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A Besançon, la garde à vue d’un homme de 40 ans a été prolongée hier. Les faits se sont produits rue des Dhalias. Il est soupçonné d’avoir menacé de mort une voisine avec un couteau à plusieurs reprises. Avec ce même objet, il s’est bruyamment illustré en frappant aux portes de plusieurs appartements.

Lors de leur intervention, le 19 octobre dernier, les policiers ont découvert un homme alcoolisé, présentant une plaie saignante au visage et plusieurs taches de sang sur son t-shirt. Il présentait un taux de 1,78 gramme d’alcool par litre de sang. A son arrivée au commissariat, il a outragé le geôlier et lui a craché sur ses chaussures.

Christine Bouquin réagit, dans un communiqué de presse,   à l’affaire mettant en cause Daniel Benazeraf, lorsqu’il occupait la fonction de président de l’ADAT, une antenne du conseil départemental du Doubs. Rappelons que ce dernier a détourné 127.000 euros d’argent public pour son usage personnel.

Mme Bouquin souligne qu’elle a pris ses responsabilités lorsqu’elle a eu écho de ces malversations.  Un signalement a été effectué auprès du procureur de la république, une révocation a été prise et une plainte a été  déposée. Christine Bouquin tient à préciser qu’aucun signalement n’a été effectué par les autorités de contrôle de l’organisme à ses services. Elle ajoute qu’elle se constituera partie civile « pour le double préjudice et d’image qu’elle subit ».

Deux jeunes hommes, âgés de 17 et 18 ans, sont soupçonnés d’être impliqués dans plusieurs affaires survenues à Pontarlier. Les deux individus ont été interpellés ce mercredi. Ils ont dérobé deux véhicules, en ont accidenté plusieurs et ont brûlé l’un d’eux pour cacher des preuves. Ils ont également commis un cambriolage, en fracturant la porte de garage d’une habitation.

C’est grâce à des signalements et des descriptions précises que les deux jeunes malfrats présumés ont pu être identifiés. L’un d’eux était également en possession des objets dérobés. Un couteau et du cannabis ont également été retrouvés. Le mineur a été présenté à un juge des enfants ce mercredi. Quant à l’aîné, il devra s’expliquer prochainement devant la justice.

Un homme de 50 ans a été placé en garde à vue, avec différemment de ses droits, au commissariat de la Gare d’Eau à Besançon. Il est impliqué dans un accident de la circulation, survenu mardi soir, vers 20h, rue du Chasnot, dans la cité comtoise. Lors du contrôle d’usage, il est apparu qu’il était positif au dépistage de l’imprégnation alcoolique. Il présentait un taux de 1,54 gramme d’alcool dans le sang.

Un homme, âgé de 31 ans, déjà incarcéré, a été confondu dans le cambriolage d’un commerce de prêt à porter, situé place Cassin, à Besançon, en octobre 2021, et d’un vol par effraction, commis en janvier 2022, au préjudice d’un magasin d’optique de la zone commerciale de Chateaufarine. Des traces de sang et d’ADN avaient été prélevées sur place. Lors de son audition, il a nié les faits devant les policiers de l’unité des atteintes aux biens. Il comparaîtra ce mercredi 19 octobre devant la justice.

Ce lundi, à la mi-journée,  policiers et magistrats se sont rassemblés sur le parvis du palais de justice de Besançon. Ils sont venus dire leur opposition à la réforme de la police judiciaire, portée par Gérald Darmanin, le Ministre de l’Intérieur. Ce dernier veut réorganiser ce service, fer de lance de l’investigation en France. Les professionnels sont inquiets et craignent de perdre leur indépendance. Avec un renforcement de l’autorité des Préfets, ils redoutent l’intervention du politique dans leur action au quotidien.

Rappelons que cette réforme, que Gérald Darmanin présente comme « la plus ambitieuse depuis 40 ans », prévoit de placer la PJ, comme les autres services de police, sous l'autorité d'un directeur départemental de la police nationale, dépendant du préfet. « Cette réorganisation dissimule des bouleversements majeurs qui sont de nature à porter gravement atteinte à l’efficacité des enquêtes et surtout à l’indépendance de la justice. Elle sacrifiera une filière hautement spécialisée sur l’hôtel du traitement de masse de la délinquance au quotidien » explique Alexandra Chaumet, déléguée régionale du syndicat de la magistrature.

