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Dans le cadre de notre série d’entretiens avec les élus franc-comtois sur la rentrée politique en Franche-Comté, Plein Air  donne la parole, ce jeudi, à Séverine Véziès, membre de la coordination nationale de la France Insoumise et directrice de publication du journal l’Insoumission. La militante bisontine participe actuellement aux universités du parti à Valence.

Vous participez actuellement aux universités d’été de la France Insoumise. Quels rôles y tenez-vous ?

Le programme est riche. Il est composé de conférences, d’évènements culturels, de formations, de rencontres, … . Elles se termineront, dimanche matin, par un meeting de l’union populaire, avec des gens qui sont engagés dans les luttes, comme celles et ceux engagés dans les luttes de Vert Baudet ou dans des partis populaires.

Vous animez également quelques conférences.

J’anime effectivement  quelques conférences. Notamment, samedi matin sur les dérives autoritaires en Europe.  J’organise également le cycle de formations des élus locaux.

Dans quel état d’esprit se déroule cet évènement politique annuel ?

Il se déroule toujours dans la bonne humeur, dans l’envie et la motivation. Nous sommes toujours très contents de nous retrouver. Nous sommes toujours très nombreux. C’est l’évènement politique de l’année. Nous avons plus de 3000 personnes inscrites. Plus de 500 jeunes nous ont précédés. Ce sont des moments de rencontres, de formation, de discussions et d’échanges, entre nous et avec des membres d’autres formations politiques.

L’objectif n’est-il pas également de continuer à convaincre pour ne pas perdre cette unité, fragile, à gauche ?

On va continuer à convaincre. Bien évidemment. Notre objectif est de prendre le pouvoir pour mettre en Å“uvre notre programme,  parce que nous voulons changer la vie des gens. Nous voyons que la rentrée est une catastrophe pour la population. La souffrance est plus que jamais d’actualité, avec l’augmentation de l’essence, les fournitures scolaires, l’électricité. Nous sommes dans une urgence sociale qui est dramatique. Nous partons du principe que c’est en confirmant la NUPES, parce que nous avons soulevé un grand espoir l’année dernière aux législatives, en empêchant Emmanuel Macron d’avoir une majorité à l’Assemblée Nationale, que la société peut changer. Nous souhaitons approfondir, élargir cette aventure et bâtir ensemble les futures échéances électorales. Un dernier sondage laisse apparaître qu’une très grande majorité des sympathisants de gauche tient à cette union, construite sur un programme radical. C’est-à-dire qui prend les problèmes à la racine.

Il y a un intérêt particulier pour les élections européennes de l’année prochaine Ã©galement ?

Bien sûr. La commission européenne annonce le retour de l’austérité et des budgets austéritaires. Il va y avoir des enjeux importants. Notre objectif est de montrer comment les politiques européennes impactent la vie quotidienne des Françaises et des Français. On peut prendre l’exemple du marché des énergies. Ce sont des enjeux concrets, dans l’état de souffrance dans lequel notre pays se trouve.

Et concernant les sénatoriales de cet automne ? On sait que c’est une chambre plutôt acquise à la droite.

Nos ambitions étaient de continuer à faire vivre la NUPES. Aux législatives de 2022, nous avons pris nos responsabilités. Nous avons tendu la main à nos partenaires de gauche afin de créer un nouvel espoir en France. Nous avons réussi. Plus de 150 députés ont été élus et nous avons empêché Emmanuel Macron d’avoir une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Nous continuons à avancer de manière unitaire. Force et de constater que cela n’a pas été la volonté de nos autres partenaires pour les sénatoriales et nous le regrettons. Alors que l’on  reproche à la France Insoumise de vouloir être hégémonique, nous demandions une seule place de sénateur éligible pour toute la France.  Je n’appelle pas cela être hégémonique.

Localement, quels objectifs vous êtes-vous fixés pour cette nouvelle saison ?

