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Le procès en appel de Nicolas Zepeda reprend ce jeudi matin, à 9h, à Vesoul. Il avait été suspendu mardi après la décision du meurtrier présumé chilien de refuser les deux avocates, Emmanuelle Huot et Catherine Bresson, qui avaient été désignées, après qu’il ait déjà récusé Me Vey, qui devait le défendre durant cette nouvelle comparution devant la justice. Zepeda sera défendu par Me Portejoie. Rappelons que le trentenaire est poursuivi pour la mort en 2016 de son ex-petite amie, la japonaise Narumi Kurosaki, venue étudier à Besançon. En première instance, il avait écopé de 28 ans de réclusion.

Un sans domicile fixe de 21 ans a été condamné à neuf mois d’emprisonnement avec sursis probatoire. Il a été laissé libre à l’issue de sa comparution devant le juge des libertés et de la détention. Le 19 février, il a quitté précipitamment une voiture, à hauteur du Faubourg Tarragnoz, à Besançon, alors que le conducteur prenait la fuite. Lors de son interpellation, il a été retrouvé en possession de d’un colis, qui contenait un kilo de résine de cannabis. L’automobiliste, qui a pris la fuite en direction de Beure, n’a pas encore pu être appréhendé.

Un mineur de 15 ans, faisant l’objet d’une fiche de recherche, a été interpellé lors d’une opération de sécurisation, menée chemin du cerisier, à Besançon. Il faisait l’objet d’un mandat d’amener délivré par le juge des enfants du tribunal judiciaire de Besançon. Il était en possession de près de 2 grammes de résine de cannabis. Présenté hier matin à un magistrat, il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Dijon dans l’attente de son jugement.

A compter de ce mardi, et jusqu’au 10 mars prochain, le tribunal de Vesoul accueille le procès en appel de Nicolas Zepeda, le tueur présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki. En avril dernier, en première instance, la cour d’assises de Besançon avait condamné le jeune chilien à 28 ans de réclusion criminelle. Zepeda a toujours nié les faits. Malgré des preuves pourtant indiscutables. La question désormais est de savoir ce qu’apportera ce nouveau rendez-vous avec la justice. Les charges à l’encontre du meurtrier présumé sont lourdes. De nombreuses questions restent en suspens. Celle de la disparition du corps sera bien évidemment, une nouvelle fois encore, abordée. Peut-on s’attendre à des révélations ou des aveux de la part du jeune homme qui, à Besançon, était resté droit dans ses bottes ?

Décembre 2016

Pour les enquêteurs et la justice,  Narumi Kuraski a été victime d’un homicide volontaire. L’implication de Nicolas Zepeda ne fait aucun doute. La question  de la préméditation sera également au cÅ“ur du procès.  Rappelons que les faits remontent à décembre 2016. Depuis cette date, la jeune femme n’a plus donné signe de vie. Elle vivait au sein du campus de la Bouloie à Besançon. La dernière personne à l’avoir vue est justement le Chilien,  qui a été repéré à plusieurs reprises à proximité de la cité universitaire. Des caméras de vidéo surveillance ont d’ailleurs corroboré ces témoignages.

Un nouvel avocat

Pour ce procès, Nicolas Zepeda s’est attaché les services d’un nouvel avocat. Exit Maître Jacqueline Laffont. Le Chilien sera défendu par Me Antoine Vey, avocat parisien, ancien associé d’Eric Dupont Moretti.  

Une vingtaine de médias

Au moins une vingtaine de médias, venus majoritairement du Japon, du Chili et de France bien sûr, ont investi la capitale haut-saônoise. Ils sont moins nombreux que lors du premier procès, ce printemps,  Ã  Besançon. En avril dernier, la comparution de Nicolas Zepeda avait suscité un énorme engouement. Elle avait également été forte en intensité. La détresse de la  sÅ“ur et de la mère de Narumi avaient ému l’assistance.

Le 24 février prochain, le tribunal judiciaire de Lons-le-Saunier, sur l’initiative de sa Présidente et du procureur de la République, organise une table ronde sur le parcours d’une victime de violences au sein du couple. Plusieurs associations animeront ce rendez-vous, ouvert au grand public.

Stéphanie Deblaere, déléguée aux droits des femmes et à l’égalité femmes-hommes, la Maison de protection des Familles et les associations CIDFF, France Victimes 39 et Femmes Debout seront présentes. La justice souhaite présenter les différents acteurs jurassiens dans la prise en charge d’une victime de violences au sein du couple et informer sur le parcours d’une victime. Les personnes intéressées peuvent appeler le 03.84.35.13.00 pour s’inscrire.