L'interview de la rédaction / Alexandra Chaumet, déléguée régionale du syndicat de la magistrature

 

Un mineur, âgé de 15 ans, a été placé en détention provisoire. Vendredi soir, à Planoise, il a été retrouvé en possession de barrettes de résine de cannabis et de trois bonbonnes de cocaïne. Au cours de son audition, le jeune homme a reconnu les faits. Il est également apparu qu’il faisait l’objet d’un mandat d’amener.

Dimanche matin, à Pontarlier, un automobiliste, qui avait refusé de se soumettre à un contrôle routier,  a fini par se présenter au commissariat après avoir été contacté par les forces de l’ordre. Ce dernier, venu en voiture,  était encore alcoolisé lorsqu’il s’y est rendu. Il a été fait appel à un tiers pour le prendre en charge. Son véhicule a été immobilisé. Son permis a fait l’objet d’une rétention administrative.

Après jours trois de procès, la cour d’appel de Lons-le-Saunier a condamné à 30 ans de réclusion criminelle, accompagnée d’une période de sûreté de 20 ans, Rashid Askari, pour le meurtre de sa compagne. Cette femme de 34 ans, mère de deux enfants, a reçu 19 coups de couteau, à Besançon, en octobre 2018. Cette condamnation correspond à celle qui avait été prononcée en première instance.

Ce vendredi matin, le procureur de la République de Besançon et le président du tribunal judiciaire de Besançon ont réuni des représentants des institutions publiques ainsi que de nombreuses représentantes d’associations engagées dans la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales. Ensemble ils ont signé une convention destinée à améliorer le fonctionnement de l’ordonnance de protection pour les personnes victimes de violences conjugales. Pour rappel, dans la juridiction de Besançon, 19 ordonnances de protection ont été prises à l'encontre d'hommes auteurs de violences contre leur conjointe ou ex-conjointe en 2022.

 

Ce vendredi 14 octobre a eu lieu la signature d'une convention ayant comme objectif d’améliorer la mise en place de l'ordonnance de protection pour les personnes victimes de violences conjugales, dans le ressort du tribunal judiciaire de Besançon. Cette convention stipule précisément les rôles et les devoirs de chacun dans le cas de la mise en place d'ordonnances de protection. Pour rappel, l'ordonnance de protection est délivrée par le juge, saisi par la personne en danger, si besoin assistée, ou, avec l'accord de celle-ci, par le ministère public. Sa délivrance n'est pas conditionnée à l'existence d'une plainte pénale préalable. Cette convention permet des améliorations au sujet de la prise en charge des victimes, notamment grâce à la mise en place de protocoles clairs et détaillés. Ce document précise la marche à suivre pour les signataires durant trois phases : la phase préparatoire à l'ordonnance de protection, la phase de l'audience et la phase post-audience, lorsque l'ordonnance de protection a été rendue. Dans la juridiction de Besançon, 19 ordonnances de protection ont été prises à l'encontre d'hommes auteurs de violences contre leur conjointe ou ex-conjointe en 2022. 

 

Alain Troilo, le président du tribunal judiciaire de Besançon : 

 

"C'est avec tous les acteurs que nous avons travaillé à l'élaboration de ce protocole" s’est félicité Etienne Manteaux, le procureur de la République. "Sur les 12 derniers mois, à Besançon, nous sommes à quatre homicides. On devrait être en dessous de 1 pour 100 000 habitants pour être dans la moyenne, nous sommes à quatre. Ce sont des femmes qui n’avaient pas porté plainte" souligne tout de même le procureur. Avant d’ajouter que « tout n’est pas parfait mais l'immense majorité des dossiers est traitée avec une grande sévérité. Car les chiffres sont mauvais, très mauvais dans le Doubs » explique Etienne Manteaux en évoquant les homicides conjugaux dans la juridiction de Besançon en 2022. 

 

Mélanie Geoffrey, déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité : 

 

 

Les signataires de cette convention :

-          Préfecture du Doubs

-          Tribunal Judiciaire de Besançon

-          Groupement de Gendarmerie Départemental du Doubs

-          Direction Départementale de la Sécurité Publique du Doubs (DDSP 25)

-          Ordre des avocats de Besançon

-          Chambre départementale des commissaires de justice du Doubs

-          Centre hospitalier universitaire de Besançon

-          Association du Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles du Doubs (CIDFF 25)

-          Association Solidarité Femmes

-          Association La Marelle

-          Association France Victimes 25 Besançon