Comme dans toute la France, notre objectif est d’être un mouvement utile. On va commencer dès la semaine prochaine à faire des collectes, par exemple de fournitures scolaires. C’est un vrai sujet de rentrée. Les gens sont pris à la gorge. Notre objectif est de continuer à convaincre et d’être utile et d’aller voir les gens sur le terrain. Par ailleurs, une grande marche contre le racisme et les violences policières sera organisée le 23 septembre prochains par plus de 150 organisations. Un rassemblement devrait avoir lieu à Besançon. Nous répondrons présents.

L'interview de la rédaction : Séverine Vézies


La Dir-Est fait savoir que les travaux de réparation du pont à hauteur de la Cluse-et-Mijoux reprendront ce lundi 28 août, et jusqu’au vendredi 10 novembre. L’intervention se situe toujours au niveau du pont de la Tuilerie.

L’ouvrage présente une dégradation importante due à des problèmes d’étanchéité. Au vu de l’état de celui-ci et des contraintes hydrauliques, la solution de confortement portera sur la réalisation d’un ouvrage de type pont dalle assurant un franchissement sans interaction structurelle avec l’ouvrage voûté existant.

Suspension du chantier

Idéalement, les travaux devaient se dérouler en quatre phases. Cependant, lors de l’intervention réalisée durant la première phase, des éléments de maçonnerie profondément enterrés et faisant partie du pont existant ont été découverts. Ces derniers sont situés dans la zone de fondation de la dalle à construire. Compte tenu de cet aléa, de la contrainte liée au Festival de la Paille et de la nécessité de réévaluer et d’adapter le projet initial, il a été décidé de suspendre les travaux et de remettre la RN57 en circulation. Différentes solutions techniques ont été étudiées. La solution retenue permet de redémarrer le chantier à compter du 28 août prochain. Elle permet également d’optimiser le plus possible les périodes de coupure.

Le déroulement du chantier

Phase 1 : du 28 août 2023 au 02 octobre 2023

• fermeture dans le sens Suisse-France pour les poids lourds

• fermeture dans le sens France-Suisse pour tous les usagers.

Phase 1bis : nuit du 12 au 13 septembre 2023

• fermeture dans les deux sens pour tous les usagers

Phase 2 : du 2 octobre 2023 au 10 novembre 2023

• fermeture dans le sens France-Suisse pour tous les usagers

Phase 2bis : du 30 au 31 octobre 2023

• fermeture dans les deux sens pour tous les usagers

Un incendie s’est déclaré mercredi matin à Besançon, rue de la Pelouse. Ce sinistre a fait six blessés, dont un sapeur-pompier blessé à la main. Sur place, les secouristes ont constaté que les personnes intoxiquées  se trouvaient aux fenêtres des étages supérieurs. Cinq personnes (quatre majeurs et une mineure) ont été secourues par la grande échelle. Elles ont été évacuées sur l’hôpital de Besançon. Un sapeur a également été légèrement blessé aux mains.

Les autorités précisent que l’appartement, où l’incendie s’est déclaré, a été entièrement calciné. Le feu s’est également propagé aux appartements des 3è, 4è et 5è étages. Huit personnes sont à reloger.

Il semblerait que l’incendie soit parti du salon. Son origine pourrait être criminelle. Les auditions de témoins se poursuivent. Aucun suspect n’a été appréhendé. Une enquête pour destruction de bien d’autrui par moyen dangereux et mise en danger de la vie d’autrui a été ouverte.


Ce jeudi matin, le Paquet de Besançon indique que « la jeune Sonia Salim a été retrouvée aux alentours de 2 heures du matin ce jeudi à Vigneux-sur-Seine, en région parisienne. La jeune fille a été entendue au commissariat. Au cours de son audition, elle a expliqué qu’elle avait fugué. Elle a déclaré « n’avoir subi aucune violence Â». Elle a été remise à sa famille.

