Les footballeurs de l’AS Château de Joux , qui évoluent en régionale 3, viennent de réaliser un résultat historique. Hier, ils se sont qualifiés pour les ¼ de finale de la coupe Bourgogne-Franche-Comté. Ils ont vaincu Pont de Roide Vermondans sur le score de 3 buts à 2. Le 8 mai prochain, ils défieront l’UF Mâconnais, actuel leader du championnat de national 3, pour une place en demi-finale contre Sennecey, qui a fait chuter la réserve sochalienne en quart de finale. La rencontre se jouera dans le Haut-Doubs à partir de 15h.
Rien ne va plus à Sochaux. Hier soir, dans le cadre d’un match en retard, comptant pour la 33è journée de championnat en Ligue 2, les hommes d’Olivier Guégan se sont inclinés sur le score de 2 buts à 0 à Bonal. Le FCSM accuse une troisième défaite consécutive. Sochaux conserve de justesse sa cinquième place au classement.
Les cortèges ont été fournis en ce 1er mai en Franche-Comté. Plus de 10.000 manifestants se sont rassemblés à Besançon. La préfecture du Doubs annonce 5600 manifestants. Entre 600 et 800 personnes ont battu le pavé à Saint-Claude. Ils étaient plus de 2000 manifestants à Dole, près de 500 à Pontarlier et 4000 à Lons-le-Saunier. Lors du rassemblement du 1er mai des heurts ont éclaté à Besançon. La Préfecture du Doubs annonce 33 personnes interpellées en marge d’une manifestation non déclarée en ville, à laquelle une centaine de manifestants participaient.
Dans un communiqué de presse, les élus de la majorité municipale assurent que l’équipe de la Maire, « témoins des exactions a signalé aux pompiers un départ de feu ». Il est souligné également que ‘tous les élus de la majorité dénoncent sans réserve la violence de ces affrontements sauvages qui, en marge et sans lien avec la manifestation unitaire, festive et massive, viennent la ternir ». Ils remercient « les forces de l’ordre et les pompiers qui se sont mobilisés pour assurer la sécurité de la population ».
Ce lundi 1er mai, les sapeurs-pompiers sont intervenus à plusieurs reprises pour différents feux de poubelles sur la voie publique lors de la manifestation intersyndicale. En parallèle, vers 14h, ils ont porté secours à un homme de 73 ans, présentant une gêne respiratoire après avoir été au contact de gaz lacrymogène.
Concernant les débordements survenus ce lundi 1er mai lors d’une manifestation non déclarée à Besançon, l’élu socialiste bisontin Nicolas Bodin a réagi, sur son compte twitter, aux débordements constatés notamment devant la préfecture de Besançon. « La contestation est une chose, la dégradation en est une autre. Les agents de l’état ont un rôle difficile et nous ne pouvons pas impunément les mettre en cause. C’est lors des jours d’élection qu’il faut massivement se manifester… " a-t-il écrit.
Lors du rassemblement du 1er mai des heurts ont éclaté à Besançon. Une vingtaine de manifestants ont été interpellés en marge d’une manifestation non déclarée en ville, à laquelle une centaine de manifestants participaient. Dans un communiqué de presse, Ludovic Fagaut, le chef de file de l’opposition municipale, dénonce la présence d’élus de la majorité bisontine et d’un membre du cabinet d’Anne Vignot dans ce cortège. Il demande « la démission de ces derniers et que la directrice de cabinet de la maire soit démise de ses fonctions ». Selon Ludovic Fagaut, ces personnes sont restées indifférentes aux exactions des casseurs, qui ont caillassé les vitrines de commerces et les policiers.
Des milliers de personnes, toutes générations confondues, se sont rassemblées ce lundi 1er mai à Besançon, sur le parking Battant, pour dénoncer la réforme des retraites, mais également pour exprimer les difficultés sociales qu’elles rencontrent au quotidien. Salaires, hausses des prix, pourvoir d’achat, respect de la démocratie sociale, liberté sociale, … les doléances ne manquent pas.
Emmanuel Macron
La politique d’Emmanuel Macron est fortement critiquée. « Son incapacité à écouter la rue, la souffrance qui s’exprime et à gouverner avec son peuple et non contre son peuple » apparaissent dans les discours. A l’image de Rachel Messous de Force Ouvrière, une très grande majorité de manifestants veulent poursuivre la mobilisation. « Il ne s’agit absolument pas d’un baroud d’honneur » explique la responsable syndicale. Pour l’heure pas question d’aller négocier quoique que ce soit avec le gouvernement. La demande est claire. « Emmanuel Macron doit purement et simplement retirer sa loi ».
Pas de pause
L’intersyndicale doit se réunir ce mardi pour organiser la suite du mouvement. Pas question de laisser croire à Emmanuel Macron que les Français mobilisés sont prêts à tourner la page. Et ce, même si l’exécutif aimerait passer à autre chose. Pour l’heure, il semble bien inaudible. Sans majorité à l’Assemblée Nationale, le quinquennat d’Emmanuel Macron s’annonce bien mal engagé. Rappelons que 70% des Français se disent opposés à cette réforme.
Plus de 10.000 personnes à Besançon
Les cortèges ont été fournis en ce 1er mai en Franche-Comté. Plus de 10.000 manifestants se sont rassemblés en Besançon. Entre 600 et 800 personnes ont battu le pavé à Saint-Claude. Ils sont plus de 2000 manifestants à Dole et près de 500 à Pontarlier.
L'interview de la rédaction / Rachel Messous