Un adolescent de 15 ans a été présenté à un juge des enfants vendredi après-midi, vers 16h, à Besançon. Le mineur a été interpellé, le 16 février, sur un point de vente de stupéfiants, installé rue Maurice Ravel à Besançon. Sur lui, les policiers ont découvert 7 grammes de cocaïne, 27 grammes de résine de cannabis et de l’argent en numéraire, dont le montant n’était pas encore connu hier soir. Au cours de son audition, le mis en cause a expliqué être un consommateur, qui avait cessé de vendre depuis l’année dernière. Cependant, une feuille de compte en date du 8 février, a été  retrouvée effacée dans son téléphone portable.

Un homme de 37 ans s’est tristement illustré hier matin sur le parking du centre commercial Île de France à Besançon. Les policiers ont dû le maîtriser au sol après une tentative de fuite. Lors d’un contrôle, le trentenaire a refusé de présenter les papiers afférents à la conduite. Il a tenté de prendre la fuite par le côté passager du véhicule. L’individu a tenté de mobiliser d’autres personnes en hurlant à l’aide. Finalement, il a été pris en charge par un véhicule de renfort. Il est finalement apparu qu’il n’avait pas le permis de conduire et que son contrôle technique était un faux.

Le tribunal de Besançon a tranché. Les deux auteurs de la dégradation de la statue de Victor Hugo, en novembre dernier, ont été condamnés à 140 heures d’intérêt général ce vendredi. Ces deux étudiants de 20 et 22 ans, proches des mouvements d’extrême droite, avaient recouvert de peinture blanche le visage de cette sculpture en rénovation car ils estimaient sa teinte trop foncée. À la barre, les accusés ont réfuté le caractère raciste de cet acte. L’un d’eux s’est dit « choqué Â» par la coloration trop foncée de la patine de la statue, Victor Hugo étant « un écrivain français de couleur blanche Â».  

Cette sculpture d’Ousmane Sow, en cours de rénovation au moment des faits, avait été dégradée dans la nuit du 20 au 21 novembre 2022. Le visage de l’écrivain avait été recouvert de peinture blanche. Ce qui avait donné naissance à Besançon et dans toute la France, à une affaire médiatique retentissante. Les deux vandales, provenant du milieu de l’extrême droite, avaient également posé en tenant une pancarte « white power Â» au côté d’une croix celtique. Un cliché qui a été posté sur leur site internet. Devant la justice, les deux accusés ont réfuté tout caractère raciste de cette dégradation. L’un d’eux s’est simplement dit « choqué Â» par la coloration trop foncée de la statue, Victor Hugo étant « un écrivain français de couleur blanche Â». Les deux étudiants de 20 et 22 ans ont été condamnés à 140 heures d’intérêt général, ce vendredi.

Le 13 février dernier, un homme, fortement alcoolisé, a été interpellé sur la place Saint Bénigne à Pontarlier. Il aurait eu un différent avec un passant. Il était également en possession d’une hache. Un objet que les forces de l’ordre ont retrouvé sur lui.

Il a été placé en cellule de dégrisement, avant de connaître la garde à vue. Dans le même temps, à la demande du parquet, il a été questionné sur des faits de menace de mort et violences sur conjoint, commis à Rouen entre 2014 et 2019. Des accusations qu’il a reconnues. Il s’expliquera en juin prochain devant la justice.

Accusé d’avoir commis des atteintes sexuelles sur six filles de moins de 10 ans entre 2004 et 2020, un retraité originaire de Saône sera jugé en juin prochain en correctionnelle à Besançon. L’une de ces victimes est sa petite-fille, les cinq autres étaient gardées par sa femme, assistante maternelle. Celle-ci est décédée en mai 2021, deux jours avant sa convocation en gendarmerie, ce qui n’a pas aidé le travail des enquêteurs. Le septuagénaire a été arrêté en août 2021 pour sortir de détention provisoire en juillet 2022. Il est actuellement sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès pour agression sexuelle sur mineur.

C’est au printemps 2021 qu’une infirmière de collège reçoit une élève très troublée. Cette dernière indique avoir été victime d’attouchements sexuels alors qu’elle se trouvait chez sa nounou à Saône. Le mari de l’assistante maternelle en serait l’auteur. Il aurait agi entre 2015 et 2020, alors que la jeune victime avait 9 ans au moment du premier acte. Après son audition, la justice a très vite suspecté un phénomène sériel de la part de cet ancien chauffeur routier, au casier judiciaire vierge. Deux ans après, la justice a identifié six victimes supposées. Toutes avaient moins de 10 ans lorsqu’elles ont subi pour la première fois des attouchements de la part de cet homme. L’une des victimes est sa petite-fille, les cinq autres étaient gardées par sa femme. Il est actuellement sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un procès pour agression sexuelle sur mineur qui devrait se tenir au mois de juin.

 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon