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De gauche à droite, Abdel Ghezali, adjoint au sport, Anne Vignot, maire de Besançon, Anthony Poulin, adjoint aux finances et Sylvie Wanlin, adjointe à la solidarité

 

Le compte administratif de la ville de Besançon a été présenté ce mercredi 29 juin. C’est le premier bilan budgétaire d’une année pleine de mandat pour la maire Anne Vignot et l’occasion d’observer si les promesses de campagne ont été inscrites budgétairement. Anthony Poulin, premier adjoint aux finances et à la commande publique, se dit satisfait de ce bilan avec un investissement supérieur de la ville par rapport à d’autres villes de même ampleur. Cet investissement se décline sous plusieurs politiques et plusieurs projets qui seront en partie votés lors du conseil municipal de demain jeudi 30 juin. 

Une politique sociale et environnementale 

C'est le premier plan présenté par l'équipe municipale. En dehors des dépenses de fonctionnement, de nombreux efforts ont été réalisé en matière environnementale avec une augmentation de 10 millions d’euros par an de la dotation de la ville en faveur du plan Climat-Solidarité. En outre, dans une période compliquée économiquement avec la crise inflationniste et les relents de la crise sanitaire qui se font sentir, celle-ci ayant déjà entraîné un manque à gagner estimé à 12 millions d’euros au total pour la ville. Anthony Poulin parle donc de politiques comme la “rénovation des écoles et des crèches”, “le plan jeune”, “la lutte contre les îlots de chaleurs”, "l'amélioration des aménagements cyclables” ou encore “ l'augmentation des subventions au CCAS”. Ce CCAS, il s'agit de l’établissement public en charge de l’aide sociale à Besançon depuis 50 ans. Sylvie Wanlin, adjointe à la solidarité, a présenté le nouveau projet du CCAS pour la période 2022-2026 qui s’avère inédit étant donné qu’il est en accord avec 150 associations et ne constitue pas uniquement un accord de périmètre : l’adjointe parle réellement de “projet politique”. 

Des investissements pour le sport de haut niveau 

C’est la deuxième augmentation de dotation que permettra ce bon bilan budgétaire : demain sera présenté au conseil une proposition qui consiste à accompagner tous les clubs de sport collectif de la ville lors de leurs montées dans des divisions supérieures en augmentant les subventions. Abdel Ghezali, adjoint au sport, estime que les excellents résultats sportifs bisontins de l’année doivent être accompagnés et tout d’abord les 5 clubs qui sont montés en cette fin de saison : “les deux clubs de volley, féminins et masculins, le club de rugby : l’Olympique Bisontin, le club de handball de Palente et enfin de le club de football : le Racing Besançon qui passera en National 2 l’année prochaine”. Pour ce dernier, les subventions venant de la ville passeront de 85 000 euros à 200 000 euros. En revanche, ces importants efforts ne doivent pas pour autant entamer les dotations faites aux autres clubs maintenus. Abdel Ghezali l’affirme : “il s’agit au moins de maintenir toutes les subventions à leur niveau” concernant notamment le club de basket-ball Besançon Avenir Comtois et les deux clubs de handball : le GBDH et l’ESBF puisque, selon l’adjoint au sport, “le handball est la vitrine du sport de haut niveau à Besançon”. Pour ces trois clubs de divisions d’élites, les subventions sont particulièrement hautes : 230 000 euros pour le BesAC, 380 000 euros pour le GBDH et 390 000 euros pour l’ESBF. Enfin, le sport collectif n’étant pas la seule catégorie à succès sur Besançon, en témoigne les excellentes performances du jeune Romain Grégoire en cyclisme à la FDJ depuis le début de l'année, de nouvelles subventions concernant cette-fois ci le sport individuel seront votées en septembre. 

La crainte de requêtes venues de l’Etat

Cependant, malgré ce bon bilan, avec “une épargne plus importante et une dette plus faible que d’autres collectivités" selon Anthony Poulin, la crainte pour l’adjoint aux finances provient d’éventuelles décisions venues du gouvernement qui pourraient avoir des conséquences sur les collectivités. L'adjoint aux finances redoute notamment la future loi sur le pouvoir d’achat qui, avec le dégel du point d'indice, entraînera un manque à gagner de plus de 2,2 millions d’euros pour la ville sur l’année prochaine. Un trou dans le budget qu’il conviendra donc de combler et une problématique qu’il faudra porter notamment lors des prochaines rencontres des finances publiques le 7 juillet à Paris. 

Le climat est donc à la satisfaction du côté de la ville de Besançon mais la maire Anne Vignot rappelle tout de même que la période de crise continuelle nécessite de rester en alerte sur des prochains phénomènes comme celui-ci qui pourraient amener la ville à réduire certains de ses investissements : “il convient de se préparer à de tels événements avec lucidité et longueur de vue”. 

 

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin    

L'interview de la rédaction / Abdel Ghezali        

Ce jeudi à 17h aura lieu le conseil municipal de Besançon dans lequel deux grandes thématiques sociales seront abordées, dans un contexte où la violence intra-familiale reste très élevée dans le Doubs. La première concernera la question des réfugiés. La deuxième sera axée sur le renouvellement du label de l’Unicef « Ville amie des enfants ».

 

Intégrer les réfugiés

Du coté du conseil municipal, la vision est claire, il faut aider les réfugiés à s’intégrer au sein de la ville de Besançon. Pour cela, la ville de Besançon met en place le Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration des Réfugiés aussi appelé CTAIR. Par le biais de ce contrat, la municipalité s’investit autour de cinq grands axes, à savoir la prise en charge de la santé mentale des réfugiés, la jeunesse, le logement, l’accès à la culture ainsi que l’insertion professionnelle. Les réfugiés bénéficieront également de cours d’apprentissage à la langue française grâce à ce contrat.

 

Un label à renouveler

Un autre point important qui sera abordé lors de ce conseil municipal concerne le renouvellement du label « Ville amie des enfants ». Depuis 2005, la ville de Besançon dispose de ce titre et elle souhaite le renouveler à nouveau pour la période 2020/2026. La candidature a été acceptée et il reste désormais à valider le plan d’action lors du conseil municipal de ce jeudi. Ce label permet entre autres à la municipalité de bénéficier de l’expertise de l’UNICEF afin de développer les actions envers les enfants et la jeunesse. La commune souhaite également intégrer la question de la violence intra-familiale dans son plan d'action, afin d'aider les enfants confontés à ce genre de situation. 

 

Interview de la rédaction, Pascale BILLEREY (Conseillère municipale déléguée au projet éducatif du territoire) :

La prochaine réunion du Conseil Communautaire se tiendra mercredi 22 septembre à 20h, salle du conseil communautaire de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier.

La prochaine réunion du Conseil Municipal de Pontarlier aura lieu lundi 27 septembre à 20h salle Paul Robbe, à l'Hôtel de Ville.

Ces réunions auront de nouveau lieu dans les salles de conseil habituelles et seront ouvertes au public, sous conditions de présenter un pass sanitaire valide. Le public est également invité à suivre ces séances en retranscription sonore sur YouTube.

 

Chacun peut ainsi : 

- Se rendre sur la Chaîne Youtube de la Ville de Pontarlier

- Se rendre sur la Page Facebook de la Ville de Pontarlier

- Se rendre sur le site internet de la Ville de Pontarlier et du Grand Pontarlier

Ce mardi, Anne Vignot organisait sa traditionnelle conférence de presse de pré-conseil municipal. Pour la dernière avant les vacances, le programme s’annonce chargé, avec entre autres l’analyse de l’impact de la crise sur le compte administratif de l’année 2020.

C’est l’heure de faire les comptes à la Ville de Besançon. Jeudi, lors du dernier conseil municipal avant le mois de septembre, l’adjoint aux finances présentera à l’ensemble du conseil municipal l’impact de la crise sanitaire sur le budget de la collectivité. En chiffres, cet impact se mesure à hauteur de 1,14 million d’euros en plus de ce qui était prévu. La Ville avait lors de la présentation de son budget prévisionnel prévu 1 million d’euros pour pallier cela et devra donc trouver des moyens de financer le surplus. Pour entrer dans le détail, l’impact de la crise  au sein de la collectivité se justifie notamment par l’absence de revenus issus des taxes sur les jeux du Casino JOA, par la gratuité des musées, l’exonération des terrasses, ainsi que la location du Kursaal.

La Ville veut questionner les banques

POULIN

Pour trouver des financements, la Ville de Besançon souhaite se doter d’un questionnaire qui sera soumis aux différentes banques. La collectivité recherche une éthique parfaite chez l’institut bancaire qui financera la Ville. Les questions porteront sur la transparence de la banque, sur leurs actions en termes d’environnement (financement d’énergie fossile par exemple), ainsi que sur les actions sociales mises en place au sein de l’entreprise (Lutte contre les discriminations, parité salariale, etc…). Besançon est la première collectivité en France à mettre en place ce type de démarche auprès de ses potentiels partenaires bancaires.

D'autres points abordés

Anne Vignot et ses adjoints ont aussi dévoilé leur stratégie de développement touristique. La Ville, désormais doublement labellisée à l’UNESCO, veut retrouver son statut de « Commune Touristique ». Ce label français reconnu par le préfet, permettrait à Besançon de bénéficier de plus de possibilités et de plus de facilité à l’organisation d’évènements. Dernier point à l’ordre du jour, la RN57, qui défoule les passions politiques depuis maintenant plusieurs années. Sur  ce sujet, il faudra attendre jeudi et le conseil lui-même pour en apprendre davantage, la maire Anne Vignot n’ayant pas souhaité parler de ce dossier.