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A Besançon. Ginko renforce son engagement contre le harcèlement dans les transports avec une campagne dédiée et des saynètes jouées à bord du tram. Le lancement a eu lieu le 25 novembre sur les lignes T1 et T2, où des comédiens ont simulé des situations de harcèlement pour sensibiliser les voyageurs.

La campagne s’appuie sur plusieurs dispositifs : le mot code Angela pour demander de l’aide discrètement, la descente à la demande après 21h, la vidéoprotection dans les bus et trams, ainsi que l’appel d’urgence permettant une intervention immédiate des forces de l’ordre. Objectif : informer, rassurer et mobiliser les usagers pour dire ensemble : « Pas de ça à bord ! »

 

La Ville de Besançon poursuit sa démarche ambitieuse de valorisation des femmes dans l’espace public. Par l’installation de plaques biographiques, la dénomination de nouvelles rues et la création d’un parcours patrimonial dédié, la municipalité entend rendre visible l’héritage de femmes scientifiques, artistes, militantes ou encore résistantes, longtemps oubliées dans la mémoire collective. Ce matin, une plaque a été inaugurée devant l’école Pierre et Marie Curie, dans le quartier de Palente. Elle rendant hommage à Irène Joliot-Curie.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne 

Un parcours pour découvrir Besançon autrement

Ce parcours, pensé pour les habitants comme pour les visiteurs, invite à arpenter le centre-ville mais aussi certains quartiers périphériques à la rencontre de figures féminines marquantes. Chaque plaque comporte des éléments biographiques détaillés, permettant de contextualiser le parcours de ces femmes et de comprendre leur rôle dans l’histoire : scientifique, artistique, politique ou syndicale. « Ce cheminement permet de découvrir la ville à travers ces personnages, et de mieux comprendre leur contribution à notre société », souligne Aline Chassagne, élue de la majorité municipale bisontine, en charge de la culture et du patrimoine historique. 

Une initiative pour corriger une inégalité historique

Cette action s’inscrit dans un constat largement partagé, avant cette mandature, seuls 5% des noms de rue à Besançon portaient le nom d’une femme. Pour la municipalité, agir sur ces symboles participe pleinement à la lutte contre les inégalités femmes-hommes. « Remettre les femmes dans l’espace public, c’est rappeler leur place dans notre histoire. Les rues, les places, les squares, mais aussi les statues, deviennent des supports de mémoire visibles par toutes et tous », explique Mme Chassagne.  L’objectif est double : offrir une meilleure représentation féminine dans la ville et nourrir le regard des plus jeunes générations.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne 

Un dispositif pensé pour les familles et les écoles

La localisation de certaines plaques, notamment à proximité d’établissements scolaires, n’est pas anodine. La municipalité revendique un intérêt particulier pour les relations intergénérationnelles, permettant aux enfants, aux parents, aux grands-parents et aux enseignants d’être confrontés quotidiennement à ces figures féminines. « Devant une école, on touche plusieurs générations. C’est essentiel en termes de pédagogie et de transmission. Ces femmes ont façonné notre histoire, avec un grand H mais aussi à travers des trajectoires individuelles incroyables », rappelle l’élue. Le parcours devient ainsi un outil éducatif, culturel et citoyen.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne 

Statues, rames de tram et nouvelles rues : des hommages multiples

Au-delà des plaques, Besançon a multiplié les formes d’hommage : des statues dédiées à Henriette de Crans, Colette et Eugénie d’Héricourt, des rames de tram portant les noms d’Odile Selb-Bogé, résistante déportée, Denise Lorach, fondatrice du Musée de la Résistance et de la Déportation, ou encore Germaine Tillion, honorée une nouvelle fois. Plusieurs rues et lieux publics ont également été renommés en hommage à des femmes telles qu’Isabelle Febvay, Gisèle Halimi, Germaine Tillion, Yvonne Bühler, Paulette Guinchard, Marguerite Vieille-Marchiset, Clarisse Vigoureux, Gabrielle Petit, Assia Djebar, Hannah Arendt, Janine Andrade ou encore Yvonne Grappin.

Focus : Irène Joliot-Curie, une figure mise à l’honneur

L’une des deux plaques dévoilées ce mercredi célèbre Irène Joliot-Curie, chimiste, physicienne, prix Nobel de chimie 1935 aux côtés de son mari Frédéric Joliot-Curie, et l’une des premières femmes à entrer dans un gouvernement français en 1936. Fille de Pierre et Marie Curie, pionnière de la radioactivité artificielle, elle fut également commissaire au Commissariat à l’énergie atomique en 1945. Décédée en 1956 d’une leucémie liée à son exposition professionnelle au polonium et aux rayons X, elle symbolise à la fois l’excellence scientifique et l’engagement politique. Placée « à la croisée des chemins du quartier et des générations », sa plaque s’intègre pleinement à ce parcours de mémoire féminine.

Cette semaine, Pontarlier accueille la deuxième édition de Couleur Urbaine, consacrée à un thème essentiel : la santé mentale des jeunes. La thématique se poursuit ce mercredi, au théâtre Bernard Blier, à 20h, avec un stand-up engagé pour aborder la santé mentale autrement : humour, pédagogie et sensibilité pour ouvrir la discussion avec les jeunes et le grand public. Vendredi 28 novembre, rendez-vous au Klab, à 20h,  pour une soirée jeunes : open mic, concert et talents émergents de France et de Suisse.

Ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes,  le département du Doubs a officialisé, ce mardi, la signature de son troisième plan de lutte contre les violences faites aux femmes, en présence des représentants de l’État, des acteurs judiciaires et des associations de terrain. Ce nouvel engagement vise à renforcer la coordination entre institutions et milieu associatif, afin d’améliorer la prise en charge des victimes et le suivi des auteurs. Rencontre avec Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

Un partenariat élargi

L’idée centrale de ce plan est de développer le partenariat entre les signataires institutionnels (préfecture, justice, forces de l’ordre) et les associations spécialisées, mais aussi d’intégrer toutes les structures locales engagées dans ce combat, comme c’est le cas pour cette nouvelle mouture avec l’Inspection Académique du Doubs, les associations des Maires ruraux du Doubs et des Maires de France, la Ville de Montbéliard  et la Caisse d’Allocations Familiales. « On essaie de maintenir une approche globale, en ajoutant des outils et en déclinant les textes au niveau départemental », a résumé Mme Geoffroy.  Au total, ce sont 15 partenaires qui ont encore répondu présent pour les deux prochaines années ( 2026 – 2028). Par lesquels, les  villes de Besançon, Morteau et Pontarlier, le Conseil Départemental du Doubs, la préfecture du Doubs, la gendarmerie, le ministère de la justice, … .

L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

Un plan départemental structuré autour de trois axes majeurs

Il a été rappelé que la lutte contre les violences conjugales repose sur une stratégie départementale articulée autour de trois axes essentiels : la prévention, l’accompagnement des victimes et la sanction des auteurs. Malgré des avancées significatives, la prise en charge reste difficile, en particulier face à des auteurs déterminés. Le premier axe du plan départemental, consacré à la prévention, est considéré comme indispensable pour agir en amont. Les actions menées ciblent en particulier les jeunes, afin de sensibiliser aux violences, de déconstruire les stéréotypes de genre et de promouvoir des relations respectueuses. Le deuxième axe repose sur trois piliers : l’écoute, l’accompagnement et l’hébergement en urgence ou de plus longue durée. Le troisième axe repose sur la réponse pénale.

JUSTICE FEMME 33

 L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

 

L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

Un engagement collectif réaffirmé

Ce troisième plan départemental marque une étape supplémentaire dans la lutte contre les violences faites aux femmes dans le Doubs. Il mise sur la coopération renforcée, la judiciarisation plus efficace et l’accompagnement des victimes comme des auteurs. Les acteurs locaux reconnaissent des avancées, mais soulignent que le chemin reste long pour éradiquer ces violences. L’actualité récente vient nous le rappeler. Jeudi dernier, pas moins de quatre féminicides se sont produits en France, dont un à Besançon. Lors de cette cérémonie a d’ailleurs été rendu à Laure, lâchement tuée dans le quartier des Prés de Vaux par son ancien compagnon.

À l’occasion des semaines de mobilisation contre les violences faites aux femmes, plusieurs associations bisontines rappellent que la prostitution demeure l’un des angles morts des politiques publiques. Au sein du Mouvement du Nid, Alain Darmigny, bénévole et co-délégué de l'antenne locale,  observe une situation locale en profonde mutation, marquée par l’explosion du numérique et une application très limitée de la loi.

Des violences intégrées aux violences faites aux femmes

Pour le Mouvement du Nid, les violences subies par les personnes en situation de prostitution doivent être considérées comme faisant pleinement partie des violences faites aux femmes. L’association rappelle que les risques d’agressions, de pressions et d’emprise restent structurels et massifs. Cette réalité motive la participation du Mouvement du Nid aux actions organisées autour du 25 novembre.

L'interview de la rédaction : Alain Darmigny, bénévole et co-délégué de l'antenne locale

 

Accompagnement et prévention sur le terrain

L’association assure au quotidien l’accompagnement de personnes prostituées cherchant de l’aide ou un appui pour sortir de la prostitution. Elle mène également des actions de prévention et de formation auprès des professionnels, afin d’améliorer la connaissance du phénomène et la prise en charge sociale ou médicale.
Cet accompagnement englobe écoute, orientation, accès aux droits, ainsi qu’un travail de repérage lors de maraudes physiques ou numériques.

Une loi peu appliquée malgré l’interdiction d’achat d’actes sexuels

Depuis l’entrée en vigueur de la loi de 2016, l’achat d’actes sexuels est interdit et passible d’une amende. Pourtant, selon le Mouvement du Nid, aucun client n’a été verbalisé dans le Doubs depuis 2007.
L’association dénonce un « angle mort judiciaire » qui prive la loi de tout effet dissuasif. Elle appelle à une véritable politique de verbalisation des clients, estimant que l’absence de sanctions contribue à maintenir les personnes prostituées dans un système de violences et de dépendances.

Une prostitution désormais majoritairement en ligne

Comme partout en France, la prostitution bisontine s’est largement déplacée vers Internet. Les plateformes et sites spécialisés servent désormais de principaux vecteurs d’organisation.
À Besançon, seules quelques personnes exercent encore dans la rue. La grande majorité travaille depuis des lieux privés, souvent dans un grand isolement. L’association observe également une forte présence de femmes étrangères, dont la situation s’est fragilisée depuis la crise du Covid.

Des personnes considérées avant tout comme des victimes

Pour le Mouvement du Nid, la prostitution s’inscrit dans un rapport de domination qui empêche tout véritable consentement. L’association qualifie les personnes prostituées de victimes, qu’il s’agisse de violences physiques, psychologiques, économiques ou issues de réseaux.
Cette lecture oriente l’ensemble de leurs actions : l’accompagnement des personnes prostituées, la dénonciation des violences qu’elles subissent, et la défense d’une application cohérente de la loi visant les clients.

À l’occasion du 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, les associations, syndicats et institutions du territoire bisontin se mobilisent. Dans un contexte où les chiffres repartent à la hausse, cette édition 2024-2025 met en lumière trois enjeux majeurs : les violences conjugales, l’accompagnement des enfants exposés, la future Maison départementale des femmes et la lutte contre les violences en contexte prostitutionnel et professionnel.

Violences conjugales : une hausse alarmante

Selon le collectif Nous Toutes, 142 féminicides ont été recensés cette année en France, soit un tous les deux jours, une tendance à la hausse après quelques années de ralentissement.
Le ministère de l’Intérieur estime à 272 000 le nombre de femmes victimes de violences conjugales enregistrées en 2024 — uniquement celles qui ont été signalées. Or, seulement une victime sur six porte plainte : la réalité est donc largement sous-estimée. Le 39 19, numéro national, a déjà dépassé les 100 000 appelants en 2024. Parmi les appelantes victimes de violences conjugales : 14 % ont été menacées de mort, 30 % subissent des violences post-séparation et 82 % témoignent d’un impact important sur leur santé. L’OMS confirme l’ampleur des conséquences : les femmes victimes perdent en moyenne 4 années de vie en bonne santé et présentent 60 % de problèmes de santé supplémentaires.

L'interview de la rédaction : Eva Bronnenkant, présidente de l'association Solidarité Femmes à Besançon 

Enfants exposés : des victimes à part entière

Les violences conjugales touchent directement les enfants : 75 % des appelantes du 39 19 sont mères, 98 % estiment que leurs enfants sont victimes de violences indirectes, 84 % observent anxiété et stress et 33 % relèvent signes de dépression ou de fatigue. L’association Solidarité Femmes souhaite créer un pôle spécialisé d’accompagnement des enfants victimes, afin d’élargir l’offre actuelle, limitée aux enfants des femmes hébergées. Plus d’une centaine d’enfants pourraient être concernés. Le projet nécessite des financements pour renforcer les postes de travailleurs sociaux et psychologues.

L'interview de la rédaction : Eva Bronnenkant, présidente de l'association Solidarité Femmes à Besançon 

La Maison Départementale des Femmes  : ouverture en 2026

À l’initiative de Solidarité Femmes et du CIDFF, la Maison Départementale des Femmes, et soutenue par la Ville de Besançon,   ouvrira au printemps 2026. Ce futur lieu unique proposera : accueil et écoute, accompagnement global, services juridiques, sociaux, psychologiques et lien renforcé avec les professionnels de santé et le CHU. En amont de ce déménagement, l’association organise des portes ouvertes le 28 novembre, l’occasion de retracer l’histoire du lieu actuel, situé rue des Roses, et de présenter la continuité du travail mené par les salariées.

Cyberviolences

Les associations alertent sur la montée des cyberviolences, particulièrement chez les jeunes : contrôle numérique, chantage affectif, cyberharcèlement. Le « cyber-violentomètre », créé par la Fédération nationale de Solidarité Femmes, prolonge le désormais classique violentomètre diffusé notamment sur les sacs à pain.

Prostitution : un phénomène massif en ligne et une loi peu appliquée

Le Mouvement du Nid alerte sur l’explosion de la prostitution via internet : les maraudes virtuelles révèlent un « catalogue » de profils très majoritairement liés à des réseaux, souvent internationaux. À Besançon, seules 4 à 5 personnes exercent encore dans la rue ; le reste se déroule en ligne. Rappelons que l’achat d’actes sexuels est illégal. Pourtant, selon l’associations aucun client n’a été verbalisé  dans le Doubs, environ 1 200 à 1 300 verbalisations par an seulement au niveau national. A ce sujet, le Mouvement du Nid organisera  un colloque le 24 novembre, au Centre diocésain, sur la santé des personnes en situation de prostitution.

Violences au travail : un continuum des violences systémiques

L’intersyndicale CGT–FSU–Solidaires et son collectif de femmes proposeront  une conférence le 26 novembre (Faculté des Lettres), avec l’économiste Rachel Silvera, spécialiste du genre et du marché du travail. Quelques données chiffrées ont été données :  dans le privé, les femmes gagnent 22 % de moins que les hommes, à temps égal, l’écart reste de 14 %, 1 femme sur 4 est à temps partiel (souvent subi), contre 1 homme sur 10, 8 sur 10 subissent des attitudes sexistes au travail  et 4 sur 10 déclarent des violences sexistes ou sexuelles. L’objectif de la conférence : montrer que les violences économiques, conjugales et professionnelles relèvent d’un même système de domination.

Autres événements  à Besançon

Jusqu’au mois de décembre, un riche programme est proposé sur le territoire bisontin. Parmi les évènements à suivre :

Manifestation, le samedi 22 novembre, à 15h, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme (avec prises de parole des associations et la chorale féministe La Horde Vocale).

Projection du documentaire “Sous mon sourire” (Delphine Ziegler), le 2 décembre au FJT des Oiseaux.

Projection Amnesty International – “The Perfect Candidate” : le 27 novembre, à 20h, au FJT.

Signature du Plan départemental de lutte contre les violences faites aux femmes 2026-2028 : le 25 novembre, à la Préfecture.

Egalement : Actions de prévention, théâtre, expositions….

À Besançon, un rassemblement est prévu ce mercredi à 14h30, place Pasteur, à l’initiative de Sol Mi Ré. L’action s’inscrit dans la Journée internationale des droits de l’enfant et vise à alerter sur les discriminations et les violences subies par les mineurs, notamment étrangers. Le mouvement est soutenu au niveau national par la Coordination des mineurs isolés en lutte.

Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, qui se tiendra le 25 novembre, la préfecture du Doubs et la Délégation départementale aux droits des femmes lancent une opération de sensibilisation  ce mercredi 19 novembre : 165 000 sachets de boulangerie, illustrés du violentomètre et des numéros d’aide aux victimes, seront distribués.  Trois lieux ont été choisis :  A 8h30, à Audincourt, à la boulangerie Finck, à 9h, au Fournil du Lac, à Oye-et-Pallet, et à 11h, à la boulangerie Figard, à Besançon.

Dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, le Département du Jura renouvelle son engagement pour l’inclusion. Ce jeudi 20 novembre, sept duos seront constitués pour le DuoDay : une journée d’immersion dans les services de la collectivité entre agents et personnes en situation de handicap. Objectif : encourager la rencontre, bousculer les idées reçues et ouvrir des voies vers l’emploi. Une initiative concrète pour un service public plus accessible et plus humain.

Ce samedi 15 septembre, dans la cité comtoise, l’antenne bisontine de l’association L214 a organisé une action place du 8 Septembre, suite à la publication d’une enquête nationale révélant l’ampleur de l’élevage intensif. En Bourgogne Franche-Comté, 1 % des élevages concentrent 40 % des animaux. Les bénévoles ont invité les passants à interpeller leurs députés via des cartes postales-pétitions. Objectif : réduire de moitié le nombre d’animaux tués pour l’alimentation d’ici 2030. Plus de 150 cartes ont été collectées et seront transmises à l’Assemblée nationale.