview de la rédaction / Aline Chassagne
L’eurodéputée jurassienne La France Insoumise Anne Sophie Pelletier (47 ans) a été exclue de son groupe au parlement européen après les accusations de harcèlement de treize assistants parlementaires. On lui reproche un « comportement harcelant, déplacé et agressif » depuis 2019. Le groupe des députés européens de La France insoumise a jugé des actes « incompatibles » avec ses valeurs. Rappelons que Anne Sophie Pelletier était devenue eurodéputée après avoir lancé une grève de 117 jours pour dénoncer les conditions de travail et la maltraitance au sein de la maison de retraite des Opalines à Foucherans dans le Jura dans laquelle elle travaillait.
Lundi, les députés ont adopté, à l’unanimité, une proposition de loi pour interdire la vente de cigarettes électroniques jetables, les fameuses « puffs ». Ces dernières connaissent un véritable succès chez les jeunes. Les parlementaires espèrent une mise en application de cette loi d’ici l’été 2024. Cette proposition de loi était portée par une députée écologiste et soutenue par le gouvernement.
Selon un rapport remis lundi au gouvernement, il est apparu que l’Aide Médicale d’Etat (AME) pour les étrangers sans papiers, supprimée par les sénateurs dans le cadre du projet de loi sur l’immigration, est « d’utilité sanitaire», mais « mérite d’être adaptée ». Ce travail a été mené par l’ancien ministre socialiste Claude Evin et l’ex-préfet LR Patrick Stefanini. Rappelons que l’AME a été rétablie par les députés lors de l’examen du texte en commission.
La NUPES, c’est terminé. Interrogé sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon a reconnu la fin de l’alliance de gauche. Ce dernier rejette toute responsabilité dans cette division. Une situation que ne partagent pas le socialiste Olivier Faure et l’écologiste Marine Tondelier.
Sur son compte twitter, Olivier Faure a déclaré : « Une coalition, c’est la recherche permanente de ce qui nous est en commun pour porter les ruptures nécessaires, pas l’alignement sur qui que ce soit. C’est la promesse originelle de la NUPES. Le rassemblement continuera avec ceux qui continuent de partager cette volonté ». De son côté, Marine Tondelier prétend que « l’histoire n’est pas finie ». Pour elle, Jean-Luc Mélenchon « feint de ne pas comprendre la nature des désaccords ».
Lundi soir, le Parti Socialiste de Besançon organise une conférence citoyenne sur le thème « les migrations contemporaines face aux lois immigrations ». Plusieurs intervenants seront présents : Bruno Laffort, sociologue des migrations, auteur du livre « penser les migrations contemporaines », Jérôme Durain, sénateur PS de Saône-et-Loire et Khaled Cid, président de SOS Racisme Besançon. Le rendez-vous est fixé, à 20h, à la salle Proudhon du Kursaal. Ouverture des portes à 19h45.
L’agence de notation Standard & Poors a indiqué, hier soir, avoir laissé inchangé sa note financière destinée à la France. Le pays conserve son AA, « avec perspective négative ». Elle motive sa décision, en indiquant « une incertitude » quant « aux finances publiques de la France dans un contexte de déficit budgétaire élevé, quoiqu’en baisse lente, et d’une dette publique élevée ».
En appel, dans le procès Bygmalion, un an de prison avec sursis a été requis contre Nicolas Sarkozy. En première instance, il avait été condamné, en septembre 2021, à un an de prison ferme. Cette condamnation porte sur les dépenses excessives liées à sa campagne présidentielle de 2012. Elles avaient atteint 43 millions d’euros, alors que le plafond autorisé était de 22,5 millions d’euros. Selon la justice, Nicolas Sarkozy n’est pas à l’origine du système mis en place. Il n’en aurait pas été informé également.
Après la relaxe d’Eric Dupont Moretti, le Gardes des Sceaux, certains partis politiques, et notamment à gauche, s’interrogent sur la décision qui a été rendue. Le Parti Socialiste pense que cette situation particulière a des conséquences sur le fonctionnement des institutions du pays. Selon Myriam El Yassa, la première secrétaire fédérale du Parti Socialiste dans le Doubs, les modalités de fonctionnement de la Cour de Justice de la République doivent être revues et la question d’Eric Dupont Moretti, à la tête de ce portefeuille ministériel, doit être posée.
Votre parti s’interroge sur comment Eric Dupont Moretti, le Garde des Sceaux, peut continuer ses responsabilités gouvernementales. Pourquoi ?
Ce n’est pas le rôle d’un parti de critiquer les décisions de justice. En revanche, les conditions dans lesquelles la décision a été prise et les conséquences en termes de fonctionnement et de séparation des pouvoirs appartiennent au débat public. On s’interroge sur le déroulement du procès, la confrontation du ministre avec les magistrats, les attaques formulées et sur sa légitimité en tant que ministre de la Justice pour pouvoir pleinement assurer ses fonctions.
Cette situation est unique dans notre démocratie. Qu’en pensez-vous ?
Il s’agit de la Cour de Justice de la République. Elle est composée de hauts magistrats, mais aussi de parlementaires, au prorata des groupes à l’Assemblée nationale. Etant donné que le gouvernement d’Emmanuel Macron dispose d’une majorité relative, cela a des répercussions sur le quorum, qui permet d’arbitrer lorsqu’un ministre est traduit en justice.
Demandez-vous la démission d’Eric Dupont Moretti ?
Je pense qu’en termes d’équité et de déontologie, c’est une question qui se pose. C’est au président et à la Première Ministre d’en décider. La décision de la Cour de Justice lui donne quitus. De son côté, le ministre souhaite « tourner la page et aller de l’avant ». C’est ce qu’il a dit dans la presse.
Rejoignez-vous ceux qui pensent que le fonctionnement de la Cour de Justice de la République doit être revu ?
Le Président de la République doit s’assurer du bon fonctionnement des institutions. Il s’agirait peut-être de reconsidérer la composition de la Cour de Justice de la République. Même si un Procureur estime un responsable gouvernemental coupable et que les juristes pensaient qu’il allait, à minima, avoir un an d’emprisonnement avec sursis, on voit, qu’au final, c’est le politique qui l’emporte sur les faits juridiques. Il ne s’agit pas de supprimer la Cour de Justice de la République, mais de repenser sa configuration.
L'interview de la rédaction : Myriam El Yassa, Prémière secrétaire fédérale du Parti Socialiste du Doubs