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72 jeunes, issus de trois classes de 3è du collège Val de Morteau, site Villers-le-Lac, viennent de sortir leur ouvrage intitulé « Souvenirs de Villeriers ». Ce  livre de plus de cent pages a vu le jour grâce au talent et à la passion de ces jeunes pour leur territoire, mais aussi grâce à l’investissement de Thierry Munier, leur professeur d’histoire géographie.

Les adolescents ont mené un véritable travail journalistique. Récolter, traiter, hiérarchiser, angler, rédiger et publier les informations obtenues. Telles ont été les missions que ces jeunes reporters et écrivains ont dû mener. Deux années scolaires ont été nécessaires pour atteindre l’objectif final. Durant la première année du projet, les futurs lycéens ont réalisé un questionnaire, pour mieux interviewer leurs interlocuteurs, âgés de plus de 60 ans.  Plus d’une centaine de rencontres ont été réalisées. Toutes ces informations ont ensuite été traitées. C’est à partir de ces réponses que le livre s’est construit. « Nous avons retranscrit toutes ces interviews. Des dames sont venues nous donner un coup de main. Puis, à la rentrée dernière, les élèves se sont mis par groupe et se sont répartis les 40 questions, qui ont fait l’objet d’un travail rédactionnel et de synthèse » explique M. Munier.

Une vraie aventure collective

Quel beau projet ! Quelle joie  pour ces collégiens de se voir éditer. La remise du livre par leur enseignant a été un grand moment. Certains ont également savouré l’instant  où ils ont dû se prêter au jeu des dédicaces. « Ils ont participé de l’écriture à l’édition. Ce fut un grand plaisir pour eux » termine M. Munier. L’enseignant savoure encore les nombreuses anecdotes qui rythment le livre. Des moments que tout un chacun pourra découvrir en parcourant « Souvenirs de Villeriers ».

Une vente se tiendra à la boulangerie Viennet le 1er juillet de 8h à 12h. Il est également possible de se procurer le livre auprès de Thierry Munier.

L'interview de la rédaction : Thierry Munier

 

Ce mardi, Elisabeth Borne, la Première ministre, dans le cadre de sa « feuille de route jeunesse »,  a annoncé qu’à compter de janvier 2024, les jeunes gens, âgés de 17 ans,  pourront passer leur permis de conduire et conduire un véhicule, au lieu de 18 ans actuellement. Suite à cette décision, plusieurs associations ont exprimé leur désaccord. Plein Air a rencontré le Bisontin Georges Warnier,  président de l’association franc-comtoise d’éducation routière. Ce dernier ne tire pas à boulets rouges sur cette initiative gouvernementale.

Régulièrement en contact avec la jeunesse bisontine, la position de M. Warnier est très intéressante. Le formateur et pédagogue franc-comtois ne porte pas  un regard totalement négatif sur cette décision gouvernementale. Il attend de juger sur pièces. Il compte sur la maturité des conducteurs pour assumer la responsabilité qui leur sera accordée. « Il y a des garçons et des filles qui sont en capacité, par leur maturité, de pouvoir assumer une conduite seule » argumente-t-il.  Néanmoins, selon lui, cette mesure doit être plus  encadrée et intransigeante avec les jeunes conducteurs irresponsables.

Faciliter l’insertion professionnelle

S’il comprend la nécessité de faciliter l’insertion professionnelle de la jeunesse française, il en appelle à d’autres décisions pour la sensibiliser, la responsabiliser et la protéger. «  On aurait pu autoriser cette conduite seulement à différents moments de la journée. On aurait pu interdire l’usage  de certains types de véhicule ». Pour M. Warnier, deux notions sont à faire valoir. « Celles pour l’emploi et la formation, qui revêt d’une importance toute particulière, notamment dans le milieu rural,  et la seconde, liée aux loisirs. Est-on obligé de tout mettre dans le dispositif ? Cela mérite réflexion ».

La sécurité

Georges Warnier, fervent défenseur de la sécurité au volant, appelle également le gouvernement à l’intransigeance. Hier,  Elisabeth Borne s’était empressée d’ajouter qu’elle serait « très attentive sur le niveau demandé ». Une exigence que souhaite également notre interlocuteur bisontin. « C’est le volet qui me manque.  Il faut qu’il existe des mesures fortes en direction de ces jeunes qui vont prendre le volant » conclut M. Warnier.

