Choix du secteur :
Se connecter :
 

Comme chaque printemps, la cité du Haut-Doubs se prépare à célébrer l’un de ses rendez-vous les plus emblématiques : le défilé des classes, prévu pour le 12 avril 2026. À cette occasion, Louis Herard, président de la classe des 1936, revient sur l’organisation de cet événement intergénérationnel, symbole de convivialité et de mémoire locale.

Un défilé au rythme des générations

Le défilé des classes à Pontarlier réunit chaque année toutes les personnes nées ou arrivées dans la ville la même année — dites “du même millésime”. En 2026, ce sera donc la fête des “6” : 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 et jusqu’aux centenaires. Le cortège s’élancera  à 11 heures, depuis la place Saint-Pierre jusqu’au cimetière, pour un hommage au monument aux morts. S’ensuivent les discours, les photos officielles sur les marches du tribunal, puis l’apéritif municipal. La journée se poursuit par le repas de midi, un après-midi festif de musique et de danse, avant une soirée dansante jusqu’à tard dans la nuit.

Évolution des pratiques et des effectifs

Autrefois, rappelle M. Herard, “le drapeau était acheté par les conscrits eux-mêmes”. Aujourd’hui, il est offert par la municipalité à chaque classe montante. L’évolution démographique est marquante : “Dans les années 1950, nous étions environ 130 à 140 par classe. Aujourd’hui, les 20 ans et 30 ans dépassent souvent 250 participants.” Président de la classe depuis 1954, Louis Hérard raconte la structure traditionnelle du comité : président, trésorier, secrétaire et commissaires, soit une douzaine de membres chargés de préparer la fête suivante. Les traditions d’alors comprenaient le bal de classe en janvier, le retour du bal de classe l’année suivante, et pour les jeunes hommes, le conseil de révision avant le service militaire. Les conscrits rendaient également visite à chaque conscrite pour collecter une enveloppe destinée au financement du drapeau, tandis que les garçons payaient le repas des filles et invitaient leur cavalière attitrée. M. Herard se souvient que 400.000 Francs anciens ont été nécessaires pour se procurer le drapeau de sa classe d’âge, qu’il a conservé et ressort lors d’évènements marquants, liés à ses membres.

L'interview de la rédaction : M. Louis Herard 

Les grandes heures festives de Pontarlier

Dans les années 1950, le cœur de la fête battait à l’Hôtel du Commerce. Les repas de midi et du soir, animés par un orchestre, se terminaient souvent vers 4 heures du matin. Le lundi était alors pris en congé, prolongé par un dernier repas  pour clore la fête dans la bonne humeur.

Appel à la participation – Classe 1936

En vue du défilé d’avril 2026, Louis Herard lance un appel à toutes les personnes nées en 1936 pour rejoindre la célébration. Beaucoup d’anciens ont quitté la région ou changé de coordonnées. Les listes, tenues à jour, souffrent du passage du fixe au mobile et de la rareté des courriels. Les personnes concernées peuvent contacter M. Herard à l’adresse suivante :  57 boulevard Pasteur, 25300 Pontarlier ou par téléphone au 03.81.46.64.28.  Pensez à laisser un message sur le répondeur avec nom et numéro pour être rappelé, en cas d’absence de l’interlocuteur.

L'interview de la rédaction : M. Louis Herard 

Le défilé des classes de Pontarlier, alliance de souvenir, fraternité et fête populaire, demeure un repère fort du calendrier local. Grâce à l’engagement de bénévoles comme Louis Hérard et à la coordination municipale, la tradition des “classes en 6” s’annonce une fois encore vivante, joyeuse et fédératrice pour le printemps 2026.

Disparu du paysage en 2001, le sanatorium des Genévriers  à Villers-le-Lac refait surface dans les mémoires grâce à une exposition organisée par le Club Patrimoine local. De 1942 à 1970, cet imposant bâtiment, long de plus de 100 mètres et bâti sur six hectares, a accueilli plus de 7 200 malades de la tuberculose. 200 personnes y travaillaient à son apogée. Aujourd’hui, des passionnés s’attachent à faire revivre l’histoire du lieu à travers panneaux, témoignages et archives. Rendez-vous du 11 au 19 octobre,  de 10h à 12h et de 14h à 18h,  à la salle de la Pastourelle. 

Ce jeudi, les cuisines du Crous Bourgogne Franche-Comté ont vibré au rythme d’un événement national inédit dans le Doubs : l’opération «Le Grand Repas». Lancée en 2019, cette initiative vise à valoriser la restauration collective en proposant un menu exceptionnel, élaboré en collaboration entre un chef gastronomique et un chef de cuisine collective.

L'interview de la rédaction : Didier Bourdin, directeur de la restauration du Crous Bourgogne Franche-Comté

Une alliance culinaire inédite

Pour cette première édition dans le Doubs, le Crous a été sollicité par les services de l’État afin de participer à cette journée spéciale. Le menu du jour, conçu par le chef étoilé Hugues Droze (restaurant Le France à Villers-Le-Lac) et les équipes du Crous, incarne une volonté commune : offrir aux étudiants une expérience gustative raffinée, sans renier les contraintes de la restauration collective. Didier Bourdin, directeur de la restauration du Crous Bourgogne Franche-Comté, souligne : « Ce menu est le fruit d’un travail conjoint entre deux univers culinaires. Il vise à démontrer que la restauration collective peut aussi être synonyme de qualité et de plaisir. »

 

Des équipes engagées et passionnées

Yohann Beclier, chef de cuisine au restaurant universitaire Lumière, coordonne les opérations avec rigueur et passion. Pour lui, cette journée est un prolongement naturel de leur mission quotidienne : « Nos cuisiniers travaillent avec envie et savoir-faire. Ce repas est plus élaboré, mais il reste dans la lignée de ce que nous faisons : une cuisine maîtrisée, savoureuse et généreuse. ». Au-delà de la quantité — jusqu’à 2500 repas servis chaque jour sur le site central, et 5000 sur l’ensemble de Besançon — c’est la qualité qui prime. Les équipes s’efforcent de travailler avec des produits frais, locaux, et en circuit court autant que possible, malgré les contraintes logistiques.

L'interview de la rédaction : Yohann Beclier, chef de cuisine au restaurant universitaire Lumière de Besançon 

Bien manger, un enjeu étudiant

L’opération «Le Grand Repas» est aussi l’occasion de sensibiliser les étudiants à l’importance d’une alimentation équilibrée. Les retours sont positifs : les jeunes apprécient la diversité des plats, les recettes maison, et l’attention portée à leurs préférences. « Certains étudiants n’ont qu’un seul vrai repas par jour. Il est essentiel qu’il soit complet, nutritif et agréable », confie Yohann Beclier. Des initiatives comme les commissions de menus permettent aux étudiants de s’exprimer et de participer à l’élaboration des repas. L’objectif : créer un espace de dialogue et de co-construction autour de l’alimentation.

L'interview de la rédaction : Yohann Beclier, chef de cuisine au restaurant universitaire Lumière de Besançon 

Une image renouvelée de la restauration collective

Loin des clichés de la « cantine fade », le Crous du Doubs s’affirme comme un acteur engagé de la restauration responsable. Grâce à des chefs motivés, des produits choisis avec soin, et une écoute active des étudiants, la restauration universitaire devient un véritable lieu de partage et de plaisir. « Un cuisinier, qu’il soit en privé ou en collectif, reste un artisan du goût. Ce métier est avant tout un métier de cœur et de transmission », conclut Yohann Beclier.

Avec «Le Grand Repas», le Crous du Doubs prouve qu’il est possible de concilier accessibilité, qualité et convivialité. Une belle démonstration que bien manger, même en collectivité, est à la portée de tous.

Ce samedi, la commune de Sirod a inauguré sa nouvelle place à l’entrée du lotissement, concrétisant un projet d’aménagement à la fois fonctionnel et chaleureux. Pensé pour le bien-être des habitants, cet espace reflète l’identité du village tout en accompagnant son développement. Réalisée avec le soutien du Département du Jura via le dispositif d’Aide aux territoires 2024, cette initiative a bénéficié d’un financement de près de 20.000 euros, soit 20 % du coût total.

La commune de Morez lance une réflexion collective sur l’avenir du square des Forges, situé au bord de la Bienne et connecté à l’Échappée Bienne. Cet espace de 400 m² pourrait devenir un lieu de vie, de détente ou d’activités sportives. Pour imaginer un aménagement à la hauteur des attentes, un questionnaire est disponible à la mairie ou en ligne. Pour la municipalité jurassienne : « Chaque idée compte pour dessiner ensemble le futur visage du square ».

Pour participer, un questionnaire est mis à votre disposition :

La commission permanente du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté a validé 62,3 millions d’euros de financements pour soutenir les secteurs clés de son territoire. Parmi les bénéficiaires, 29 entreprises reçoivent plus de 2 millions d’euros d’aides.

Dans le Haut-Doubs, plusieurs projets sont accompagnés : 200.000 euros pour la réhabilitation de l’hôtel d’entreprises « La Belle Vie » à Houtaud, 25.000 euros en avance remboursable pour des travaux de toiture à Boujailles, 150.000 euros pour la future maison médicale d’Oye-et-Pallet, 206.000 euros pour l’aménagement de la place de la gare et la création d’une liaison douce à Gilley, et 80.000 euros à Villers-le-Lac pour un terrain de football synthétique. Un appui concret au développement local.

Le dimanche 28 septembre, le Château de Joux restera fermé au public en raison de l’organisation du Trail des Sangliers, une course nature qui mobilisera l’ensemble du site. Aucun accès ni visite ne sera possible durant la journée. Les visiteurs sont invités à reporter leur venue.

Grand Besançon Métropole annonce une interruption du réseau d’eau potable à Vaire, le mardi 23 septembre, de 8h à 18h. Cette coupure, liée à des travaux de maintenance et de sécurisation du réservoir, concernera les secteurs de Vaire-le-Grand et du hameau de Corcelle. Le secteur de Vaire-le-Petit ne sera pas impacté.

La commune de Thise vient d’inaugurer la place de l’Amitié, présentant un espace central rénové. L’ancien centre de première intervention devient le café de la Caserne, une maison de la presse et un bureau de tabac. Une place végétalisée entoure le bâtiment, qui comprend aussi la salle de l’Amitié disponible à la location. Le projet, d’un coût proche d’un million d’euros, a été financé pour moitié par des subventions publiques.

Dans le cadre de la rénovation des soubassements de la porte Saint-Pierre, le passage sous l’édifice (rue de la République) sera fermé à la circulation du lundi 8 au jeudi 11 septembre, de 7 h à 16 h 30, puis le vendredi 12 septembre de 7 h à 12 h. Une déviation pour les véhicules sera mise en place par la rue du Dr Grenier. La circulation piétonne sera également interdite pour des raisons de sécurité.