Selon une étude menée par des étudiants de l’université de Franche-Comté, en 2è année de licence en géographie, le nombre de cyclistes a augmenté à Besançon. Depuis le premier confinement, en mars 2020, 31% de pratiquants supplémentaires a été constaté dans la cité comtoise. Par ailleurs, selon plus de 3000 observations réalisées, il semblerait que les (18-35 ans) respectent moins le code de la route que les plus âgés. Il en serait de même pour les hommes par rapport aux femmes.
Le 2 mai dernier, le jackpot du loto, soit 8 millions d’euros, a été remporté dans le Jura. L’heureux gagnant, qui ne s’est toujours pas fait connaître, a su trouver les cinq bons numéros et le numéro de la chance. Il s’agit du plus gros gain jamais remporté dans le département. Le précédent record s’élevait à 3,2 millions d’euros. Il avait été empoché aux Rousses en 1997. L’heureux millionnaire a désormais soixante jours pour réclamer son gain.
La situation se détériore dans les cliniques et hôpitaux du Haut-Doubs. Selon nos informations, faute de personnel, une trentaine de lits auraient été fermés à la clinique Saint-Pierre à Pontarlier. Pour l’heure, rien n’est actée, mais en raison du manque de personnel également, l’hôpital de Mouthe pourrait se voir contraindre de fermer des lits au sein de son service de Soin de Suite et de Réadaptation. Une décision devrait être prise la semaine prochaine.
Dans la lutte contre les escroqueries sur internet, police et gendarmerie sont dotées depuis le 1er janvier 2022 d’un nouveau dispositif baptisée Thésée. Ce logiciel permet de recenser les infractions relevées dans toute la France et de faciliter les démarches de dépôt de plainte. Six types d’escroquerie sont recensés : les escroqueries aux sentiments, les escroqueries aux petites annonces, le piratage de sa boîte mail ou du compte de son réseau social avec demande d’argent, le chantage en ligne et les faux sites de vente en ligne ou de location.
L'interview de la rédaction
Le commandant Trousseau, le patron de la police pontissalienne, reconnait que cet outil va faciliter les investigations, en permettant de recouper les données et d’identifier plus facilement l’individu ou le groupe d’individus à l’origine de ces méfaits. Au 31 mars, le logiciel a permis l’identification de trois malfrats, soupçonnés dans 300 escroqueries chacun. Ce qui prouve l’efficacité de ce dispositif
Pour de plus amples informations : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N31138
1500 manifestants se sont réunis ce dimanche matin à Besançon lors du traditionnel rassemblement du 1er mai. Solidarité, égalité et faire cesser toutes les formes de discrimination étaient au cœur des revendications. La guerre en Ukraine et l’agression russe ont également été évoquées. Dans le cortège, des syndicats, des associations militantes et quelques partis politiques (France Insoumise, Lutte Ouvrière et Parti Communiste).
Dans une société dans laquelle les travailleurs pauvres sont une réalité. Une société où les richesses sont concentrées et pas toujours partagées, les manifestants ont demandé une hausse des salaires, des pensions de retraite et des minimas sociaux. Tout le monde invite les élus et le patronat à s’emparer au plus vite de ces difficultés et à faire évoluer ce contexte qui gangrène la société.
Union à gauche
A gauche, militants et citoyens espèrent que les querelles politiques du moment cesseront et que toutes les composantes réussiront à s’entendre autour d’un projet commun. Selon eux, seule cette sagesse permettra à ces valeurs de triompher et de remporter un maximum de sièges à l’Assemblée Nationale, lors des législatives de juin prochain, « pour faire barrage à la politique droitière d’Emmanuel Macron ».
Le reportage de la rédaction
En ce dimanche 1er mai, plusieurs rassemblements sont organisés dans le Doubs et le Jura. Salariés, chômeurs, retraités et étudiants sont appelés à se mobiliser ce jour. La première préoccupation est que chacun puisse vivre du fruit de son travail. L’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux seront dans toutes les têtes, « face à un enrichissement indécent et sans précédent des ultras-riches ». L’intersyndicale appelle à un durcissement des sanctions en direction des entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales. Le retour à une retraite à taux plein à 60 ans, un smic à 2000 euros brut,… seront également au cœur des revendications.