L'interview de la rédaction  / Georges Warnier

 

Après avoir accueilli la journée des débutants, samedi dernier, où 400 petits footballeurs ont été conviés par la ligue de Football de Franche-Comté, le CA Pontarlier organise ce dimanche 18 juin la 18è édition de la Pontacup. Pour cette nouvelle édition, 32 équipes, venues de Franche-Comté, du nord de la France et du Grand Est disputeront ce tournoi.

Cette année, l’équipe en charge de l’évènement a prévu quelques surprises. Un maillot sera remis à tous les participants dès leur arrivée. Par ailleurs, cette année, un challenge sera organisé. L’équipe, qui aura été en capacité de le remporter trois années de suite, pourra repartir avec le trophée. A Pontarlier, on a conscience de l’importance de ces rendez-vous qui mettent à l’honneur la génération de demain. « Il y a la vitrine de la N3, mais le club travaille beaucoup pour faire vivre ce foyer que sont les jeunes » explique Anthony Invernizzi, le Vice-président du CA Pontarlier football.

Cet évènement est le dernier grand rendez-vous footballistique de la saison au complexe Paul Robbe. S’en suivront deux courtes semaines de repos, avant de préparer le nouvel exercice 2022/2023. Le coup d’envoi du tournoi sera donné ce dimanche à 9h. La remise des récompenses est programmée à 17h.

L'interview de la rédaction : Anthony Invernizzi, Vice-président du CA Pontarlier Foot

 

C’est parti. Les inscriptions pour les animations proposées durant les prochaines vacances d’été aux enfants, âgés entre 4 et 17 ans, sur le territoire de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, débuteront ce mercredi 14 juin. Dans un premier temps, elles sont ouvertes aux habitants du territoire. La semaine prochaine, elles seront ouvertes à ceux résidant en dehors de ces frontières. Le rendez-vous est fixé à l’accueil du service Vie associative, Sports, Education, Jeunesse et Politique de la Ville, rue de la République. Une grande diversité d’activités (culturelles, sportives et de loisirs) sera proposée.

C’est le genre d’initiatives qui fait débat et qui divise. Elle interroge sur son fonctionnement et ce qu’elle apporte à cette classe d’âge. Certains y dénoncent un embrigadement et la participation de l’Education Nationale. Des violences de toutes formes, émanant parfois d’encadrants,  ont été recensées lors de ces rassemblements.

Depuis dimanche, 126 jeunes, âgés de 15 à 17 ans, originaires de Côte-d’Or, du Haut-Rhin, de Meurthe-et-Moselle, de Guadeloupe et du Doubs participent, à Dannemarie-sur-Crête,  à un stage de 12 jours dans le cadre du Service National Universel ( SNU), qu’Emmanuel Macron entend généraliser à toute cette génération.

Lever des couleurs, chant de l’hymne national, activités sportives, ateliers de sensibilisation, … sont au programme de ces journées, dont le coût, dans un contexte  socio-économique difficile, interpelle.


Une bonne nouvelle sportive en provenance du Val de Morteau. L’équipe du collège Jean-Claude Bouquet a décroché le titre de Vice-Champion de France UNSS excellence de badminton. La compétition se disputait à Guéret dans la Creuse. Arthur Tatranov, Louka Cesari, Clara Faivre-Perret, Hanna Ivanova et leur arbitre, Anatole Bosson, s’inclinent en finale contre l'équipe de Saint-Maur des Fossés,

Dans le contexte que nous connaissons actuellement, alors que les cas de harcèlement se multiplient dans les établissements scolaires, le rectorat de Besançon remettait, ce vendredi matin, à Besançon, les prix du concours « non au harcèlement ! ».  Des CP à la terminale, les jeunes francs-comtois ont été invités à travailler sur ce fléau,  qui gangrène la société et l’école.  80 travaux, émanant de différents établissements scolaires et écoles de la région,  ont été reçus. Des affiches et des vidéos ont été conçues. Chacune de ses réalisations dénoncent les faits en images et en mots, sensibilisent une génération, invitent à la réaction et distillent également un message d’espoir.

harcelement saint jean 2

Nathalie Albert Moretti, la rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, reconnaît que le harcèlement est « un vrai sujet d’inquiétude ». « L’école doit être un endroit serein. L’élève doit pouvoir poursuivre ses études dans les meilleures situations possibles » explique-t-elle. La rectrice rappelle que des moyens et des outils existent pour prévenir, détecter et traiter le plus tôt possible. Dès la rentrée prochaine, le Phare, un programme de lutte contre le harcèlement à l’école,  sera étendu au lycée.  Mme Albert Moretti compte également sur tous les professionnels de l’Education nationale pour apporter la sécurité et le bien être dont chaque enfant et adolescent a besoin pour bien vivre et réussir sa scolarité.