Un communiqué de la préfecture indique que le département du Jura a été placé en vigilance jaune « feux de forêt Â» pour ces journées de jeudi et vendredi. Durant cette période, cumulant une vigilance canicule et une alerte renforcée sécheresse, le Préfet jurassien appelle à la plus grande vigilance.  Il est rappelé qu’un feu sur deux est la conséquence d’une imprudence

  • N’allumez pas de feu à proximité des massifs boisés
  • Ne jetez pas les mégots de cigarettes par la fenêtre de la voiture
  • Respecter les interdictions d’accès signalées

Si vous êtes témoin d’un début d’incendie, donnez l’alerte en localisant le feu avec précision, en composant le numéro 18 ( ou 112, numéro européen).

Un incendie mortel s’est déclaré dans une habitation hier soir, vers 23h15, à Vaux-les-Saint-Claude (39). Le bilan provisoire évoque deux personnes décédées. Deux enfants, âgés de 2 ans et 10 mois, ont été transférés, par Héli 25, sur le centre hospitalier de Besançon. L’aîné est grièvement blessé. 56 soldats du feu ont été engagés sur place.

Cette nuit, vers 1h, les sapeurs-pompiers sont intervenus à Mouthe pour un feu dans une scierie de 3.000 m2 en structure métallique. Il s’agissait d’un feu contenu sur une machine, avec une armoire électrique. Le bâtiment était complètement enfumé à l’arrivée des secours. Deux lances ont été déployées.  

Des reconnaissances au moyen de la caméra thermique et des relevés d’explosimétrie ont été menés. L’ensemble du bâtiment a été ventilé. Le risque de pollution du Doubs avec les eaux d’extinctions a été écarté. Un chômage technique est possible. La décision sera prise ce jeudi matin.

Le jeune mineur, qui avait fugué d’un centre éducatif fermé, et qui avait retrouvé, en panne d’essence à Levier, a été reconduit à la case départ. Le jeune homme avait dérobé une voiture. Le réservoir vide, il avait été repéré par la gendarmerie levitienne. L’adolescent voulait se rendre à Pontarlier. Pour ce délit routier, il devra s’expliquer le 8 octobre prochain devant le tribunal pour enfants de Besançon.

Un contrôle judiciaire a été prononcé à l’encontre d’un homme. Il est soupçonné de violences intrafamiliales. La victime s’est vu prescrire neuf jours d’ITT. L’auteur présumé de ces violences s’est présenté au commissariat de police de Pontarlier. Il a été déféré ce mercredi matin. Il est domicilié dans la circonscription de la capitale du Haut-Doubs.

Alors que l’exécutif a fait sa rentrée des classes ce mercredi, Plein Air a choisi de décliner une série d’interviews sur la rentrée politique en Franche-Comté, et notamment dans le secteur bisontin. Pour ce premier rendez-vous, notre rédaction a donné la parole à Ludovic Fagaut (LR), vice-président du Conseil Départemental du Doubs et chef  de l’opposition de droite et du collectif « Besançon Maintenant Â».

La petite pause estivale est toujours nécessaire pour mieux affronter les échéances à venir ?

Cette pause est toujours importante, notamment pour se retrouver en famille. Le reste de l’année, on est bien engagé et bien pris. Néanmoins, on reste toujours actif et connecté à ce qui se passe sur notre ville de Besançon parce qu’on l’aime et qu’on veut son développement. Même pendant les journées de vacances, on est resté vraiment attentif. Néanmoins, cela fait toujours du bien de se retrouver en famille et vivre des choses que l’on n’a pas le temps de faire par ailleurs. C’est toujours important.

On a vu que vous aviez su couper votre séjour pour reprendre votre casquette de    Vice-Président du Conseil Départemental, lorsque la collectivité s’est positionnée sur une éventuelle aide financière au FC Sochaux Montbéliard ?

