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L’association Sep end Go tire la sonnette d’alarme après les témoignages de personnes en situation de handicap qui ne parviennent pas à joindre la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Besançon et obtenir les aides dont elles ont besoin pour vivre.  

 Certaines d’entre-elles ne perçoivent plus,  depuis plusieurs mois,  leur pension d’invalidité. Ce qui complique le quotidien et bloque également l’accès à d’autres revenus. Par manque de moyens, le lien social est coupé et les besoins les plus primaires deviennent de plus en plus difficiles à assouvir. La situation est d’autant plus critique lorsque les personnes concernées vivent seules et isolées.

 Un manque criant de moyens

 Face au désarroi de ces personnes, Marine Saugeon, la présidente de l’association Sep and Go, est parvenue à obtenir un rendez-vous auprès de l’administration en question. Des réponses ont été apportées mais elles restent bien évidemment peu acceptables. La CPAM et ses agents en région  ne parviennent pas à gérer le surcroît de travail, occasionné par la crise sanitaire et les nombreux arrêts de travail qui en découlent. Tout le monde espère que l’amélioration sera la plus rapide possible. De nouveaux moyens seront mobilisés durant la période estivale. Ce qui devait permettre une nette amélioration à compter de septembre prochain.

L'interview de la rédaction / Marine Saugeon

En raison des fortes chaleurs attendues en cette fin de semaine et début de semaine prochaine, les villes de Pontarlier et Besançon pensent aux personnes âgées. A Besançon, les 2400 personnes isolées, âgées et en situation de handicap, feront l’objet de toutes les attentions. 46 agents, issus des services de la ville, et en complément de la maison des seniors, seront mobilisés. Des appels quotidiens seront menés aux 200 personnes recensées et inscrites sur un registre nominatif. Il est toujours possible d’inscrire un proche en composant le 03.81.41.22.04

 A Pontarlier aussi, la municipalité se mobilise. La Ville invite d’ailleurs les proches de personnes âgées, isolées ou handicapées à effectuer les démarches nécessaires en appelant le Centre Communal d’Action Sociale de Pontarlier en appelant le 03.81.46.51.36. Elles ne seront pas oubliées et pourront être visitées en cas de besoin.

La Ville de Besançon a décidé de décliner sur son territoire le dispositif « Angela ». Mis en place à l’étranger  et sur d’autres territoires français, il vise à lutter contre le harcèlement et plus généralement les violences sexistes et sexuelles, en créant des lieux refuges. Cette action, qui débutera le 25 novembre prochain, journée de lutte contre les violences faites aux femmes, est menée en partenariat avec le Centre d’Information sue les Droits de Femmes et des Familles (IDFF) et l’Union des Commerçants de Besançon.

Aujourd’hui, une cinquantaine de commerçants se sont montrés intéressés. D’autres devraient leur emboiter le pas. L’objectif étant qu’entre le 15 septembre et le 15 octobre,  ils suivent une formation de sensibilisation dispensée par le Centre d’Information sue les Droits de Femmes et des Familles pour mieux appréhender ces situations difficiles. Concrètement, lorsqu’une personne, qu’il s’agisse d’une femme ou d’un adolescent, sera harcelée ou victime de violences dans l’espace public, elle pourra demander de l’aide auprès des commerces, restaurants et bars partenaires. Il lui suffira d’exprimer le nom de code « où est Angela ? ». Les lieux seront alors reconnaissables par une affiche ou un macaron sur leur vitrine. Ces derniers seront alors en capacité de mettre la personne en sécurité, appeler la police ou la faire sortir par une autre porte, tout en lui donnant les premières informations nécessaires pour se protéger.

La Ville de Besançon rappelle qu’il est encore possible de s’engager dans ce dispositif. Les commerçants intéressés sont invités à prendre contact par téléphone au 03.81.87.84.77 ou par mail à didier.roulin@besançon.fr pour s’inscrire.

L'interview de la rédaction / Elise Aebischer, adjointe à la maire de Besançon, déléguée à l'égalite femmes-hommes

 

Ce jeudi après-midi, le CHU Minjoz de Besançon lançait sa campagne de recrutement. Une centaine de postes, principalement de soignants, sont à pourvoir au sein de l’établissement. Néanmoins, d’autres métiers sont concernés. Pour postuler, rien de plus simple, il suffit de s’inscrire sur le site internet dédié à cette démarche et d’y déposer sa lettre de motivation et son  curriculum vitae.

Pour l’hôpital bisontin, l’urgence est de mise. Ce manque de personnel se traduit par la fermeture d’une centaine de lits. Emmanuel Luigi, le directeur général du CHU Minjoz, ne cache pas son inquiétude pour l’avenir et  la prise en charge à venir des patients durant cette période estivale.  Dans ces conditions, on cherche l’efficacité et on tente de nouvelles formes d’actions pour convaincre le plus grand nombre à venir renforcer les équipes de l’hôpital public.