L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti

Le lycée Saint Jean décroche la palme

Dans le cadre scolaire ou périscolaire, jeunes et encadrants ont réalisé des travaux percutants, qui ont été ou seront largement diffusés au sein de leurs établissements scolaires. Ces travaux ont également  rejoint le ministère de l’Education nationale à Paris. Au lycée Saint Jean de Besançon, la vidéo lauréate, réalisée par un groupe d’élèves de seconde, est un formidable outil de promotion. Elle  a été projetée  lors des journées portes ouvertes de l’établissement scolaire. Elle a été diffusée auprès des nouveaux élèves. Par ailleurs, un système de parrainage sera mis en place à la rentrée prochaine et des autocollants seront créés.

L'interview de la rédaction : Les lycéens de Saint Jean

La mobilisation est forte dans les établissements scolaires de Franche-Comté. Comme le rappelle Nathalie Albert Moretti, « en parler est essentiel ». Rappelons que deux numéros de téléphone sont mis à la disposition des jeunes victimes de harcèlement : le 30-20 et le 30-18, pour les cas de cyberharcèlement.

Le projet d’implantation d’une méga-chaufferie dans l’enceinte du lycée Louis Pergaud à Besançon continue de susciter la polémique. Ce jeudi, une nouvelle mobilisation est prévue. Plusieurs actions sont annoncées au sein de l’établissement scolaire.

Les lycéens veulent construire une cheminée pour faire apprécier l’emprise au sol que représentera le nouvel édifice. Un pique-nique revendicatif est également programmé. Par ailleurs, des animations se tiendront autour des jardins en permaculture. Le collectif « Non à la chaufferie dans Pergaud » n’a pas dit son dernier mot.


Du haut de ses 18 ans, Jules Barriod, originaire de Ney, participe actuellement aux championnats du Monde junior de course en montagne avec l’équipe de France de la discipline. En même temps, les meilleurs traileurs du monde se défient aussi. Avec une quarantaine d’autres athlètes français, Jules est à Innsbruck, en Autriche, où il se prépare pour sa course. Celle qui se disputera le 10 juin. Au programme : un parcours de 7,5 kilomètres.

 Jules Barriod fait partie de ces jeunes sportifs talentueux que rien ne prédestinait à réussir dans cette discipline, mais qui se sont rapidement révélés. Ses performances sont telles qu’il a réussi à accéder à l’échelon international. Après onze années de football, le lycéen champagnolais décide de tourner la page. Le jeune homme aime les challenges et le ballon rond ne lui procure plus aucun plaisir. L’évolution est rapide. Les choses s’accélèrent. Très rapidement, il rejoint l’ASPTT Besançon et le Brook Trail Project bisontin.

JULES BARRIOD

 Une deuxième sélection

Actuellement en terminale au lycée Paul Emile Victor de Champagnole, l’athlète envisage d’effectuer ses études supérieures au sein de l’UFR Staps de l’université de Franche-Comté en septembre prochain. Le jeune champion savoure sa deuxième sélection au sein de l’effectif tricolore. Sa première expérience a été plutôt concluante puisqu’il a pris une prometteuse 14è place, en Italie, en cadets. Il prend beaucoup de plaisir dans son nouvel univers. Il espère encore grandir et pouvoir faire de cette passion, une activité professionnelle à part entière. Il sait qu’il faudra encore performer pour atteindre cet objectif. Néanmoins, les parcours et les trajectoires de Thibaut Baronian, Sangé Sherpa, Xavier Thévenard et Manon Bohard donnent des ailes et sont source de motivation.

L'interview de la rédaction : Jules Barriod

 

 

 

Les écoles élémentaires du territoire Haut-Jura arcade participent au plan « vélo », porté par la communauté de communes. L’objectif est de promouvoir la pratique cyclable dès le plus jeune âge pour un usage du vélo au quotidien. Ce programme cherche à encourager l’autonomie des jeunes sur le chemin de l’école avant leur arrivée au collège.

Ce dispositif est constitué de 3 blocs, savoir Pédaler, savoir Circuler et Être autonome à vélo. Ce dernier inclut notamment des éléments de sécurité routière. Cette initiative qui est une réussite a été déployée sur la quasi-totalité du territoire.