Choix du secteur :
Se connecter :
 

Un adolescent a été visé par un tir ce samedi après-midi, vers 13h30, rue Bertrand Russel, dans le quartier Planoise à Besançon. La victime a reçu une balle au niveau du thorax. Elle a été grièvement blessée et conduite à l’hôpital de la ville, où elle a été opérée.

Le Sybert indique dans un communiqué de presse que la déchetterie de Thoraise rouvrira ses portes ce lundi 19 décembre prochain, selon les horaires habituels. Le site avait été fermé le 7 novembre dernier en raison de travaux. Prévue le 2 janvier, la réouverture a pu être anticipée grâce à la bonne avancée du chantier et une météo favorable.

Les élus communistes bisontins et du Doubs se mobilisent à l’occasion de la journée internationale des migrants. Le rendez-vous est fixé ce samedi après-midi, à 14h, devant la statue d’Ousmane Sow, sur la place des Droits de l’Homme.

Les manifestants demandent « une politique d'accueil des réfugiés Â» et « s’opposeront au projet de loi porté par le ministre de l'Intérieur, Gerald Darmanin Â». Pour le collectif, ce projet de loi est « en totale contradiction avec les valeurs portées par la France, dont celles liées au droit d'asile Â». Et de poursuivre : « il stigmatise une population immigrée, en associant réfugié et délinquance Â».

Dans le cadre de la journée internationale des migrants, plusieurs associations militantes bisontines appellent à un rassemblement ce dimanche 18 décembre, à 10h30, sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon. AC !, Alternatiba, MRAP, Solmiré et les partis politiques GenerationS, EELV, La France Insoumise, Lutte Ouvrière, NPA, PCF, … font partie des signataires de l’appel à cette mobilisation.

A Villers-le-Lac, la présence d’une odeur persistante d’hydrocarbure place Cupillard et dans plusieurs rues adjacentes inquiètent et à susciter l’intervention des sapeurs-pompiers vendredi. La mairie en a été informée et des travaux seront menés dans les prochains jours pour améliorer la situation.

Deux résultats de sport. En basket. Tout va bien pour le BesAC qui s’est imposé sur le score de 90 à 79 hier soir face à Andrézieux dans le cadre de la 16è journée de championnat en nationale 1. Les Bisontins sont neuvièmes au classement. En revanche, en handball, le GBDH n’y arrive pas. Hier soir, il a été vaincu au Palais des Sports Ghani Yalouz, sur le score de 29 à 30, par Valence, un adversaire direct pour le maintien. Les handballeurs bisontins sont désormais quatorzièmes au classement.

Un homme de 23 ans devra s’expliquer en avril prochain devant la justice. Jeudi après-midi, vers 14h30, rue Malraux, à Besançon, il a été trouvé en possession de 48 grammes de cannabis et  240 euros en numéraire. A la vue des policiers, il a tenté de prendre la fuite. Le jeune a été interpellé et placé en garde à vue. Ce dernier n’est pas un inconnu de la justice puisqu’il est sous le coup d’une peine de sept mois d’emprisonnement délictuel.

Un mineur âgé de 17 ans devra s’expliquer devant le tribunal pour enfants de Besançon le 21 février prochain. Jeudi, vers 14h45, rue de Bruxelles, à Besançon, il a été contrôlé dans les parties communes d’un immeuble, en cours de destruction, en possession de 273 grammes de résine de cannabis. Il a été placé en garde à vue.

Concernant l’épidémie de Covid19. Elle reste à un niveau élevé, avec un taux de positivité des tests toujours supérieur à 30% en Bourgogne Franche-Comté. Conjugués à la bronchiolite chez les jeunes enfants, ces virus font peser une forte pression sur le système de santé.

Annick Jacquemet, la Sénatrice du Doubs, a dernièrement interrogé le gouvernement sur les tensions concernant le Doliprane pédiatrique en France. Un sujet de préoccupation majeure pour la population. La parlementaire explique qu’il n’existe aucun substitut et craint une nouvelle saturation des services d’urgence des hôpitaux si la situation ne s’améliore pas.

« J’ai souhaité poser cette question au gouvernement, parce que j’avais entendu dans les médias et par certains élus, qu’il y avait cette problématique d’approvisionnement du Doliprane pédiatrique. Comme c’est une spécialité qui est très utilisée par les parents pour leurs jeunes enfants et bébés, ça m’a interpellé et j’ai souhaité en connaître l’origine et ce qu’il était possible de faire pour palier à cette pénurie Â» explique Annick Jacquemet. Selon la sénatrice du Doubs, le principal laboratoire qui produit 98% du Doliprane pédiatrique, Sanofi, a dû faire face à plusieurs problématiques. Il s’agirait de mouvements sociaux de grève dans les usines, mais aussi le changement de logiciels amenant à des perturbations dans la gestion de production. « Quand ce sont des entreprises de cette taille, il y a un grand temps de formation pour l’ensemble du personnel qui doit être réalisé Â» souligne Annick Jacquemet. « Par ailleurs, le principal fabricant, Sanofi, est en situation de quasi-monopole avec près de 98% des parts de marché et aucun concurrent ne peut suppléer à la baisse de sa production » poursuit la sénatrice. Enfin, le gouvernement dans sa réponse, évoque une problématique d’approvisionnement en flacon de verre, qui pourrait aussi être l’une des causes possibles de cette pénurie.   

Un risque de saturation des urgences

« Ã‡a risque de durer encore un certain temps. D’où les préoccupations de nombreux parents, médecins, pharmaciens, et élus qui me sont remontées, et pour lesquelles je souhaitais avoir une réponse. En tout cas une explication, et comment cela allait être géré Â» explique Annick Jacquemet. Actuellement, tous les enfants de moins de 3 mois qui font des fortes fièvres sont déjà orientés sur le service d’urgences pédiatriques. « Mais au-delà de 3 mois, le Doliprane pédiatrique est une molécule très facilement utilisée en cas de fièvre sans symptôme. Donc s’il n’y a plus de Doliprane pour faire tomber la fièvre, et si le médicament peut difficilement être remplacé par un autre, le risque c’est que les enfants soient orientés sur les services d’urgences dont on connaît déjà le niveau de saturation, et les difficultés auxquelles font face les médecins Â» préviens la sénatrice.