C’est parti. La 32è édition des Eurockéennes de Belfort démarre ce jeudi. Quatre jours de fête et de musique pour les nombreux festivaliers qui feront le déplacement sur le site du Malsaucy. Le programme démarre dès 16h30 ce jeudi après-midi. Ce même jour, le public pourra applaudir : Stromaé et Bob Sinclar. Parmi les autres têtes d’affiche à découvrir jusqu’à dimanche soir : Clara Luciani, Simple Minds et Muse. Cette nouvelle édition accueille 54 artistes, dont 45 qui ne se sont jamais produits aux Eurockéennes. Le budget consenti, après deux années de covid, s’élève à 9,7 millions d’euros.
C’est avec amertume qu’Annie Genevard a dû concéder son fauteuil de vice-présidente à l’Assemblée Nationale hier. Les Républicains ayant favorisé l’élection d’Eric Ciotti à la fonction de questeur. « Je regrette l’absence de LR » a déclaré Mme Genevard sur son compte twitter. Et de poursuivre : « l’enjeu politique actuel aurait dû primer ». Annie Genevard avait officié durant cinq ans au perchoir. Sa prestation avait été majoritairement saluée par l’hémicyclique.
Moussa Doumbia, International malien de 27 ans, s’est engagé pour trois années avec le FCSM après avoir satisfait à la visite médicale. L’attaquant était en fin de contrat avec le Stade de Reims.
Un individu de 55 ans a été interpellé ce mardi, à Pontarlier, suite à une enquête de voisinage. Il est soupçonné d’être impliqué dans les dégradations de six voitures et le vol de deux vélos. Lundi soir, une patrouille de police secours a constaté que des voitures, stationnées dans les rues Montrieux, des Remparts et Tissot, avaient été dégradées et qu’une croix avait été dessinée sur chacune d’elles. L’homme devra s’expliquer devant les tribunaux de proximité de Besançon et de Pontarlier
Une conductrice de 55 ans a perdu la vie cet après-midi, vers 15h30, à la Cluse-et-Mijoux dans un accident de la route impliquant un poids lourd et une voiture. Le conducteur du poids lourd, un homme de 56 ans, non blessé, a été laissé sur place après avoir été examiné par l’équipe médicale sur place. L’accident a provoqué une forte gêne à la circulation.
Le 9 juillet prochain, le tour de France partira de Dole. La plus célèbre course cycliste au monde passera ensuite dans tout le Jura dans les villes d’Arbois, de Champagnole ou encore de Bois d’Amont pour finalement rejoindre l’arrivée en Suisse à Lausanne. L’obtention de ce départ pour la sous-préfecture du Jura est un grand moment qui, en plus de contribuer au rayonnement touristique de la ville sur tout l’été, permet à Dole d’être vue à l’internationale en cette année si particulière du bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur.
Une étape hommage
Le Tour de France partira de Dole seulement pour la troisième fois depuis 1947. Avec deux éditions touchant la ville natale de Pasteur depuis 5 ans, le lien avec Amaury Sport Organisation, l'organisateur du Tour de France, s’intensifie. Cette décision est aussi dû au fait que Christian Pernot, président du conseil départemental du Jura, siège au conseil d'ASO.Jean-Baptiste Gagnoux, le maire de Dole, déclare que ce choix de départ a été en grande partie fait par Christian Prudhomme en fonction de la portée historique de la ville et pour rendre hommage au grand chimiste Louis Pasteur. Après avoir porté ce dossier auprès du directeur du Tour de France, Dole a donc été choisi et a dû débourser 80 000 euros pour s’offrir ce départ.
Un financement collaboratif
En réalité, cette somme n’a pas été déboursé par la municipalité seule. Celle-ci a financé le départ à hauteur de 20 000 euros tandis que le département du Jura s'est aligné sur la même somme : 20 000 euros et la région Bourgogne Franche-Comté finance le reste : 40 000 euros. Aussi, Monsieur Gagnoux rappele que ces dépenses sont “raisonnables” par rapport à d’autres subventions culturelles “3 à 4 fois plus onéreuses”. En ce qui concerne le calcul dépenses-recettes, il est difficile à réaliser selon le maire puisque les retombées précises sont “incalculables” : “on sait simplement que, comme en 2017, la ville sera bondée, les restaurants, les hôtels et le camping complets”.
Une grande journée festive
Cette étape sera aussi bien sûr sportive et cette décision vient également récompenser “les efforts de la politique du vélo de la ville” selon Jean-Baptiste Gagnoux. L’enjeu sportif se jouera surtout à Lausanne avec une arrivée dans un col en 3ème catégorie mais le passage à Dole sera inscrit sous le signe des festivités : passage de la caravane publicitaire à 11h30, départ fictif à 13h puis officiel peu après et enfin d’autres concerts, événements, feux d’artifices à partir de 17h.
Tout est mis en place pour fêter à la fois le cyclisme, l’histoire, le patrimoine et la science dans la ville doloise : les spectateurs n’ont plus qu’à prendre place.
L'interview de la rédaction / Jean-Baptiste Gagnoux
La police de Besançon alerte la population. Il est observé une recrudescence des escroqueries à la carte vitale. La victime reçoit dans un premier temps un SMS semblant provenir d'Ameli, lui demandant de régler une faible somme (moins d'un euro) par carte bancaire pour le renouvellement de cette dernière.
Après avoir renseignée les coordonnées de sa carte, elle reçoit un appel semblant provenir du service des oppositions de sa banque. Le faux banquier explique la situation et indique que d'autres opérations frauduleuses sont en cours. Il lui demande de valider une série d'opérations pour qu'il puisse soi-disant les bloquer. Ce sont bien entendu des opérations frauduleuses, et les préjudices peuvent atteindre plusieurs milliers d'euros. Il est rappelé que le renouvellement de la carte vitale est gratuit.
De gauche à droite, Abdel Ghezali, adjoint au sport, Anne Vignot, maire de Besançon, Anthony Poulin, adjoint aux finances et Sylvie Wanlin, adjointe à la solidarité
Le compte administratif de la ville de Besançon a été présenté ce mercredi 29 juin. C’est le premier bilan budgétaire d’une année pleine de mandat pour la maire Anne Vignot et l’occasion d’observer si les promesses de campagne ont été inscrites budgétairement. Anthony Poulin, premier adjoint aux finances et à la commande publique, se dit satisfait de ce bilan avec un investissement supérieur de la ville par rapport à d’autres villes de même ampleur. Cet investissement se décline sous plusieurs politiques et plusieurs projets qui seront en partie votés lors du conseil municipal de demain jeudi 30 juin.
Une politique sociale et environnementale
C'est le premier plan présenté par l'équipe municipale. En dehors des dépenses de fonctionnement, de nombreux efforts ont été réalisé en matière environnementale avec une augmentation de 10 millions d’euros par an de la dotation de la ville en faveur du plan Climat-Solidarité. En outre, dans une période compliquée économiquement avec la crise inflationniste et les relents de la crise sanitaire qui se font sentir, celle-ci ayant déjà entraîné un manque à gagner estimé à 12 millions d’euros au total pour la ville. Anthony Poulin parle donc de politiques comme la “rénovation des écoles et des crèches”, “le plan jeune”, “la lutte contre les îlots de chaleurs”, "l'amélioration des aménagements cyclables” ou encore “ l'augmentation des subventions au CCAS”. Ce CCAS, il s'agit de l’établissement public en charge de l’aide sociale à Besançon depuis 50 ans. Sylvie Wanlin, adjointe à la solidarité, a présenté le nouveau projet du CCAS pour la période 2022-2026 qui s’avère inédit étant donné qu’il est en accord avec 150 associations et ne constitue pas uniquement un accord de périmètre : l’adjointe parle réellement de “projet politique”.
Des investissements pour le sport de haut niveau
C’est la deuxième augmentation de dotation que permettra ce bon bilan budgétaire : demain sera présenté au conseil une proposition qui consiste à accompagner tous les clubs de sport collectif de la ville lors de leurs montées dans des divisions supérieures en augmentant les subventions. Abdel Ghezali, adjoint au sport, estime que les excellents résultats sportifs bisontins de l’année doivent être accompagnés et tout d’abord les 5 clubs qui sont montés en cette fin de saison : “les deux clubs de volley, féminins et masculins, le club de rugby : l’Olympique Bisontin, le club de handball de Palente et enfin de le club de football : le Racing Besançon qui passera en National 2 l’année prochaine”. Pour ce dernier, les subventions venant de la ville passeront de 85 000 euros à 200 000 euros. En revanche, ces importants efforts ne doivent pas pour autant entamer les dotations faites aux autres clubs maintenus. Abdel Ghezali l’affirme : “il s’agit au moins de maintenir toutes les subventions à leur niveau” concernant notamment le club de basket-ball Besançon Avenir Comtois et les deux clubs de handball : le GBDH et l’ESBF puisque, selon l’adjoint au sport, “le handball est la vitrine du sport de haut niveau à Besançon”. Pour ces trois clubs de divisions d’élites, les subventions sont particulièrement hautes : 230 000 euros pour le BesAC, 380 000 euros pour le GBDH et 390 000 euros pour l’ESBF. Enfin, le sport collectif n’étant pas la seule catégorie à succès sur Besançon, en témoigne les excellentes performances du jeune Romain Grégoire en cyclisme à la FDJ depuis le début de l'année, de nouvelles subventions concernant cette-fois ci le sport individuel seront votées en septembre.
La crainte de requêtes venues de l’Etat
Cependant, malgré ce bon bilan, avec “une épargne plus importante et une dette plus faible que d’autres collectivités" selon Anthony Poulin, la crainte pour l’adjoint aux finances provient d’éventuelles décisions venues du gouvernement qui pourraient avoir des conséquences sur les collectivités. L'adjoint aux finances redoute notamment la future loi sur le pouvoir d’achat qui, avec le dégel du point d'indice, entraînera un manque à gagner de plus de 2,2 millions d’euros pour la ville sur l’année prochaine. Un trou dans le budget qu’il conviendra donc de combler et une problématique qu’il faudra porter notamment lors des prochaines rencontres des finances publiques le 7 juillet à Paris.
Le climat est donc à la satisfaction du côté de la ville de Besançon mais la maire Anne Vignot rappelle tout de même que la période de crise continuelle nécessite de rester en alerte sur des prochains phénomènes comme celui-ci qui pourraient amener la ville à réduire certains de ses investissements : “il convient de se préparer à de tels événements avec lucidité et longueur de vue”.
L'interview de la rédaction / Anthony Poulin
L'interview de la rédaction / Abdel Ghezali