L’enquête, concernant la découverte de cadavres de renards, à proximité de la Lemme, sur le territoire de la commune de Fort du Plasne, avance. Dans l’édition de ce matin, nos confrères du journal « Le Progrès » expliquent que, selon la préfecture, « les animaux auraient été abattus, puis laissés sur place par un louvetier, missionné par la commune ». Il est également précisé qu’il a été procédé, de façon conservatoire, au retrait de l’agrément du louvetier en question.
Le centre Athenas vient de déposer plainte. A Fort-du-Plasne, dans le Jura, des dizaines de renards abattus ont été découverts. Un véritable problème sanitaire, puisque les cadavres de ces animaux polluent la Lemme, mais également judiciaire, que la plainte déposée permettra peut-être de résoudre.
A Villers-le-Lac, l’association « soutien aux époux Faivre » lance une cagnotte pour soutenir ce couple de retraités, qui n’a pas pu regagner sa maison depuis 18 mois désormais. Suite à un glissement de terrain, lors de la construction d’un lotissement aux Bassots, sur le territoire de la commune du Haut-Doubs, Mme et Mr Faivre ont eu deux heures pour quitter les lieux. Lors de ce chantier des fissures sont apparues et la bâtisse a bougé, provoquant ce départ précipité.
Depuis cet incident, survenu le 28 septembre 2022, des travaux de soutènement ont été réalisés. Une intervention qui semble avoir consolidé la bâtisse, mais qu’une expertise doit venir confirmer désormais. Une obligation pour que le couple puisse retourner vivre chez lui. 34.000 euros sont nécessaires pour réaliser cette expertise, et gagner du temps, avant que la justice se prononce. Cette cagnotte est une nécessité, face à la lenteur administrative à laquelle la famille et ses soutiens sont confrontés depuis le début de cette affaire.
Pour venir en aide à M. et Mme Faivre : https://www.onparticipe.fr/c/pVzVsXxE
L'interview de la rédaction : Isabelle Croissant
Placée en redressement judiciaire en septembre dernier, l’enseigne de prêt-à-porter Naf Naf voit sa période d’observation prolongée de six mois. Elle sera fixée sur son avenir le 6 septembre prochain. Son placement judiciaire avait été décidée car la marque présentait des dettes trop importantes, notamment liées à des loyers impayés durant l’épidémie de Covid-19
Un homme a été condamné à six mois de prison avec sursis. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Le 5 mars dernier, vers 18h, à hauteur de Micropolis, pour impressionner les passagers d’un autre véhicule, il a brandi un pistolet « gomme cogne ». Alertée, la police s’est rendue sur place. Il a été interpellé.
Une priorité non respectée serait à l’origine de ce différend. Au cours de son audition, il est apparu que cet individu était en défaut de permis de conduire, suite à une annulation administrative, en date du 10 juin 2021.
Concernant la lettre anonyme, évoquée hier par Frédéric Péchier, l’anesthésiste bisontin, soupçonné de 31 empoisonnements volontaires, dont 12 mortels, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, n’y voit aucune information nouvelle dans ce dossier. D’autant plus que cette missive est connue depuis 2020. « Elle reprend mots pour mots l’argumentation de M. Péchier » explique-t-il. L’écrit fait référence à un complot, entendu, contre le médecin.
Et de poursuivre : « Je peux facilement écrire des lettres anonymes. C’est le propre de la lettre anonymes. On ne sait pas qui est son rédacteur ». M Manteaux n’en dira pas plus. « Je m’exprimerai sur ce dossier au moment où le parquet communiquera son réquisitoire définitif. Donc, la synthèse de la globalité des investigations qui ont été faites et des propositions de suites judiciaires à apporter à ce dossier ».
Réaction d'Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Le médecin généraliste de 66 ans, soupçonné d’agressions sexuelles, qui officiait, une fois par semaine, à Morteau, qui était installé à Etalans, avant de prendre sa retraite, a été mis en examen ce mardi, à l’issue de sa garde à vue.Il a été placé sous contrôle judiciaire. Au total, la justice a retenu 20 faits pouvant être poursuivis pénalement, ainsi qu’un viol. Si ces faits sont confirmés, il encourt 7 et 20 ans d’emprisonnement. D’autant plus qu’il agissait, par autorité, de par sa profession. Les agressions présumées les plus récentes ont été commises le 27 février dernier, la plus ancienne date du 25 avril 2023. Six enquêteurs ont été mobilisés. 280 patients ont été contactés téléphoniquement. Deux plaignantes sont âgées d’une cinquantaine d’années. Les autres personnes sont âgées de moins de 30 ans. Ces sont parfois des jeunes femmes âgées de 19 et 20 ans.
Caresses, séduction et viol
La gendarmerie de Morteau a reçu plusieurs plaintes. Le 27 février, deux plaignantes se sont présentées à la brigade de gendarmerie de Morteau pour dénoncer de nouveaux faits. Dans la foulée, le médecin a été placé en garde à vue. Une perquisition a été menée à l’endroit où il exerçait, une fois par semaine, à Morteau. On lui reproche des caresses et des remarques déplacés, qui s’apparentent à de la séduction, ainsi qu’un fait de viol.
L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Appel à victimes
Pour l’heure, le sexagénaire nie les faits qui lui sont reprochés. Il réfute toute intentionnalité malveillante. Il parle de gestes mal interprétés, à finalité thérapeutique. Les investigations se poursuivent. Un appel à victimes est lancé par le parquet bisontin, qui demande à ces personnes de se rapprocher au plus vite des brigades de gendarmerie de Morteau ou de Pontarlier.
L'interview de la rédaction / Colonel Lionel James, commandant le groupement de gendarmerie du Doubs
Ce matin, invité sur RTL, Frédéric Péchier, l’ancien anesthésiste bisontin, soupçonné de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a évoqué, pour la première fois, une lettre anonyme, qui a été versée au dossier. Dans cette missive, l’auteure explique avoir été témoin d’une scène, dans un local de l’hôpital où travaillait le médecin, de propos émanant d’un couple qui affirmait que « tout avait bien fonctionné, et que Péchier aura du mal à se défendre, et qu’ils seraient bientôt débarrassés de ce salopard ». Cette lettre a été envoyée fin janvier 2020, et un procès-verbal a été dressé par la police judiciaire de Besançon quelques jours plus tard. Est-ce suffisant pour relancer l’enquête ? Affaire à suivre.
GIFI demande un rééchelonnement de sa dette à ses créanciers. Selon l’enseigne, cette option lui permettrait de décaler ses remboursements. Néanmoins, elle a précisé que l’emploi n’était pas menacé, tout en indiquant qu’elle continuait de payer ses fournisseurs. Précisions également que le distributeur a dernièrement sollicité le Comité interministériel de restructuration industrielle, un service du ministère de l’économie, qui accompagne les entreprises en difficulté.
L’info de l’Est Républicain a été confirmée par les autorités. Un médecin, qui exerçait ponctuellement au cabinet médical éphémère de Morteau, a été placé en garde à vue. Cet homme, âgé d’une soixantaine d’années, est soupçonné d’avoir commis des agressions sexuelles sur certaines de ses patientes. Selon le quotidien régional, « des jeunes femmes » ont porté plainte pour des gestes inappropriés. Les investigations sont en cours.