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Comme chaque année à pareille époque, ce mercredi après-midi,  dans le jardin de la préfecture du Doubs, s’est déroulée la cérémonie de remise des prix du concours national de la Résistance et de la Déportation. Tous les lauréats ont été récompensés et les meilleurs ont été retenus pour le grand rendez-vous national.

Cette année, les lycéens et les collégiens ont planché sur le thème : « la fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIè Reich Â». Pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont regretté le net recul du nombre de participants. Un constat  exprimé car chacun juge utile que ce devoir de mémoire puisse perdurer. Ne rien oublier, pour ne pas reproduire les erreurs du passé. Comme l’a rappelé le représentant du Préfet du Doubs, « le contexte actuel nous oblige à être vigilants et à prôner la paix dans le monde Â».

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Des lycéens de Pergaud au Struthof

CONCOURS DEPORTATION 4

 

Mobilisée depuis de nombreuses années, Christine Chatot-Pieralli, enseignante en histoire géographie au lycée Louis Pergaud de Besançon a fait participer ses élèves. Des jeunes pour lesquels ce devoir de mémoire est des plus importants. Un travail avec une classe de Berlin et le Mémorial de Ravensbrück a été réalisée. La réflexion a porté sur le sujet des femmes déportées durant la Seconde Guerre Mondiale. Cette initiative pédagogique se clôturera mardi prochain par un déplacement au Mémorial du Struthof où les lycéens déposeront une gerbe de fleurs en hommage aux anciens déportés francs-comtois.

Le reportage de la rédaction : Christine Chtot-pieralli et ses élèves sont au micro de la rédaction

 

 

Un délégué à l’accompagnement des reconversions professionnelles est en poste dans le département du Doubs.  Il est occupé par Nahim Guemazi. Sous l’autorité du Préfet, sa mission principale est d’accompagner les entreprises concernées par des mutations pour anticiper les évolutions des emplois et compétences. La crise sanitaire et économique a accéléré les mutations du marché du travail et fait émerger de nouveaux enjeux autour de la formation professionnelle. Pour joindre cet interlocuteur, il faut composer le 03.39.59.57.88

Depuis ce lundi 16 mai, le masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun. Cet après-midi, à Besançon, aux arrêts de bus et de tram de la ville, la population était plutôt mitigée. Beaucoup ont décidé de continuer à le porter. La peur de contracter le virus, toujours en vigueur en France, est encore bien ancrée dans les têtes.

Jeune et moins jeunes restent méfiants. Certains n’ont pas l’intention d’appliquer les libertés qui leur ont été récemment accordées. La situation sanitaire du pays et la promiscuité dans les transports en commun n’inspirent pas confiance. « C’est un peu précipité Â» explique Adeline. Et de poursuivre : « Je pense que dans les transports en commun, c’est mieux de le porter Â». « Pour le covid, comme pour les autres maladies, je me sens plus en sécurité avec le masque Â» ajoute Anna.

Antonin, jeune collégien, ne s’en séparera pas non plus. Il a constaté que ce lundi, dans les transports en commun bisontins, les comportements étaient très différents. Même constat pour Angélique, qui reste méfiante. « Certains ont peut-être le covid sans même le savoir. Alors, je préfère me protéger Â». « J’ai une santé trop fragile Â» conclut-elle.  

Le micro-trottoir de la rédaction

C’est le sujet de société et économique du moment. L’inflation est au cœur de toutes les préoccupations. Elle impacte durement le pouvoir d’achat des consommateurs, en rendant le coût de la vie de plus en plus cher. La rédaction a rencontré Xavier Monchois de l’Insee Bourgogne Franche-Comté.

Les chiffres sont têtus et parlent d’eux-mêmes. Depuis l’été 2021, l’inflation ne cesse de progresser. Les prix à la consommation, l’indicateur de référence, laissent apparaître une évolution franche entre janvier et avril derniers, passant de 3,6% à 4,8% sur un an. Les dernières estimations tablent désormais sur  5,7% en juin. M. Monchois rappelle que ces données sont loin d’être historiques puisque dans la période après-guerre et les années 70, et jusqu’au début des années 80, les taux d’inflation pouvaient atteindre jusqu’à 13, voire 14%.

Pourquoi une telle situation ?

Les explications sont toutes trouvées. La reprise de l’activité économique, l’automne dernier, à la sortie de la crise sanitaire, engendrant une forte demande en matière première et en énergie, conjuguée à la crise en Ukraine, provoquant une hausse significative de ces mêmes matières premières, ont contribué à l’augmentation des prix. Une situation que les dernières décisions gouvernementales, telles que  le bouclier tarifaire et la remise à la pompe, ont permis de contrôler. « S’il n’y avait pas eu ces mesures, nous aurions enregistré deux points de plus d’inflation Â» ajoute M. Monchois.

Est-ce que cela va durer ?

Avec le contexte international actuel, les économistes ont bien du mal de se projeter. La situation en Ukraine et la stratégie « zéro Covid Â» en Chine sèment le trouble et inquiètent. Les difficultés d’approvisionnement peuvent perdurer et font l’objet de toutes les attentions. La dernière note conjoncturelle de l’Insee prévoit une croissance nulle au 2è trimestre, portant la croissance annuelle à 2,6% pour l’année 2022.

L'interview de la rédaction

 

Ce vendredi matin, un rassemblement s’est tenu devant le tribunal administratif de Besançon pour dire « non à l’expulsion des mineurs isolés du squat de Tarragnoz sans solution de relogement ». Environ 80 personnes étaient présentes. La décision de justice sera rendue dans trois semaines.

Depuis avril 2021, l’association Solmiré a réquisitionné un logement vacant pour y installer six jeunes , tous reconnus mineurs, originaires du continent africain. Une nouvelle procédure d’expulsion a été engagée ce jour par le propriétaire des lieux, Voies Navigables de France, devant la justice. Le collectif ne se fait pas trop d’illusion sur l’issue de la procédure. Il espère juste obtenir trois à quatre mois supplémentaires pour trouver une solution.  Dans ces conditions, si rien n’est fait, le retour à la rue pourrait redevenir une réalité pour ces jeunes étrangers. 

L’aide sociale à l’enfance

Face à l’inaction du conseil départemental du Doubs, qui a, politiquement, la responsabilité de cette action sociale, les militants ont décidé de faire entendre une nouvelle fois leur colère et leur inquiétude. Noëlle Ledeur de l’association Solmiré dénonce la politique mise en Å“uvre par la collectivité qui, selon elle, « fait un tri Â».  Il est notamment pointé « les décisions arbitraires qui sont prises Â». Selon Mme Ledeur, l’autorité préfère, dans le doute, prendre une mauvaise décision, plutôt que d’attribuer la minorité à quelqu’un de majeur.

Inégalité de traitement

Solmiré aimerait également que la générosité actuellement accordée au peuple ukrainien, « bien légitime Â», bénéficie à d’autres populations en détresse. « Pourquoi ce qui a pu être fait pour les réfugiées ukrainiennes et leurs enfants ne pourrait-il pas l’être aussi pour des adolescents de Côte d’Ivoire, de Guinée ou de Sierra Leone, arrivés sur le sol français ? » s’insurge Mme Ledeur.

L'interview de la rédaction / Noëlle Ledeur

Ce mercredi 11 mai, a été inaugurée la voie Gisèle Halimi au quartier Viotte à proximité de la gare de Besançon. Son fils, Serge Halimi, était présent pour cet événement.

Gisèle Halimi, grande défenseuse du droit des femmes, célèbre avocate et femme politique décédée en juillet 2020 voit son nom inscrit sur la voie du quartier Viotte qui abrite les services de l’État et bientôt le Conseil Régional sur une surface de 27 000 mètres carrés. Cette inauguration s’est déroulée en présence de la maire de Besançon, Anne Vignot qui a réaffirmé sa fierté de nommer des noms de rues de femmes qui ont fait l’histoire locale et nationale. Elle a également rappelé que Gisèle Halimi représente : « 70 ans de combats, de passion et d’engagement pour la cause des femmes Â» et qu’elle s’est battue pour la peine de mort et pour que le viol soit reconnu comme un crime et non plus un délit.

« Sa vie furent des combats Â»

Serge Halimi, fils de Gisèle Halimi était présent pour honorer la mémoire de sa mère et pour rappeler son parcours et sa place dans la société. Depuis le décès de sa maman, M. Halimi et ses deux frères constatent que ce genre d’inauguration, en hommage à Gisèle Halimi, se fait de plus en plus : « Elle a acquis une notoriété encore plus importante que celle qu’elle avait de son vivant Â». Il regrette cependant que ce soient toujours les mêmes informations qui tournent autour de sa mère. C’est pourquoi il rappelle, entre autres, qu’en 1966 Gisèle Halimi a été au Vietnam afin de mener une mission d’enquête contre les crimes de guerre américains ou encore sa solidarité avec la Palestine qui a été le dernier grand combat de sa vie. « Sa vie furent des combats Â» souligne son fils et précise : « Les hommages n’ont de sens que si on y présente son combat Â».

L'interview de la rédaction / Serge Halimi

 

A Besançon, des fraudomètres ont été installés dans les bus du réseau Ginko. Ce dispositif prend en compte le nombre de voyageurs qui montent dans un véhicule et met en évidence, sur des écrans d’information, le nombre de voyageurs qui n’ont pas validé leur titre de transport. En fonction du niveau de validation, un message s’affiche pour « féliciter Â» et « encourager Â» ou « alerter Â». Pour l’heure, ce nouvel outil est expérimenté sur les lignes 4 et 5 jusqu’en juillet 2022. Il sera déployé sur les autres lignes du réseau Ginko si les résultats de l’expérimentation sont fructueux.  

Ce lundi soir, au palais des sports Ghani Yalouz, la délégation régionale académique à la jeunesse et aux sports organisait une soirée de prévention et de lutte contre les violences dans le sport. Cette initiative avait pour but premier d’informer et de sensibiliser les éducateurs sportifs et dirigeants des clubs  du Doubs sur les violences sexuelles, morales et physiques, le racisme et le bizutage au sein des pratiques.  Les intervenants, dont Patrice Durand, inspecteur d’académie, directeur des services de l’éducation nationale du Doubs, ont voulu porter cette réflexion avec les premiers concernés et les doter d’outils leur permettant de repérer d’éventuelles mauvaises conduites et connaître les démarches à mener et les institutions à contacter en cas de besoin

Tout sauf des éducateurs

Si dans leur très grande majorité, et heureusement, les éducateurs bénévoles et professionnels sont respectueux des jeunes qu’ils encadrent et conscients de l’importance de leur rôle et de leurs missions, certains agissent étrangement, oubliant leur responsabilité ou se montrant de véritables prédateurs. Sachant cibler leurs proies, notamment les jeunes les plus vulnérables, ils utilisent toutes sortes de brimades, sévices et violences pour asseoir leur autorité, semer la terreur, obtenir de meilleurs résultats ou attirer des mineurs dans les mailles de leur filet

Des langues qui se délient

Depuis les témoignages de quelques sportifs de renom, évoquant notamment les viols et agressions sexuelles dont ils ont été victimes, les autorités n’ont pas tardé à réagir. Chaque année, la justice condamne et éloigne des terrains de sport des individus dangereux, menaçants et agressifs. La lutte contre les violences exercées dans le milieu du sport est devenue une priorité des pouvoirs publics et des fédérations sportives. Des contrôles inopinés ou suite à des signalements sont effectués par les organismes et administrations en charge de cette mission. « Les valeurs du sport ne doivent pas être bafouées. Il est tellement déterminant dans l’épanouissement et le développement physique, intellectuel et social et moral d’un jeune que les agresseurs doivent être sortis et condamnés Â» rappelle Madame Saint-Jean, conseillère d’animation sportive, en charge de la réglementation à la délégation régionale académique à la jeunesse.

Le reportage / Patrice Durand et Florence Saint Jean

Comme l’an dernier, dans le cadre de son contrat de ville, Grand Besançon Métropole a obtenu une dotation supplémentaire de 1,8 million d’euros pour le développement de ses projets liés à la politique de la ville. Cet argent a pour but de soutenir les actions prévues dans les quartiers inscrits dans ce champ d’intervention. Définies avec la préfecture du Doubs, quatre actions ont été retenues dans les domaines de l’éducation, l’accès au sport, aux loisirs et à la santé. Plus précisément, cela concerne :

  • la rénovation énergétique des écoles Kennedy et Kergomard, dans le quartier de Montrapon
  • la construction du nouvel équipement sportif du gymnase Diderot dans le quartier Planoise
  • le soutien à des actions de santé publique et de lutte contre les addictions
  • le renforcement des animations pendant les vacances scolaires

Acquisition d’une cuisine mobile

D’un montant de 18.000 euros, Grand Besançon Métropole va faire l’acquisition d’une cuisine mobile. Ce nouvel équipement se rendra dans les quatre prioritaires de Besançon. L’objectif sera de créer des moments de partage de convivialité, mais aussi  de sensibiliser à l’hygiène alimentaire.

La clinique Saint-Pierre, les hôpitaux locaux de Mouthe et Morteau et l’Ehpad du Larmont, la situation est critique dans ces établissements. Le manque de personnel conduit ces structures  Ã  réduire leur activité. La fermeture de lits est bien réelle ou le deviendra. Lorsqu’elle n’est pas encore actée, elle oblige les  directions à ne plus accueillir de nouveaux patients ou résidents. A l’Ehpad du Larmont, à Doubs, c’est déjà le cas. Une unité de 42 lits pourrait progressivement  Ãªtre fermée. Actuellement, faute de personnel, ce sont des ASH qui font office d’aides-soignantes.

Les syndicats tirent la sonnette d’alarme.  Ils demandent une revalorisation des salaires et de meilleures conditions de travail. Epuisés, les soignants quittent le navire, malgré toute la passion qu’ils éprouvent pour le métier et ses missions.

L'interview de la rédaction / Lydie Lefebvre, secrétaire générale de la CGT à l'hôpital de Pontarlier