C’est le lot de tout mandat. Quand il y a des décisions importantes à prendre, il faut savoir faire fi de ses quelques jours de vacances. J’ai repris le train de mon lieu de vacances pour revenir sur Besançon pour participer à la réunion de travail avec le FC Sochaux Montbéliard, avec Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez, qui nous présentaient le projet de reprise. Dans la foulée, une commission permanente s’est tenue pour voter l’engagement, à hauteur d’un million d’euros, pour contribuer à sauver le club. Avec la Présidente, nous n’avons pas hésité un seul instant à le faire. Cela fait partie du mandat d’élu. Quand on se présente à une élection, on sait aussi à quoi s’attendre. Il faut assumer ce rôle-là. Je le fais sans hésitation.

Comment envisagez-vous cette nouvelle saison 2023-2024 ?

Elle sera à l’image des années précédentes. Nous serons toujours au plus proche des habitants, qu’il s’agisse des Bisontins ou des habitants du Doubs. Avec les élus de Â« Besançon Maintenant Â», nous sommes très proches de ce qui se passe, quartier par quartier. Nous sommes attentifs à l’évolution de notre ville. Quand il faut savoir prendre les décisions qui vont dans le sens du développement du territoire, nous savons voter favorablement avec la majorité. Néanmoins, quand il y a des sujets qui ne sont pas en adéquation avec la volonté de faciliter la vie des gens, nous le faisons savoir et nous apportons des contre-propositions au sein du Conseil Municipal. C’est vraiment un travail de proximité que nous allons continuer à faire. Nous serons au plus proche des gens pour relayer la voix des Bisontins qui, pour un grand nombre,  sont en colère par rapport aux décisions qui sont prises par cette majorité.

Serez-vous toujours le premier opposant à Anne Vignot ?

Je serai en tout cas en face de Mme Vignot quand les éléments ne seront pas favorables au développement de notre territoire. Quand Anne Vignot, avec cette majorité, s’engage à  réhabiliter les bâtiments, notamment scolaires, c’est normal que l’on soit à leur côté pour soutenir cette démarche-là. Par contre quand il y a certains éléments qui vont à contre sens de la vie des Bisontins, comme la fermeture de certaines rues, les changements de direction, comme la rue Veille, nous serons en opposition. Concernant ce dernier point, il s’agit d’un véritable gaspillage de l’argent public. Cette décision a coûté plus de 320.000 euros à la collectivité.  Anne Vignot, au-delà de son engagement, fait valoir son idéologie politique. Ce n'est pas comme cela que l’on doit diriger une collectivité. Il me semble.

Cette saison 2023 a-t-elle une saveur encore plus particulière à trois ans du prochain scrutin municipal ?

On sera attentif et pragmatique. On sera vraiment dans la lignée de notre engagement en matière de développement économique, d’attractivité touristique, … . Besançon a des atouts à faire valoir. Nous serons également présents en matière sécuritaire. La sécurité est la première des libertés. Les Bisontins se doivent d’être protégés au sein de notre ville. Ce qui n’est pas forcément le cas. Non pas, du fait de la police nationale ou de la police municipale, mais en  raison de la non prise de décision de la majorité actuelle. On sera vraiment attentif. Vous dites trois ans avant la prochaine élection municipale, moi je dis  2 ans et demi. Les prochaines élections auront lieu en mars 2026. On espère alors donner une autre orientation à notre ville à l’horizon de mars 2026.

Que retenez-vous de la précédente saison ?

Ce qui me marque depuis le début de ce mandat, c’est cette obstination de la part de cette majorité à vouloir constamment contraindre les habitants et à leur faire croire qu’ils ont participé à la construction et au développement de la ville. Cela a été un leurre pendant ces trois premières années. On veut leur fait croire qu’ils participent, mais en fin de compte, on fait à l’encontre de ce qu’ils veulent. En fin de compte, la majorité décide ce qui est bon pour elle.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut