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Après quatre semaines de formation collective au sein des locaux bisontins de la mission locale, les douze jeunes engagés dans le dispositif « osez le numérique » s’apprêtent à vivre deux semaines de stage dans une entreprise spécialisée dans ce domaine. Au cours de ce mois, les jeunes, âgés entre 16 et 25 ans, ont acquis des connaissances dans un spectre très large : web, graphisme, game design, … . Ce temps ne délivre pas de diplôme, mais permet à ces jeunes gens de valider ou pas leur désir de poursuivre leur projet professionnel dans cette voie.

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En compagnie de deux intervenants et d’un réseau de partenaires, les participants ont pu apprécier les compétences que leur demandent ces métiers, appréhender leurs réalités et mieux définir la direction qu’ils souhaitent prendre. Communication, graphisme, traitement et protection des données d’une entreprise, création de sites internet, … les possibilités sont diverses et variées. Comme l’explique Alix Faivre, un des deux intervenants, ces métiers sont en plein développement et les entreprises auront besoin dans les années à venir de professionnels compétents et qualifiés.

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Trouver sa voie

Les jeunes ont bien conscience qu’ « osez le numérique » n’est pas une finalité, mais une opportunité qui leur est offerte pour atteindre un objectif professionnel. Jade (21 ans) prend ce moment comme une expérience supplémentaire pour enfin décrocher une place dans l’école d’animation, spécialisée dans le numérique, qu’elle aimerait rejoindre. Léo (20 ans)  y voit également un cursus pour retrouver la confiance qu’il a perdue avec l’éducation nationale. Une chose est certaine, les projets mûrissent. A l’issue de la période de stage, un temps d’évaluation et de bilan sera effectué. Il  permettra à tout un chacun d’y voir plus clair sur sa situation et d’entrevoir d’autres chemins.

Le reportage de la rédaction

Sollicité par le sénateur PS et conseiller régional de Saône-et-Loire Jérôme Durain pour soutenir sa proposition de loi, dite « Ravacley », Jacques Grosperrin n’a pas répondu favorablement à sa demande. Rappelons que cette loi prévoyait de ne pas  renvoyer les jeunes migrants à leur majorité lorsqu’ils sont en apprentissage. Mr Grosperrin explique qu’il existe déjà  une réglementation permettant au préfet de prendre les dispositions nécessaires pour permettre à ces jeunes  de pouvoir rester sur le sol français. « 90 à 95% des jeunes qui sont en apprentissage ont une autorisation de séjour en France » explique-t-il. Et de poursuivre : « Pourquoi faire une loi, alors qu’en réalité la possibilité existe déjà ? ». C’est au préfet que revient la décision finale.

Pour Jacques Grosperrin, la question de l’immigration en France « doit être menée avec discernement ». Pour le parlementaire doubiste, il ne faudrait pas qu’une telle proposition soit « un appel d’air en direction des autres pays ».  Avec Marine Le Pen et la percée d’Eric Zemmour, ce sujet de société doit être pris avec la plus grande des sagesses et des réflexions.  « Ce type de loi pourrait encore favoriser un populisme et peut être voir progresser encore les  idées les plus extrêmes » ajoute Jacques Grosperrin. De toute façon, la loi Ravacley n’est pas passée. Elle a été rejetée par 237 voix contre et 107 voix pour au Sénat.

L'interview de la rédaction / Jacques Grosperrin

Ce matin, trente personnes, représentant 20 pays différents, se sont vues remettre leur décret de naturalisation en préfecture du Doubs. Après un long parcours administratif, elles ont enfin obtenu leur nationalité française.  Les documents nécessaires leur ont été remis. Ils leur permettront de se voir délivrer la carte d’identité et de devenir ainsi un citoyen français à part entière.  Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, reconnaît que la délivrance de la nationalité française se fait à l’issue d’un long parcours. L’objectif étant de s’assurer que la personne répond aux critères annoncés et partage les valeurs et les piliers qui régissent la société française.

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Les lois de la république au-dessus de tout

Au cours de son discours, M. Colombet a rappelé quelques règles immuables. Parmi lesquelles : la laïcité,  le droit de pratiquer une religion ou pas, et l’égalité entre les femmes et les hommes. Il a également souligné qu’en France « les lois de la République passent au-dessus de toutes les autres ». Symboliquement, en fin de cérémonie, ces femmes et ces hommes ont souhaité immortaliser cet instant, en posant devant les drapeaux tricolore et européen et aux côtés du représentant de l’état. Le fierté de devenir français et bien réelle et chacun est conscient

Le reportage de la rédaction :  Deux personnes dosposant désormais de la nationalité française et le Préfet du Doubs

Ce dimanche, en fin d’après-midi, à l’initiative de syndicats et associations militantes de gauche, un rassemblement s’est tenu sur le Pont Battant à Besançon pour se souvenir du massacre du 17 octobre 1961. Durant cette nuit, sous l’autorité du Préfet Maurice Papon, la police française a réprimé des manifestants algériens, descendus dans les rues parisiennes pour protester contre l’instauration d’un couvre-feu en France contre le seul peuple algérien, en pleine guerre d’Algérie.  Des manifestants ont été assassinés, violentés et jetés dans la Seine. Les auteurs de cette répression et leurs commanditaires n’ont jamais été poursuivis.

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La France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité. Samedi, Emmanuel Macron a reconnu que les crimes commis cette nuit-là, sous l’autorité de Maurice Papon,  était « inexcusables ». Beaucoup jugent ces mots insuffisants.  A quelques mois de l’élection présidentielle, les manifestants demandent un geste à l’état français. Par ailleurs, certains s’interrogent sur les déclarations racistes et islamophobes qui circulent en ce début de campagne.

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Pour rendre hommage aux opprimés et personnes qui ont perdu la vie, les manifestants ont symboliquement et pacifiquement jeté des fleurs dans le Doubs en fin de manifestation.

Le reportage de la rédaction, avec notamment le Bisontin  Khaled Cid, récemment victime d’un acte raciste à Battant, et Abdel Ghezali, 1er adjoint à la ville de Besançon, en charge des sports.

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Ce vendredi 15 octobre, un hommage a été rendu dans les établissements scolaires de France à Samuel Paty, à la veille du 1er anniversaire de son assassinat. En présence de Jean-François Chanet, Recteur académique Bourgogne Franche-Comté, et Jean-François Colombet, préfet du Doubs, un hommage s’est tenu à la cité administrative Sarrail, futur site du rectorat de l’académie de Besançon.  Des enfants de l’école Granvelle et des lycéens de Jules Haag avaient fait le déplacement.

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A cette occasion, le Recteur et le Préfet ont inauguré un patio en mémoire de l’enseignant, professeur d’histoire géographie et d’enseignement moral et civique, assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste pour avoir enseigné et défendu les valeurs de la République dont la liberté d’expression.

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« Touché, meurtri, envahi par la colère »

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Le Préfet du Doubs s’est dit « touché, meurtri et envahi par la colère ». Néanmoins, le représentant de l’état a rappelé son attachement au maintien « des valeurs républicaines » qui fondent notre société. Et de poursuivre : « l’école est un lieu de ressource, d’émancipation des hommes et un rempart contre l’ignorance, l’obscurantisme, le racisme et toutes les dérives misérables ». Jean-François Chanet s’est dit déterminé à lutter contre l’obscurantisme. Il veut allier les actes à la parole et à la pensée. « L’école doit continuer à préparer les jeunes à devenir des citoyens ».

Le reportage de la rédaction / Des enfants de l'école Granvelle, un lycéen de Jules Haag et Jea-François Chanet

Ce vendredi matin, dans le cadre de la semaine de l’intégration, une dizaine d’hommes et de femmes ont été reçus en préfecture pour récompenser leur engagement et leur motivation à s’intégrer dans la société française.

Ils sont Africains, Afghans, Albanais, … tous ont suivi avec assiduité le parcours qui leur était proposé pour pouvoir rester vivre en France. Pris en charge par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), ils ont appris la langue française, car il n’y a pas d’intégration possible dans maîtrise de la langue. Cet organisme assure un véritable suivi en accompagnant son public dans les démarches nécessaires pour le logement et la recherche d’un travail. D’ailleurs, à ce sujet, des conventions sont signées avec des entreprises locales et le milieu associatif pour atteindre ce troisième objectif, qui valide une intégration réussie.

Aide-soignante, boulanger, agent de service, éducateur sportif, … ces personnes ont bel et bien trouvé leur place dans la société française. Alors, autant dire que la présence du préfet du Doubs, ce vendredi matin, a renforcé cette appartenance à la nation française.

l'interview de la rédaction / Jean-François Colombet ( préfet du Doubs). Guillaume Germain ( directeur territorial de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration )

Ce vendredi 15 octobre, un hommage est rendu dans les établissements scolaires de France à Samuel Paty, à la veille du 1er anniversaire de son assassinat. Ce vendredi, en présence de Jean-François Chanet, Recteur académique Bourgogne Franche-Comté et de l’académie de Besançon, Chancelier des universités, un hommage se tiendra  à la cité administrative Sarrail, futur site du rectorat de l’académie de Besançon.

A cette occasion, le Recteur et le Préfet inaugureront un patio en mémoire de l’enseignant, professeur d’histoire géographie et d’enseignement moral et civique, assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste pour avoir enseigné et défendu les valeurs de la République dont la liberté d’expression.

Cet hommage sera rendu en présence d’élèves, de représentants des organisations syndicales, des personnels, des parlementaires et des représentants des collectivités locales.

Comme elle le fait depuis 16 ans, la Ligue Contre le Cancer Doubs/Besançon organisera ce samedi 16 octobre une vente de roses sur la voie publique et dans les grandes surfaces du Doubs.

Les centres-villes de Besançon et d’Ornans ainsi que les grandes surfaces de Besançon, Pontarlier, Pouilley-les-Vignes, Saône, Saint Vit, Roche-Lez-Beaupré, Devecey et depuis cette année Baume-les-Dames, seront investis par une centaine de bénévoles, tous réunis pour la vente de 12 000 roses. Soit une rose contre un don minimum de 2 euros, ce samedi 16 octobre de 9h à 12h30. Les bénéfices serviront au financement de la recherche en cancérologie, de l’accompagnement des malades et de la mise en place d’actions d’information et de prévention.

Une partie des salariés de l’entreprise Flowbird, implantée au parc Lafayette à Besançon, s’est rassemblée en fin de matinée, ce mardi,  devant les grilles de la firme pour dénoncer le nouveau rachat de l’entreprise. Depuis 2003, les salariés vivent au rythme des reventes successives.

En 18 ans,  la valeur de l’entreprise a été multipliée par 10, laissant des dividendes de plus en plus importants aux dirigeants actionnaires, oubliant les salariés qui, pourtant, eux aussi créent  de la richesse et donnent de la valeur au site bisontin. Pas question non plus de faire payer à ce dernier la dette consentie pour le rachat de l’usine. Ce qui, selon la CFDT, « a un impact sur l’évolution salariale ». La coupe est pleine. Dans ces conditions, il est notamment demandé aux actionnaires de reverser une partie de la valeur marchande de l’entreprise aux salariés. Un nouveau rassemblement est prévu jeudi prochain, après la prise de parole du patron de Flowbird, qui se tiendra, en visio, la veille.

L'interview de la rédaction / Marc Szabo de la CFDT

L’Insee a lancé le 11 octobre  sa grande enquête sur les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). 5 000 ménages seront interrogés en France métropolitaine. 300 logements sont concernés en Franche-Comté. Cette enquête vise d’abord à collecter des informations décrivant l'équipement des ménages. Elle s’attache ensuite à mesurer les usages des ménages. En 2021, deux nouveaux modules sont ajoutés à l’enquête : l’usage du téléphone (fixe et mobile) et l’utilisation des services administratifs.