Ce vendredi après-midi, vers 14h30, les secours sont intervenus pour un accident de la circulation impliquant une voiture sur l’autoroute A39 à hauteur d’Arlay. On déplore deux blessés., qui ont été évacuées sur un centre hospitalier.
Peux-tu te présenter rapidement s’il te plaît?
« Je m’appelle Fabien Doubey, je suis originaire du Jura, de la petite montagne et expatrié bisontin depuis ma scolarité dans les études supérieures. Je suis notamment passé par le pole espoir de Besançon et le lycée Jules Haag en sports études.
Depuis maintenant 4 ans je suis professionnel en cyclisme sur route. Je suis passé par le club d’Arinthod, mon club d’enfance et ensuite par le club du CC Etupes qui m’a formé pour rejoindre les rangs professionnels. J’ai signé mon premier contrat dans l’équipe belge « Wanty-Gobert » (aujourd’hui « Intermarché Wanty-Gobert ») et depuis cette année j’ai rejoins l’équipe « Total Direct Energie » (qui vient de changer de nom pour « Total Energies »). »
A 27 ans tu vas participer à ton premier Tour de France, l’épreuve culminante dans le monde du cyclisme, c’est un rêve de gosse qui se réalise ?
« C’est clairement un rêve qui devient réalité. Qui, enfant, ne passait pas ces étés à aller au bord de la route pour voir passer la caravane, applaudir et acclamer les coureurs ? C’est toute une histoire. Maintenant d’en être acteur, c’est génial. »
Tu approches de l’âge où souvent un athlète a accumulé beaucoup d’expérience et prendre une autre dimension. Est-ce que c’est une chose à laquelle tu penses parfois et est-ce que ce premier Tour de France c’est peut-être une occasion ?
« Je ne me focalise pas du tout sur l’âge, j’ai un parcours totalement différent du routier de base. C’est vrai que le Tour de France peut être un tremplin dans une carrière mais je n’ai jamais brûlé d’étape, j’ai toujours passé les niveaux à mon allure. C’est comme ça que je me suis construit et que ma carrière s’est construite.
Je pense que je suis prêt, physiquement et psychologiquement, à en découdre sur une course de trois semaines. Je suis pressé de prendre le départ demain. »
Dans quel état d’esprit tu abordes ce Tour ? C’est quoi tes objectifs, aussi bien sur le plan individuel que collectif ?
« Pour l’équipe, c’est évidemment de l’emporter, la victoire est tellement magnifique… et encore plus sur le Tour. Personnellement, j’ai l’envie de bien faire et de pratiquer le vélo que j’aime. C'est-à-dire, aller à l’avant et en tant que baroudeur essayer d’aller le plus loin possible sans me faire rattraper par le peloton.
C’est aussi ça le vélo, surtout en ce moment avec la période qu’on a pu vivre, c’est redonner du plaisir aux gens. On sent qu’à travers le Tour les gens veulent retrouver le sourire. »
Il y a cette 8ème étape qui part d’Oyonnax, pas très loin d’où tu viens, jusqu’au Grand-Bornand. Ça fait quoi d’être un local de l’étape ?
« Je n’ai pas eu la chance d’avoir une étape 100% jurassienne cette année mais Oyonnax c’est tout près de mon attache natale, de mes parents, là où j’ai passé toute mon enfance. Bien sûr que ça a une valeur particulière, c’était mes routes d’entraînements quand j’étais jeune. Le départ sera particulier avec beaucoup d’émotions et avec des gens que j’apprécie et que j’aime qui seront là. Ça va être un beau moment de partage grâce au Tour. »
Comme chaque fin de semaine, le rectorat de Besançon fait le point sur la situation épidémique concernant le conoravirus dans l’académie de Besançon. Selon les chiffres communiqués, arrêtés à la date du 24 juin, aucune structure scolaire n’est fermée. Il apparaît également que 13 classes suivent leurs cours à distance. Soit une classe fermée dans le Doubs, onze dans le Jura et une en Haute-Saône. Par ailleurs, 35 élèves et 2 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 dernier jours.
Le Besançon Football, qui a vu plusieurs de ses joueurs cadres quitter le navire, annonce le recrutement de l’ancien racingman Danny Chi. Le milieu défensif se dit prêt à relever le nouveau défi qui s’offre à lui. « J’ai envie de faire une très belle saison » a-t-il déclaré aux dirigeants bisontins. Chi devra se montrer à la hauteur et surtout s’investir pleinement au sein de sa nouvelle formation.