Les rassemblements en Franche-Comté
Besançon : A 10h30. Place de la Révolution
Dole : 10h30. Avenue de Lahr
Lons-le-Saunier : 10h30. Place de la liberté
Montbéliard : 10h. Gare SNCF
Les chiffres du chômage pour le 1er trimestre 2022 ont été publiés ce jeudi. En bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s’élève 101.620 pour cette période. Ce nombre baisse de 6% sur le trimestre et de 17,4% sur un an. Par rapport au trimestre précédent, la situation est la suivante : -9,3% dans le Doubs et -5,3% dans le Jura.
Les travailleurs frontaliers sont les principaux demandeurs du dispositif de médiation de l’Urssaf en Franche-Comté. Ils représentent 86% des demandes contre 54% en 2020. Lancé en 2019, ce service permet de démêler des situations complexes et parfois de rétablir le dialogue entre l'organisme et les usagers en privilégiant l’écoute, l’accompagnement et la pédagogie. En 2021 les demandes de médiation ont connu un bond de 71% passant de 115 en 2020 à 197 en 2021. Précisons qu’il est possible de faire une demande de médiation via le site : urssaf.fr - rubrique médiation ou par courrier.
Les Journées du Bien-Être Santé, Sport, Alimentation et Détente qui se déroule du 28 au 30 avril à la Maison de Quartier Rosemont-St-Ferjeux vont accueillir un grand nombre de conférenciers et d'exposants intervenant sur différents thèmes comme celui de l'alimentation. Rencontre avec Béatrix Loizon, vice présidente du Conseil Départemental du Doubs, qui interviendra lors de ces Journées.
Un thème important pour le Département
Le sujet de l'alimentation est un sujet qui interpelle les élus du département qui est entre autres en charge des cantines. C'est pour cela que Béatrix Loizon tenait à intervenir lors de ces Journées thématiques. Intéressée et questionnée les familles, telle est la mission que l’élue s’est fixée à travers ce temps d’échange, intitulé « Qu'il y a t-il dans l'assiette de nos enfants ? ».
Développer les circuits courts et le local dans nos cantines
Cela fait plusieurs années que le département du Doubs développe cette notion de circuits courts dans les cantines puisqu'ils représentent de nombreux avantages. Comme notamment « augmenter la valeur ajoutée des exploitations agricoles, réduire le bilan de gaz à effet de serre ou encore consommer local ». Des thèmes qui répondent aux préoccupations majeures de nombreux français et doubistes.
Sensibiliser nos enfants
Le département intervient également au cœur des cantines afin de sensibiliser les élèves à mieux manger puisqu'ils sont les consommateurs de demain ».
Par ailleurs, sensibiliser les enfants au gaspillage alimentaire est une des actions menées. En effet, en réduisant les rations dans les assiettes, « en les sensibilisant à goûter et à trier » cela permet de grandement réduire le gaspillage tout en jouant pleinement un rôle éducatif.
Aller à la rencontre des parents
Cette conférence est l'occasion également pour Béatrix Loizon d'aller à la rencontre des parents afin d'avoir un dialogue avec eux pour « améliorer certaines politiques du département et pour qu'ils partagent leurs idées d'amélioration sur des thèmes auxquels nous n'avons peut-être pas encore réfléchis».
L'interview de la rédaction
Alors que la Guerre se poursuit, Eric Sémashkin, un jeune ukrainien, scolarisé au lycée Louis Pasteur à Besançon, a réalisé un court-métrage pour dénoncer la pression des combats sur les civils Ukrainiens. C’est en février, avant même que Poutine se manifeste, qu’il avait pour projet de réaliser ce film. Avec le début des combats son projet a pris un tout autre sens.
Cette création met en scène deux souris blanches, symbolisant des êtres innocents et purs, au milieu d’une décharge, oppressées par l’envahisseur russe. Cette réalisation veut aussi porter un message d’espoir. Certes, la situation est grave et la souffrance des civils ukrainiens est terrible, mais le jeune réalisateur veut croire que la situation va s’améliorer. Il exprime ainsi cette espérance en donnant symboliquement à l’un de ses acteurs principaux la possibilité de retrouver le grand air et l’espoir d’un monde meilleur.
Une création personnelle
Ce court-métrage a été réalisé par lui-même. Il explique que « c’est un avantage qui lui permet de tourner le film quand il le souhaite ». Passionné par le cinéma depuis sa plus tendre enfance, Eric Sémashkin réalise des films depuis 2013 en “stop-motion”. Cela consiste à prendre des objets de base immobile et les animer avec la capture de plusieurs images. C’est en 2017 qu’il s’est lancé dans l’aventure et l’écriture de cette technique cinématographique, en tant que réalisateur et parfois même acteur.
L'interview de la rédaction