Choix du secteur :
Se connecter :
 

Les effets de la sécheresse sont bien réels. Alors que le printemps et l’été ont été très chauds et secs, les cultures ont souffert. Ce mardi matin, au marché du centre-ville de Besançon, quelques clients ont rendu visite à leurs producteurs habituels de fruits et légumes. Malgré une légère augmentation des prix, les consommateurs ont fait leurs emplettes.

Il n’empêche que les récoltes ne sont pas au rendez-vous. « Les jeux sont faits Â» déplore ce professionnel, qui assure qu’il est néanmoins possible de trouver des produits de saison de qualité et à des prix abordables. Néanmoins, la quantité de certains légumes verts et plantes potagères est d’ores et déjà insuffisante. C’est le cas des aubergines, des poivrons, haricots verts et autres salades.

Tout le monde espère que la pluie tombera en quantité suffisante pour alimenter les sols et les réserves. Une obligation pour sauver ce qui peut encore l’être.

L'interview de la rédaction

 

38è. C’est la position de la ville de Besançon dans le dernier classement de l’UNEF concernant les villes universitaires les plus chères de France. Si l’on tient compte de toutes les charges inhérentes à la vie d’un étudiant (transport, loyer, alimentation, …), le montant s’élève à 884 euros. Sans aucune surprise, c’est à Paris que la vie coûte la plus chère (1332 euros). Pour information, selon le syndicat étudiant, le loyer moyen, qui correspond à la principale dépense dans le budget, s’élève à 397 euros en moyenne. Le coût des transports est de 180 euros.

C’est une des polémiques du moment. La campagne publicitaire du planning familial suggérant qu’un homme peut être « enceint Â» ne passe pas chez certains élus conservateurs. De son côté, Nicolas Pacquot, le député de la majorité présidentielle de la 3è circonscription du Doubs, a réagi à cette situation dans un communiqué de presse.

S’il « condamne fermement les attaques violentes dont est victime l’association Â», il dénonce « les dérives idéologiques Â» de cette dernière. Il rappelle que cette association est « subventionnée par des fonds publics et est agréée par l’Education Nationale Â». Et de conclure : « il y a selon moi des principes qui ne peuvent être bafoués. Qui dit fonds publics, dit respect de toutes les valeurs fondamentales républicaines Â».

La question est posée. En début d’été, selon les derniers chiffres donnés par la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV), 250 postes seraient encore à pouvoir pour assurer une bonne organisation des transports scolaires à la rentrée prochaine en Bourgogne-Franche-Comté.

Les raisons de cette désaffection sont multiples. L’attractivité pour le métier explique sans doute une grande partie de cette situation. Le professionnel étant obligé de mener le plus souvent une double activité pour vivre décemment. Une combinaison pas toujours évidente car les horaires à effectuer nécessitent une présence qui n’est pas modulable. Par ailleurs, il a été constaté que depuis l’épidémie de Covid-19, les chauffeurs les plus âgés ont déserté. Sans doute par peur de contracter la maladie.

Former de nouveaux chauffeurs

Dans les entreprises que nous avons contactées, où les responsables ont pris le temps de nous répondre, on reconnaît que la situation est tendue. Les patrons comptent sur la présence de leurs dévoués retraités pour pallier le manque de personnel. Il pourrait également être fait appel à des militaires. En tout cas, toutes personnes titulaires d’un permis de conduire B et D sont les bienvenues. L’heure est à la mobilisation dans les entreprises et à la formation. Philippe Demonteix, délégué régional à la FNTV Bourgogne Franche-Comté, explique qu’un travail est actuellement mené avec les institutions concernées ( Pôle Emploi, Conseil Régional Bourgogne-Franche-Comté,…) pour former de nouveaux chauffeurs. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction, Philippe Demonteix, délégué régional à la FNTV Bourgogne Franche-Comté

Une nouvelle rentrée universitaire se profile à l’horizon. Cette année encore, la précarité des étudiants sera une réalité. Selon des chiffres communiqués par les syndicats, plus d’un étudiant sur deux doit travailler pour financer ses études. Une situation peu favorable pour réussir. D’ailleurs, fautes de moyens financiers, certains mettent un terme à leurs études.

Une précarité à laquelle on s’habitue

De tristes situations apparaissent dans notre quotidien. Elles se sont multipliées depuis ces deux dernières années. De nombreux jeunes doivent faire appel à l’aide humanitaire pour vivre. Les longues files d’attente  Ã  l’entrée des Restos du CÅ“ur et autres associations caritatives sont devenues monnaie courante. Des images insoutenables qui, malheureusement, se banalisent. « La sélection ne s’effectue plus par sur les résultats. Elle est devenue financière Â» déplore Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs. Et de conclure : « Faire des études supérieures est devenu un luxe Â».