La France est le deuxième pays consommateur de mangas (bandes dessinées japonaises) au monde derrière le Japon. Besançon reflète ce phénomène et compte de nombreux lecteurs de mangas, un phénomène qui s’est accentué avec la crise sanitaire. Rencontre avec Didier Pernot, gérant de la librairie « BD fugues », située au centre-ville bisontin. L’enseigne propose notamment des comics, mangas, bandes dessinées franco-belges et objets dérivés.
Les bisontins consomment autant de mangas que de BD franco-belges, qui ont une très forte clientèle. En revanche, la vente de comics (bandes dessinées américaines) est en-deçà. Les jeunes, très friands de séries animées japonaises se sont beaucoup tournés vers le format papier depuis le début de la crise sanitaire. Les « shonen » qui sont de mangas plutôt destinés à un public adolescent masculin, représentent la part de marché la plus importante. Viennent ensuite les « seinen », plutôt destinés aux jeunes hommes car un peu plus violents psychologiquement.
Les grands classiques comme Dragon Ball Z, Naruto ou One Piece (shonen) font l’unanimité, aussi bien chez les jeunes lecteurs que chez les plus anciens qui souhaitent redécouvrir ces livres intergénérationnels. La vente de produits dérivés (figurines, posters…) est plus anecdotique mais ces produits participent à l’ambiance de la boutique et sont nécessaires pour ces passionnés. Didier Pernot regrette les nombreux raccourcis parfois faits autour des comics résumés aux super héros ou aux mangas résumés aux shonen. La finalité est qu’il y a énormément de choix pour absolument tous les goûts et tous les âges. De bonnes idées à concrétiser et à mettre dans la valise à quelques jours des premiers départs en vacances.
L'interview de la rédaction
On a appris ce jeudi qu’une enquête pour « abus de biens sociaux » a été ouverte à l'encontre de l'ex-dirigeant de MBF Aluminium, après la liquidation judiciaire du site sanclaudienn prononcée par le tribunal de commerce de Dijon en début de semaine. Elle porte sur « des mouvements de fonds suspects » a expliqué Lionel Pascal, le procureur de la République de Lons-le-Saunier. Récemment, le journal « Le Progrès » avait révélé la disparition de 10 millions d’euros dans les caisses de la fonderie jurassienne.
Ce jeudi soir, les élus du conseil municipal de Besançon ont été doublement accueillis. Tout d’abord par des représentants des fonctionnaires des syndicats CGT et SUD venus exprimer leur opposition à la loi des 1607 heures. Cette réforme de la fonction publique, votée en 2019, prévoit, à compter du1er janvier 2022, le retour obligatoire aux 1607 heures annuelles de travail. Pour le syndicat CGT, « son application est une véritable régression sociale contraire aux valeurs portées par les partis politiques dont est issue la majorité municipale ». Et de poursuivre : « cette règle supprime des emplois, dégrade le service public et les conditions de travail ».
L'interview de la rédaction
Dans le même temps, les membres du collectif « RN + 5,7° pour une autre mobilité » sont venus dire tout le mal qu’ils pensaient du projet de doublement de la RN57 entre Beure et Micropolis, qui doit être discuté ce jeudi soir. Pour les manifestants, « cette construction va dans le sens de l’aggravation des dérèglements climatiques ». Il est également précisé que le GIEC vient de lancer des cris d’alarme qui montrent qu’il y a urgence à changer la façon de nous déplacer. Ce document expliquerait, selon les manifestants, que le doublement des voies de circulation provoquerait un renforcement du trafic, engendrant des nuisances et de la pollution supplémentaires.
L'interview de la rédaction
Le 22 juin dernier, un père de famille est venu dénoncer au commissariat de police de Pontarlier les violences commises par le conjoint de sa fille sur cette dernière depuis un an. L’enquête menée par les policiers pontissaliens dans l’environnement proche du couple et auprès du commissariat de police du lieu de résidence de cet homme et cette femme a confirmé les faits. Contactée, la victime a minimisé les violences et restait dans le déni. Néanmoins, une ITT de cinq jours a été prescrit. Le mis en cause a été interpellé sur Pontarlier. Il a, lui aussi, minimisé les faits. Il s’expliquera le 6 décembre devant la justice.