La composition des poules régionales de football est désormais connue. En R1, seule Jura Sud B représentera le Jura dans le groupe B, face notamment à Louhans-Cuiseaux et Vesoul. En R2, six clubs jurassiens, dont Champagnole et Poligny-Grimont, évolueront dans le groupe C. La R3 se répartit en deux poules : le groupe D accueille Bresse Jura, Montmorot, ou encore Jura Sud C, tandis que le groupe E regroupe RC Lons, Rochefort Athletic et Jura Nord, fraîchement promu. Le coup d’envoi des championnats est prévu pour le week-end prochain, avec plusieurs derbys jurassiens à l’horizon. Une saison qui promet intensité et rivalité locale.
L’ESBF débute sa nouvelle saison en D1 féminine avec une défaite. Les handballeuses bisontines se sont inclinés à Plan de Cuques sur le score de 33 à 24 ce mercredi. Il faudra absolument réagir mercredi prochain face à Achenheim Truchtersheim, qui s’est imposé hier soir (28 – 26).
Un accident de la circulation s’est produit hier, vers 17h, à Clairvaux-les-Lacs sur la départementale 678. Deux véhicules se sont percutés. On déplore un blessé léger, un homme de 62 ans, légèrement blessé, qui a été pris en charge par les secours.
Dans le cadre de la rénovation des soubassements de la porte Saint-Pierre, le passage sous l’édifice (rue de la République) sera fermé à la circulation du lundi 8 au jeudi 11 septembre, de 7 h à 16 h 30, puis le vendredi 12 septembre de 7 h à 12 h. Une déviation pour les véhicules sera mise en place par la rue du Dr Grenier. La circulation piétonne sera également interdite pour des raisons de sécurité.
Depuis le 1er septembre 2025, la Ville de Besançon a désactivé les commentaires sur ses publications institutionnelles Facebook. Cette décision repose sur des motifs juridiques liés au code électoral, afin de garantir l’égalité entre les listes candidates aux municipales de 2026 et d’éviter tout risque de promotion, directe ou indirecte, de la majorité ou de l’opposition. Les groupes d’opposition conservent par ailleurs leur droit d’expression dans les supports municipaux prévus par la loi.
Le GBDH devra se passer de son ailier droit Valentin Laplace pour une longue durée. Déjà victime d’une rupture des ligaments croisés la saison passée, le joueur a rechuté au genou après un début de préparation prometteur. De nouveaux examens ont confirmé une nouvelle rupture de la plastie.
Par ailleurs, Adrien Claire, touché au mollet, manquera la rencontre de Coupe de France face à Limoges.
Ce lundi 1er septembre, vers 13h30, à Besançon, un homme de 30 ans a menacé et insulté un passant avec une arme de poing devant une supérette de la rue Battant. La victime s’est réfugiée quelques minutes dans un commerce avant d’alerter la police municipale.
L’auteur a été interpellé et placé en garde à vue. L’arme, un pistolet de type airsoft, a été saisie. Il a été convoqué en composition pénale le 28 novembre et devra suivre un stage de citoyenneté ainsi qu’une injonction thérapeutique.
Ce mercredi 3 septembre, le Parti Socialiste, Place Publique et Cap 21 ont tenu une conférence de presse au restaurant Chez Ali, place Cassin à Besançon. L’occasion d’officialiser leur démarche commune en vue des élections municipales de 2026 et de présenter les premières lignes d’un projet politique partagé.
L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba
Une alliance scellée avant l’été
Dès le mois de juin, le Parti Socialiste et Place Publique avaient annoncé leur intention de présenter une liste commune dès le premier tour. Leur volonté : poser un socle clair de propositions à débattre avec les habitants dès la rentrée.
Parallèlement, Cap 21 a exprimé ses attentes et ses priorités pour Besançon et son territoire. Au fil de l’été, les discussions entre les trois formations ont convergé, associant élus, militants, sympathisants et habitants.
Une démarche collective, mais sans la gauche radicale
Les trois partis revendiquent une démarche ouverte et collective, mais prennent leurs distances avec la majorité municipale sortante et ses partenaires historiques, notamment les écologistes, le Parti communiste et La France insoumise.
« Nous ne sommes pas en rupture, mais dans la continuité d’un socle municipal », expliquent les représentants. Ils insistent sur une volonté de rassemblement apaisé, sans pour autant céder à la logique d’union de toute la gauche dès le premier tour.
L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba
Un projet en construction avec les habitants
La méthode annoncée repose sur une co-construction avec les Bisontins :
Les organisateurs affirment ne pas vouloir « imposer des solutions toutes faites », mais tester et enrichir leurs propositions au contact direct des habitants.
Sécurité : un sujet sans tabou
Parmi les premières orientations discutées, la sécurité occupe une place importante. La question de l’armement de la police municipale sera étudiée « sans tabou », tout comme l’élargissement des missions et horaires des agents, en complémentarité avec la police nationale. Les trois partis se disent ouverts à l’échange avec d’autres municipalités françaises, y compris dirigées par des écologistes comme Bordeaux.
Solidarité et alimentation : un projet pilote
La liste « Besançon forte et solidaire » souhaite également mettre en avant des mesures sociales fortes.
L’adjointe aux solidarités Sylvie Vanlin, vice-présidente du CCAS, a souligné la progression de la précarité, touchant désormais aussi bien des familles, des seniors que des salariés.
Un projet pilote d’aide alimentaire scolaire est en réflexion, visant à proposer petits-déjeuners et goûters aux enfants dans les écoles. L’objectif : lutter contre la faim et les inégalités dès le plus jeune âge.
Vers un rassemblement élargi ?
Si l’unité de la gauche reste un horizon attendu par une partie des électeurs, les partenaires actuels insistent sur la nécessité de bâtir un consensus progressif. « Mois après mois, nous avançons, nous faisons converger nos propositions », affirme l’un des responsables.
Les discussions avec les communistes restent ouvertes, mais l’heure est désormais au lancement officiel d’une campagne qui se veut à la fois pragmatique, collective et ancrée dans les réalités sociales de Besançon.