Une nouvelle augmentation du coût de la rentrée universitaire

Selon la traditionnelle étude de la FAGE, cette année, le coût moyen de la rentrée pour un étudiant non boursier s’élève à 2.527 euros. Soit une augmentation de 7,38% par rapport à l’année 2021. Frais d’inscription, logement, alimentation, … autant d’impondérables auxquels les étudiants doivent faire face. Les syndicats et associations étudiantes demandent aux autorités de prendre conscience de cette situation et de mettre en marche les politiques nécessaires pour faire évoluer favorablement cette situation.

L'interview de la rédaction / Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs

Concernant la sécheresse et ses conséquences sur la ressource en eau, un comité technique s’est tenu ce vendredi 5 août en préfecture du Doubs. Il a été constaté que la situation continue de se dégrader. C’est la raison pour laquelle, le préfet du Doubs a décidé de renforcer le niveau de mesures de restriction en étendant le niveau de crise à l’ensemble du département à compter du mercredi 10 août. Rappelons que seul le Haut-Doubs connaissait cette situation depuis le 1er août dernier.

La Préfecture du Jura s’en inquiète. Le nombre d’accidents est en nette augmentation dans le département en juillet. Les autorités ont recensé 17 accidents, faisant 20 blessés et 4 décès. 5 défauts de permis, 426 infractions liées à la vitesse et 99 infractions liées à la consommation d’alcool et aux stupéfiants apparaissent également.

Il est vrai que traditionnellement le centre-ville de Besançon est calme en août, mais la canicule n’arrange rien également. Même les vendeurs de glace et autres granitas et boissons fraiches n’affichent pas un visage rayonnant. En plein après-midi, les terrasses des cafés sont bien vides tout comme les salles de cinéma , qui regrettent de ne pas pouvoir proposer de vrais blockbusters durant cet été.

Des températures trop élevées

A l’office de tourisme des congrès de Grand Besançon Métropole, on ne se plaint pas d’un manque de fréquentation. Les hôtesses sont présentes pour donner des informations et répondre notamment aux besoins de leurs visiteurs, désireux de découvrir la cité comtoise et ses nombreux secrets. Chez les vendeurs de glace, on reconnaît que les températures trop élevées font fuir les consommateurs du centre-ville qui privilégient les lacs de la région. Par ailleurs, les guêpes, très nombreuses cette année, n’arrangent rien. Pour les salles de cinéma aussi, on espérait mieux. Mais il est bon de rappeler aussi que depuis la crise sanitaire, et la fermeture des salles obscures, ces dernières n’arrivent pas à sortir la tête de l’eau

Le reportage / La rédaction a rencontré le responsable d'un café du centre-ville,  une hôtesse du  cinéma Mégarama Beaux-Arts à Besançon et Nadine Abichou (responsable adjointe du pôle information de l'office de tourisme des congrès du Grand Besançon)

Aujourd’hui, en France, 2 millions de personnes âgées sont en situation d’isolement. 530.000 personnes sont en situation de mort sociale. Ce qui signifie qu’elle ne voit personne à l’année. Dans ces conditions, l’association « les petits frères des pauvres, qui intervient à Besançon, le Haut-Doubs et le Pays de Montbéliard, appelle les personnes qui souhaitent  partager un peu de leur temps à se faire connaître. Aucun diplôme particulier n’est exigé. L’association demande à ses futurs bénévoles de savoir avant tout écouter les aînés qu’ils rencontrent.

Les besoins sont importants. La crise sanitaire ayant accéléré l’isolement des personnes âgées. Par crainte d’être contaminées, certaines n’ont d’ailleurs pas encore quitté leur domicile depuis le 1er confinement,  en mars 2020.  L’association demande à ses bénévoles d’assurer une visite au moins une fois tous les dix jours auprès de ces personnes. L’objectif est de tisser du lien, de savoir créer un temps d’échange et éventuellement d’organiser une balade ou une sortie. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à composer le 03.81.58.38.39 ou le 07.84.90.32.71

L'interview de la rédaction / Adrien Varengue, le coordinateur de développement social à l’antenne de Besançon

 

La gestion de l’eau est un véritable problème en cette période de sécheresse. Ce jeudi, une nouvelle réunion est prévue, en présence du Préfet du Doubs, pour évaluer la situation. Des restrictions encore plus fortes pourraient être prises. Le niveau « crise Â» pourrait être acté.

Rappelons que deux communes manquent cruellement d’eau actuellement dans le département. C’est le cas des villages de Valoreille et d’Arc-Sous-Cicon. Concernant cette dernière, 300 m3 d’eau livrée par camion citerne ont été apportés depuis le 19 juillet dernier.