Devenir indispensable

Les professionnels diplômés ou répondant aux compétences souhaités sont invités à déposer leur candidature en ligne. Baptisée « devenir indispensable », cette campagne de recrutement donne la parole à des patients de l’établissement qui évoquent leur séjour à l’hôpital, le professionnalisme du personnel et son altruisme. Chaque semaine, une vidéo sera mise en ligne. Elle saura interpeller celles et ceux qui ont envie de s’engager aux côtés des personnes en souffrance.

Une augmentation des demandes de disponibilité

Comme le rappelle M. Luigi, ce n’est pas la première fois que l’hôpital connaît de telles difficultés. Selon lui, les raisons sont multiples. Il évoque notamment la crise du covid-19, mais également les départs naturels, et notamment les demandes de disponibilité. La direction de l’hôpital cherche à comprendre d’où provient ce choix. S’il provient notamment de la lassitude, « des réponses devront être apportées » conclut M. Luigi.

C’est une situation économique qui est scrutée de part et d’autre de la frontière. Mercredi après-midi, le franc suisse a atteint la parité face à l’euro. Selon les experts, la monnaie suisse n’avait pas atteint un tel niveau depuis le mois de mars dernier. Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie sur le secteur pontissalien réagit à cette situation.

L’élu pontissalien porte un regard mitigé.  Si économiquement, cette situation apporte du pouvoir d’achat supplémentaire aux consommateurs suisses, elle a eu aussi des conséquences sur l’exportation des entreprises locales sur la Suisse.  « Il est plus difficile d’exporter sur la Suisse » explique Mr Guinchard. Et de poursuivre : « Pour les  entrepreneurs français qui travaillent avec nos amis helvétiques, c’est un problème. Le niveau d’investissement pour acheter depuis la Suisse en France augmente considérablement les prix. Il ne faut pas oublier que beaucoup des entreprises qui sont autour de la frontière exportent côté Suisse ».

Une clientèle très importante

Bertrand Guinchard reconnaît, que sur le territoire de Pontarlier, la clientèle suisse « est importante pour les zones commerciales et les grandes enseignes ». Au centre-ville,  les frontaliers sont des consommateurs importants. Néanmoins, l’élu rappelle que cette parité monétaire apparaît dans un contexte économique peu favorable, « dans lequel les dépenses sont beaucoup plus élevées ». Il est ainsi fait référence à la hausse du coût de l’énergie et de certaines matières premières. Ce qui impacte indéniablement le portefeuille des ménages de part et d’autre de la frontière. « Nous avons une inquiétude très importante, pour nos concitoyens, par rapport à cette situation, qui impacte leur pouvoir d’achat » conclut M Guinchard.

La BNS

Outre frontière,  la semaine dernière, la BNS, la Banque Nationale Suisse avait surpris les opérateurs en suivant le mouvement restrictif des politiques monétaires par l’augmentation de son taux directeur.  La parité étant atteinte, reste maintenant à scruter l’évolution du taux de change pour savoir si, comme en janvier 2015 et mars dernier, cette parité 1 Franc Suisse pour 1 Euro servira de support pour rebondir vers des valeurs plus en phase avec ces 7 dernières années.

L'interview de la rédaction / Bertrand Guinchard

Ce lundi, à la mi-journée, à l’appel d’Anne Vignot, Maire de Besançon, une centaine de manifestants se sont rassemblés sur l’esplanade des droits de l’homme pour dénoncer la décision de la cour suprême des Etats-Unis concernant l’IVG. Pour les manifestants, l’objectif est d’apporter un soutien plein et entier aux étatsuniennes, mais également de rappeler leur attachement à ses valeurs de liberté et de disposer de son corps.

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« Nous ne voulons pas de cette répression. Ce sont des droits fondamentaux » expliquent les manifestants. Selon eux, il s’agit ‘d’une vraie répression, d’un vrai recul ». Les intervenants ont appelé la population à « protéger et défendre nos libertés ». Certains ont rappelé le long combat mené en France dans les années 70 pour obtenir le droit à l’avortement. Actuellement, 40.000 morts sont recensés chaque année dans le monde suite à des avortements clandestins .

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

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Suite à la décision de la Cour suprême des Etats-Unis, la plus haute juridiction américaine, qui a révoqué l’arrêt qui consacrait le droit à l’avortement dans le pays, la Ville de Besançon invite la population à se rassembler ce lundi 27 juin, à 12h30, sur l’esplanade des droits de l'homme, « en soutien aux femmes étasuniennes, au nom de la liberté à disposer de son corps ». C’est la maire de Besançon, Anne Vignot, qui a fait passer ce message sur son compte Twitter.

 

Ce vendredi, les enfants de l’école Jean Macé étaient sensibilisés aux dangers du rayon du soleil. Depuis le mois d’avril dernier et jusqu’à la fin de l’année scolaire sont prévus auprès du jeune public. La prochaine se tiendra à l’école de Mamirolle.

Durant toute la matinée, la direction Hygiène Santé de Besançon et ses animateurs ont sensibilisé les élèves aux dangers du soleil. Pour ce faire, des plateaux de jeu avaient été installés. L’objectif étant de transmettre les bonnes attitudes et les bons gestes pour bien se protéger. Le constat est sans appel. Les cancers de la peau apparaissent plus précocement. D’où l’importance de ces temps d’information et de sensibilisation.

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La crème solaire, mais pas que…

Se protéger, s’hydrater, ne pas s’exposer aux rayons du soleil, notamment durant les heures où ils sont les plus puissants, entre 11h et 16h, appliquer de la crème solaire sur les parties du corps qui ne sont pas recouvertes, … font partie des informations divulguées. L’approche par le jeu semble être pertinent. Il permet de rendre nos chères têtes blondes actrices et plus attentives. Pas facile de faire changer les mentalités. Surtout lorsque la société promeut le culte du corps et de l’apparence. Le bronzage étant une référence.

Le reportage de la rédaction

Le Racing Besançon organise ce jeudi la 4ème édition de la journée de sport adapté à l’initiative de l’éducateur Giacinto Fabiano. 105 joueurs sont attendus. Pour l’occasion, des activités sportives et artistiques sont au programme. Le tout pour sensibiliser le plus grand monde à l’inclusion des personnes en situation de handicap au sein des associations sportives.

“Il faut voir l’enfant avant de voir le handicap” les mots forts de Fabiano Giancinto, éducateur au Racing Besançon. Ce jeudi 16 juin se tient une journée de sport adapté ouverte aux enfants en situation d’handicap mental ou présentant certaines déficiences mentales. Au programme, du football et de l’art. Les jeunes joueurs sont invités à se présenter avec un dessin sur le thème “dessine-moi ton sport”. Les œuvres seront ensuite exposés en fin de journée, “je veux vraiment démontrer à tous les visiteurs qu’il n'y pas de différence entre les enfants. Quand on voit le dessin, on ne fait pas la différence.” Rajoute Fabiano.

Le sport comme accompagnement

Le bisontin met un point d’honneur à rappeler qu’il ne remplace pas les éducateurs IME (ndlr : institut médico-éducatif), il accompagne seulement leur travail. “L’enfant gagne en autonomie et se sociabilise sans s’en rendre compte à travers une activité qu’il apprécie” souligne Fabiano. À cœur d’intégrer au mieux les enfants qui se voient refuser l’inscription à des associations sportives, l’objectif de ces journées événement et de montrer aux autres coachs sportifs qu’il n’est pas impossible de travailler avec ces jeunes et de les adhérer dans leurs clubs. Pas moins de 105 joueurs ont rendez-vous aujourd’hui pour la 4e édition de la “Journée Sport Adapté”.

L'interview de la rédaction / Fabiano Giancinto

En cette période de fortes chaleurs, les Bisontins recherchent les coins de fraîcheur. Les jardins publics, les espaces verts, … sont ciblés par les habitants. Dans le quartier Battant, le jardin partagé fait partie de ces endroits qui sont très plébiscités. Ce lieu apporte de multiples bonheurs. Le partage de la terre, la fraîcheur qu’apporte ce lieu, les rencontres qu’il permet sont autant de valeurs et de plaisir qu’il suscite.

« A force de tout minéraliser, nous avons des problèmes avec la chaleur » explique Charly, qui a décidé d’organiser l’anniversaire de sa fille à cet endroit. Et de poursuivre : « On a l’accumulation de la chaleur dans les murs, le goudron et les bâtiments ». Au-delà de cet aspect, le jeune papa apprécie de pouvoir accéder à cet endroit. « Accéder à la terre, à l’arbre, c’est essentiel pour la vie d’un homme. Pour nous, être en ville, et ne pas accéder à la végétation, cela peut être difficile. Sinon, on est déconnecté ».

Les jardins familiaux

A Besançon, la ville souhaiterait développer davantage les jardins familiaux, notamment à destination des enfants accueillis dans les écoles et les centres périscolaires de la ville. A ce jour, avec l’association des Jardins et Vergers Familiaux de Besançon et Environs, la cité gère environ 10 hectares et près de 450 Parcelles répartie sur 20 sites. On dénombre également 20 vergers présents sur quatre sites.

L'interview de la rédaction / Charly, un jardinier amateur du quartier Battant à Besançon