Choix du secteur :
Se connecter :
 

A Pontarlier. Un jeune homme de 23 ans sera reconvoqué prochainement par le commissariat de police. Le 14 juillet dernier, lors d’un contrôle, il est apparu que son permis de conduire n’était plus valide, qu’il conduisait également avec un défaut d’assurance et sous l’effet de stupéfiants. Comme l’exige la loi, il reviendra au commissariat lorsque la quantité de THC qu’il avait dans le sang sera connue précisément.

La garde à vue d’un homme de 59 ans a été prolongée ce vendredi. Il est soupçonné d’avoir harcelé une femme de 67 ans. Il a été enregistré 67 appels entre le 19 juin et le 7 juillet. 152 messages ont également été enregistrés.  Il a laissé des messages grivois, espérant obtenir des faveurs de la part de la sexagénaire. Eprouvée psychologiquement, cette dernière s’est vu prescrire 5 jours d’ITT

La garde à vue d’un homme de 24 ans a été prolongé ce jeudi soir à Besançon. Dans la nuit de mercredi à jeudi, alcoolisé, il a insulté et menacé de mort à plusieurs reprises un agent de sécurité qui venait de lui interdire l’entrée à un bar de nuit, situé au centre-ville, Grande Rue, en raison de son état. Au cours de son audition, il a reconnu avoir bu de l’alcool, mais a nié les menaces.

Une automobiliste de 44 ans s’expliquera le 22 septembre prochain devant la justice. Mardi, vers 16h, une patrouille de police a remarqué sa conduite approximative. Lors du contrôle, il est apparu que son permis de conduire n’avait plus de point et qu’elle conduisait sous l’effet de l’alcool. Elle a été placée en garde à vue.

Le salarié d’une entreprise de téléphonie a été interpellé. Il est soupçonné d’avoir dérobé environ une trentaine d’iphones, en quatre fois, pour un préjudice total estimé à 32.000 euros. Les faits ont été enregistrés entre mai et juin 2022.  L’individu a été interpellé ce 28 juin et placé en garde à vue.

Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Il a expliqué que son entreprise ne le payait pas assez. C’est pour cela qu’il avait agi ainsi. Il a également précisé avoir revendu tous les appareils à la sauvette et avoir utilisé l’argent pour rembourser des dettes à des tiers et pour jouer au casino. Il s’expliquera le 10 novembre prochain devant la justice.

En cette période ensoleillée, les trottinettes électriques, sont la cible des forces de l’ordre. Le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, rappelle les règles qui régissent cette pratique. Il prévient également les contrevenants que ces infractions sont sanctionnées par la loi. On fait le point sur ces consignes  

Tout d’abord, la vitesse maximum de ces engins ne doit pas dépasser 25 km/h, il faut être âgé au moins de 12 ans  et il est bien entendu strictement interdit de circuler à deux et sur les trottoirs. D’autre part, le port d’un casque audio ou d’écouteurs sont également interdits, les trottinettes doivent être équipées d’un système de freinage, d’un avertisseur sonore et d’un système de feu avant et arrière.  Bien évidemment, le conducteur doit posséder une assurance « responsabilité civile ». Le non-respect de ces règles s’accompagne d’une amende qui peut s’élever à 35 euros pour le port d’écouteurs à 120 euros si le conducteur n’a pas l’âge requis ou encore 3750 euros pour l’absence d’assurance.

Enfin, dernier conseil du commandant et pas des moindres, pensez à bien attacher votre engin si vous devez le stationner. D’une valeur parfois de plus de 1000 euros, les trottinettes électriques sont très  convoitées par les malfrats qui n’hésiteront pas à s’en  emparer s’ils en ont l’occasion

L'interview de la rédaction / Commandant Trousseau 

 

Après quatre jours d’audience, et plus de 6h30 de délibéré, les condamnations concernant l’affaire des tirs entre dealers, dans le quartier Planoise, et concernant  « la Tour de Fribourg »,  sont tombées ce jeudi soir. Sept hommes, qui composaient l’une des bandes rivales, étaient jugés devant le tribunal correctionnel de Besançon.

10 ans de prison ferme pour Omar et Youssouf Abdou, c'est le verdict qui est tombé pour les deux leaders présumés de la bande dit de la Tour de Fribourg. Le premier, âgé de 27 ans, incarcéré depuis ses 18 ans, va donc encore passer de nombreuses années en prison. Cependant, fait à noter, les deux frères ont été rendus coupables d'associations de malfaiteurs en vue de réaliser des trafics de stupéfiants mais ont été relaxés sur l'ensemble des faits concernant les fusillades qui ont ravagé le quartier de planoise de novembre 2019 à mars 2020. 

Reportage et montage : Redouane Touta

Réaction de l'avocat d'Omar Abdou



Kahlil khaoui, venu de la région parisienne pour organiser ces fusillades a en revanche été condamné à 9 ans de prison ferme pour ces faits. Les autres peines encourues sont moindres et Aziz Aljef a notamment été relaxé de tous les chefs d'accusation suscitant un grand soulagement dans la salle d'audience. Tous les accusés sont parus assez souriants mais les avocats de la défense se disent forcément insatisfaits étant donné qu'ils plaidaient la relaxe pour tout le monde.

Réaction de l'aocate de Aziz Adjief

Enfin, en plus de toutes les peines carcérales, une peine de 5 ans d'interdiction du territoire franc comtois a été ajouté : une disposition qui permettra peut-être de ramener le calme dans le quartier de planoise. 

Le reportage de la rédaction / Matéo Bonin

Un jeune homme de 18 ans a été interpellé mardi soir, à 19h, rue Ravel à Besançon. Il se trouvait sur un point de deal et s’adonnait à de la vente de produits stupéfiants. Il a été trouvé en possession de 62 grammes de résine de cannabis, 4 grammes de cocaïne et la somme de 230 euros. A l’issue de sa présentation devant la justice, il a été condamné à une peine de six mois d’emprisonnement assortie du sursis probatoire.

Cette semaine se tient au palais de justice de Besançon, le premier procès sur les fusillades qui ont secoué le quartier de Planoise entre 2019 et 2020. Sept prévenus comparaissent, dont un homme qui est soupçonné d’avoir piloté un trafic de stupéfiants depuis sa prison et ordonné des règlements de compte.

Ce procès plonge au cœur du trafic de stupéfiants de Besançon. De la gestion, de la vente, et du chiffre d’affaires, en passant par le recrutement des vendeurs, mais aussi la concurrence pour occuper les points de deal. Et bien évidemment de toutes les violences qui en résultent. Depuis ce lundi, ce sont sept individus qui sont jugés au palais de justice de Besançon pour une dizaine de fusillades ayant eu lieu entre novembre 2019 et mars 2020. Des coups de feu et une affaire de séquestration qui ont fait cinq victimes, et qui découlent directement de cette guerre entre deux bandes rivales. Tous les prévenus sont soupçonnés d’avoir pris part au trafic du clan « de la Tour » et à ces fusillades. Une escalade de violence qui a conduit à l’assassinat d’un innocent : Houcine Hakkar, abattu par erreur, le 8 mars 2020. Le délibéré est attendu pour la fin de semaine.

Hier soir, l’association Solmiré s’est livré à une action choc à la Gare Viotte pour soutenir la petite Mariama et sa famille qui sont menacées d’expulsion. La fillette de 4 ans risque l’excision en cas de retour dans son pays d’origine la Sierra Leone. D’autres actions sont prévues pour la demande d’asile de Mariama.

“C’est tellement dur pour moi, je ne suis plus moi-même", prononce Juliana en larme. Victime d’excision à l’âge de 15 ans, elle quitte son pays la Sierra Leone en 2017 lorsqu’elle est menacée d’une seconde mutilation. Exilée en Allemagne la jeune femme donne naissance à deux enfants avant d’être menacée d’expulsion et trouver refuge en France au début de l’automne 2021. La préfecture du Doubs estime que d’après les lois et la procédure de Dublin, l’Allemagne est le pays qui doit donner le droit d’asile à la famille.

Sauver la petite Mariana

En cas de retour au Sierra Leone, la petite Mariana âgée de 5 ans risque de subir le même sort. “On a décidé de faire une action choc pour vraiment rendre cette situation visible et que les choses avancent auprès du préfet.” explique Lucie, bénévole dans le collectif Solmiré. L’action a pour but d’imager la cruauté de l’excision. Un mannequin à l’effigie du préfet ferme brusquement un sécateur, s’en suit des jets de faux sang qui viennent éclabousser des femmes vêtues d’un seul drap blanc. Des scènes fortes qui ont interpelé de nombreux usagers de la gare. L’association compte sur ces initiatives pour obtenir au plus vite le droit d’asile pour Juliana et ses deux enfants.