Un mineur de 17 ans a été interpellé par la police nationale cette nuit, vers 00h45, rue Mégevand à Besançon. Le jeune homme circulait sans s’arrêter au feu tricolore. Lors de son contrôle, il a expliqué qu’il conduisait la voiture de son père. Il a également précisé qu’il devait passer l’épreuve dans une dizaine de jours. Il est également apparu que le véhicule n’était pas assuré. En attendant les suites qui seront données à cette affaire, le jeune contrevenant a été remis à son civilement responsable.
Un mineur de 15 ans devra s’expliquer en septembre prochain devant la justice. Dans un foyer bisontin pour mineurs isolés, l’adolescent a menacé un autre jeune, avec un couteau, à l’issue d’une partie de baby-foot. Ses agissements et problèmes psychologiques ont inquiété les éducateurs. Après avoir été placé dans un service psychiatrique et renvoyé, le mis en cause a été placé en garde à vue. Le couteau a été détruit.
Du 31 mai au 6 juin, dans le cadre de l’opération Colbert, les services de la direction régionale des douanes de Besançon ont saisi 41 kilos de tabac illégal sur la durée de l’opération, équivalent à 206 cartouches de cigarettes. De nombreux services ont été mobilisés sur les territoires de Besançon, Pontarlier, Morteau, Lons-le-Saunier, les Rousses, … . Cette opération était inédite dans son ampleur et sa durée. Au total, ce sont 70 opérations qui ont été menées, de jour comme de nuit. Près de 1000 véhicules et commerces ont été contrôlés.
Le septuagénaire saônois, mari d’une assistante maternelle, aujourd’hui décédée, comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Besançon. Il a été condamné à cinq ans de prison ferme pour des faits d’agressions sexuelles. La procureure générale Alexandra Chaumet avait requis huit ans d’emprisonnement. Les agressions ont été commises à Saône entre 2004 et 2020. Les faits sont glaciaux. Six victimes, dont sa petite fille, ont été recensées par la justice.
La responsable d’un restaurant à Pontarlier a été interpellée par les policiers bisontins ce mardi matin, vers 10h, rue Kastler. Cette dernière a tente de dérober pour plus de 80 euros de denrées alimentaires dans un magasin de vente en gros. Elle a été placée en garde à vue. Lors de son audition, cette femme de 62 ans a reconnu les faits. Elle a expliqué qu’elle souffrait de cleptomanie. Une pathologie pour laquelle elle serait suivie par un spécialiste. Elle devra s’expliquer en novembre prochain devant la justice.
Le chauffeur routier de nationalité espagnole, interpellé le 18 mars dernier, sur l’A39, a été présenté devant le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier le 1er juin dernier. Il a été condamné à 30 mois d’emprisonnement, une interdiction définitive du territoire français et une amende douanière de plus de 3,5 millions d’euros. La confiscation de l’ensemble routier a également été prononcée au profit de la Douane.
Le commissariat de police de Pontarlier appelle la population à la prudence et à la vigilance. Les forces de l’ordre du Haut-Doubs ont constaté une recrudescence des démarchages à domicile, avec leurs lots d’arnaques en tous genres. Le commandant Trousseau rappelle l’importance de ne pas s’engager définitivement et demander de bénéficier du délai de sept jours de réflexion, associé au droit de rétractation à l’issue. N’hésitez pas à vérifier que vos interlocuteurs sont en capacité de présenter des documents réglementaires. En cas de doute, n’hésitez pas à joindre les forces de l’ordre, et notamment le commissariat de Pontarlier, en composant le 03.81.38.51.10
La sagacité des policiers pontissaliens a payé. Ce jeudi après-midi, lors d’une patrouille, ils sont parvenus à identifier l’auteure présumée d’un vol de sac à main, commis en février dernier dans un commerce du centre-ville de la cité. La Bisontine a été conduite manu militari au commissariat. Il a été découvert sur elle un couteau. La mise en cause devra s’expliquer devant la justice.
Suite au démarchage illégal, dernièrement mené par un groupe de collégiens sur la commune de Doubs, la police nationale et son réfèrent à la cause animale ont remis la valeur du préjudice récolté à la Société Protectrice des Animaux. Rappelons que ces jeunes gens ont prétexté une action caritative, en faveur de cette association, pour récolter quelques subsides. Soit environ une centaine d’euros.
Depuis le mois de janvier dernier, un référent policier et gendarme est nommé dans chaque commissariat de police et brigade de gendarmerie de France pour lutter contre les violences et autres mauvais traitements infligés aux animaux. Cette organisation fait suite à un partenariat, impliquant la SPA et les ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur.
Dans le cadre d’une opération de sensibilisation sur la sécurité des femmes dans l’espace public, à l’initiative de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs, a mouillé la chemise dans le hall de la gare Viotte de Besançon ce mercredi après-midi. A ses côtés, le Commandant Michel Perrin et des représentantes d’associations engagées dans cette cause.
Nationalement, ce sont cinq millions de flyers qui seront distribués par les policiers et les gendarmes dans le cadre de cette démarche, baptisée « aller vers nos concitoyens ». L’objectif de ce document est d’informer et rappeler à chacune et chacun les gestes à avoir lorsque l’on est témoin ou victime d’une agression. Le préfet du Doubs explique que le harcèlement de rue « prend une importance considérable ». M. Colombet est venu dire aux femmes que le gouvernement français était pleinement mobilisé à leurs côtés, que les forces de l’ordre ont été formées pour les écouter et agir et qu’un travail de proximité est mené avec le milieu associatif local.
L'interview de la rédactuion : Jean-François Colombet
Les associations veulent plus de moyens
Cette sensibilisation passe par une présence renforcée des policiers et gendarmes sur le terrain, mais le monde associatif demande aussi un accompagnement encore plus fort de l’état. Pour Christine Perrot, militante à l’association Solidarité Femmes, la présence policière est insuffisante. Il faut faire changer les mentalités et mener une politique éducative forte. « Il faut changer l’état d’esprit des hommes » explique Mme Perrot. Cette dernière demande plus que « cette action de communication ». Elle veut « des moyens supplémentaires pour les associations » afin qu’elles puissent mener leurs actions auprès des victimes et continuent à œuvrer auprès des nouvelles générations pour lutter contre le sexisme et toutes les formes de violences, qu’elles soient physiques ou verbales.
L'interview de la rédaction : Christine Perrot